Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

mardi, 02 juin 2009

Dollhouse, review des épisodes 1.03 et 1.04

Le 1.03 (dans l' ordre de diffusion) : Stage Fright

dollhouse_Stage_Fright_resume_episode_1.jpgLa célébrité peut être une prison.
Un assez long hook (la séquence pré-générique fait le tour des personnages dont les visages nous sont désormais familiers. Et début d' épisode tonitruant, sur un concert d' une pop-star, pseudo Pussycat Doll, Rayna. Qu' on tente apparemment de menacer, et qui nécessite un garde du corps. Quoi de mieux alors qu' une Doll, qui deviendra une de ses choristes ? Eliza, toujours aussi chanteuse, se fait donc chanteuse... Le concept de la Dollhouse continue d' être exploré, même si l' épisode prend des faux airs de Fame. Et le stalker (fan acharné) se révèle, avec un effet de miroir possible. Les fans ne vivent-ils pas par procuration, adorant une image qu' ils se sont construite, ou qu' on a constuit pour eux ? Et donc en quoi sont-ils si différents de ceux utilisant la Dollhouse (ses instigateurs, tout comme leurs clients) ? Et donc des spectateurs de la série ?
Pendant ce temps, le personnage de Tahmoh Penickett continue de croire en l' existence de la Dollhouse, ses scènes insistant sur le caractère secret de l' organisation. Au passage, sur le oup de découvrir qui était Victor, je ne m'y attendais pas. Chapeau !
(et pourtant, tellement logique). Mais son obsession pourrait bien le tuer, surtout qu' un guet-apens lui est tendu afin de se débarasser de lui. Mais Super-Tahmoh, trop fort, s'en sort...

dollhouse_Stage_Fright_resume_episode_3.jpgMon avis : un pitch de scénario très classique, vu un million de fois, celui de la star menacée par un fan hardcore, et devant être protégée. Du coup, certaines scènes convenues sont données à voir. Mais les chansons et le charme d' Eliza font que l' épisode passe quand même très bien. Surtout que la pseudo-Pussycat Doll sert de miroir au statut des Dolls, toutes deux prisonnières de leur(s) rôle(s), ce qu' on attend d' elles. Nous sommes dans une série de Whedon, avec cet épisode contenant son lot de confrontations en rappelant d' autres vues dans Buffy, the Vampire-Slayer et Angel. Où se dévoile la vérité des sentiments derrière les apparences. Dommage que les scènes finales, la conclusion soitent terriblement convenues.
Un épisode sympathique, mais loin d' être incontournable...


Le 1.04 (dans l' ordre de diffusion) : Gray Hour

DOLLHOUSE EPISODE 5.jpgUn début d' épisode... étonnant ! Qui confirme les impressions que la série s'inspire également du Caméléon. La suite poursuit la volonté de jouer à fond sur le côté sexy d' Eliza. Et Dollhouse de ressembler à ALIAS, Echo pasant de call-girl à voleuse de charme à la tête de sa propre équipe...
Un épisode beaucoup plus plaisant et accrocheur que le précédent, dans sa première partie notamment, pour une raison très simple : manquant de données, on ne peut pas prévoir ce qui se passera ensuite. Et le coup de la Doll qui perd d' un seul coup son identité d' un jour, bien joué !
Mais l' épisode ronronne ensuite, quand les 3 voleurs restent ensemble. Dommage, la première partie était fort plaisante, la seconde partie un peu plus décevante, même si c'était sympathique de voir les responsables de la Dollhouse quelque peu paniquer. Et pour cause, puique l' épisode a apparemment été conçu pour économiser le budget de la série, en faisant se dérouler l' action dans peu de décors. La musique a parfois des faux airs de celle de Twin Peaks, mais alors que celle-ci se fondait admirablement dans la série pour lui marquer davantage son caractère d' étrangeté, elle n'est pas aussi utile dans Dollhouse.
DOLLHOUSE EPISODE 4 05.jpgThe Problem is... je n'arrive à m'attacher à aucun personnage dans la série, et donc à m'intéresser à ce qui peut leur arriver (en bien ou en mal). Sacré problème pour une série... Qu' Echo s'en sorte ou pas, I don't care.
Je n'aime pas le "personnage" de Sierra, uniquement apparu pour permettre des facilités scénaristiques. Dans le 1.03, elle est prise en otage, dans le 1.04, elle sauve Echo. Comme cela est pratique. Et j' ai beaucoup de mal avec l' actrice l' incarnant, aux faux airs de Jessica Biel (à part les yeux).

Avis plus global sur les 4 premiers épisodes : Je ne sais pas si cela fut une volonté de la chaîne ou de Whedon, de son manque d' implication créative ou de sa naïveté, ou des 2, mais les premiers épisodes reprennnent finalement des pitchs très conventionnels pour une saison 1 de série : l' épisode 'survival' (sous-genre de film mettant en scène une jeune femme aux prises avec un ou des tueurs et essayant de survivre, notamment en pleine nature), l' épisode avec une star de la chanson terriblement désagréable au naturel, mais qui a des excuses, l' épisode cambriolage et / ou prise d' otage, qui a pour but premier d' économiser les décors... ). Du coup, cela donne un début de série sympathique mais loin d' être exceptionnel. Début de série aidant aussi, certaines scènes semblent se répéter d' un épisode à l' autre, puisqu'il s'agit d' introduire l' univers et les personnages, comme celles entre le personnage de Tahmoh Penickett et Victor : " Donne-moi des preuves sur la Dollhouse ! - Mais la Dollhouse n'existe pas ! - Mais si je le sais. " J' aime particulièrement le générique de début, excellente introduction à la série, puisque proposant une musque douce amère, pleine de mélancolie.


mardi, 26 mai 2009

Dollhouse, review des épisodes 1.01 et 1.02 ; l' école du Désenchantement

DOLLHOUSE 1.jpg

Le 1.01 (dans l' ordre de diffusion) : What Are We Playing At ?

Sc : Joss Whedon. R : Joss Whedon.

DOLLHOUSE 2.jpgQue le fantasme commence... Plongée dans le nouvel univers de Joss Whedon, dans son nouveau jouet. Dollhouse débute comme un rêve de geek qu' incarnera Echo / Eliza Dushku : la fille parfaite, puisque en plus d'être belle, elle est capable d'être toutes les filles, en une réunies, comme dans la première chanson des L5. Echo, pour la première mission que l' on nous donnera à voir, incarnera une petite amie parfaite, dansant de façon sensuelle, pilotant à merveille une moto. Et dès son retour à la Dollhouse, nous apparaît la profonde immoralité de la "maison" : alors qu' elle revient pour voir sa personnalité d' un jour effacée, une autre doll part en mission sous les traits d' une geisha. La Dollhouse, cette "maison de poupées" n'est en effet ni plus ni moins qu' une maison close de luxe, et les dolls des sortes de prostituées dont on louerait les services. La découverte des lieux ne fera que renforcer cette impression, la Dollhouse que l' on nous fait découvrir par le biais des déambulations d' Echo, apparaît comme un gigantesque hôtel comme celui qu' occupaient Angel et son équipe dans la saison 2 du spin-off de Buffy. A sa tête, une femme, sorte de mère-maquerelle, chapeaute le tout. Sauf que les Dolls sont profondément inconscientes de leur situation, de leur exploitation.
Mais très vite, les repères se troublent : la prochaine mission d' Echo sera pour le Bien : la fille d' un puissant est enlevée, et la jeune femme brune sera celle à qui l' on confiera la mission de la ramener saine et sauve. Nouvelle incarnation fantasmatique, telle une magical girl, Echo sera cette fois une négociatrice en tailleur, à la froideur diablement troublante.
Face à la Dollhouse, un inspecteur seul à croire en l' existence de la mystérieuse organisation, donc à approcher de la vérité. Sorte de Fox Mulder, les scènes le mettant en scène face à des supérieurs ne sont pas sans rappeler celles qui opposaient l' Agent du FBI à ses supérieurs qui tentaient de mettre un terme à sa quête.
Et pour aider Echo dans ses missions, un aide de terrain noir, assurant ses arrières, rappelant furieusement Marcus Dixon, probablement pour rapprocher un peu plus la série d' ALIAS. Seul personnage un tant soit peu attachant dans cet univers de fous, soit dit en passant. Hé oui, une héroïne avec de multiples identités, difficile de ne pas y penser de même qu' au Caméléon, qui présente de nombreux points communs avec cette nouvelle série de Whedon : les mystères du Centre valant bien ceux de la Maison de poupées.

DOLLHOUSE 3.jpgMon avis : Pour un tel rôle, Eliza Dushku n'était pas, probablement, le meilleur choix. Hélas, elle ne peut tout jouer et n'est pas à mon sens aussi bonne actrice qu' une Sarah Michelle Gellar ou une Jennifer Garner. Car si elle le fait dans les scènes exploitant son caractère de bad girl, difficile de ne pas voir une Eliza déguisée dès qu' elle revêt un tailleur strict. Ca ne lui va que peu...
Ce nouveau pilote s'avère particulièrement efficace, dans sa présentation succinte des personnages et des enjeux de la série, et l' on retrouve ici la veine Fox, cette volonté de nous offrir des court-métrages dignes du cinéma, avec des séries chocs et tape-à-l'oeil.
Et je n'aime pas cette nouvelle orientation des séries S-F qui noircissent considérablement l' avenir, en continuant cette double approche des thèmes porteurs que sont la confusion des repères et les dangers de la science. L' univers est froid, aseptisé, peu de "chaleur" s'en dégage. Dollhouse inquiète, affole, à la manière d' un Caprica, et ne (me) fait absolument pas rêver, bien au contraire, alors que le concept même pouvait s'y prêter. Mais le concept est perverti. La Dollhouse, sa monstruosité, perturbe les règles du jeu. D' enfant.
Ici, avec Dollhouse, on a de plus une curieuse impression qui se dégage : comme si nous étions dans un cauchemar, où les personnages du Buffyverse trouvaient des équivalents maléfiques. Topher m'a donné l' impression d' un Andrew perverti, de même que le personnage d' Amy Acker semble une Fred brisée, éteinte.


Le 1.02 (dans l' ordre de diffusion) : The Target

Sc : Steven S. DeKnight. R : Steven S. DeKnight.
DOLLHOUSE 4.jpgSuite de l' épisode précédent. Les bribes mythologiques ont été lancées quelque peu dans l' épisode précédent avec une menace planant sur la Dollhouse en la personne d' Alpha, un tueur semblant particulièrement fasciné par la belle jeune femme devenue Echo. Et a décidé de s'en prendre directement à la Maison de poupées en effectuant un raid meurtrier.
Mais alors que l' on pourrait suivre les conséquences de cet aspect de l' histoire, Dollhouse ronronne déjà. Echo doit jouer une autre copine idéale pour un sportif. Escalade, tir à l' arc, et flirt. Eliza Dushku, "the perfect woman", dans son élément, est délicieusement belle et sexy. Mais comme dans l' épisode précédent, nous sommes dans un univers perverti, où règne la confusion des repères. Le petit-ami souhaite faire une petite partie de chasse à l' homme, où plus exactement à la femme, après avoir goûté sa proie. Plaisir pervers, goût du sang, ambiance "survival". Cours, Eliza, cours ! (il faut dire qu' elle joue délicieusement la bête traquée. Et pendant ce temps, à la Dollhouse, on replonge dans le passé du Marcus Dixon de service (ou Jack bauer de service, celui-ci jouant de la torture pour faire parler un ennemi), à l' aide de nombreux flash-backs, histoire de présenter la Maison de Poupées sous un autre regard. La présentation des personnages et du concept de la série continue.

dollhouse 5.jpgMon avis : Et même si ça me coûte de l' admettre (car je n'apprécie pas vraiment le travail de Steven S. DeKnight, en général), j'ai beaucoup plus accroché à cet épisode, probablement par sa construction (alternance présent, flash-backs racontant le recrutement du pseudo-Dixon et sa rencontre avec Echo) et son thème : les prises d' otages, les kidnappings, on en a trop vu dans les séries, et c'est moins enthousiasmant qu' une chasse à la biche. Et voir Eliza tirer à l' arc, c'est incomparable (!!).
La Guest-star de l' épisode : C'est toujours un plaisir de retrouver Mark A. Sheppard, vu (entre autres) dans Battlestar GALACTICA. Hélas, celui-ci en est réduit à un apparition de circonstances.
Les mystères de la Dollhouse : la voisine de l' inspecteur poursuivant la Maison de poupées serait-elle également une Doll ?
On apprend que le véritable prénom de la jeune femme devenue Echo pourrait être Caroline.

mardi, 27 janvier 2009

Les "enfants" d'ALIAS : les séries plus ou moins inspirées de la série d'espionnage de J.J. Abrams...

Nouvelle rubrique, pour montrer du doigt les différents points de convergergence de diverses séries ou héros.

Pour débuter cette nouvelle rubrique, parcours croisé sur différentes séries d'action-aventures, à la mode ALIAS, mais pas forcément aussi brillantes ! Car depuis l'arrêt de cette mythique série, d'autres ont tenté de surfer sur la même vague. Déclinons-les, suivant les familles de cartes à jouer…

 

Côté Cœur : Chuck

Message SV of K.jpg

De quoi ça parle ? (le pitch de la série) : Chuck Bartowski. Informaticien de génie, Geek, conseiller technique chez Buy More, un magasin vendant de l' électro-ménager et de la micro-informatique. Chuck, devenu espion par la force des choses, ayant reçu l'Intersect, une banque d' informations faisant de son cerveau le plus précieux des disques durs, puisqu'il contient des renseignements essentiels, lui procurant des flashs, à chaque fois qu'il rencontre de dangereux individus fichés par les agences gouvernementales. Chuck, chaperonné par le redoutable et grave John Casey, mais aussi et surtout la belle Sarah, tous deux chargés de sa protection.

Les raisons d'y jeter un oeil... ou pas ! (mon avis) : La plus sympathique. Parce que la plus amusante, et pour cause, on a affaire ici à une véritable comédie d'espionnage, chapeautée par Josh Schwartz, à l'origine de The O.C.. Les personnages y sont tous plus attachants les uns que les autres, et remarquablement interprétés. On se plaît à rire du massif Big Mike, patron de Buy More qui ne fait que déléguer et refuse toute responsabilité, à trembler pour Chuck, à espérer, enfin, qu'il tombe dans les bras de la belle Sara, tout comme on rêvait de voir Sydney et Michael enfin tomber dans les bras l' un de l' autre.

Hélas, au désavantage de la série, elle manque cruellement d'une certaine profondeur, se contentant de l'aspect comédie, restant en surface, ne tombant quasiment jamais dans le dramatique. A la différence de réussites certaines dans le domaine comme Scrubs et Buffy, the Vampire-Slayer. Dommage, la série est bonne, elle aurait pu être sublime. D'autant plus que, en général, les séries du genre souffrent d' un sérieux premier degré à pleureur, ne sachant faire preuve de second degré.

Et là, c'est exactement l'inverse…

Autre point désagrable, la série semble s'orienter vers des triangles amoureux à répétition, à tel point qu'on se croirait parfois face à une série pour ados. John Schwartz, toujours, qui en reste à ses marottes…

 

Côté (sur le) Carreau : Knight Rider

Message SV of K. 3,6.jpg

De quoi ça parle ? (le pitch de la série) : Remake (encore un autre) d'une série-culte des années 80, Knight Rider met en scène le jeune et beau Mike Traceur, brillant agent ayant la chance de faire équipe avec Kitt, voiture dôtée d'un ordinateur de bord intégré, qui parle, et capable de se transformer à volonté selon ses besoins. Celui-ci accomplit de multiples missions, en compagnie de sa super-voiture…

Les raisons d'y jeter un oeil... ou pas ! (mon avis) : Très vite, dès les dix premières minutes du premier épisode, on comprend à quel type de séries on aura affaire : une série digne des années 80, dont elle en a l'épaisseur. Au programme, bimbos au décolleté opulent, méchants caricaturaux que l' on reconnaît à la tête, héros quasiment sans défauts se tirant de toutes les situations. Un guilty pleasure idéal pour TF1 et préparer le téléspectateur à se gorger de pub.

 

Côté Pique : Bionic Woman

Message SV of K. 3.jpg

De quoi ça parle ? (le pitch de la série) : Jamie Sommers est victime d'un très grave accident de voiture. Une agence gouvernementale secrète décide de la "réparer", et introduit en elle des nano-robots, qui la dotent de membres bioniques. Dôtée d'une force surhumaine grâce aux miracles de la technologique, elle devient un super-agent, mais sera confrontée assez vite à celle qui l'a précédée, la première femme bionique, devenue rebelle et agissant pour son propre compte…

Les raisons d'y jeter un oeil... ou pas ! (mon avis) : La série qui promettait le plus sur le papier : remake d' une série des années 70 pilotée par les producteurs exécutifs de Battlestar GALACTICA, soit une véritable réussite, avec dans le rôle-titre la très belle Michelle Ryan, une guest-star de choix en la personne de Katee Souchkoff , parfaite Starbuck de la série précédemment citée, et des seconds rôles incarnés par des acteurs qu' on apprécie retrouver. Hélas, la série se veut effroyablement remplie de stéréotypes, et personnages sans réelle consistance. La série aligne les loners sans dérouler de véritable mythologie prenante.

 

Côté Trèfle : Dollhouse

Message SV of K. 3,7.jpg

Celle-ci est encore à venir. A découvrir. Cette fois, c'est au tour de Joss Whedon de s'essayer à la poupée transformable selon ses désirs, ses fantasmes. Dans le rôle-titre, la belle Eliza Dushku, ex-Faith dans le Buffyverse (c'est-à-dire l'univers fictionnel partagéé entre les séries Buffy, the Vampire-Slayer et Angel), ex-Tru Davis de Tru Calling. La Fox ayant pleine confiance en l'actrice, a souhaité mettre en scène Eliza dans une série dont elle aurait une fois encore la vedette. Et celle-ci a su convaincre Joss de lui écrire sa série. De revenir à la TV. Hélas, la Fox semble avoir peu confiance dans "notre maître à tous", et après avoir exigé un nouveau pilote moins abscons que celui réalisé à l' origine, a envoyé la série dans l' enfer du vendredi soir, soirée morte aux Etats-Unis. Reste à espérer un nouveau miracle à la X-Files ou Buffy

Quoi qu'il en soit, la série semble être le meilleur concurrent pour succéder à la brillante et enthousiasmante ALIAS, en espérant qu' elle ait toutefois le temps, la possibilité de s'installer.