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lundi, 20 octobre 2014

American Horror Story : de nouvelles histoires d’horreur… Enfin « Histoires », vous avez dit « Histoires » ? (Le Goût du Sang)

Au moment de l’écriture de cette note, la Saison 4 de la série American Horror Story. C’est l’occasion pour revenir sur cette série, tout comme vient de le faire l’excellent magazine L’Ecran Fantastique, dans lequel Elizabeth Campos consacre un long article de 4 pages sur la série. Un article qui passe sous silence les points négatifs de la série. D’où ma note, éventuellement en complément de cet article.

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Les raisons d’y jeter un œil… ou pas ! (mon avis critique sur la série, au terme de ses 3 1ères saisons) :  Ryan Murphy est un créateur et un producteur qui aura marqué l’histoire de la télévision, en revisitant d’anciens concepts, afin de les remettre à la mode et les rendre viables. Ce fut le cas de la série comédie musicale, que Murphy n’a pas inventé (dans les années 80, les Américains ont eu droit à , et plusieurs séries des années 90 ont proposé un épisode avec des numéros chantés et dansés comme Oz, Ally MCBeal, Xena the Warrior-Princess ou encore Buffy, the Vampire-Slayer), et pour la série qui nous intéresse, de l’anthologie. Bien sûr, il est inutile de revenir sur les qualités affichées par American Horror Story au niveau de la réalisation travaillée ou de son cast, menée par une Jessica Lange véritablement hallucinante dans chacun de ses rôles offerts par cette série. Mais là où le bas blesse, dans cette série, et le titre de cette note en était un petit indice, c’est au niveau de son histoire. La 1ère saison, « Murder House », centrée sur un groupe de personnages centraux restreints, une famille en crise et leurs voisins, pouvait faire illusion. Après tout, on comprenait que la série nous raconterait à la fois l’histoire de la maison, un certains nombres de flash-backs donnant une origine à la plupart des scènes horrifiques et des fantômes hantant les lieux, et l’histoire de ce couple, et on pouvait peut-être distinguer un arc narratif fort, les événements conduisant à la naissance de l’Antéchrist. Mais dès la saison 2, difficile de distinguer une histoire forte : la série est destinée à proposer chaque saison un pot-pourri de situations, créatures, lieux horrifiques propres à faire naître l’angoisse, à faire tenir le tout, mais sans véritablement parvenir à lier fortement le tout autour d’une intrigue solide ou à donner du sens à des éléments qui peuvent être oubliés en chemin. Que deviennent les extra-terrestres de la Saison 2 par exemple, ou les Zombies de la Saison 3 ? Bref, la machine American Horror Story tourne à vide, ne disposant pas d’intrigue solide autre que son pitch de départ. Les prestations des comédiens, Evan Peters et Jessica Lange en tête, sont superbes, mais la série n’offre que cela, finalement. Il faut dire que la machine American Horror Story est une « machine » bien rôdée, disposant d’une puissance marketing solide : les nombreux teasers et affiches promos inondant la Toile bien avant la diffusion de chaque saison sont tout aussi effrayants que la série elle-même, et on ne peut qu’être tenté de jeter un coup d’œil, au moins par curiosité, à chaque nouvelle saison annoncée. American Horror Story est probablement la série qui aura le mieux su jouer avec l’horizon d’attente de son public.

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Toutefois, tout n’est pas négatif dans cette série, qui réussit au moins son pari de l’anthologie sur un point et mérite qu’on s’y attarde pour ce point : proposer un portrait terrifiant et inquiétant de l’Amérique, loin de toute représentation habituellement vendue par l’ensemble de la production télévisuelle. Pot-pourri, la série l’est aussi lorsqu’elle brasse tout ce que l’Amérique peut avoir de pire, ce qu’elle a montré tout au long de son histoire, American Horror Story se plaisant, par un jeu complexe de flash-backs, à tisser des liens entre différentes époques. De ce point de vue, la série s’inscrit dans la lignée de sa consoeur X-Files, tout aussi horrifique parfois, et qui explorait la face sombre des E-U elle aussi. Les figures communes aux 2 séries sont d’ailleurs nombreuses : les enlèvements extra-terrestres déjà évoqués plus haut, l’allusion au fait que des savants nazis aient atterri aux E-U après la 2nde Guerre Mondiale, les Tueurs en séries que la société américaine fait naître, les références au Vaudou,… Et par son traitement singulier, les 2 séries auront contribué à revivifier pas mal des figures traditionnelles de l’horreur.

En bref :  Sans pouvoir crier au génie, donc, la série est une réussite pour sa promesse de proposer une anthologie horrifique, portée par une interprétation de qualité. Mais on ne peut que lui en vouloir de vouloir trop en faire, au point de laisser complètement de côté certains éléments au fur et à mesure de l’avancée de chaque saison. American Horror Story est typiquement le genre de série se reposant sur son pitch ou son univers chaque saison, en négligeant totalement son scénario, et en proposant à chaque saison une fin décevante, ne sachant comment véritablement conclure. L’impression de proposer un catalogue, plutôt qu’une véritable histoire, donc. 

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dimanche, 12 octobre 2014

FOREVER : Un Immortel est parmi nous… again. (Les Nouvelles Séries de la Saison 2014-2015)

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De quoi ça parle ? (le pitch de la série) :  Le Dr Henry Morgan, un médecin légiste discret mais brillant, étudie la mort pour une raison bien précise : il est immortel. Depuis deux siècles, il parcourt le monde et cherche un remède à sa condition qu'il considère comme une malédiction, aidé par un son meilleur ami, un vieux chauffeur de taxi roublard. Après un accident de métro au cours duquel il a (encore) perdu la vie, il fait la rencontre de la détective Jo Martinez, une veuve au caractère bien trempé avec qui, il ne va pas tarder à faire équipe pour résoudre d'épineuses affaires criminelles... (source : Allociné.com)

Les raisons d’y jeter un œil… ou pas ! (mon avis critique sur les 3 premiers épisodes) :  FOREVER est l’une des nouvelles séries de la rentrée 2014, diffusée sur ABC, et créée par Matthew Miller. Une série qui ne pouvait que m’attirer au premier abord, puisqu’elle met en scène un Immortel, ce qui fera penser évidemment à la série  Highlander. Alors qu’en est-il de cette nouvelle série d’ABC ? Hé bien là encore, la note risque d’être plus courte que d’habitude. FOREVER donne l’impression de proposer 2 séries en une. : elle se partage entre le « côté Highlander » de la série d’une part. C’est-à-dire que l’on suit le mystère autour de l’Immortalité d’Henry Morgan (interprété par Ioan Gruffudd, le Red Richards de la version Tim Story des Fantastic Four, vu également dans Ringer), qui le fait ressusciter systématiquement au milieu de l’eau, complètement nu ! D’où son lot de scènes incongrues. Henry Morgan souhaiterait se débarrasser de ce fardeau. J’évoquais un « côté Highlander » précédemment, car Henry Morgan reçoit de mystérieux coups de téléphones d’un individu qui semble en savoir long sur lui, et se prétend lui aussi Immortel, mais un Immortel qui aurait vécu encore bien plus longtemps que lui. Et la série de proposer plusieurs scènes de flash-backs, qui donnent vraiment l’impression de vouloir faire comme Highlander.

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Et puis il y a d’autre part le « côté Sherlock Holmes / Castle ». Henry Morgan est devenu à notre époque médecin-légiste, ce qui veut dire qu’il voit arriver devant lui bon nombre de morts assassinés, qu’il doit bien sûr examiner de prés. Ce qui est un moyen commode de lui faire mener des enquêtes policières en compagnie de l’Inspectrice Jo Martinez, interprétée par la séduisante et très belle Alana de la Garza (Law & Order, ou encore la courte série Do No Harm). J’évoquais plus haut CASTLE, car curieusement, le duo formé par Morgan et Martinez pourrait faire penser, de loin, au duo Castle-Beckett, et curieusement, FOREVER utilise la même police de caractère pour les crédits des épisodes, et l’écran-titre de l’une rappelle curieusement l’autre. Comme si ABC préparait de façon discrète la relève de CASTLE, qui approche peut-être de sa fin : nous en sommes tout de même déjà à la fin de la Saison 7, et les scénaristes n’ont que trop retardé le mariage entre les deux personnages principaux. Un mariage qui pourrait anticiper la fin prochaine de la série. Bien sûr, on ne compte plus les séries qui mettent en scène un duo homme-femme amené à enquêter sur différentes affaires. La relation entre Morgan et Abraham, une sorte de relation père-fils où chacun veille sur l’autre, semble être là pour assurer le quota de « scènes familiales », rappelant celles de Richard Castle avec sa fille ou avec sa mère. On notera d’ailleurs que Judd Irsch, l’interprète d’Abraham, était le père du personnage de Jeff Goldblum dans le film Independance Day, et les 2 personnages sont assez proches, finalement. Et j’évoquais également Sherlock Holmes car Henry Morgan fait montre d’un don d’observation et d’un esprit de déduction terriblement agaçants calqués sur ceux du plus grand détective du monde, comme s’il avait eu un frère jumeau échoué à notre époque. On l’aura compris, FOREVER ressemble à un pot-pourri, piochant à droite et à gauche de nombreux éléments et références. Et du coup, à la fameuse question si elle en vaut la peine, je dirais… que je ne sais pas. Il est difficile de vraiment juger sur aussi peu d’épisodes, mais elle est regardable, et n’a rien de honteux. Mais elle n’est jamais que cela, une série policière lambda, à peine relevée par son côté fantastique. Une série calibrée pour ABC, un network plutôt familial, dont les séries ne sont guère connues pour leurs prises de risques. Pour achever le tableau et montrer à quel point la série est inoffensive et assez quelconque, finalement, chaque épisode se termine par la voix-off d’Henry Morgan, énonçant une maxime lénifiante sur la vie, comme quoi elle est merveilleuse / mérite d’être vécue et autres banalités du genre. Toutefois, le personnage d’Abe et le collègue d’Henry Morgan, Lucas Wahl (interprété par Joel David Moore, vu dans Bones), comical-relief de la série, sont éminemment sympathiques et pourraient bien aider celle-ci à se développer, en espérant que l’ambition des producteurs et scénaristes soit de faire décoller la série.

En bref :  Rien de nouveau sous le soleil : FOREVER, qui pioche à diverses influences, n’est jamais qu’une série policière de plus, saupoudrée de fantastique justifiant son existence. Il s’agit d’un divertissement sympathique à voir si l’on a rien d’autre à voir ou si l’on n’est pas lassé du genre, mais elle est tout fait, pour l’instant, dispensable.

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mercredi, 06 août 2014

HIGHLANDER : S’il ne devait en rester qu’une… (Mon panthéon personnel des Séries TV)

Cet été aura été pour moi l’occasion, en plus des séries visionnées pour le Challenge Séries 2014, de me replonger dans Highlander, la série télévisée, que j’ai visionnée une énième fois pour mon plus grand plaisir.

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De quoi ça parle ? (le pitch de la série) :  Duncan MacLeod est un immortel issu du même clan que Connor MacLeod, le héros des films. Il a plus de quatre cents ans et travaille comme antiquaire à Seacouver (contraction de Vancouver, ville de Colombie-Britannique, où a été partiellement tournée la série, et Seattle, ville au Nord-Ouest des États-Unis) avec sa compagne Tessa Noël. Il protège également un jeune voyou prénommé Richie. La vie quotidienne de Duncan est ponctuée de duels à l'épée avec d'autres immortels qui veulent l'éliminer. En effet, chaque immortel qui en décapite un autre libère son « quickening », et s'approprie ainsi ses connaissances et ses pouvoirs. MacLeod va donc devoir affronter des ennemis de plus en plus puissants, qu'il connaît souvent depuis plusieurs siècles. (source : Wikipedia)

Les raisons pour lesquelles Highlander restera toujours une de mes séries préférées :  Je pense qu’il était d’une pertinence folle de proposer une note sur cette série après une note sur True Detective. Celle-ci, en effet, était d’une certaine façon programmée pour être un succès critique et public : bénéficiant de l’effet HBO, qui fait se pâmer n’importe quel sériephile voulant être dans la vague prêts à lui pardonner ses défauts certains (l’extrême lenteur de sa narration, ses tirades à rallonge, son ton dépressif et pessimiste au possible), bénéficiant d’une écriture qui a eu le temps, d’interprètes de haute qualité, elle ne pouvait échouer. Et Highlanderne pourrait rivaliser avec elle : l’écriture, l’interprétation, sont les points par lesquelles elle pèche. Les 1ers épisodes sont particulièrement poussifs, et l’interprétation est parfois approximative. Mais les conditions de production ne furent pas les mêmes. La série Highlanderfut une coproduction internationale, dont plusieurs parties investirent dans la série, avec parfois chacune ayant sa propre interprétation de ce que devait être la série. Si l’on ne devait s’en tenir qu’à ses éléments, elle serait une série très moyenne. D’ailleurs, elle l’est peut-être pour certains. Et pourtant…

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Je garderai toujours une certaine tendresse pour cette série, qui possède bien d’autres qualités par ailleurs, qui en font une Grande série, même, bien plus que ne le seront jamais True Detectiveou The Leftovers par exemple. Tout d’abord, la série possédait pour elle la force de son concept : une série qui met en scène des Immortels. Des personnages ayant tout connu. Tout vécu. La guerre, ou plutôt les guerres. L’amour. Toutes les époques. Les régressions et/ou les progrès de l’humanité. Et jamais une série n’aura abordé le thème de l’Immortalité avec tant de pertinence, si l’on excepte Doctor Who. Et la série se sera faite forte d’accompagner son propos par une construction avec des flash-backs, bien avant LOST, et les séries copiant le modèle de narration de LOST, bien sûr. Avec des astuces de mise en scène souvent originales, pour situer les différentes époques traversées (tel épisode aux flash-backs situés dans les années 30, proposait des images en noir & blanc, par exemple). C’était fait avec les moyens du bord, mais cela FONCTIONNAIT. Et d’apporter au passage grâce à ce procédé du fond à la série, qui donnait à réfléchir, qui apportait des leçons de vie : chaque individu peut changer, évoluer, devenir meilleur, ou pire ; il est difficile de vivre au milieu des mortels, et de devoir subir la perte, le deuil des personnes qu’on a aimées (Duncan MacLeod / le Docteur, même combat). Et bien avant les chef-d’œuvre abordant ce thème douloureux du deuil, l’épisode « The Body » de Buffy,the Vampire-Slayerou la série Six Feet Under. On laissera de côté la « plaisanterie » The Leftovers, qui entend construire sa narration uniquement sur ce thème liminaire.  Car le plus dur en ce monde n’est pas de mourir, mais de savoir survivre à la mort des autres, nous enseigne la série. La vie, la mort, l’évolution, le fait de pouvoir redémarrer à zéro à tout moment, le fait de poser comme une certitude que la vie est faite de rencontres, bonnes ou mauvaises, que ce sont elles qui forgent, aussi, notre personnalité. Voilà ce dont parlait aussi (surtout ?) la série. Comme toutes les Grandes séries, d’ailleurs. Et par l’exemple, pas à coups de grands discours ou de grandes tirades.

Le deuxième point fort de la série aura été ses personnages, auxquels on finit tous par s’attacher au fil du temps. Des personnages à la personnalité forte, charismatiques. Duncan MacLeod, bien sûr, interprété avec brio par Adrian Paul. Se réclamant du clan MacLeod systématiquement, mais qui constitue l’homme universel : le fruit de toutes les cultures, de toutes les époques récentes. On l’a vu prendre part à toutes les principales guerres de ces 500 dernières années, vivre auprès d’une tribu amérindienne, en Angleterre, aux Etats-Unis, en France, au Japon… Toujours juste, toujours bon, toujours prêt à aider. Richie Ryan, que l’on voit grandir, vivre. Un personnage marqué par l’amitié profonde l’unissant à Duncan, que l’on partage. Le Saint Darius, personnage d’une grande sagesse. La pétillante, séductrice et espiègle Amanda, interprétée par la belle Elizabeth Gracen (Certaines de ses scènes avec Duncan sont parmi les plus réussies de la série !! L’alchimie entre les deux personnages était vraiment exceptionnelle). L’exubérant Fitzcairn, éternel séducteur (interprété par Roger Daltrey, le chanteur des Who !!). Le prudent Methos. Le Guetteur Joe Dawson. Une dizaine au moins de personnages gravitant autour du héros, entrant et sortant de sa vie au gré des épisodes. Une très belle galerie de personnages que l’on se plaît à retrouver.

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Concernant les ennemis de Duncan, qu’il aura eus à affronter, on peut également retenir quelques adversaires notables : James Horton, qui, pour un simple humain, semble avoir bénéficié de plusieurs vies (alors qu’on le croit mort, il revient à différentes reprises dans la série).  A travers lui, et sa haine irraisonnée des Immortels, la série aborde les thèmes de l’intolérance, du fanatisme, des préjugés. Le conflit entre les Chasseurs, Guetteurs renégats de Horton, et les Immortels donne à la série des accents de X-Men (les Immortels remplaçant les Mutants). Xavier St-Cloud, interprété par Roland Gift, le chanteur des Fine Youngs Cannibals. Ou encore Kalas. Un chanteur d’opéra blessé à la gorge par Duncan. Si on peut réduire la série, quand même, à l’ « Immortel à affronter de la semaine », la série se sera efforcée de varier suffisamment les adversaires de Duncan, afin d’éviter toute lassitude et toute répétition. Les Immortels croisés par MacLeod ont tous des motivations différentes, parfois guidés par un crédo comme la Vengeance ou la Justice. Le combat sera parfois douloureux pour MacLeod, des liens d’amitié les unissant parfois, lui et son adversaire, mais le comportement et les crimes de ce dernier ne lui donnant pas d’autre choix. La série se sera efforcée de ne pas sombrer dans un manichéisme facile tout de même. Tout comme de varier les épisodes, en général différents de l’un à l’autre.

Parmi les autres qualités de la série, enfin, on peut noter l’humour de la série. Cet humour est en général fin, subtil. Les meilleurs épisodes de la série sont les épisodes-comédies, qui construisent leur intrigue sur leurs personnages (avec en général la présence de Fitzcairn ou d’Amanda au casting), épisodes dont je reparlerai peut-être plus tard sur le blog.

Et avant de clôturer… La fin de la série. Elle aura été des plus bizarres. La série dura 6 saisons, mais la dernière saison ne comporte que 13 épisodes. Dont Duncan est absent, pour une bonne part d’entre eux. Au début de cette saison 6, Duncan MacLeod parvient à vaincre un démon, véritable incarnation du mal. Quelques épisodes servent de tests pour le spin-off Highlander : The Raven, qui donnera la vedette à une Immortelle cette fois-ci. Et la série de tester différentes Immortelles, alors que le choix d’Amanda, déjà connue du grand public, tombait sous le sens. C’est avec elle que le spin-off se fera. Et puis un épisode final où Duncan affronte un énième Immortel sans réel charisme, mais l’intrigue est conçue de telle sorte qu’elle permet à tous les personnages emblématiques de la série, même décédés, de revenir une dernière fois. Et les 5 dernières minutes, les derniers au-revoir des personnages, portés par la magnifique chanson écossaise « Bonnie Portmore », emblématique de la série, liée à jamais au mythe Highlander.

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En résumé :  Si Highlander peut sembler être une série très moyenne, avec une écriture poussive et une interprétation loin d’être excellente la plupart du temps, hélas héritière des séries télévisées populaires des années 80, elle restera toujours une de mes préférées. Pour ses thèmes, ses personnages, la force de son concept, elle est à découvrir au moins une fois, pour ceux qui ne l’ont jamais vue.

Les Guest-stars de la série :  Nombreux sont les acteurs et actrices, alors à l’aube de leur carrière, qui sont apparus dans la série, dans un rôle souvent de moindre importance. On peut citer, entre autres, pour les amateurs de « casseroles », Anthony Steward Head (le Rupert Giles de Buffy, the Vampire-Slayer), Frank Dubosc, Marion Cotillard, Elisa Tovati, Lorent Deutsch, Tomer Sisley ou encore Astrid Veillon.

" He is Duncan MacLeod... the Highlander. Born in 1592 in the highlands of Scotland, and he is still alive; he is Immortal. For 400 years, he's been a warrior... a lover... a wanderer... constantly facing other Immortals in combat to the death. The winner takes his enemy's head -- and with it, his power. I am a Watcher, part of a secret society of men and women who observe and record, but never interfere. We know the truth about Immortals - in the end, there can be only one. May it be Duncan MacLeod... the Highlander. "

 

 – Monologue de début introduisant à l’univers de la série, récité par Joe Dawson.