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mardi, 21 octobre 2014

Z NATION : Un monde de Zombies, ça peut aussi être cool. (Les Nouvelles séries de la Saison 2014-2015 / Le Goût du Sang)

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De quoi ça parle ? (le pitch de la série) :  Trois ans après qu'un virus ait ravagé les Etats-Unis, un seul homme est immunisé contre l'infection. Le futur de l'humanité dépend de lui, mais le terrible secret qu'il cache pourrait mettre en danger l'équipe chargée de le conduire jusqu'en Californie, dans un laboratoire susceptible de développer un vaccin. Le chemin sera long et semé d'embûches...

Les raisons d’y jeter un œil… ou pas ! (mon avis critique d’après les 4 premiers épisodes) :  La référence absolue en terme d’histoire de Zombies est désormais WALKING DEAD, véritable succès populaire (les taux d’audience faramineux et le renouvellement quasi-automatique en attestent) et critique (depuis 2 saisons, la série a su trouver ses marques et bénéficie d’une écriture remarquable). Et comme il arrive bien souvent, surtout dans l’Univers des Séries TV, un tel succès ne pouvait que faire des émules. C’est le cas avec SyFy, qui souhaitait apparemment avoir son propre programme. Et on peut les comprendre, après tout, il n’y a pas qu’un seul traitement possible d’un même thème, et le public est là. Pour ceux qui l’ignoreraient, la maison d’édition Eclipse en est à 6 ou 7 sagas Zombies en cours d’édition, profitant à plein régime de ce filon du moment. Ainsi, Z NATION, initiée par Karl Schaefer (ayant travaillé précédemment sur d’autres productions fantastiques comme Dead Zone, Ghost Whisperer ou encore Eureka), lorgne terriblement du côté de WALKING DEAD : dans les 2 séries on suit un groupe de survivants de l’Apocalypse dans une sorte de road movie, et le traitement de l’image est similaire. Mais Z NATIONne devait pas apparaître comme une simple et pâle copie de son ainée, ce que l’on pourrait considérer en la regardant d’un œil distrait. Conscients que les 2 séries seront forcément comparées, que Z NATIONarrive en second, des choix scénaristiques et de traitement ont été opérés afin de distinguer les 2 séries. Ainsi, on prend l’histoire en route 3 ans après le déclenchement de la fin du monde. Les personnages que l’on suit sont habitués à vivre au milieu de Zombies, et savent comment les tuer. Un choix probablement logique, Z NATIONne pouvait décemment pas proposer un parcours aussi long que WALKING DEAD, et donc ses personnages en sont à un niveau équivalent. Si le ton de celle-ci est terriblement sombre, désenchanté, désespéré (WALKING DEADest sans conteste, après peut-être MillenniuM, la série ayant poussé au plus loin l’exposition de toute la noirceur de l’âme humaine), le ton de Z NATIONest en comparaison une bouffée d’air : ce n’est pas parce qu’on parle d’une Apocalypse Zombie qu’on ne peut pas le faire de façon ! Et c’est là où se joue la différence entre les 2 séries : Z NATIONest beaucoup plus fun et décomplexée que WALKING DEAD. Une jeune étudiante rouquine Addi, s’est par exemple fabriquée une batte de base-ball à pointes. Un des jeunes membres du groupe de survivants compte le nombre de Zombies abattu. Dans le groupe, un ancien médecin fume de l’herbe ! Z NATIONest beaucoup plus rock’n roll, et consciente de ce qu’elle est : un énième produit exploitant la mode Zombie, et donc la série ne se prend vraiment pas au sérieux. Là est son principal intérêt, proposer une variation sur un même thème.

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Les personnages, pris en cours de route, sont moins attachants que ceux de WALKING DEAD, peut-être, mais cachent tous un douloureux secret, dévoilé par une série de flash-backs, un peu à la manière de LOST. Toutefois, là où le bas blesse est dans l’écriture : à une écriture très feuilletonnante pour WALKING DEAD, même si certains épisodes se construisaient plutôt autour de certains personnages, Z NATIONest davantage écrite en semi-loners. Et le traitement des Zombies est fort irrégulier, manque de rigueur. Ainsi (mais il faudrait que je revoie la scène), dans le premier épisode, un bus roule bien droit sur les personnages, avant de buter contre un arbre. Et des vampires en sortent ! Un des Zombies aurait-il gardé la capacité de conduire ? Et les Zombies auront tendance selon les besoins des scènes à ne pas forcément poursuivre les humains pouvant éventuellement passer au milieu d’eux. Et surtout, il faut évoquer le gros point noir de la série : cette inconsistance dans le comportement des Zombies ne les rend pas si effrayants que dans WALKING DEAD. Les personnages, qui ont appris à vivre avec, se sont fait une raison, ont appris à tuer les Zombies. Et ils n’en ont jamais peur !! Citons encore un exemple : dans un des 1ers épisodes, l’ancien médecin (le personnage âgé de la série) et l’homme qu’il doit protéger sont enfermés dans une voiture qui commence à être cerné par 2 ou 3 Zombies. Le docteur fait mine qu’il n’y a pas besoin de s’inquiéter, rassure son camarade d’infortune, sort, et se débarrasse des Zombies sans réelle difficulté ! Z NATIONne voulait clairement pas proposer la même tension que son aînée, jouer sur d’autres éléments. A la limite, on glisserait facilement dans le registre de la comédie. Surtout que la série, autre différence encore par rapport à WALKING DEAD, possède une sorte de comic-relief,  Citizen V, un jeune adolescent un peu geek perdu au milieu de la banquise dans une base en Arctique, dont on se demande bien où les scénaristes veulent en venir avec lui.

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En bref :  Z NATIONn’a pas les reins assez solides pour incarner un véritable concurrent pour WALKING DEAD, qui reste la référence et l’étalon-maître du récit de Zombie. Mais ce n’était de toute façon probablement pas le but visé par SyFy, avec cette série, destinée surtout à exploiter un filon à la mode. Est-ce la peine de la voir ? Oui si on estime qu’une seule série de Zombies n’est pas assez suffisante et qu’on a besoin d’une ration supplémentaire, d’autant plus qu’elle n’est pas une simple copie mais tente de proposer une variation dans le traitement autour d’un thème commun. Et non, pour l’instant, Z NATION, si elle offre un divertissement fun et sympathique, et tout de même fort dispensable.

« Certaines séries nous apprennent comment survivre à une Apocalypse Zombie, et c’est pour ça que nous les regardons. »

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lundi, 20 octobre 2014

American Horror Story : de nouvelles histoires d’horreur… Enfin « Histoires », vous avez dit « Histoires » ? (Le Goût du Sang)

Au moment de l’écriture de cette note, la Saison 4 de la série American Horror Story. C’est l’occasion pour revenir sur cette série, tout comme vient de le faire l’excellent magazine L’Ecran Fantastique, dans lequel Elizabeth Campos consacre un long article de 4 pages sur la série. Un article qui passe sous silence les points négatifs de la série. D’où ma note, éventuellement en complément de cet article.

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Les raisons d’y jeter un œil… ou pas ! (mon avis critique sur la série, au terme de ses 3 1ères saisons) :  Ryan Murphy est un créateur et un producteur qui aura marqué l’histoire de la télévision, en revisitant d’anciens concepts, afin de les remettre à la mode et les rendre viables. Ce fut le cas de la série comédie musicale, que Murphy n’a pas inventé (dans les années 80, les Américains ont eu droit à , et plusieurs séries des années 90 ont proposé un épisode avec des numéros chantés et dansés comme Oz, Ally MCBeal, Xena the Warrior-Princess ou encore Buffy, the Vampire-Slayer), et pour la série qui nous intéresse, de l’anthologie. Bien sûr, il est inutile de revenir sur les qualités affichées par American Horror Story au niveau de la réalisation travaillée ou de son cast, menée par une Jessica Lange véritablement hallucinante dans chacun de ses rôles offerts par cette série. Mais là où le bas blesse, dans cette série, et le titre de cette note en était un petit indice, c’est au niveau de son histoire. La 1ère saison, « Murder House », centrée sur un groupe de personnages centraux restreints, une famille en crise et leurs voisins, pouvait faire illusion. Après tout, on comprenait que la série nous raconterait à la fois l’histoire de la maison, un certains nombres de flash-backs donnant une origine à la plupart des scènes horrifiques et des fantômes hantant les lieux, et l’histoire de ce couple, et on pouvait peut-être distinguer un arc narratif fort, les événements conduisant à la naissance de l’Antéchrist. Mais dès la saison 2, difficile de distinguer une histoire forte : la série est destinée à proposer chaque saison un pot-pourri de situations, créatures, lieux horrifiques propres à faire naître l’angoisse, à faire tenir le tout, mais sans véritablement parvenir à lier fortement le tout autour d’une intrigue solide ou à donner du sens à des éléments qui peuvent être oubliés en chemin. Que deviennent les extra-terrestres de la Saison 2 par exemple, ou les Zombies de la Saison 3 ? Bref, la machine American Horror Story tourne à vide, ne disposant pas d’intrigue solide autre que son pitch de départ. Les prestations des comédiens, Evan Peters et Jessica Lange en tête, sont superbes, mais la série n’offre que cela, finalement. Il faut dire que la machine American Horror Story est une « machine » bien rôdée, disposant d’une puissance marketing solide : les nombreux teasers et affiches promos inondant la Toile bien avant la diffusion de chaque saison sont tout aussi effrayants que la série elle-même, et on ne peut qu’être tenté de jeter un coup d’œil, au moins par curiosité, à chaque nouvelle saison annoncée. American Horror Story est probablement la série qui aura le mieux su jouer avec l’horizon d’attente de son public.

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Toutefois, tout n’est pas négatif dans cette série, qui réussit au moins son pari de l’anthologie sur un point et mérite qu’on s’y attarde pour ce point : proposer un portrait terrifiant et inquiétant de l’Amérique, loin de toute représentation habituellement vendue par l’ensemble de la production télévisuelle. Pot-pourri, la série l’est aussi lorsqu’elle brasse tout ce que l’Amérique peut avoir de pire, ce qu’elle a montré tout au long de son histoire, American Horror Story se plaisant, par un jeu complexe de flash-backs, à tisser des liens entre différentes époques. De ce point de vue, la série s’inscrit dans la lignée de sa consoeur X-Files, tout aussi horrifique parfois, et qui explorait la face sombre des E-U elle aussi. Les figures communes aux 2 séries sont d’ailleurs nombreuses : les enlèvements extra-terrestres déjà évoqués plus haut, l’allusion au fait que des savants nazis aient atterri aux E-U après la 2nde Guerre Mondiale, les Tueurs en séries que la société américaine fait naître, les références au Vaudou,… Et par son traitement singulier, les 2 séries auront contribué à revivifier pas mal des figures traditionnelles de l’horreur.

En bref :  Sans pouvoir crier au génie, donc, la série est une réussite pour sa promesse de proposer une anthologie horrifique, portée par une interprétation de qualité. Mais on ne peut que lui en vouloir de vouloir trop en faire, au point de laisser complètement de côté certains éléments au fur et à mesure de l’avancée de chaque saison. American Horror Story est typiquement le genre de série se reposant sur son pitch ou son univers chaque saison, en négligeant totalement son scénario, et en proposant à chaque saison une fin décevante, ne sachant comment véritablement conclure. L’impression de proposer un catalogue, plutôt qu’une véritable histoire, donc. 

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mercredi, 26 février 2014

AMERICAN HORROR STORY : les visages du Mal. (la Soif du Sang)

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De quoi ça parle ? (le pitch de (Saison 1 de) la série) :  La première saison de la série est centrée autour de la famille Harmon composée de Ben (Dylan McDermott), Vivien (Connie Britton) et Violet (Taissa Farmiga). Peu après que Vivien ait fait une fausse couche et que Ben l'ai trompée avec l’une de ses étudiantes, les Harmon décident de quitter Boston et achètent une maison victorienne à Los Angeles. À leur arrivée, ils apprennent que le précédent propriétaire de la demeure a été tué par son petit ami, qui s’est suicidé après le meurtre. Moira O'Hara (Frances Conroy et Alexandra Breckenridge), une étrange femme de ménage s’occupant de la maison depuis des années se présente à la famille dès le début de la série pour reprendre son travail. La maison subit de fréquentes visites de la voisine Constance (Jessica Lange) et de sa fille trisomique Adélaïde (Jamie Brewer) qui semble être attachée à la maison et à son passé ainsi que le harcèlement d'un ancien propriétaire au corps ravagé par le feu et à tendances psychotiques, Larry Harvey (Denis O'Hare). Ben, psychiatre, a pour client le jeune Tate Langdon (Evan Peters) probablement atteint de schizophrénie, qui noue vite des liens avec Violet. La famille Harmon réalise que leur nouvelle vie devient peu à peu leur pire cauchemar, habitant dans une maison cachant de terribles secrets... (source : Wikipedia)

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Les raisons d’y jeter un œil… ou pas ! (mon avis critique sur les 3 1ères saisons) :  American Horror Story est une série créée et produite par Ryan Murphy, qui, partage quelques points communs avec J.J. Abrams. Tous deux fourmillent en effet de projets et ont leur nom qui sonne de plus en plus comme une marque déposée, au fil du temps. Et tous deux sont plutôt des concepteurs et producteurs avisés plutôt que d’efficaces showrunners, mais savent s’entourer d’équipes particulièrement compétentes. Ainsi, après le succès de la série Nip / Tuck (que je n’ai jamais regardée, le sujet me tentant peu et les scènes d’opérations chirurgicales me révulsant), et celui de Glee, Murphy nous propose une anthologie horrifique constituée de saisons indépendants les unes des autres, chaque saison proposant une histoire complète, avec une série diffusée sur la chaîne cablée FX depuis octobre 2011. S’entourant de brillants acteurs, ceux-ci sont invités à revenir de saison en saison, dans des rôles totalement différents les uns des autres. Et cette série se propose de revisiter les heures les plus sombres et les plus terrifiantes de l’Amérique, dans un cinglant portrait de celle-ci. En cela, elle rejoint le propos d’X-Files, qui se plaisait à explorer les coins sombres ou perdus de l’Amérique, où le mal se cache, prend racine. Chaque saison nous propose donc de visiter à la fois un coin différent de cette partie du monde, une maison hantée de la banlieue de Los Angeles pour la Saison 1, un asile psychiatrique pour la Saison 2, et un refuge pour jeunes filles situé à la Nouvelle Orléans pour la Saison 3. Et une partie différente de l’Histoire, puisque la Saison 1 a des points de connexion avec Hollywood (les 1ers occupants de la Maison de l’horreur étaient un couple dont le mari était chirurgien esthétique, la Saison 2 nous plonge dans les années 60 et offre des connexions avec la 2nde Guerre Mondiale, tandis que la Saison 3 offre des ponts avec les heures les plus sombres de l’esclavagisme des Noirs.

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Mais là où le bas blesse peut-être, c’est que cet aspect d’intervention de l’Histoire sert uniquement de cadre. La série n’en dit rien, ne s’en servant que dans le but d’offrir un contexte porteur d’horreur à l’histoire de chaque saison. Elle n’a pas de volonté de critique sociale ou politique, ou alors celle-ci n’est pas assez claire et appuyée. Dans un contexte particulier propice à l’horreur, donc, chaque saison propose de convoquer une série de figures horrifiques qui susciteront l’angoisse et l’effroi chez le spectateur. La Saison 1 met en scène divers fantômes, une créature monstrueuse cachée en sous-sol, un homme défiguré par brûlure, un homme en combinaison spandex intégrale. Dans la Saison 2, on aura droit à des extraterrestres auteurs d’enlèvements (coucou X-Files !! J’en parlais pas déjà avant ?), un Dr Mengele, un ange de la mort, des tueurs en série, le diable… ). Et dans la saison 3, une sorcière vaudou, Baron Samedi, des Zombies (c’est à la mode, grâce au succès de Walking Dead et de plusieurs autres œuvres exploitant le thème), des sorcières aux différents pouvoirs, un Minotaure… Plein d’éléments disparates, donc, qui parviennent à fonctionner ensemble relativement bien.

Alors est-ce que la série vaut le coup ? Hé bien oui et non. Oui parce qu’elle est une belle tentative de proposer une série différente, qui rappelle les heures les plus sombres d’X-Files ou de MillenniuM, ainsi que les précédents projets d’anthologies d’horreur (Masters of Horror, Fear Itself). Et non, parce que… Personnellement, je ne peux pas m’empêcher pour présenter la série de penser aux quatre « P » d’Enora Malagré (oui, je parle de la chroniqueuse de Touche Pas à Mon Poste), quand elle mène la charge contre certains programmes de TV médiocres : Prétentieuse, Putassière, Pot-Pourri. Car American Horror Story propose un pot-pourri dans chaque saison d’éléments horrifiques, mais au service de quoi ?? De pas grand-chose, voire de rien, serait-on tenté de dire. Si Murphy et son équipe de scénaristes ont l’idée d’un lieu horrifique et de quelques personnages, on dirait qu’un simple pitch sert de scénario global pour les 12 – 13 épisodes que constitue la saison, piège dans lequel tombent un grand nombre de séries feuilletonnantes. Ainsi, la Saison 1, qui disposait d’éléments resserrés, une maison hantée, et la famille qui s’y installe, ainsi qu’une histoire de naissance d’Antéchrist pouvant encore servir de but final, cachait la misère, on se demande durant la saison 2 où on veut en venir. Avant une fin de saison en queue de poisson, quasiment. Et la Saison 3, on finit par nous sortir l’arc de la succession, parmi les sorcières, au titre de suprême, avec bien entendu des rivalités qui se dessinent, dont on se fout complètement. Plus les saisons passent, donc, et plus la série accumule les images horrifiques et les numéros d’acteurs, pour un propos assez vain. Jessica Lange, par exemple, formidable actrice, sorte de Bryan Cranston au féminin, livre des compositions virtuoses et a loisir de démontrer tout son talent, mais la machine tourne malheureusement à vide. Plus dommageable encore, certains éléments restent sans suite et sont abandonnés en cours de route, comme les extraterrestres inquiétants de la Saison 2, ou les Zombies et le Minotaure de la Saison 3.

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En Bref :  American Horror Story est une tentative intéressante de proposer une série horrifique pour public averti, et offre de véritables numéros d’acteurs qui ont toute latitude de briller, mais à condition de ne rien attendre d’une histoire, d’un scénario quasiment inexistants, négligés de saison en saison. 

" Les Séries TV offrent parfois un portrait inquiétant et effrayant de l'Amérique, et c'est pour ça que nous les regardons. "