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vendredi, 18 septembre 2009

The Adventures of MERLIN : review de l' épisode 1.01 "The Dragon's Call

Dur dur d' être enchanteur... Dans un Camelot au coeur d' ado...

MERLIN 1.jpg

 

1.01 : The Dragon's Call
Sc : Julian Jones. R : James Hawes.

MERLIN 2.jpgMerlin, un jeune homme possédant le don de magie, arrive à Camelot à la recherche d' un nouveau départ. Mais Uther Pendragon a décrété que la magie serait punie de mort, et Merlin est donc obligé de dissimuler son don. Il rencontre Gaïus, son mentor, Lady Morgana, la belle épouse du roi Uther, Gwen, sa servante, et l' arrogant prince Arthur, destiné à hériter de la couronne et dont le futur sera lié à celui de Camelot. Provoqué par Arthur, Merlin n'a d' autre choix que de se battre contre lui pour lui faire ravaler sa morve. Mais Merlin est contre toute attente destiné à protéger le futur roi, qu' il sera même amené à sauver lors d' une tentative d' assassinat...

Mon avis : Alors que les coffrets DVDs Hercules et Xena se vendent chez Universal, cet éditeur nous a proposé également une autre série de Fantasy, plus récente cette fois, créée par les Britanniques, et qui propose une énième interprétation du mythe arthurien. Hélas, il faut bien reconnaître que l' on a affaire ici à une série qui se veut une version smallvillienne du mythe. On découvre donc un Merlin adolescent, sorte de Clark Kent version Smallville, qui débarque à Camelot en cachant le secret de ses origines, et surtout, ses facultés surhumaines. La magie est une fois encore limitée à des dons psychiques (comme dans Charmed) : figer un objet dans l' air, ou déplacer des objets par la seule force de la pensée.

MERLIN 3.jpgMerlin est encore une fois un Elu, ayant un Destin. Il rencontre assez rapidement un mentor, mais également... le personnage d' Arthur, fils du roi Pendragon, ici un... jeune con arrogant, imbu de lui-même, véritable tête-à-claque, ne ressemblant que de loin au noble chevalier que l' on peut se représenter. Merlin et Arthur ont à peu près le même âge, entorse au mythe qui est donc courbé, plié pour les besoins d' une production visant plutôt un public adolescent, en en reprenant certains des éléments. Dans le même ordre d'idée, pour le personnage de Guenièvre, on a droit à une étonnante erreur de casting, avec une actrice pas forcément belle pour l' incarner. Difficile d' imaginer qu' Arthur comme Perceval aient pu en tomber amoureux. Pour faire bonne mesure, on notera l' utilisation d' un dragon doué de la parole, la série empruntant également à Coeur de Dragon. Le spectacle est toutefois agréable et se laisse regarder sans déplaisir, et c'est toujours agréable de retrouver ce bon vieux Anthony S. Head, le Rupert Giles de Buffy. La reproduction historique est soignée, nous replongeant dans le Moyen-Âge de l' épopée arthurienne. De plus, le générique et la bande originale sont particulièrement soignés. Points auxquels on pouvait s'attendre avec une production britannique comme celle-ci.
Mais l' intrigue peut malheureusement apparaître comme terriblement convenue, même si ce n'est pas le point fondamental dans un pilote destié d'abord et avant tout à présenter les différents personnages.