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dimanche, 03 mars 2013

The FOLLOWING, premières impressions : Les Tueurs en série sont de retour. (Les Nouvelles Séries de la Saison 2012-2013)

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De quoi ça parle ? (le pitch de la série) :  Joe Carroll, un serial killer diabolique, utilise la technologie pour créer une secte de tueurs en séries, tous reliés les uns aux autres alors qu'ils sont dispersés aux quatre coins des Etats-Unis. L'ancien agent du FBI Ryan Hardy, qui l'a traqué et capturé par le passé, qui a même écrit un livre sur lui et qui connait la moindre de ses ruses, se voit contraint de reprendre du service... (source : Allociné.com)

Les raisons d’y jeter un œil… ou pas ! (mon avis critique sur les débuts de la série) :  The FOLLOWING était une des nouvelles séries lancées cette saison qui étaient plus ou moins attendues, et ce, pour plusieurs raisons : pour son sujet intriguant, pour la présence dans le cast régulier de la série de Kevin Bacon, et pour le fait que la série soit produite par Kevin Williamson et Marcos Siega, tous deux ayant déjà collaboré sur la série The Vampire Diaries, que Kevin Williamson a abandonné pour se consacrer, entre autres, à ce nouveau projet. The FOLLOWING semble marquer un retour à la mode des tueurs en série, surtout que CULT suit déjà et que devraient arriver prochainement Dracula, Hannibal et Bates Motel (revisitation du personnage principal Norman Bates du film Psychose). Et voit un affrontement intense et de qualité entre 2 acteurs brillants et efficaces, habités par leurs personnages : Kevin Bacon d’un côté qui interprète Ryan Hardy, quelque peu à la dérive (on le découvre alcoolique dans l’ép.(pilote), et James Purefoy de l’autre, qui interprète le tueur en série Joe Carroll, arrêté et emprisonné au cours de l’épisode-pilote. Entre les deux,… une femme. Une seule et même femme, Claire Matthews, interprétée par Natalie Zea, l’épouse de Joe Carroll, qui finira par être séduite par Ryan Hardy. Mais Joe et Claire ont eu un fils, que Joe souhaite récupérer, autant par amour paternel que par souci de se venger et de Claire, et de Ryan. Et pour accomplir sa vengeance, le charismatique Joe Carroll a réussi à réunir des adorateurs, des suiveurs, prêts à accomplir la moindre de ses demandes, obéir à la moindre de ses requêtes. Un trio de 3 jeunes lié par l’amour et le sexe, 2 bisexuels et une hétéro, avec des relations sentimentales compliquées. Une sorte de version dévoyée du trio au coeur de The Vampire Diaries, justement, débarrassé de certains tabous.

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Un trio qui retient prisonnier le fils de Joe, que vont essayer de retrouver l’équipe du FBI, en plus d’affronter différents tueurs. L’écriture est de qualité, plutôt adulte pour du Kevin Williamson, que l’on avait surtout connu pour l’écriture de projets très orientés ados, qui est un scénariste de talent. La réalisation est belle,, inspirée, avec une image un peu sombre, qui rappelle quelque peu la façon de filmer britannique. Au niveau de la construction de la série, on se retrouve avec une série semi-feuilletonnante, avec une construction lostienne ou flash-backienne, apparemment de plus en plus à la mode : la série poursuit 2 lignes narratives conjointes, l’enquête pour retrouver le jeune garçon dans le présent, et différents év7nements du passé racontés en flash-backs qui éclairent et expliquent le présent. Et à l’arc narratif majeur feuilletonnant, qui fait ressembler la série à une variation de 24 (le temps qui presse, un héros poussé dans ses derniers retranchements… ). Le problème est que le thème des tueurs en série n’est pas nouveau (rien que récemment, on a eu le personnage de Red John, apportant un peu de noirceur à la série The Mentalist, et bien sûr Criminal Minds), et ni la série ni le personnage de Ryan Hardy n’apportent quelque chose de neuf sur ce sujet. Si les débuts de la série tentent de proposer une imagerie sombre et gore, on s’en éloigne peu à peu, et la série n’atteint jamais la noirceur d’un MillenniuM (la “maudite” série de Chris Carter), indépassable à ce niveau.

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En bref :  The FOLLOWING réintroduit le thème du tueur en série sur les écrans américains, avec une réalisation quelque peu inspirée et une narration très adulte. Mais elle risque de tomber dans les mêmes travers que les séries-feuilletons l’ayant précédée, comme le fait de traîner en longueur ou multiplier les péripéties inutiles. Et on pourrait lui reprocher de manquer quelque peu de noirceur, n’assumant peut-être pas totalement son thème principal et son concept, malheureusement.