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dimanche, 09 mai 2010

Burn Notice : premières impressions...

Cette semaine, j’ai tenté une petite découverte : Burn Notice. Une série vendue par FOX, mais diffusée sur une petite chaîne du câble aux Etast-Unis.
Vraiment achetée sur un coup de tête, ayant vaguement entendu parler de la série…

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De quoi ça parle ?
Michael Westen est un ex-agent secret. Ex, car il a fait l’objet d’une « burn notice ». Soit une « mise au placard », abrupte et peu cavalière, l’intéressé ne découvrant cet état que le fait accompli. Alors qu’il aurait été plus simple de l’éliminer, curieusement, alors qu’il pourrait vendre des secrets à tout un chacun, ou passer éventuellement à l’ennemi, on le laisse vivre, mais en lui coupant son accès à ses comptes bancaires. En le faisant simplement surveiller par des agents. Bizarre de dépenser autant d’argent inutilement, d’autant plus que rien ne justifie cette situation, à part le concept de la série. Et plutôt que de l’envoyer dans un « Village », d’où il n’aurait de cesse de vouloir s’échapper, on l‘envoie… à Miami. Pas de quoi être malheureux, devant l’avalanche de clichés que présentent les séries sur cette ville (plages, nanas sexys en maillot de bain, la mer,… ) , on peut facilement imaginer pire endroit au monde, comme lieu de villégiature. Sur place, il y retrouve une ancienne amie / amante, Fi, et fait connaissance avec un ancien agent un peu plus âgé, ayant fait lui aussi l’objet d’une burn notice. Pour le reste, Michael va se louer, mettre ses divers talents au service de clients l’embauchant pour certaines missions. Pas de véritable fil conducteur, dans les premiers épisodes, même si un mystère plane au niveau du responsable de sa mise à la retraite forcée ou d’une mystérieuse présence le surveillant…


Qu’es-ce que ça vaut ?
Bien sûr, ce ne sont là que des premières impressions sur cette série que je commence, mais je ne sais pas si je vais vraiment aimer. C’est une série fort sympathique, qui se laisse regarder, mais sans plus. L’acteur Jeffrey Donovan est assez sympathique dans le rôle-titre, mais manque légèrement de charisme, Gabrielle Anwar reste une bombe, la série joue sur le côté sexy de l'actrice, mais incarne un personnage déjà vu une centaine de fois : celui de la bonne copine prête à aider le héros, avec une relation pas très claire / ambiguë entre les 2. Et il y a Bruce Campbell, dans le rôle du vieux briscard, acteur qui consacre autour de lui un véritable culte, capable de vendre un film sur son seul nom, qui semble avoir du mal à s’amuser et semble uniquement ici cachetonner. Les histoires n’ont pour l’instant rien d’exceptionnel, restent assez classiques pour ce type de séries. Il s'agit d'une série à regarder lorsqu'on cherche un divertissement sans prise de tête, mais dans le même genre, il y a Chuck, plus convainquant, et ALIAS, bien meilleurs. A moins que Burn Notice n'ait pas encore dévoilé toutes ses cartouches, comme l'ébauche d'une mythologie, ce qu'elle ne semble pas vouloir avoir...

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Back to the 80’s !
L’histoire est racontée en voix-off par Michael Westen, à la manière d’un MacGyver ou d’un Magnum. Le héros élabore certaines inventions en utilisant ce qui lui tombe sous la main, à la manière de MacGyver ou Jarod, dans Le Caméléon. En fait, Burn notice, c’est un nouveau MacGyver, d’une certaine façon, mais chez les espions, avec un héros à la personnalité légèrement différente, cousin éloigné du personnage culte de Richard Dean Anderson. La série met en scène un trio improbable faisant équipe. Les images lopesques rythmant chaque épisode offrent au spectateur une Miami de carte postale : nanas sexy, buildings, plages… Rien ne manque à l’imagerie que véhicule le simple nom de Miami. La série est assez manichéenne, et pleine de bons sentiments.
Vous l’aurez compris, rien de neuf sous le soleil, avec cette série qui revient aux fondamentaux et propose un divertissement sympathique qui s’inscrit dans une certaine tradition. Un retour à l’ancienne, et une série qui se veut fraîche (en utilisant d‘anciennes recettes défraîchies), dépaysant (dans une ville déjà plusieurs fois exploitée dans le monde des séries, rien qu‘avec Dexter et CSI : Miami, justement), fun (ça, ça peut se discuter), sans réel « fond », mais qui loupe un peu son coup de pure distraction.

A suivre…