Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

mardi, 24 février 2015

FELICITY : Le temps rêvé des étudiants (rétro-séries – Challenge Séries 2015)

Parmi les séries que j’avais choisies pour le Challenge Séries 2015, j’ai eu envie de me replonger dans l’une des rares séries Bad Robot que je n’avais pas encore vues, à part quelques épisodes diffusés sur TF1. La série, en effet, faute de succès avait été rapidement déprogrammée. Les amateurs ne furent pas mieux servis en DVD, puisque seule la Saison 1 est disponible, malheureusement. Mais tout d’abord, voyons…

felicity,alias,lost,mystère,keri russell,j.j. abrams,bad robot,histoire des séries américaines,comédie dramatique,matt reeves

De quoi ça parle ? (le pitch de la série) :  Sur un coup de coeur, Felicity Porter a tout quitté pour rejoindre l'université de New York où Ben Covington - pour lequel elle nourrit des sentiments - y poursuit ses études. Mais une fois sur place, les choses ne se déroulent pas comme elle l'espérait. La jeune fille va devoir malgré tout s'adapter à cette nouvelle vie et se faire de nouveaux amis... (source : Allociné.com)

Les raisons d’y jeter absolument un œil ! (mon avis critique après visionnage de la Saison 1) :  Felicity est, comme je l’indiquais en préambule, une des toutes premières séries Bad Robot, et celle qui lança véritablement la carrière de J.J. Abrams dans l’univers télévisuel. Parmi les autres noms que l’on peut mentionner parmi l’équipe ayant travaillé sur la série, on peut mentionner Matt Reeves, co-créateur de la série, réalisateur de Cloverfield et Dawn of the Planet of the Apes ; Jennifer Levin, qui a travaillé comme scénariste sur les séries Brothers & Sisters, Unforgettable mais aussi et surtout… Beauty and the Beast, de la CW ; Ed Redlich a lui travaillé sur les séries The Practice, Without A Trace (FBI : Portés Disparus, en VF) ou encore Unforgettable également.

felicity,alias,lost,mystère,keri russell,j.j. abrams,bad robot,histoire des séries américaines,comédie dramatique,matt reeves

Quand on revoit Felicity désormais, et qu’on a connu le paysage télévisuel des années 90, on ne peut s’empêcher de penser à d’autres séries ayant mis en scènes des héroïnes à la fois fortes et fragiles, aux histoires de cœur compliquées. La voix-off et l’idée de la série, une étudiante décidant de choisir comme ville New York pour poursuivre ses études renvoient immanquablement à Ally McBeal, ainsi que les personnages quelque peu extravagants, comme Javier, le responsable homosexuel du café où travaille Felicity, ou Sean, qui cherche à faire fortune en essayant d’inventer différentes inventions par exemple (on croirait parfois voir une version masculine du personnage d’Elaine Vassal), le caractère très introspectif et psychologique à Buffy. Et donc est-ce que la série vaut le coup ? Oui, parce qu’elle est la 4ème grande série des années 90 sur les tourments de l’adolescence et la difficulté à rentrer dans la  vie adulte, après Buffy, the Vampire-Slayer, Ally McBeal (même si les personnages sont de jeunes adultes, leur manque de maturité émotionnelle est flagrant pour certains, et leur comportement dans leur appréhension de relations sentimentales est digne d’adolescents parfois), et Dawson’s Creek. Oui, parce qu’elle possède en germe toutes les qualités et certains des thèmes des séries initiées par J.J. Abrams, comme ALIAS ou LOST. En plus de nous permettre de faire découvrir plusieurs des acteurs et actrices que l’on reverra dans ALIAS : Greg Grunberg, bien sûr (ami d’enfance de J.J., il apparaît dans plusieurs des productions Bad Robot), Kevin Weisman le temps d’un épisode, Amanda Foreman, ou… Jennifer Garner, dont le talent, encore en germe, laisse percevoir tout son potentiel le temps des quelques scènes et épisodes où elle apparaît.

felicity,alias,lost,mystère,keri russell,j.j. abrams,bad robot,histoire des séries américaines,comédie dramatique,matt reeves

Oui, enfin, parce que Felicity est une comédie dramatique réussie sur le milieu étudiant, période de la vie aussi essentielle et formatrice que le lycée, finalement peu exploitée à la télévision. (Est-il difficile d’écrire sur cette période ?). La série traite ses sujets avec beaucoup de sensibilité et de justesse, portée par Keri Russell, absolument adorable et charmante dans le rôle de cette jeune étudiante parfois un peu naïve. L’ambiance particulière de la série (ah, les années 90, où les séries se définissaient d’abord et avant tout par leur ambiance !!) est douce-amère, mais jamais totalement triste, même si la plupart des histoires de cœur mises en scène sont malheureuses. Certaines scènes placent leurs personnages dans des situations parfois désagréables mais jamais méchantes. Dans Felicity, on est à l’école du ressenti, et l’on cherche à mettre des mots sur les sentiments épars que l’on vit. Tout comme Ally McBeal, la série creuse les tréfonds de la personnalité de ses personnages, irrémédiablement attachants, en particulier Felicity, jeune fille calme, douce et sensible (à l’image de la série), ainsi que Ben et Noël, les petits-amis idéaux de ce type d’aventures. De ce fait, tous les stratagèmes narratifs pour laisser s’exprimer les personnages se déploient : aussi bien les séances avec un conseiller, que les prises de paroles en cours, le regard face caméra lorsque Sean souhaite réaliser un documentaire, ou le gimmick introductif de chaque épisode de la Saison 1 : Felicity, seule dans une chambre, enregistre des messages audio sur un magnétophone, à destination d’une certaines Sally, que l’on devine plus âgée, dont on entend parfois les réponses. Une présence mystérieuse, réconfortante, qui pourrait rappeler peut-être aussi la manie de Dale Cooper dans Twin Peaks de procéder de même. Mais pour une fois, ce recours à la voix-off est pertinent et cohérent, là où dans d’autres cas, elle peut apparaître comme la solution de facilité. Concernant le fond des intrigues, pas de grandes surprises, les passages obligés auxquels on peut s’attendre apparaissent, révision et passages d’examens, fêtes étudiantes, ainsi que les traditionnelles fêtes rythmant l’année comme Thanksgiving. Ainsi que, comme pour toute série du genre qui se respecte, l’incompréhension de parents parfois lointains, absents, qui doivent bon gré mal gré suivre de loin leurs enfants grandissants sans eux, et les difficultés à communiquer que cela engendre.

felicity,alias,lost,mystère,keri russell,j.j. abrams,bad robot,histoire des séries américaines,comédie dramatique,matt reeves

En bref :  Felicity est une série à voir et à revoir, à redécouvrir absolument. Elle fait partie des grandes séries des années 90, présentant une écriture et une interprétation de qualité, à servi de matrice à l’excellente série ALIAS bien entendu, et a révélé un scénariste brillant, que certains aiment à réduire à un simple producteur et créateur de concepts. Bien sûr, le ton de la série demande qu’on ait quelque peu la patience de s’y attarder, mais ce n’est pas la première ni la dernière. Son manque de succès, surtout en France à l’époque (faute d’une diffusion adaptée, la série ayant été lâchée le samedi après-midi, dans la même case-horaire que Dawson’s Creek, horaire qui ne lui correspondait clairement pas) est une véritable injustice pour une série fine et sensible.

Et le Mystère ?... :  Une série produite par J.J. Abrams ne serait rien sans un grand mystère maintenant en haleine et suscitant l’intérêt du spectateur. Lui aussi est déjà présent en germe. A travers la Boîte Mystérieuse de Meghan, la colocataire de Felicity, qui tient à ce qu’elle ne soit pas ouverte, et met en garde à plusieurs reprises la jeune fille à ce sujet. Qu’’y a-t-il à l’intérieur ? Mystère. Ce que l’on sait, c’est que les parents de Meghan, croyant qu’elle appartenait à Felicity, confrontent la jeune fille, s’inquiétant de ce qu’ils y ont découvert. Le téléspectateur, lui, en restera sur sa faim. Au terme de la Saison 1.

Le Générique d’ouverture :  à l’image de la série, accompagné par une chanson interprétée par… Amy Jo Johnson (hé oui, la talentueuse Amy Jo chante aussi, la série permettra de le découvrir d’ailleurs), il insiste sur les instants fugaces de la vie d’étudiants. Succession d’instants choisis, il fait se succéder des photos en noir & blanc de Felicity, seule ou avec ses amis, souriante ou mélancolique. Et illustre à merveille les thèmes de la série : rêverie, réalité, joie, tristesse, mélancolie. Chaque instant compte, MAIS ou PARCE QU’il est éphémère. 

felicity,alias,lost,mystère,keri russell,j.j. abrams,bad robot,histoire des séries américaines,comédie dramatique,matt reeves

jeudi, 01 janvier 2015

Challenge Séries 2015 : le Choix de mes séries.

Bonjour à tous !

Comme les 2 années précédentes, je vais tenter le Challenge Séries organisé par Hellody, même si j’ai échoué à le réussir lors des 2 précédentes tentatives. Alors cette année, le choix de mes séries s’est porté sur… pas mal de séries mettant en scène des héroïnes fortes et indépendantes, comme vous pourrez le remarquer :

CHALLENGE séries, Felicity, J.J. Abrams, Nikita, continum, black scorpion, NCIS LOS ANGELES, Spartacus, community

Felicity : l’une des rares séries Bad Robot que je n’ai jamais vues en entier. Elle est d’une certaine importance historique, puisqu’elle fut la 1ère véritable production télévisée de J.J. Abrams, marqua la collaboration avec Matt Reeves, désormais cinéaste reconnue grâce notamment au réussi Dawn of the Planet of the Apes, et permit l’apparition d’ALIAS, série particulièrement chère à mon coeur. Je n’avais suivi que quelques épisodes sur TF1 à l’époque, lors d’une diffusion le samedi après-midi qui s’était vite arrêtée. J’espère accrocher à la série, même si le sujet me tenterait peu s’il n’y avait pas les conditions évoquées plus haut. Il s’agit en effet d’une série dramatique suivant de jeunes adultes dans surtout leurs histoires de cœurs, une série dans la lignée de Dawson’s Creek.

NIKITA, mais la version de 1997, avec Peta Wilson, série diffusée tard dans la nuit sur F2. J’ai toujours voulu la voir intégralement, au moins pour voir par moi-même tout ce que ALIASlui doit, soi-disant… J’en garde un souvenir assez confus d’une série d’espionnage assez sombre et sérieuse pour son ambiance. J’avais regardé en effet quelques épisodes de ci de là. Ce fut une série très mal diffusée en France, et c’est donc l’occasion de la voir enfin en entier.

CONTINUUM : Je voulais la voir depuis un petit moment, je n’ai jamais vu que le Pilote. J’espère ne pas être déçu. Je l’ai choisie histoire d’avoir au moins une série S-F dans mon Challenge. Celle-ci est canadienne, mais regroupe bon nombre d’acteurs déjà croisés ailleurs. Là encore, le Challenge sera l’occasion de la juger par moi-même.

Black Scorpion : série des années 90 de Super-Héros, parodiant allégrement Batman, c’est LA merde que je m’impose, histoire de me cultiver le goût. Il s’agit d’une série oubliée, on verra si c’est à raison ou pas. Elle fut produite sauf erreur par Roger Corman, ce qui veut tout dire.

SPARTACUS : Histoire d’avoir une série pleine de sexe et de fureur, où le sang coule à flots. Sauf erreur, c’est la série-détente par excellence, vu qu’elle abuse en hémoglobine et scènes déshabillées.

Orphan Black : je vais essayer de la voir en entier. Depuis le temps que j’en entends parler. Il s’agit d’une autre série à mythologie et à conspiration. J’avais peu été emballé par le Pilote, même si je suis convaincu que c’est une série de qualité. On verra si je finis par accrocher. Beaucoup sont très fans de la série parmi ceux qui l’ont découverte, comme Ripleyaeryn, et on me la conseille. Sera-ce pour moi le UTOPIA de cette année ?

NCIS LA : Elle en est à sa S6 déjà, je l’ai adorée dès le début, et… je l’ai laissée tomber à la fin de la S2 ou au début de la S3, je ne sais plus. Il serait temps de la reprendre !! Les persos étaient géniaux, contrairement à l’inutile NCIS NOLA qui ne vaut que pour Scott Bakula, et encore, le pauvre, dans le rôle d’un pseudo-Horatio Caine, pour une série qui accumule les clichés. Brek, je suis ravi de sauter sur l’occasion pour rattraper mon retard sur cette série !

Without A Trace : la série compte 7 saisons (la dernière n’est d’ailleurs JAMAIS sortie en DVD !! Sans qu’on en ait su précisément la raison), et je m’étais arrêté à la fin de la S4 : j’aurai donc 3 saisons à voir pour la finir.

Fairly Legal : Là encore, une série que j’avais commencée, et que je n’ai jamais terminée. Je n’ai même pas terminé la S1, qui ne compte que 13 épisodes ! Donc il faudra que je termine la S1 et visionne la S2. J’avoue que je ne vais la faire que pour Sarah Shahi. Elle est sinon fort sympathique, mais loin d’être indispensable quand on se dit sériephile. A la différence de l’exceptionnelle Person Of Interest, dans laquelle on retrouve désormais Sarah Shahi dans un registre radicalement différent.

Pour les dernières, j’avais choisi Community, histoire d’avoir une sitcom, et Rizzoli & Isles, mais ce sont des choix par défauts, et ça me ferait encore 2 séries longues. Et… Je me dis que The Americans me tenterait bien, finalement, je n’ai vu que les 3 1ers épisodes. Donc je verrai bien celles que je visionne au final. Pour Sons of Anarchy et LEVERAGE, je les répercute sur mon Challenge Séries 2015, histoire de les terminer également.

CHALLENGE séries, Felicity, J.J. Abrams, Nikita, continum, black scorpion, NCIS LOS ANGELES, Spartacus, community

Voilà, je risque une nouvelle fois d’échouer, mais tant pis, c’est fun de participer, en tout cas !! Et en général, j’en finis tout de même une dizaine sur 12, ce qui est quand même un bon score, tout de même, j’espère !! ^^

KNIGHT

PS : N’hésitez pas à participer vous aussi au Challenge Séries, en cliquant sur le lien :  http://ms-kitty-fantastico.blogspot.fr/2014/12/challenge-...

Pour rejoindre la page officielle du groupe Facebook, c'est par ici : https://www.facebook.com/groups/460533744056778/

mercredi, 29 mai 2013

REVOLUTION : retour sur la saison 1. (Les Nouvelles Séries de la Saison 2012-2013)

revolution, monroe, charlie matheson, miles matheson, mystères, lost, j.j. Abrams, erik kripke, histoire des séries américaines

De quoi ça parle ? (le pitch de la série) : Le monde bascule dans une ère sombre lorsque l'électricité cesse soudainement de fonctionner. Sans technologie moderne, les hôpitaux, les transports et les moyens de communication ne sont plus opérationnels. La population doit réapprendre à vivre... 15 ans plus tard, la vie a repris son cours. Lentement. Sereinement ? Pas vraiment. Aux abords des communautés agricoles qui se sont constituées, le danger rôde. Et la vie d'une jeune femme est bouleversée lorsque la milice locale débarque et tue son père, qui semble être mystérieusement lié au blackout. Ces révélations l'amènent à se mettre en quête de réponses sur le passé, dans l'espoir d'un futur meilleur. (source : Allociné.com

Les raisons d’y jeter un oeil… ou pas ! (mon avis critique, alors que la saison 1 se termine) :  Difficile de ne pas jeter au moins un oeil sur REVOLUTION au vu des noms travaillant sur la série. Dernière production en date, en 2012 signée Bad Robot, avec J.J. Abrams en producteur, créée par Eric Kripke, le créateur et showrunner de SUPERNATURAL durant les 5 premières saisons, on ne peut qu’être attiré par cette nouvelle série. dont le pilote fut réalisé par le cinéaste Jon Favreau (réalisateur des 2 premiers films IRON MAN). Si ce Pilote est des plus enthousiasmants, malheureusement, l’on déchante vite. REVOLUTION est honnêtement la première production Bad Robot qui m’ait déçu au début : les intrigues ne sont guère enthousiasmantes, et la série semble tomber dans les travers de certaines séries des années 70 de Science-Fiction, qui n’ont pas duré longtemps, comme Planet of the Apes (La Planète des Singes fut également une courte série de 14 épisodes), une des influences je crois revendiquées de la série, ou Logan Run (L’Âge de Cristal, en VF), qui a elle aussi connu seulement une quinzaine d’épisodes. Des séries proposant des road-movie, avec un groupe de personnages crapahutant, marchant dans un monde que l’on découvre, et qui tombent ainsi sur de nouvelles péripéties et de nouvelles rencontres à chaque épisode. L’intrigue générale peine à décoller : on a d’un côté les hommes de la Milice du Général Monroe, qui ont capturé Danny Matheson, que l’on garde prisonnier, qui s’échappe, que l’on reprend, et de l’autre, le groupe de héros essayant de le retrouver. On laisse entendre que de mystérieux pendentifs peuvent faire revenir l’électricité, sans expliquer comment ni pourquoi. La construction se fait, paresseusement et sans imagination, lostienne : des flash-backs nous montrent le passé des différents protagonistes, comment ils en sont arrivés où ils en sont actuellement. Sans avoir de résonance particulièrement forte et dramatiquement comme dans LOST, malheureusement. Bref, la première partie de la Saison 1 est décevante. Et puis il y a la 2nde partie de cette saison 1.

revolution, monroe, charlie matheson, miles matheson, mystères, lost, j.j. Abrams, erik kripke, histoire des séries américaines

Car aux Etats-Unis, choix a été fait par la chaîne NBC de diffuser la Saison 1 en même temps qu’une émission populaire de télé-crochet. Du coup, une longue pause de 4 mois a marqué la diffusion des 10 premiers épisodes, et des 10 derniers. Entretemps, les scénaristes semblent avoir décidé de muscler la série, et prendre des risques. On n’hésite pas par exemple à se débarrasser d’un personnage dont l’histoire ne semblait aller nulle part, afin de créer un choc dramatique : les spectateurs ne s’y attendaient pas. Les autres personnages présentent pour la plupart une plus grande complexité, dans leurs motivations. La construction lostienne, inefficace même si parfois intéressante pour certains personnages a tendance à disparaître. On commence à apporter, mine de rien, quelques réponses aux mystères de la série, tout en en apportant d’autres. Ainsi, une Tour pourrait faire redémarrer l’énergie. Et on introduit de nouveaux personnages (on va ainsi découvrir des résistant au système fasciste de Monroe), alors que de nouveaux enjeux se dessinent : le monde de REVOLUTION est en réalité un monde en guerre, où plusieurs factions s’affrontent pour la domination de celui-ci. La suppression de l’électricité, de l’énergie, devient un des enjeux qui conduit au premier : le camp qui aura l’énergie pour lui pourra s’assurer de la victoire sur les autres, bien évidemment. Le pouvoir de l’énergie conduit au pouvoir tout court. Moins qu’une série sur un monde différent (dont on aura jamais eu qu’un aperçu dans le Pilote et les 1ers épisodes, finalement), REVOLUTION est une série sur une lutte pour le pouvoir. Malheureusement, l’un des défauts de cette nouvelle direction est que certains personnages, en particulier, ne connaissent plus d’évolution psychologique, comme Miles Matheson ou Charlie. Un mal pour un bien, dirons-nous. Car les scènes d’action sont plus fréquentes, ainsi que de nombreuses confrontations entre plusieurs personnages. Dans un monde en guerre, chacun doit choisir son camp. Un camp parmi d’autres : ainsi, des alliances contre-nature parfois se dessinent. Des trahisons ont lieu. De nombreux rebondissements jalonnent les épisodes, qui finissent par nous conduire à la Tour, dont le niveau 12 est inaccessible. Une Tour qui pourrait permettre le salut ou la destruction de l’humanité, renfermant un secret gardé par des hommes et femmes qui n’ont plus vu la lumière du jour depuis des années.

revolution, monroe, charlie matheson, miles matheson, mystères, lost, j.j. Abrams, erik kripke, histoire des séries américaines

En bref :  Si les débuts de la série ont été difficiles, REVOLUTION est une preuve supplémentaire qu’il faut laisser au moins le temps d’une saison à une série pour nous convaincre. D’autant plus quand cette saison s’articule autour de 2 parties distinctes, espacées d’une longue interruption dans la production et la diffusion. Car la Saison 2 est clairement meilleure que la 1ère, et beaucoup plus divertissante et emballante, moins déshonorante qu’on ne le pensait au départ. Même si tout est loin d’être parfait, on se plaît à regarder la série, sans en attendre grand chose pourtant.

Côté Cast :  La seconde partie de la saison a permis d’apercevoir Leslie Hope, vue dans la Saison 1 de 24 ou encore The River. On a pu retrouver aussi, le temps d’un épisode, Timothy Busfield (vu dans The West Wing). Un rôle semi-réccurrent était interprété par Kim Raver, une habituée des productions télévisées, vue entre autres dans Third Watch (New York 911, en VF), ou encore Mark Pellegrino, le Jacob de LOST.