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mercredi, 06 août 2014

HIGHLANDER : S’il ne devait en rester qu’une… (Mon panthéon personnel des Séries TV)

Cet été aura été pour moi l’occasion, en plus des séries visionnées pour le Challenge Séries 2014, de me replonger dans Highlander, la série télévisée, que j’ai visionnée une énième fois pour mon plus grand plaisir.

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De quoi ça parle ? (le pitch de la série) :  Duncan MacLeod est un immortel issu du même clan que Connor MacLeod, le héros des films. Il a plus de quatre cents ans et travaille comme antiquaire à Seacouver (contraction de Vancouver, ville de Colombie-Britannique, où a été partiellement tournée la série, et Seattle, ville au Nord-Ouest des États-Unis) avec sa compagne Tessa Noël. Il protège également un jeune voyou prénommé Richie. La vie quotidienne de Duncan est ponctuée de duels à l'épée avec d'autres immortels qui veulent l'éliminer. En effet, chaque immortel qui en décapite un autre libère son « quickening », et s'approprie ainsi ses connaissances et ses pouvoirs. MacLeod va donc devoir affronter des ennemis de plus en plus puissants, qu'il connaît souvent depuis plusieurs siècles. (source : Wikipedia)

Les raisons pour lesquelles Highlander restera toujours une de mes séries préférées :  Je pense qu’il était d’une pertinence folle de proposer une note sur cette série après une note sur True Detective. Celle-ci, en effet, était d’une certaine façon programmée pour être un succès critique et public : bénéficiant de l’effet HBO, qui fait se pâmer n’importe quel sériephile voulant être dans la vague prêts à lui pardonner ses défauts certains (l’extrême lenteur de sa narration, ses tirades à rallonge, son ton dépressif et pessimiste au possible), bénéficiant d’une écriture qui a eu le temps, d’interprètes de haute qualité, elle ne pouvait échouer. Et Highlanderne pourrait rivaliser avec elle : l’écriture, l’interprétation, sont les points par lesquelles elle pèche. Les 1ers épisodes sont particulièrement poussifs, et l’interprétation est parfois approximative. Mais les conditions de production ne furent pas les mêmes. La série Highlanderfut une coproduction internationale, dont plusieurs parties investirent dans la série, avec parfois chacune ayant sa propre interprétation de ce que devait être la série. Si l’on ne devait s’en tenir qu’à ses éléments, elle serait une série très moyenne. D’ailleurs, elle l’est peut-être pour certains. Et pourtant…

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Je garderai toujours une certaine tendresse pour cette série, qui possède bien d’autres qualités par ailleurs, qui en font une Grande série, même, bien plus que ne le seront jamais True Detectiveou The Leftovers par exemple. Tout d’abord, la série possédait pour elle la force de son concept : une série qui met en scène des Immortels. Des personnages ayant tout connu. Tout vécu. La guerre, ou plutôt les guerres. L’amour. Toutes les époques. Les régressions et/ou les progrès de l’humanité. Et jamais une série n’aura abordé le thème de l’Immortalité avec tant de pertinence, si l’on excepte Doctor Who. Et la série se sera faite forte d’accompagner son propos par une construction avec des flash-backs, bien avant LOST, et les séries copiant le modèle de narration de LOST, bien sûr. Avec des astuces de mise en scène souvent originales, pour situer les différentes époques traversées (tel épisode aux flash-backs situés dans les années 30, proposait des images en noir & blanc, par exemple). C’était fait avec les moyens du bord, mais cela FONCTIONNAIT. Et d’apporter au passage grâce à ce procédé du fond à la série, qui donnait à réfléchir, qui apportait des leçons de vie : chaque individu peut changer, évoluer, devenir meilleur, ou pire ; il est difficile de vivre au milieu des mortels, et de devoir subir la perte, le deuil des personnes qu’on a aimées (Duncan MacLeod / le Docteur, même combat). Et bien avant les chef-d’œuvre abordant ce thème douloureux du deuil, l’épisode « The Body » de Buffy,the Vampire-Slayerou la série Six Feet Under. On laissera de côté la « plaisanterie » The Leftovers, qui entend construire sa narration uniquement sur ce thème liminaire.  Car le plus dur en ce monde n’est pas de mourir, mais de savoir survivre à la mort des autres, nous enseigne la série. La vie, la mort, l’évolution, le fait de pouvoir redémarrer à zéro à tout moment, le fait de poser comme une certitude que la vie est faite de rencontres, bonnes ou mauvaises, que ce sont elles qui forgent, aussi, notre personnalité. Voilà ce dont parlait aussi (surtout ?) la série. Comme toutes les Grandes séries, d’ailleurs. Et par l’exemple, pas à coups de grands discours ou de grandes tirades.

Le deuxième point fort de la série aura été ses personnages, auxquels on finit tous par s’attacher au fil du temps. Des personnages à la personnalité forte, charismatiques. Duncan MacLeod, bien sûr, interprété avec brio par Adrian Paul. Se réclamant du clan MacLeod systématiquement, mais qui constitue l’homme universel : le fruit de toutes les cultures, de toutes les époques récentes. On l’a vu prendre part à toutes les principales guerres de ces 500 dernières années, vivre auprès d’une tribu amérindienne, en Angleterre, aux Etats-Unis, en France, au Japon… Toujours juste, toujours bon, toujours prêt à aider. Richie Ryan, que l’on voit grandir, vivre. Un personnage marqué par l’amitié profonde l’unissant à Duncan, que l’on partage. Le Saint Darius, personnage d’une grande sagesse. La pétillante, séductrice et espiègle Amanda, interprétée par la belle Elizabeth Gracen (Certaines de ses scènes avec Duncan sont parmi les plus réussies de la série !! L’alchimie entre les deux personnages était vraiment exceptionnelle). L’exubérant Fitzcairn, éternel séducteur (interprété par Roger Daltrey, le chanteur des Who !!). Le prudent Methos. Le Guetteur Joe Dawson. Une dizaine au moins de personnages gravitant autour du héros, entrant et sortant de sa vie au gré des épisodes. Une très belle galerie de personnages que l’on se plaît à retrouver.

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Concernant les ennemis de Duncan, qu’il aura eus à affronter, on peut également retenir quelques adversaires notables : James Horton, qui, pour un simple humain, semble avoir bénéficié de plusieurs vies (alors qu’on le croit mort, il revient à différentes reprises dans la série).  A travers lui, et sa haine irraisonnée des Immortels, la série aborde les thèmes de l’intolérance, du fanatisme, des préjugés. Le conflit entre les Chasseurs, Guetteurs renégats de Horton, et les Immortels donne à la série des accents de X-Men (les Immortels remplaçant les Mutants). Xavier St-Cloud, interprété par Roland Gift, le chanteur des Fine Youngs Cannibals. Ou encore Kalas. Un chanteur d’opéra blessé à la gorge par Duncan. Si on peut réduire la série, quand même, à l’ « Immortel à affronter de la semaine », la série se sera efforcée de varier suffisamment les adversaires de Duncan, afin d’éviter toute lassitude et toute répétition. Les Immortels croisés par MacLeod ont tous des motivations différentes, parfois guidés par un crédo comme la Vengeance ou la Justice. Le combat sera parfois douloureux pour MacLeod, des liens d’amitié les unissant parfois, lui et son adversaire, mais le comportement et les crimes de ce dernier ne lui donnant pas d’autre choix. La série se sera efforcée de ne pas sombrer dans un manichéisme facile tout de même. Tout comme de varier les épisodes, en général différents de l’un à l’autre.

Parmi les autres qualités de la série, enfin, on peut noter l’humour de la série. Cet humour est en général fin, subtil. Les meilleurs épisodes de la série sont les épisodes-comédies, qui construisent leur intrigue sur leurs personnages (avec en général la présence de Fitzcairn ou d’Amanda au casting), épisodes dont je reparlerai peut-être plus tard sur le blog.

Et avant de clôturer… La fin de la série. Elle aura été des plus bizarres. La série dura 6 saisons, mais la dernière saison ne comporte que 13 épisodes. Dont Duncan est absent, pour une bonne part d’entre eux. Au début de cette saison 6, Duncan MacLeod parvient à vaincre un démon, véritable incarnation du mal. Quelques épisodes servent de tests pour le spin-off Highlander : The Raven, qui donnera la vedette à une Immortelle cette fois-ci. Et la série de tester différentes Immortelles, alors que le choix d’Amanda, déjà connue du grand public, tombait sous le sens. C’est avec elle que le spin-off se fera. Et puis un épisode final où Duncan affronte un énième Immortel sans réel charisme, mais l’intrigue est conçue de telle sorte qu’elle permet à tous les personnages emblématiques de la série, même décédés, de revenir une dernière fois. Et les 5 dernières minutes, les derniers au-revoir des personnages, portés par la magnifique chanson écossaise « Bonnie Portmore », emblématique de la série, liée à jamais au mythe Highlander.

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En résumé :  Si Highlander peut sembler être une série très moyenne, avec une écriture poussive et une interprétation loin d’être excellente la plupart du temps, hélas héritière des séries télévisées populaires des années 80, elle restera toujours une de mes préférées. Pour ses thèmes, ses personnages, la force de son concept, elle est à découvrir au moins une fois, pour ceux qui ne l’ont jamais vue.

Les Guest-stars de la série :  Nombreux sont les acteurs et actrices, alors à l’aube de leur carrière, qui sont apparus dans la série, dans un rôle souvent de moindre importance. On peut citer, entre autres, pour les amateurs de « casseroles », Anthony Steward Head (le Rupert Giles de Buffy, the Vampire-Slayer), Frank Dubosc, Marion Cotillard, Elisa Tovati, Lorent Deutsch, Tomer Sisley ou encore Astrid Veillon.

" He is Duncan MacLeod... the Highlander. Born in 1592 in the highlands of Scotland, and he is still alive; he is Immortal. For 400 years, he's been a warrior... a lover... a wanderer... constantly facing other Immortals in combat to the death. The winner takes his enemy's head -- and with it, his power. I am a Watcher, part of a secret society of men and women who observe and record, but never interfere. We know the truth about Immortals - in the end, there can be only one. May it be Duncan MacLeod... the Highlander. "

 

 – Monologue de début introduisant à l’univers de la série, récité par Joe Dawson.

dimanche, 21 avril 2013

HIGHLANDER : l'ép. 1.04 "Innocent Man"

Sc : Dan Gordon. R : Jorge Montesi.

ép. à la bande-son western. Un pauvre diable sans abri, Leo Atkins, découvre en pleine forêt le corps décapité d'un homme. Le sheriff local, Howard Crowley, l'ayant découvert sur les lieux devant le corps, l'arrête aussitôt. Lui et le Sergent Powell vont l'interroger pour qu' il avoue le meurtre. Informés par l'affaire, d'autant plus que la journaliste Randi McFarland a interrogé Tessa, Duncan décide d'enquêter, accompagné de son side-kick Richie. Car Duncan et Lucas Désirée se sont déjà rencontrés par le passé, Duncan ayant bénéficié de la clémence de Lucas Désirée, devenu un de ses amis. Le Sergent Powell, qui comprend que Leo n'est qu'un malheureux n'ayant plus toute sa tête, est persuadé que celui-ci est innocent. Duncan demande à Richie de se faire arrêter, ce qui lui permet d'échanger quelques mots avec Leo et de l' aider. Puis ils se rendent dans un bar pour manger et enquêter. Pendant ce temps, le Sergent Powell demande une évaluation psychologique de Leo pour l'innocenter. Arrêtant inopinément une nouvelle bagarre entre Duncan et des locaux, le Sheriff Howard Crowley met en garde Duncan McLeod. Après une nouvelle altercation avec des locaux voulant faire justice eux-mêmes, Duncan et Howard Crowley finissent par s'affronter en pleine forêt.
Flash-backs :  La Guerre Civile Américaine, 1862. Duncan McLeod se rappelle d'avoir vécu la Guerre de Cécession, capturé par les Sudistes. Il a alors bénéficié de la clémence et de la bonté de Lucas Désirée, en réalité un Immortel tout comme lui. (Note de l’épisode :  2/5)

Mon avis :  Un épisode peu passionnant et quelque peu décevant. L'intrigue est quelque peu carcaturale, avec un vétérant du Viet-nam revenu traumatisé par cette guerre, un de plus. La réalisation est pauvre et peu inspirée, filmant les choses platement. Dans la série des clichés dont l'épisode fait preuve, la traditionnelle scène de bar, avec les locaux voyant d'un mauvais oeil l'arrivée d'inconnus venant fourrer leur nez chez eux, cliché dont certaines séries des années 90 étaient coutumières. Une curiosité à signaler, la bande-son de l'épisode semble sortie tout droit d'une série Western. A noter, l'affrontement final attendu en fin d'épisode est relativement vite expédié, l’épisode se révélant même décevant à ce niveau.

La Guest-star de l'épisode :  Leo Atkins est interprété par Vincent Schiavelli, apparu comme second rôle dans un nombre impressionnant de séries TV et films, comme les films  Ghost, Batman Returns, un épisode d'X-Files et  Buffy, the Vampire-Slayer, où il incarna dans deux épisodes de la Saison 2 l'Oncle Enyos de Jenny Calendar.
La Guest-star de l'épisode :  Garry Chalk est un habitué des productions télévisées, ayant incarné bon nombres de seconds rôles dans bon nombre de séries. Il fut notamment le Colonel Chekov dans plusieurs épisodes de Stargate SG-1.
Continuité :  C'est la première apparition de la journaliste Randi McFarland, interpréte par Amanda Wyss, que les scénaristes ont dans un premier temps développé (comme le Sergent Powell). Ces personnages disparaîtront au milieu de la première saison.
Continuité :  Cet épisode marque la dernière apparition du Sergent Powell, qui ne sera finalement apparu que dans 3 épisodes.

dimanche, 24 mars 2013

HIGHLANDER, ép. 1.03 "The Road Not Taken".

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Sc : Terry Nelson. R : Thomas J. Wright.

Résumé de l’épisode :  Un ami de Richie meurt d'une overdose dûe à une herbe médicinale, et MacLeod suspecte assez rapidement un autre Immortel d'être à l'origine de la drogue, Kiem Sun, un ancien ami rencontré en Chine. A l'époque, en 1780, Sun avait déjà pour projet d'améliorer l'humanité en créant une drogue annihilant la fatigue, permettant de créer des guerriers infatigables. Mais MacLeod comprend que mettre au point cette drogue répondait à un autre objectif : pouvoir se constituer pour Kiem Sun une armée de guerriers pouvant lui permettre de survivre aux autres Immortels, et éviter d' être éliminé à l'heure approchante du Rassemblement. Mais un des disciples de Kiem Sun a volé la formule de la drogue, encore imparfaite, dans son propre intérêt, et MacLeod et Sun doivent l'arrêter. Richie Ryan mène de son côté sa propre enquête, ce qui lui permet de retrouver une ancienne petite-amie, Angie Burke. Chun Lin, le fameux disciple ayant trahi Kiem Sun, est retrouvé, et vaincu. MacLeod interdit alors formellement à Sun de continuer ses expérimentations, qui a en vain échoué à la perfectionner en plus de 300 ans, et le met en garde. S'il continuait, c'est lui-même qui viendrait prendre sa tête...

Mon avis critique :  3ème épisode de la série, “The Road Not Taken” souffre des défauts habituels de ce début de 1ère saison, à savoir des acteurs peu convaincants pour les rôles secondaires, hélas, et une ambiance très 90’s pour les scènes urbaines. Les tenues vestimentaires des personnages (en particulier Richie, encore une fois) et la représentation quelque peu caricaturale du bar de motards ne trompent pas. Heureusement, 2 belles guest-stars ont été invitées, à savoir Dustin Nguyen, second acteur de 21, Jumpstreet invité dans la série (et on le reverra dans un autre épisode, mais dans un rôle différent), et Soon-Teck Oh. 2 acteurs au jeu convaincant, dont la présence permet de relever le niveau et l’intérêt de l’épisode, et qui offre des scènes de combat final particulièrement dynamiques grâce à leurs qualités physiques.

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L’intrigue est assez classique, et se réduit à peu de choses, malheureusement, mais comme pour l’épisode précédent, ce sont les conséquences dramatiques pour le personnage de Duncan qui en réhaussent là encore l’intérêt. On comprend ici, en même temps que lui, que l’amitié entre Immortels survit parfois difficilement à leur statut même. MacLeod se retrouve ainsi obligé d’affronter son ancien ami, et même de le menacer. Une situation également amenée par l’angoisse que peut provoquer chez certains Immortels le Rassemblement, partie intégrante de la mythologie d’Highlander, dont l’ombre plane. Note : 3/5

Continuité :  Cet épisode marque la première apparition du personnage d’Angie Burke, une petite-amie potentielle pour Richie, mais qui ne fera qu’une seconde apparition dans la Saison 1, avant de disparaître. Alexandra Vandernoot (Tessa) n’apparaît qu’au début et à la fin de l’épisode.