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mercredi, 06 août 2014

HIGHLANDER : S’il ne devait en rester qu’une… (Mon panthéon personnel des Séries TV)

Cet été aura été pour moi l’occasion, en plus des séries visionnées pour le Challenge Séries 2014, de me replonger dans Highlander, la série télévisée, que j’ai visionnée une énième fois pour mon plus grand plaisir.

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De quoi ça parle ? (le pitch de la série) :  Duncan MacLeod est un immortel issu du même clan que Connor MacLeod, le héros des films. Il a plus de quatre cents ans et travaille comme antiquaire à Seacouver (contraction de Vancouver, ville de Colombie-Britannique, où a été partiellement tournée la série, et Seattle, ville au Nord-Ouest des États-Unis) avec sa compagne Tessa Noël. Il protège également un jeune voyou prénommé Richie. La vie quotidienne de Duncan est ponctuée de duels à l'épée avec d'autres immortels qui veulent l'éliminer. En effet, chaque immortel qui en décapite un autre libère son « quickening », et s'approprie ainsi ses connaissances et ses pouvoirs. MacLeod va donc devoir affronter des ennemis de plus en plus puissants, qu'il connaît souvent depuis plusieurs siècles. (source : Wikipedia)

Les raisons pour lesquelles Highlander restera toujours une de mes séries préférées :  Je pense qu’il était d’une pertinence folle de proposer une note sur cette série après une note sur True Detective. Celle-ci, en effet, était d’une certaine façon programmée pour être un succès critique et public : bénéficiant de l’effet HBO, qui fait se pâmer n’importe quel sériephile voulant être dans la vague prêts à lui pardonner ses défauts certains (l’extrême lenteur de sa narration, ses tirades à rallonge, son ton dépressif et pessimiste au possible), bénéficiant d’une écriture qui a eu le temps, d’interprètes de haute qualité, elle ne pouvait échouer. Et Highlanderne pourrait rivaliser avec elle : l’écriture, l’interprétation, sont les points par lesquelles elle pèche. Les 1ers épisodes sont particulièrement poussifs, et l’interprétation est parfois approximative. Mais les conditions de production ne furent pas les mêmes. La série Highlanderfut une coproduction internationale, dont plusieurs parties investirent dans la série, avec parfois chacune ayant sa propre interprétation de ce que devait être la série. Si l’on ne devait s’en tenir qu’à ses éléments, elle serait une série très moyenne. D’ailleurs, elle l’est peut-être pour certains. Et pourtant…

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Je garderai toujours une certaine tendresse pour cette série, qui possède bien d’autres qualités par ailleurs, qui en font une Grande série, même, bien plus que ne le seront jamais True Detectiveou The Leftovers par exemple. Tout d’abord, la série possédait pour elle la force de son concept : une série qui met en scène des Immortels. Des personnages ayant tout connu. Tout vécu. La guerre, ou plutôt les guerres. L’amour. Toutes les époques. Les régressions et/ou les progrès de l’humanité. Et jamais une série n’aura abordé le thème de l’Immortalité avec tant de pertinence, si l’on excepte Doctor Who. Et la série se sera faite forte d’accompagner son propos par une construction avec des flash-backs, bien avant LOST, et les séries copiant le modèle de narration de LOST, bien sûr. Avec des astuces de mise en scène souvent originales, pour situer les différentes époques traversées (tel épisode aux flash-backs situés dans les années 30, proposait des images en noir & blanc, par exemple). C’était fait avec les moyens du bord, mais cela FONCTIONNAIT. Et d’apporter au passage grâce à ce procédé du fond à la série, qui donnait à réfléchir, qui apportait des leçons de vie : chaque individu peut changer, évoluer, devenir meilleur, ou pire ; il est difficile de vivre au milieu des mortels, et de devoir subir la perte, le deuil des personnes qu’on a aimées (Duncan MacLeod / le Docteur, même combat). Et bien avant les chef-d’œuvre abordant ce thème douloureux du deuil, l’épisode « The Body » de Buffy,the Vampire-Slayerou la série Six Feet Under. On laissera de côté la « plaisanterie » The Leftovers, qui entend construire sa narration uniquement sur ce thème liminaire.  Car le plus dur en ce monde n’est pas de mourir, mais de savoir survivre à la mort des autres, nous enseigne la série. La vie, la mort, l’évolution, le fait de pouvoir redémarrer à zéro à tout moment, le fait de poser comme une certitude que la vie est faite de rencontres, bonnes ou mauvaises, que ce sont elles qui forgent, aussi, notre personnalité. Voilà ce dont parlait aussi (surtout ?) la série. Comme toutes les Grandes séries, d’ailleurs. Et par l’exemple, pas à coups de grands discours ou de grandes tirades.

Le deuxième point fort de la série aura été ses personnages, auxquels on finit tous par s’attacher au fil du temps. Des personnages à la personnalité forte, charismatiques. Duncan MacLeod, bien sûr, interprété avec brio par Adrian Paul. Se réclamant du clan MacLeod systématiquement, mais qui constitue l’homme universel : le fruit de toutes les cultures, de toutes les époques récentes. On l’a vu prendre part à toutes les principales guerres de ces 500 dernières années, vivre auprès d’une tribu amérindienne, en Angleterre, aux Etats-Unis, en France, au Japon… Toujours juste, toujours bon, toujours prêt à aider. Richie Ryan, que l’on voit grandir, vivre. Un personnage marqué par l’amitié profonde l’unissant à Duncan, que l’on partage. Le Saint Darius, personnage d’une grande sagesse. La pétillante, séductrice et espiègle Amanda, interprétée par la belle Elizabeth Gracen (Certaines de ses scènes avec Duncan sont parmi les plus réussies de la série !! L’alchimie entre les deux personnages était vraiment exceptionnelle). L’exubérant Fitzcairn, éternel séducteur (interprété par Roger Daltrey, le chanteur des Who !!). Le prudent Methos. Le Guetteur Joe Dawson. Une dizaine au moins de personnages gravitant autour du héros, entrant et sortant de sa vie au gré des épisodes. Une très belle galerie de personnages que l’on se plaît à retrouver.

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Concernant les ennemis de Duncan, qu’il aura eus à affronter, on peut également retenir quelques adversaires notables : James Horton, qui, pour un simple humain, semble avoir bénéficié de plusieurs vies (alors qu’on le croit mort, il revient à différentes reprises dans la série).  A travers lui, et sa haine irraisonnée des Immortels, la série aborde les thèmes de l’intolérance, du fanatisme, des préjugés. Le conflit entre les Chasseurs, Guetteurs renégats de Horton, et les Immortels donne à la série des accents de X-Men (les Immortels remplaçant les Mutants). Xavier St-Cloud, interprété par Roland Gift, le chanteur des Fine Youngs Cannibals. Ou encore Kalas. Un chanteur d’opéra blessé à la gorge par Duncan. Si on peut réduire la série, quand même, à l’ « Immortel à affronter de la semaine », la série se sera efforcée de varier suffisamment les adversaires de Duncan, afin d’éviter toute lassitude et toute répétition. Les Immortels croisés par MacLeod ont tous des motivations différentes, parfois guidés par un crédo comme la Vengeance ou la Justice. Le combat sera parfois douloureux pour MacLeod, des liens d’amitié les unissant parfois, lui et son adversaire, mais le comportement et les crimes de ce dernier ne lui donnant pas d’autre choix. La série se sera efforcée de ne pas sombrer dans un manichéisme facile tout de même. Tout comme de varier les épisodes, en général différents de l’un à l’autre.

Parmi les autres qualités de la série, enfin, on peut noter l’humour de la série. Cet humour est en général fin, subtil. Les meilleurs épisodes de la série sont les épisodes-comédies, qui construisent leur intrigue sur leurs personnages (avec en général la présence de Fitzcairn ou d’Amanda au casting), épisodes dont je reparlerai peut-être plus tard sur le blog.

Et avant de clôturer… La fin de la série. Elle aura été des plus bizarres. La série dura 6 saisons, mais la dernière saison ne comporte que 13 épisodes. Dont Duncan est absent, pour une bonne part d’entre eux. Au début de cette saison 6, Duncan MacLeod parvient à vaincre un démon, véritable incarnation du mal. Quelques épisodes servent de tests pour le spin-off Highlander : The Raven, qui donnera la vedette à une Immortelle cette fois-ci. Et la série de tester différentes Immortelles, alors que le choix d’Amanda, déjà connue du grand public, tombait sous le sens. C’est avec elle que le spin-off se fera. Et puis un épisode final où Duncan affronte un énième Immortel sans réel charisme, mais l’intrigue est conçue de telle sorte qu’elle permet à tous les personnages emblématiques de la série, même décédés, de revenir une dernière fois. Et les 5 dernières minutes, les derniers au-revoir des personnages, portés par la magnifique chanson écossaise « Bonnie Portmore », emblématique de la série, liée à jamais au mythe Highlander.

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En résumé :  Si Highlander peut sembler être une série très moyenne, avec une écriture poussive et une interprétation loin d’être excellente la plupart du temps, hélas héritière des séries télévisées populaires des années 80, elle restera toujours une de mes préférées. Pour ses thèmes, ses personnages, la force de son concept, elle est à découvrir au moins une fois, pour ceux qui ne l’ont jamais vue.

Les Guest-stars de la série :  Nombreux sont les acteurs et actrices, alors à l’aube de leur carrière, qui sont apparus dans la série, dans un rôle souvent de moindre importance. On peut citer, entre autres, pour les amateurs de « casseroles », Anthony Steward Head (le Rupert Giles de Buffy, the Vampire-Slayer), Frank Dubosc, Marion Cotillard, Elisa Tovati, Lorent Deutsch, Tomer Sisley ou encore Astrid Veillon.

" He is Duncan MacLeod... the Highlander. Born in 1592 in the highlands of Scotland, and he is still alive; he is Immortal. For 400 years, he's been a warrior... a lover... a wanderer... constantly facing other Immortals in combat to the death. The winner takes his enemy's head -- and with it, his power. I am a Watcher, part of a secret society of men and women who observe and record, but never interfere. We know the truth about Immortals - in the end, there can be only one. May it be Duncan MacLeod... the Highlander. "

 

 – Monologue de début introduisant à l’univers de la série, récité par Joe Dawson.

vendredi, 31 décembre 2010

HIGHLANDER : Guide des épisodes de la Saison 1

Suite au fait que j’ai beaucoup parlé de la série, lors du TV Meme, et que certains ou certaines auraient peut-être du coup envie, comme moi de se remettre à la série, je propose ici un guide des épisodes, comme j’avais pu en proposer pour certaines séries, pour aider à faire “passer la pilule” de la saison 1.

(je rajouterai par la suite, en éditant la note, les titres français)

Les titres des épisodes à voir sont en orange, les autres, que l’on peut passer, sont en blanc.

 

Guide des épisodes


Saison 1  (1992-1993)

HL 3.jpg    La première saison se distingue des autres par le fait que l'ordre de tournage des épisodes, ne correspond pas à l'ordre de diffusion, d'où un certain manque de cohésion. La saison ne semble réellement décoller que quand la série arrive à Paris dans le 13ème épisode. Dans cette 2ème moitié de la saison, on verra apparaître les personnages de Darius et Amanda et on y découvre aussi l'existence d'une organisation secrète : les Guetteurs. Dans les premiers épisodes, la série alterne combats contre des Immortels, et lutte contre de simples criminels, avant de basculer véritablement dans des histoires d'Immortels. Avec un schéma quelque peu répétitif, et des intrigues assez “faibles” : Duncan retrouve un ancien ami / ennemi, avant leur combat final à la fin de l'épisode. Il convient donc d'être indulgent pour cette première saison, pas terrible, où la série se cherche pas mal. Mais elle est à voir pour découvrir et apprendre à aimer les personnages de Tessa et Richie.

Avec :   Adrian Paul (Duncan MacLeod), Stan Kirsch (Richie Ryan), Alexandra Vandernoot (Tessa Noel).


1.01 : The Gathering
Series premiere.
L'Immortel Duncan McLeod, devenu antiquaire, vit une existence paisible en compagnie de l' amour de sa vie, Tessa Noel. Mais leur existence est perturbée par l' intrusion de Slan Quince, un Immortel du côté du mal. Un vieil ami et membre de son clan, Connor MacLeod, alors qu' il est sur les traces de Quince, protège Duncan et Tessa, et tente de convaincre Duncan de quitter sa vie tranquille pour rejoindre la bataille du Bien contre le Mal. Duncan rencontre également Richie Ryan, un jeune adolescent un peu paumé, vivant de vols, auquel il finit par s'attacher après que le jeune homme ait tenté de cambrioler sa boutique d' antiquités.
Flash-back :  American Indian Village 1872.
La Guest-star de l' épisode :  Afin de passer le relais entre le premier film et la série, entre les deux McLeod, Christopher Lambert apparaît en Guest-star exceptionnelle dans cet épisode, reprenant son rôle de Connor Macleod. Continuité :  Dans une première version du script, Richie était tué et découvrait son immortalité. Cette intrigue a été finalement écartée. Au moment où le pilote fut tourné, cette intrigue secondaire fut écartée. C'est pourquoi nous avons à la fin de l'épisode, Connor qui dit à Duncan que ce « jeune » aura besoin d'aide. Cette intrigue a été ravivée lors de la seconde saison. Apparemment la théorie que tous les Immortels de la série sont des orphelins est vraie également. L'explication officielle donnée par Adrian Paul lui-même est que Duncan a ressentit, durant « La rencontre », que Richie était un pré-Immortel. Ce qui explique que lorsque Richie « revient » d'entre les morts dans l'épisode « Plus sombre que la nuit », Duncan n'était pas surpris. Certaines scènes prennent d’ailleurs un autre sens quand on sait que Richie est un Immortel : Duncan semble le “détecter” à certains moments.
Mon avis :  Un épisode sans réelle intrigue, et avec un méchant, Slan Quince, extrêmement caricatural. Mais puisque l'épisode introduit à l'univers de la série, qu'il présente les personnages, et propose de retrouver les 2 MacLeod à l'écran, il se révèle indispensable.

1.02 : Family Tree
Richie Ryan. Richie est orphelin et essaie de retrouver ses parents. Ses recherches le mènent vers un escroc qui a emprunté de l' argent à une criminelle prêteuse sur gages. Duncan, de par son expérience personnelle, craint que Richie ne se laisse abuser (d'autant plus qu' il sait que Richie est également Immortel, même s'il ne peut rien lui dire pour l' instant), et veille sur lui, tout en se remémorant son passé, son réveil après sa première mort et son abandon par son clan, les MacLeods, et son père, adoptif, qui le rejetèrent après sa première résurrection...
Flash-back :  Highlands of Scotland 1622  Duncan MacLeod se souvient de sa première mort et du rejet de sa famille, qui l'ont pris à l' époque pour un démon.
La Guest-star de l' épisode :  Peter DeLuise, qui a commencé sa carrière dans 21, Jumpstreet (aux côtés de Johnny Depp) avant de devenir l' un des réalisateurs de la série  Stargate SG-1.
Mon avis :  Un ép. peu passionnant, réminiscent des années 90, centré sur Richie, en quête d'identité. L'épisode vaut uniquement pour les flash-backs révélant comment Duncan a appris qu' il était Immortel, et un enfant adopté. Son histoire est très proche de celle de Connor dans le premier film  Highlander.

1.03 : Road Not Taken
Un ami de Richie meurt dans des circonstances mystérieuses, à cause apparemment d'une nouvelle drogue. Il s'agit de l' oeuvre d'un ancien Immortel ayant tellement peur de la mort qu'il a décidé de former une armée d'hommes afin qu'ils combattent à sa place. Pour ce faire, la drogue doit permettre de supprimer leur peur.
Flash-back :  Chine, 1780.
La Guest-star de l'épisode :  Dustin Nguyen est le 2ème membre de  21, Jump Street à apparaître dans la série.

1.04 : Innocent Man
ép. western. Dans une petite ville proche d'un bois, un sans-abri est accusé injustement du meurtre d'un ancien ami de MacLeod. Duncan, qui croit en son innocence, va s'efforcer d'innocenter l' homme et de trouver le véritable coupable.
Flash-back :  La Guerre Civile Américaine, 1862
La Guest-star de l'épisode :  Vincent Schiavelli, apparu comme second rôle dans un nombre impressionnant de séries TV et films. Entre autres, le film  Ghost, X-Files et  Buffy, the Vampire-Slayer, où il incarna dans deux épisodes de la saison 2 l' oncle de Jenny Calendar.
Continuité :  C'est la première apparition de la journaliste Randi McFarland, que les scénaristes ont dans un premier temps développé (comme le Sergent Powell). Ces personnages disparaîtront au milieu de la première saison.

1.05 : Free Fall
Une belle jeune femme se suicide et se réveille Immortelle. Elle est recueillie par Duncan et Tessa, qui prend en plus soin de la former. De plus, elle finit par séduire Richie. Mais la jeune femme pourrait très ne pas être celle qu'elle prétend.
La Guest-star de l'épisode :  Avec la belle Joan Jett, star du rock des années 80, première vedette de la chanson invitée de la série.
Trivia – Guide Musical : Le combat final, tourné à la façon d'un clip musical, est accompagné du titre  "Don't Lose Your Head" de Queen, également entendu dans le film  Highlander.
Flash-back :  France, les années 1880.
Cet épisode a été le premier épisode tourné même si il a été diffusé plus tard.

1.06 : Bad Day in Building A
ép. "Die Hard". Alors qu'ils visitent un palais de justice, Duncan, Tessa et Richie sont pris en otage par des criminels qui veulent faire évader leur ancien chef. Lorsqu'ils décident de supprimer un otage, Duncan se porte volontaire. Car une fois passé pour mort, il pourra à loisir les éliminer les uns après les autres.
La Guest-star de l'épisode :  Gary Jones est plus connue pour son rôle semi-régulier du Sergent Walter Harriman dans  Stargate SG-1.
La Guest-star de l' épisode :  Vladimir Kulich incarnera la Bête dans la Saison 4 d'Angel.

1.07 : Mountain Men
Lors d'une ballade en forêt, Tessa est enlevée par des montagnards bourrus dont le chef est Immortel. Duncan va s'effocer de retrouver Tessa.
La Guest-star de l'épisode :  Marc Singer, plus connu pour avoir été le Donovan de la série V.
Trivia :  C'est le premier épisode qui fut censuré par M6 lors de sa diffusion. La chaine le jugeant trop violent pour la cible et l'horaire visés : 18H00. Cet épisode sera finalement diffusé en 3ème partie de soirée lors des intégrales.

1.08 : Deadly Medicine
Duncan est recueilli par un médecin un peu dingue, qui a découvert qu'il était Immortel, et souhaite percer les mystères de son immortalité.
C'est le premier épisode qui ne fut par réalisé par Thomas J. Wright ou Jorge Montesi. Il marque également les débuts de David Abramowitz au poste de Directeur Artistique, baptême du feu actif car il remania totalement le script (plus que médiocre) de McCullough en 36 heures.

1.09 : The Sea Witch
Richie Ryan tente de protéger une ancienne petite amie d'une bande de dealers de drogue. Ce qui les met en conflit, lui et Duncan, avec un Immortel d'origine soviétique, avec qui MacLeod avait déjà eu maille à partir, durant la révolution russe.
Flash-back :  Union Soviétique, 1939.

HL 4.jpg

1.10 : Revenge is Sweet
Une belle jeune femme, Rebecca Lord, est déterminée à prendre la tête de Duncan MacLeod, qu' elle accuse d' avoir tué son amant, Walter Reinhardt.

1.11 : See No Evil
Un tueur en série tue des jeunes femmes blondes. Tessa est en danger, mais Duncan reconnaît là les actes d'un ancien Immortel.
La Guest-star de l' épisode :  J.G. Hertzler sera le Klingon Martok dans  Star Trek : Deep Space Nine.
Flash-back :  les années 1920.
L' auteur du script, Brian Clemens, fut le scénariste le plus brillant de la série  The Avengers (Chapeau Melon & Bottes de Cuir, en VF).

1.12 : Eyewitness
Tessa a apparemment assisté à un meurtre, mais à part Duncan, personne ne semble prêt à la croire. Duncan va mener l'enquête de son côté, afin de trouver le coupable.

1.13 : Band of Brothers
Duncan doit aider un vieil ami à lui, Darius, devenu homme d'église. Car auparavant, Darius formait de jeunes Immortels, et c'est contre l'un d'entre eux que Duncan devra se battre, tout en protégeant un autre disciple de Darius...
Continuité :  Première app. de Darius, premier des vieilles connaissances immortelles de McLeod destinées à devenir récurrentes. Un des personnages récurrents les plus marquants de la série.
Flash-back :  Les Guerres Napoleoniennes. Duncan a combattu à Waterloo, et c'est sur le champ de bataille qu'il a fait la connaissance de Darius.
C'est lors de cet épisode et de son tournage que s'opère la transition entre les Etats-Unis, le tournage à Vancouver, et la France. La série s'améliore doucement.
Continuité :  Dernier épisode pour le personnage d' Amanda Wyss, la reporter restant aux Etats-Unis.

1.14 : For Evil's Sake
Duncan, à Paris, retrouve un vieil ennemi, connu au XVIIIème siècle en France, qui se sert de mimes pour commettre des meurtres.
Flash-back :  C'est dans cet épisode que l'on assiste à la première rencontre entre Duncan et Tessa en 1981 sur un bateau mouche.

1.15 : For Tomorrow We Die
ép. mettant en scène pour la première fois Xavier St-Cloud. MacLeod voit de nouveau sur sa route un dangereux Immortel, Xavier St-Cloud, qui élimine ses victimes à l'aide de gaz empoisonné.
Flash-back :  Un champ de bataille lors de la Première Guerre Mondiale, 1917. Duncan était un poilu et a combattu lors de la Première Guerre Mondiale.
Continuité - la Guest-star de l' épisode :  Première apparition de Xavier St-Cloud, qui sera l'un des grands méchants de la série. Il est interprété par Roland Gift, le chanteur du groupe Fine Young Cannibals.  

1.16 : The Beast Below
Une mystérieuse mort à l'Opera de Paris conduit MacLeod à rencontrer un étrange Immortel : Ursa, un être bourru, bestial, qui vit dans les recoins de l'Opéra de Paris. Celui-ci est tombé sous le charme d'une chanteuse, et les morts sont censées la protéger.

1.17 : Saving Grace
MacLeod aide une Immortelle qui a consacré sa vie à aider l'humanité, poursuivie par un autre Immortelle complètement obsédé par elle.

1.18 : The Lady and the Tiger
ép. mettant en scène pour la première fois Amanda.
A l'occasion d'une sortie au cirque, en compagnie de Tessa et Richie, Duncan à l'occasion de revoir une ancienne amie, Amanda, qui l'a entraîné dans bien des mésaventures. Au grand dam de Tessa, quelque peu jalouse de la jeune femme. Cele-ci est une ancienne voleuse, et a besoin de l'aide de MacLeod pour la protéger d'un autre Immortel, ancien partenaire, récemment échappé de prison...
Continuité - la Guest-star de l'épisode :  Première app. d'Amanda (Elizabeth Gracen), personnage des plus marquants, dans la série.
Mon avis :  Elisabeth gracen et son personnage, Amanda, illuminent de leur présence cet épisode, qui comporte quelques passages assez drôles : il faut voir Ducan faire face à un clown, ou empêcher la réussite du vol d’Amanda !

1.19 : Eye of the Beholder
Richie tombe amoureux d'une Top-modèle travaillant pour un Immortel, ancienne connaissance de Duncan.
Guide Musical :  La chanson que l'on entend lors du défilé de mode est  "She Drives Me Crazy" par Fine Young Cannibals. Le chanteur du groupe est Roland Gift, l' interprète de Xavier St-Cloud.
Flash-back :  1799 Paris, 1803 Angleterre.

1.20 : Avenging Angel
Un homme un peu dérangé a basculé dans la folie en devenant Immortel : il se croit avoir été choisi par Dieu pour accomplir une mission divine, et est prêt à éliminer ceux qu'il considère comme des pécheurs. Duncan est obligé de s'en mêler quand cet homme menace une amie de Tessa.
Trivia :  Bien qu'il soit crédité au générique de début, Stan Kirsch n'apparaît pas dans cet épisode.

1.21 : Nowhere tu Run
Duncan doit aider un ami Immortel dont la belle-fille a été enlevée.
Les Guest-stars de l' épisode :  L' actrice française Marion Cotillard, mais aussi Anthony Steward Head, le Giles de Buffy, the Vampire-Slayer.
Flash-back :  Les Guerres Napoléoniennes.

1.22 : The Hunters (part. I)
Season finale / ép. mettant en scène pour la première fois Hugh Fitzcairn. Duncan est confronté à une sérieuse menace : un groupe d' hommes semble en avoir après les Imoortels, commençant à traquer impitoyablement ceux-ci, afin de les éliminer. Un des amis de Duncan, un Immortel quelque peu excentrique, Hugh Fitzcairn est directement menacé quand il est enlevé... 
Continuité - la Guest-star de l' épisode :  Roger Daltrey, le chanteur des Who, fut engagé au dernier moment pour remplacer Werner Stocker et le personnage de Darius. Son interprétation de l' Immortel décalé Hugh Fitzcairn charma et impressionna tant le cast et l' équipe, qu'il fut décidé de faire revenir le personnage en tant que récurrent.
Continuité :  Dernière apparition dans la série de Darius. Et pour cause, puisque Werner Stocker mourut peu avant le tournage de cet épisode (d' une tumeur au cerveau), ce qui explique pourquoi il n'y a pas de scène de mort et que l'on ne voit pas le personnage à l'écran. Toutes ses apparitions dans l'épisode et les flash-backs utilisent des images de précédents épisodes.
Flash-back :  Italie, 1639.
Continuité :  Cet épisode introduit quelque peu les Guetteurs (The Watchers, en VO). Le season premiere de la Saison 2 continuera de développer ce groupe.

jeudi, 16 décembre 2010

TV Meme - Day 22 : Le meilleur series finale / épisode final de série.

Ex-aequo :

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Le series finale de Buffy, the Vampire-Slayer. Je me souviens ne pas avoir été spolié concernant ce double-épisode final, ce qui était miraculeux, les spoilers devenant très envahissants pour les sériephiles. Et surtout, je me souviens d'une diffusion tardive de cette conclusion à Buffy, au parcours de la Tueuse et de ses amis. Soirée très longue sur M6 qui avait fait coucher bien tard les fans de la série. Et j'avais tenu pour voir la fin de ma série préférée. A l'époque, la série était diffusée la dernière dans la Trilogie du Samedi. Je regardais la série sur une petite télé en noir et blanc, dans la cuisine, et enregistrais les épisodes pour me les repasser parfois le lendemain en couleurs.

Je me souviens d'un épisode formidable, où l'on tente de cacher quand même la misère (budget de série TV oblige), de séquences épiques, d'un au revoir, de personnages arrivant au terme de leur parcours, de leur évolution. D'une fin ouverte qui laissait l'imagination prolonger le destin des personnages. D'une Buffy et de Tueuses déchaînées. De Willow et son fameux " Oh my Godess... ". De la destruction de Sunnydale, qui n'a pas survécu à son héroïne.

Et surtout d'un final inspirant, puisque de magnifiques Music Videos, clips reprenant des images de l'épisode, furent par la suité créés par des fans.

L'un de mes meilleurs season finale, donc, et un de ceux dont je me souviens le mieux.

 

HL 1.jpg

Et puis je voudrais mentionner le series finale de Highlander. Parce que j'ai profondément aimé suivre la série Highlander, justement, ça a été un de mes premiers coups de coeurs sériephiliques. Une des séries suivies à une époque où l'on avait pas encore accès à toutes les informations au niveau de la production d'une série, ses coulisses, les guest-stars participant, etc... Pour remettre les choses en contexte, la Saison 6, dernière de la série, avait été très particulière : la saison 5 avait vu la mort de Richie, dûe à une entité démoniaque, un esprit maléfique de retour sur Terre. Un ennemi que McLeod parvenait à vaincre dans le season première de la Saison 6, mais ces événements allaient déboucher sur la perte de l'envie de se battre chez McLeod...

Saison très particulière, donc, car dans les épisodes suivants, Duncan cède la place à des Immortelles ayant la vedette le temps d'un épisode. En fait, en coulisses, Adrian Paul souhaite abandonner la série. Et les producteurs souhaitent lancer un spin-off dont la vedette serait une Immortelle. Les épisodes de la saison 6 devaient servir à trouver l'heureuse élue (qui sera finalement Amanda, héroïne de The Raven). On a aussi, dans ces épisodes, des histoires qui donnent la part belle aux autres personnages charismatiques et aimés du public, Joe Dawson et Methos.

Et puis après une dizaine d'épisodes en demi-teinte, McLeod réapparaît pour le double-épisode final. Une histoire aux allures de Conte de Dickens, où Hugh Fitzcairn (personnellement, l'un de mes personnages préférés de la série, interprété avec talent et légèreté par Roger Daltrey) réapparaît sous la forme d'un fantôme. Grâce à lui, McLeod va comprendre son importance, le rôle crucial qu'il a joué dans la vie de bon nombres d'individus. Pour ce faire, McLeod est confronté à un monde où il n'a jamais rencontré les personnages-clés de la série. C'est l'occasion de revoir Tessa Noël / Alexandra Vandernoot qui reprend son rôle une dernière fois dans la série. Et c'est l'occasion, pour certains acteurs, d'incarner une version différente des personnages de la série. Et le tout se conclut par des images magnifiques : Duncan McLeod est réconcilié avec la vie, et accorde à chacun, Joe Dawson, Methos, Amanda, un mot. Un final magnifique qui m'a marqué.

En fait, si j'ai autant apprécié Highlander, c'est que c'est une des séries qui ont introduit des concepts "modernes" pour l'écriture de séries TV : un series premiere qui passe le relais entre le film de 1986 et la série ; la notion de mythologie avec un monde qui se construit (les Immortels, leurs règles, les Guetteurs / Watchers... ), des personnages récurrents ; un shmilblick temporel pour reconstituer dans ses grandes lignes la vie de Duncan ; les season finale et season premiere ; et l'un des tout premiers series finale. Je n'ai pas le souvenir précédemment que l'on prenait soin d'écrire un final conclusif à une série, à part peut-être MacGyver.

Et donc :