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mardi, 19 avril 2011

La Sci-Fi Convention 1.5 - mon voyage à Paris / Panam (Avril 2011)

Comme l'année dernière, petit récit d'une escapade parisienne, cette fois pour la Sci-Fi Convention, afin de voir "en vrai" Daniel Shanks, inoubliable Daniel Jackson de Stargate SG-1, et John Noble, l'émouvant et amusant Walter Bishop de FRINGE. Et ce sera tout, faute d'un budget rick-rack, malheureusement...

La matinée

Comme pour Japan'Expo, je pars avec Selene, qui souhaitait aller sur Paris pour autre chose que le boulot, et qui voulait voir également Michael Shanks, en fan absolue de Stargate SG-1 qu'elle ait. Cette sortie marquant le début des vacances, je n'ai pas beaucoup dormi la nuit dernière, sans être particulièrement fatigué. Cette fois, le voyage de départ se passe sans incident, dans des conditions idéales. De même que l'arrivée à Paris, le métro où il fait à certains endroits un courant d'air du diable... Puis nous arrivons enfin au Théâtre du Gymnase. Avant d'y aller, Selene me faisait la remarque qu'il y a eu très peu de publicité, hors le Net, pour cet événement. En arrivant devant le théâtre, donc, pas mieux, aucune affiche n'annonce l'événement qui s'y déroule. Après avoir payé, nous sommes quelque peu... déçus. Pas de stand. Nous montons, et trouvons 2 sièges au balcon pour enfin s'asseoir. Nous tombons en plein milieu de la conférence avec les acteurs de FRINGE : John Noble et Jasika Nicole. John est interrogé sur sa participation au Seigneur des Anneaux. Les questions s’orientent ensuite sur la série, avec bien entendu la question des doubles, jouer différentes versions d’un seul et même personnage. Je scrute la salle du regard... Quelques fans sont carrément habillés en soldats de Stargate !... ^^


Comment je l'ai rencontrée....

Parce qu'il fallait bien que ça arrive un jour, après toutes ces années d'amitié sur Internet. J'avais très très envie d'enfin rencontrer Nephthys en personne, 'In Real Life', comme on dit habituellement. Elle m'avait dit d'ailleurs une fois que cela arriverait un jour. Cela faisait partie de la liste des choses à faire avant de mourir. LOL J'avais passé un moment, donc, à scruter la salle du regard, me demandant si je les verrais, elle et Lorna Parker.... Soudain, à la fin de la conférence des acteurs de FRINGE, qui aperçois-je s'installer juste en dessous de moi, 2 rangs plus bas... Deux jeunes filles, dont je reconnais l'une d'entre elles ! Je tapote alors sur l'épaule du jeune homme assis plus bas, et je lui demande... de faire la même chose à la jeune fille devant lui. Il s'exécute bien gentiment. Nephthys et Lorna Parker se retournent alors de concert, et m'observent, pouvant bien se demander ce que je leur veux. Je mets alors mon bras bien en évidence. Bras sur lequel j'avais écrit mon pseudo sous lequel j'écris sur Internet... KNIGHT. Et je vois leur regard s'illuminer, ayant fini de lire mon pseudo sur mon bras. La tête de Nephthys, en comprenant, c'était... 'Priceless' !! Je me précipite pour aller les saluer, leur faire la bise. Réaction réciproque de Nephthys et de moi : " ça fait tout drôle de de se voir en vrai... " Et quelque peu différent de se parler par écran interposé ! Puis je les invite à s'installer avec moi et Selene. Peut-être pas la meilleure idée (je pense qu'elles étaient probablement mieux assises là où elles étaient), mais elles ont bien gentiment accepté. Ce qui nous a permis de faire plus ample connaissance, pendant que continuait d'être diffusé le Pilote d'Eureka, en VF. Car deuxième couac de l'événement, le manque peut-être d'organisation pour ce qui est des séances photos. J'ai adoré pour ma part faire plus ample connaissance avec les girly-geekettes, vraiment adorables et sympa.

Alors qu'elles disparaissent pour gagner la séance-photo après nous avoir dit au revoir, comme Selene et moi n'avions rien emporté à manger, nous partons au McDo à deux pas de là. Ah, la vie parisienne... Les serveurs sont... speed comme c’est pas possible... Transformant la distribution du repas en usine. LOL Cela change de nos McDo que l'on connaît chez nous, plus... calmes. A l'étage, nous trouvons une table où s'installer. Peu après, nous sommes entourés de Geeks de Sci-Fi... Mon dieu, que c'est agréable d'entendre parler d'autres fans des séries et des thèmes que l'on aime... ^^ Puis nous partons pour le Starbuck Coffee, en face, pour prendre un délicieux frappuccino...


L'après-midi

Avant de repartir pour le Théâtre, et puisque nous sommes à Paris, Selene me propose d'aller faire un tour à la boutique Manga Distribution. J'accepte bien volontiers, et nous y allons. Mais la boutique se trouve tout de même un peu loin. Arrivé sur place, une drôle de surprise nous attend : les prix sont excessivement chers ! Pour acheter des coffrets d'animé, mieux vaut acheter sur Internet ! *_* Mais on trouve un large choix de coffret, l'idéal pour compléter une collection. Et on y trouve également des mangas d'occasion...  Puis nous faisons le chemin inverse pour retourner au Théâtre. Nous arrivons une bonne demi-heure en retard par rapport à l'horaire de reprise annoncé qui n'a même pas été respecté. Du coup, nous n'avions rien raté ! Nous nous installons tranquillement, alors que Jordan Hinson et Daniel Shanks, qui reçoit une ovation digne de ce nom, arrivent. D'ailleurs, il répond avec une certaine décontraction, parfois avec quelques mots de Français, et de façon assez drôle aux questions posées. L'ambiance est d'ailleurs plus décontractée que le matin, où l'atmosphère était plus froide, et guindée. Shanks fait le show, et c'est bien normal. C’est un peu le problème de mettre l’interprète d’un personnage fort, et l’interprète d’un personnage plus secondaire ensemble. Mais Jordan ne s’en laisse pas compter, n'est pas pour autant laissée de côté, et les taquineries fusent. Elle ne s’en laisse pas compter, la petite. Un excellent moment que ce panel...

Puis vient le tour des comédiens de doublage. Je n'ai pas retenu tous les noms, mais nous avions tout de même William Coryn, la VF de Daniel Jackson, du Dr Greene d'Urgences, de Kenny dans South Park, et de Jacky Chan. Une carrière éclectique, donc ! Ainsi que la VF de Ba'al, un ami de longue date de William. Et Philippe Vincent, la VF de Kevin Bacon et du Sheriff dans EUREKA. Au final, un panel particulièrement instructif sur les coulisses de la profession, qui apprenait plein de choses.

Mais l'intérêt s'émoussant, Selene et moi nous décidons de quitter les lieux sur les coups de 16-16h30. Nous avons le temps de faire un dernier tour dans Paris, l'occasion pour Selene de me montrer un dernier endroit : une librairie japonaise !! Au programme, une très grande librairie constituée au rez de chaussée de la littérature "classique" japonaise, et au sous-sol... Des magazines japonais, des art-books, des tas de mangas, entièrement en Japonais !! *_* Le Saint-Graal !! Ce qui permet de s'apercevoir du travail d'adaptation des mangas français, pour certains très proches du format japonais d'origine. Puis nous repartons vers la Gare du Nord, avec de reprendre le TGV nous ramenant chez nous....

Donc, malgré quelques déceptions, ce fut une très belle journée, très ensoleillée, marquée de belles rencontres... Qui comptent ! 

mercredi, 02 mars 2011

FRINGE : réflexions autour de la série, en particulier sa Saison 2

Récemment, j’ai profité des vacances pour rattraper mon retard sur au moins une série, FRINGE, encouragé il faut bien le dire par le visionnage de la même série de Nephthys et Lorna, qui ont d’ailleurs chacune consacré une review enthousiaste à la série sur lerus blogs respectifs. Cette note fera part de mon analyse de la Saison 2, qu’il vaut mieux avoir vu pour éviter tout SPOILER !!

Tout d’abord, sachez que la série avec cette Saison 2 a totalement achevé de me convaincre, et je la considère comme une très grande série, pas exempte de défauts, mais qui a su trouver son identité propre, après avoir été vendue comme un “X-Files par Abrams”.

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Les personnages, et interprètes, en majesté :  Le point fort de la série réside de toute évidence dans ses interprètes et leurs personnages. Tous les personnages principaux sont bouleversants d’humanité, commençant petit à petit à constituer une petite famille. Walter Bishop est un personnage bouleversant d’humanité, par les choix qu’il a pu faire dans le passé, et par le fait d’être désormais un vieil homme affaibli, désemparé. Olivia se révèle bien plus humaine et émouvante au fur et à mesure des découvertes qu’elle fait sur son passé. Comme Sydney Bristow avant elle, on découvre que elle aussi a été victime des péchés des “Pères”, des expériences de William Bell et de Walter Bishop, et au contact de sa soeur et sa nièce, que je pensais rajoutées à la série pour constituer un cadre familial reposant par rapport aux horreurs présentées dans la série, mais également fournir des scènes permettant aux épisodes d’atteindre les 50 min demandées par la chaîne FOX, principe heureusement abandonné en saison 2. Peter Bishop, un peu falot dans la saison 1, gagne beaucoup dans sa relation avec son père Walter, et sa relation avec Olivia. Philip Broyles, le chef de la Division, le supérieur hiérarchique des agents Dunham et Francis, a la froideur aparente, apparaît bien plus humain que Walter Skinner, qu’on pouvait penser dur, sévère, intransigeant dans ses premières apparitions. Et le spectateur n’a pas tout vu : la série prend ses aises en milieu de saison, assez solide pour proposer des épisodes spéciaux à l’image des grandes séries. Tel épisode nous replonge en effet dans le passé de la série, où tout a commencé. Le générique se met au diapason, et se transforme en générique de 1985 ! Tel autre épisode propose une version “polar”, années 30, de la série, et de ses personnages, l’occasion de voir les comédiens donner d’autres interprétations de leurs rôles, un talent que la rigidité et la froideur apparente de la série et des personnages jusqu’à présent ne laissait pas soupçonner. Et le meilleur est à venir en fin de saison avec la plongée au coeur de l’autre monde, et les versions déviantes des personnages.

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Une série de geeks, faite par et pour des geeks :  Comme dans les séries de Whedon, et à degré encore plus important pour FRINGE que pour les autres séries d’Abrams, les références à la culture pop sont nombreuses dans FRINGE. Le principe même de la série au début, c’est de proposer une sorte de X-Files des années 2010. Un clin d’oeil dans le premier épisode de la saison 2 est d’ailleurs adressé à la série. Difficile de ne pas penser avec cette histoire de mondes parallèles à Sliders, mais un Sliders beaucoup plus grave et sérieux. Dans tel plan, des plaques d’immatriculation rappellent les noms des droîdes de Star Wars. Tel personnage citera abondamment Star Trek, tel autre, devant la réunion de talents que l’on réunit pour une mission, s’écriera : “ on dirait Mission : Impossible ! “ (comme le spectateur ?) On fait d’enfants des êtres à pouvoirs, deux savants fous âgés s’opposent au niveau de la science ? Tout cela fait furieusement penser aux X-Men. Les super-soldats en métal liquide, en plus de faire penser à ceux d’X-Files dans ses dernières saisons, rappellent le T-1000 de Terminator 2 : coup double ! Et les Observateurs… Observant les événements de loin, sans jamais intervenir, depuis la nuit des temps. On ne sait pas qui ils sont, si ce sont des exxtra-terrestres, ou des être plus évolués d’un autre monde parallèle. On ne sait pas non plus quel est leur but, mais ils sont normalement dénués de sentiments humains, qui les fascinent toujours plus. Ils renvoient mine de rien aux Hommes en Noir, mais aussi aux Watchers des Comics Marvel, des Watchers à visage et taille humaine, toutefois.

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Côté Guests :  certaines guests font les honneurs de participer à la série. En tout premier lieu, le célèbre Leonard Nimoy, que Abrams a convaincu de sortir de sa retraite, véritable cadeau de le revoir encore, pour les fans du genre. On notera aussi la présence dans une séquence prégénérique de la belle Diane Kruger, fiancée à l’un des comédiens de la série. Enfin, dans un rôle de scientifique ayant lacéré ses chairs pour se couvrir de fils, et de métal, Peter Weller, célèbre pour avoir été au cinéma… Robocop.

Les quelques faiblessses de la série :  Bien sûr, la série n’est pas exempte de défauts. Outre la complexité apparente de la série, qui demande mine de rien une fidélité et une attention soutenue, il y a le ton particulier de la série. X-Files reposait sur une ambiance particulière, ici, avec FRINGE, on est plutôt dans la froideur clinique. Il faut quand même un certain moment pour que les personnages laissent exploser leur coeur, comme étouffés par la noirceur de l’univers de la série. De plus, la série n’est pas avare en scènes gores, et ce , dès la séquence pré-générique. La série, de ce point de vue, n’est clairement pas faite pour les estomacs fragiles, surtout que l’on peut se demander si un challenge entre les scénaristes ne les pousserait pas à proposer des morts de plus en plus horribles. X-Files était tout de même moins démonstrative. Et compensait son éventuelle noirceur par le personnage de Mulder, porteur d’un humour et d’une humanité bienveillante salutaires pour la série. Avec FRINGE, on est peut-être plus proche de MillenniuM, pour tout dire, mine de rien. Si la série tente de temps en temps des pointes d’humour au travers du personnage de Walter Bishop, vieux savant fou, et ses excentricités, personnellement, elles tombent à plat et ne me font pas rire, les trouvant plutôt ridicules. Et puis si les cliffhangers nous laissent sur l’instant baba et sur le cul, il faut quand même reconnaître qu’ils rappellent fortement les cliffhangers d’ALIAS : en fin de saison 1, Olivia rencontre le grand manitou William Bell, tout comme Sydney rencontrait enfin… The Man. En fin de saison 2, on nous ressort le coup du double, déjà utilisé dans ALIAS. En même temps, ces cliffhangers sont des modèles du genre et fonctionnent toujours parfaitement, en plus d’être riches de promesses pour la suite. Et puis il y a le recours un peu facile de faire d’un personnage dont on ne sait plus quoi faire, un personnage diabolique que l’on éliminera ensuite.

Mais il faudrait quand même s’interroger sur cette omni-présence du thème du double dans les séries d’Abrams. Est-ce qu’ils sont là pour interroger sur la notion de choix, choix que l’on fait à certains moments, déterminants pour notre avenir, et qui auraient pu être autres ?

mardi, 22 février 2011

FRINGE : review des épisodes 1.19 "The Road Not Taken" et 1.20 "There's More Than One of Everything"

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1.19 : The Road Not Taken
Sc : J.R. Orci & Jeff Pinkner. H : Akiva Goldsman. R : Frederick E.O. Toye.
fringe,jeff pinkner,olivia dunham,peter bishop,walter bishop,philip broyles,nina sharp,massive dynamics,réalités parallèles,william bell,science-fiction,bad robot,alias,anna torv,joshua jackson,john nobleAu FBI, un briefing est organisé : Broyles a en effet décidé de prendre les devants et mener la lutte contre ZFT. Pendant ce temps, une jeune femme particulièrement affolée monte à bord d'un bus, puis en descend peu après avant de...  prendre feu spontanément. Pendant ce temps, Walter Bishop apprend à son fils Peter que William Bell pourrait bien être à l'origine du Manifesto. Philip Broyles accueille Nina Sharp, qu'il a convoqué. Mais celle-ci refuse de coopérer et affirme que William Bell n'est pas l'ennemi. Walter Bishop, avec l'aide de son assistante, examine le corps de la jeune femme ayant pris feu. Un événement... surprenant survient quand Olivia apporte son rapport à Broyles concernant l'affaire en cours. On demande alors à Broyles de cesser d'enquêter sur William Bell. En vain, au vu de la détermination du supérieur d'Olivia. Walter et son assistante identifient la jeune femme ayant pris feu, Susan Pratt. Olivia et son partenaire Charles Francis inspectent son appartement, où ils découvrent une salle de bain... carbonisée. L'affaire ne concerne plus une combustion spontanée, mais un cas de pyrokinésie, la capacité d'allumer des feux avec son esprit.

fringe,jeff pinkner,olivia dunham,peter bishop,walter bishop,philip broyles,nina sharp,massive dynamics,réalités parallèles,william bell,science-fiction,bad robot,alias,anna torv,joshua jackson,john nobleDes indices dans l'appartement de Susan Pratt mènent Olivia et Charles Francis au Massachussetts. Olivia a une nouvelle hallucination, et se fait examiner par Walter. Olivia et Peter interrogent un homme quelque peu illuminé, Emmanuel Grayson, qui les mène sur la piste de William Bell, un homme présenté comme faisant fi des considérations éthiques. Mais Grayson perd de sa crédibilité quand il commence à élucubrer sur… Star Trek. Harris souhaite que l'Agent Dunham se fasse examiner. Celle-ci refuse, mais a une nouvelle hallucination de ce qui semble être une réalité parallèle. Olivia glisserait apparemment d'une réalité parallèle à la sienne sans s'en rendre compte. Elle découvre que Susan avait une soeur jumelle, et Peter et Olivia tentent de la retrouver, en vain. Son appartement est désert. Walter et son assistante sont appelés sur les lieux. Peter parvient à créer un appareil censé faire entendre les derniers instants de ce qui s'est passé dans la pièce. La suite de l'affaire amène Olivia à enquêter sur... Harris...
fringe,jeff pinkner,olivia dunham,peter bishop,walter bishop,philip broyles,nina sharp,massive dynamics,réalités parallèles,william bell,science-fiction,bad robot,alias,anna torv,joshua jackson,john nobleUne fois l'affaire résolue, Olivia confronte Walter, mais celui-ci est incapable de se souvenir où ces terribles expériences devaient conduire, dans quel but elles ont étémenées... Plus tard, un visiteur iinattendu l'emmène, lui apprenant que le moment est arrivé, tandis que des hommes armés attendent Nina Sharp chez elle, pour l'abattre...
Guide Musical :  "Traveling Riverside Blues" par Robert Johnson.
Mon avis :  Un excellent épisode particulièrement bien écrit et construit, sans temps morts et passionnant, sans scènes superflues. La mythologie et le mystère continuent d'avancer, jusqu'à une révélation de fin de saison bouleversante. La dimension fantastique est bien plus présente, et la série se révèle une fois de plus la digne successeuse de séries classiques comme X-Files ou  The Avengers.
Continuité :  Les réalités parallèles sont pour la première fois explicitement abordées dans la série, expliquant d'ailleurs, selon Walter, la sensation de Déjà vu qui peut nous frapper parfois.
Les références de l'épisode :  Un dialogue contient de nombreuses et savoureuses références à l'Univers Star Trek. Sans que la série soit mentionnée.

1.20 : There's More Than One of Everything
Sc : J.H. Wyman et Jeff Pinkner. H : Akiva Goldsman et Bryan Burk. R : Brad Anderson.
fringe,jeff pinkner,olivia dunham,peter bishop,walter bishop,philip broyles,nina sharp,massive dynamics,réalités parallèles,william bell,science-fiction,bad robot,alias,anna torv,joshua jackson,john nobleSeason finale. New York City. Suite directe de l'épisode précédent. Nina Sharp est conduite aux Urgences après qu'on lui ait tiré dessus. Par le biais des caméras de surveillance, Broyles et Olivia Dunham assistent à l'assassinat. Ils sont de plus inquiets quand ils découvrent que quelque chose a été fait à Nina durant un blanc de 4 min. La voix d'un suspect est identifiée : il s'agit de David Robert Jones. Peter est inquiet : Walter a apparemment disparu. Celui-ic se recueille sur une tombe, accompagné de l'Observateur. A son réveil, Nina est questionnée par Broyles. Celle-ci réclame Olivia Dunham. En plein New York, Jones et ses hommes commencent à installer un drôle d'appareil. Nina apprend à Olivia que le véritable problème n'est pas William Bell, mais Jones. Si Olivia arrête à temps Jones, elle arrangera pour elle une rencontre avec William Bell, qui détient toutes les réponses. Nina apprend également à Olivia et Broyles que Jones lui a volé une importante source d'énergie, dissimulée dans son bras artificiel.

fringe,jeff pinkner,olivia dunham,peter bishop,walter bishop,philip broyles,nina sharp,massive dynamics,réalités parallèles,william bell,science-fiction,bad robot,alias,anna torv,joshua jackson,john nobleL'Observateur conduit Walter Bishop sur la plage, au bord de l'océan, pour lui montrer une maison qui doit lui être familière. Il tente de lui faire comprendre une nouvelle vérité. Broyles et Nina Sharp s'invitent au laboratoire de Walter, où Astrid se trouve en compagnie de Peter, afin de savoir où est passé Walter. Pendant ce temps, Olivia Dunham et Charles Francis enquêtent sur l'accident causé par l'expérimentation de Jones. Peter finit par retrouver son père Walter, perturbé, s'en voulant de ne pas arriver à se rappeler. Peter, lui, se rappelle de quelques éléments de son passé, et réveille quelques souvenirs chez son père. Olivia commence à en avoir assez du mutisme de Nina Sharp : elle souhaite savoir où est William Bell. Mais d'après Nina Sharp, William Bell n'est plus de ce monde : il a glissé dans une réalité alternative, un monde parallèle. Et Jone tente d'ouvrir une porte entre les réalités afin de pouvoir le rejoindre. Olivia et Charles Francis se rendent ensuite sur un terrain de football, un match ayant été perturbé par une nouvelle tentative de Jones. Walter avoue à Peter qu'il a commencé à vouloir chercher dans un autre monde une chose très précieuse qu'il avait perdu ici même. Nina Sharp explique à Broyles et Dunham que sur Terre, certaines zones sont poreuses, la barrière entre les mondes parallèles s'y affaiblissant, comme par exemple le Triangle des Bermudes. Malheureusement, les progrès scientifiques, jouant avec les lois de la nature, ont augmenté le nombre de cees zones "creuses". Walter, qui a retrouvé la mémoire, sait ce qu'il doit faire : se rendre à Reiden Lake, là où un passage entre les réalités a été ouvert, et le refermer...

fringe,jeff pinkner,olivia dunham,peter bishop,walter bishop,philip broyles,nina sharp,massive dynamics,réalités parallèles,william bell,science-fiction,bad robot,alias,anna torv,joshua jackson,john nobleSur place, Peter et Walter sont rejoints par Olivia Dunham et Charles Francis, alors que Jones est sur le point d' ouvrir le passage entre les mondes... 
Trivia : Comme au bon vieux temps d'ALIAS, le générique apparaît assez tardivement, 10 min après le début de l'épisode, alors que celui-ci est déjà bien entamé.
Mon avis :  Un autre excellent épisode dans la lignée du précédent. La promesse d'avoir certaines réponses aux questions mises en place, de rencontrer enfin William Bell, dont on nous parle depuis le début de la série, rend le spectateur scotché à l'épisode, même si le rythme est tout de même assez lent. “There’s More Than One of Everything” nous conduit à suivre différentes lignes narratives, à l'image des grandes séries. Et pour une fois, tout est expliqué de façon claire et nette au spectateur, de telle sorte qu'il n'est jamais perdu, les personnages se relayant la parole aidant à ne pas rendre les explication de la Mythologie trop "indigestes". Les dernières minutes de l' épisode sont riches en révélations et haletante, la tension est à son comble.

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