Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

mercredi, 02 mars 2011

FRINGE : réflexions autour de la série, en particulier sa Saison 2

Récemment, j’ai profité des vacances pour rattraper mon retard sur au moins une série, FRINGE, encouragé il faut bien le dire par le visionnage de la même série de Nephthys et Lorna, qui ont d’ailleurs chacune consacré une review enthousiaste à la série sur lerus blogs respectifs. Cette note fera part de mon analyse de la Saison 2, qu’il vaut mieux avoir vu pour éviter tout SPOILER !!

Tout d’abord, sachez que la série avec cette Saison 2 a totalement achevé de me convaincre, et je la considère comme une très grande série, pas exempte de défauts, mais qui a su trouver son identité propre, après avoir été vendue comme un “X-Files par Abrams”.

fringe,science-fiction,olivia dunham,anna torv,joshua jackson,john noble,peter bishop,walter bishop,philip broyles,peter weller,diane kruger,leonard nimoy,alias,x-files,fox mulder,sydney bristow,j.j. abramsLa Construction de la série :  Abrams est un homme foisonnant de projets, qui arrive toujours à susciter l’intérêt, exciter la curiosité autour des projets qu’il initie. On peut ne pas l’aimer, mais il mérite qu’on s’attarde sur ses productions qu’il délaisse en général à une équipe solide qui suit ses directives, ses plans pour chaque série. A la différence d’un Joss Whedon auquel on peut facilement le comparer, Abrams est un “bon client” pour les networks américains, parce qu’il sait vendre des séries comme elles le souhaitent, tout en ménageant une solide mythologie mise en place subtilement, afin que le moment venu, la série puisse devenir feuilletonnante. Offrir des séries qui semblent s’adresser à tout le monde, tout en laissant des éléements suffisamment intriguants pour attirer l’attention des geeks et leur faire réfléchir sur des éléments anecdotiques de la série : les mystérieux glyphes fermant chaque acte ou épisode ; la présence fantômatique des Observateurs, qui à la manière de Hitchcock dans ses films (hommage ?), hantent de leur présence dans un coin de l’image les épisodes sans qu’on ne les remarque forcément la première fois ; la mythologie de la série… Au niveau de la construction, donc, la saison 2 présente un schéma proche de la Saison 4 d’ALIAS : des épisodes à la structure semblable, indépendants les uns des autres en apparence. Pour résumer, on a dans la séquence pré-générique une mort des plus atroces. Une mort impossible, fantastique, qui demande l’intervention de la Division Fringe, spécialisée dans ce genre de cas. Puis, la fin de saison approchant, la série devient feuilletonnante pour ses derniers épisodes, chaque épisode étant la suite d’événements ayant eu lieu dans le précédent. La chaîne a eu ce qu’elle voulait, pour le début de la saison, mais il faut ensuite faire revenir pour la saison prochaine, avec un cliffhanger de folie.

fringe,science-fiction,olivia dunham,anna torv,joshua jackson,john noble,peter bishop,walter bishop,philip broyles,peter weller,diane kruger,leonard nimoy,alias,x-files,fox mulder,sydney bristow,j.j. abrams

Les personnages, et interprètes, en majesté :  Le point fort de la série réside de toute évidence dans ses interprètes et leurs personnages. Tous les personnages principaux sont bouleversants d’humanité, commençant petit à petit à constituer une petite famille. Walter Bishop est un personnage bouleversant d’humanité, par les choix qu’il a pu faire dans le passé, et par le fait d’être désormais un vieil homme affaibli, désemparé. Olivia se révèle bien plus humaine et émouvante au fur et à mesure des découvertes qu’elle fait sur son passé. Comme Sydney Bristow avant elle, on découvre que elle aussi a été victime des péchés des “Pères”, des expériences de William Bell et de Walter Bishop, et au contact de sa soeur et sa nièce, que je pensais rajoutées à la série pour constituer un cadre familial reposant par rapport aux horreurs présentées dans la série, mais également fournir des scènes permettant aux épisodes d’atteindre les 50 min demandées par la chaîne FOX, principe heureusement abandonné en saison 2. Peter Bishop, un peu falot dans la saison 1, gagne beaucoup dans sa relation avec son père Walter, et sa relation avec Olivia. Philip Broyles, le chef de la Division, le supérieur hiérarchique des agents Dunham et Francis, a la froideur aparente, apparaît bien plus humain que Walter Skinner, qu’on pouvait penser dur, sévère, intransigeant dans ses premières apparitions. Et le spectateur n’a pas tout vu : la série prend ses aises en milieu de saison, assez solide pour proposer des épisodes spéciaux à l’image des grandes séries. Tel épisode nous replonge en effet dans le passé de la série, où tout a commencé. Le générique se met au diapason, et se transforme en générique de 1985 ! Tel autre épisode propose une version “polar”, années 30, de la série, et de ses personnages, l’occasion de voir les comédiens donner d’autres interprétations de leurs rôles, un talent que la rigidité et la froideur apparente de la série et des personnages jusqu’à présent ne laissait pas soupçonner. Et le meilleur est à venir en fin de saison avec la plongée au coeur de l’autre monde, et les versions déviantes des personnages.

fringe,science-fiction,olivia dunham,anna torv,joshua jackson,john noble,peter bishop,walter bishop,philip broyles,peter weller,diane kruger,leonard nimoy,alias,x-files,fox mulder,sydney bristow,j.j. abramsPlusieurs niveaux de lecture :  La série FRINGE, mine de rien, peut apparaître comme une série complexe. C’est que l’on a choisi, dans la série, de raconter une histoire très simple, de manière très complexe, en ne donnant pas tout de suite les clés de lecture au spectateur. Ainsi, nous ne cessons de voir des scènes qui ne prendront toute leur signification que plus tard, une fois quel’on aura eu davantage d’informations, remises dans l’ordre. 1. FRINGE, donc, c’est un drame familial. Pour Abrams, les relations humaines sont le coeur de ses séries, et notamment l’opposition, le conflit avec le Père. Souvenez-vous, Felicity, au début de la série, s’oppose à ses parents dans se décision de rester à l’Université qu’elle a choisie. Au début d’ALIAS, Sydney est en froid avec son père, distant, qui n’a jamais cessé de l’aimer et la protéger. Et si les deux se rapprochent, des obstacles seront toujours présents pour les éloigner. Devant la maladie de son fils qu’il fut incapable de guérir. Ayant découvert un autre moyen de conserver son fils, Walter Bishop, un savant de génie, ayant découvert l’existence d’un monde parallèle au notre, fut vite gagné par cette idée folle qui supporte toute la série, et sa relation avec Peter. Les héros d’Abrams, de façon générale, dans toutes ses productions, sont des trentenaires au sortir de l’adolescence, à cheval entre l’enfance qui leur revient par bribes, et le monde adulte et professionnel dans lequel ils doivent s’immerger. Images d’un Abrams oscillant constamment entre le geek qui sommeille en lui et le commercial, l’homme de métier de l’entertainment ? 2. Mais par un effet de vases communiquants, de réciprocité, de lois de la physique, les événements s’influencent les uns les autres, des causes entrainent des conséquences. Certaines personnes apprennent l’existence de l’autre univers, et y voient comme un péril, un risque potentiel. Aucun des 2 n’est le meilleur ou le pire des mondes, mais tous deux ont peur de voir l’autre monde subsister, comme s’il ne pouvait en rester qu’un. 3. Donc, en secret, les mondes vont fourbir leurs armes et préparer la guerre à venir. Dans notre monde, Walter Bishop et William Bell développent des facultés latentes chez de jeunes enfants, pour les dotes de capacités surnaturelles, en faire des êtres élus capables de mener le conflit, protéger le monde. Et de l’autre côté, dans l’autre monde, on développe des super-soldats, au sang fait en partie de métal liquide, et des technologie de métamorphose physique pour infiltrer la réalité ennemie…4. Chaque enquête de la Division Fringe, chaque mort mystérieuse, impossible, est le produit ou d’expériences menées afin de préparer la guerre à venir, ou la conséquence des actions des agents infiltrés, qui tentent de retourner chez eux. Mais pour rendre la série passionnante, on raconte le tout à rebours, bien sûr. En commençant par le dernier niveau. Et le téléspectateur, s’il suit, finira par comprendre, d’autant plus que dans les séries d’Abrams, arrive toujours un moment où un personnage explique, donne les informations au spectateur, afin de lever le voile. C’était le cas dans la Saison 3 d’ALIAS, par exemple, ou en un épisode à la moitié de la saison, l’épisode 3.11 “Full Disclosure”, Kendall révèle à Sydney l’explication du mystère autour de ses 2 années perdues.

Une série de geeks, faite par et pour des geeks :  Comme dans les séries de Whedon, et à degré encore plus important pour FRINGE que pour les autres séries d’Abrams, les références à la culture pop sont nombreuses dans FRINGE. Le principe même de la série au début, c’est de proposer une sorte de X-Files des années 2010. Un clin d’oeil dans le premier épisode de la saison 2 est d’ailleurs adressé à la série. Difficile de ne pas penser avec cette histoire de mondes parallèles à Sliders, mais un Sliders beaucoup plus grave et sérieux. Dans tel plan, des plaques d’immatriculation rappellent les noms des droîdes de Star Wars. Tel personnage citera abondamment Star Trek, tel autre, devant la réunion de talents que l’on réunit pour une mission, s’écriera : “ on dirait Mission : Impossible ! “ (comme le spectateur ?) On fait d’enfants des êtres à pouvoirs, deux savants fous âgés s’opposent au niveau de la science ? Tout cela fait furieusement penser aux X-Men. Les super-soldats en métal liquide, en plus de faire penser à ceux d’X-Files dans ses dernières saisons, rappellent le T-1000 de Terminator 2 : coup double ! Et les Observateurs… Observant les événements de loin, sans jamais intervenir, depuis la nuit des temps. On ne sait pas qui ils sont, si ce sont des exxtra-terrestres, ou des être plus évolués d’un autre monde parallèle. On ne sait pas non plus quel est leur but, mais ils sont normalement dénués de sentiments humains, qui les fascinent toujours plus. Ils renvoient mine de rien aux Hommes en Noir, mais aussi aux Watchers des Comics Marvel, des Watchers à visage et taille humaine, toutefois.

fringe,science-fiction,olivia dunham,anna torv,joshua jackson,john noble,peter bishop,walter bishop,philip broyles,peter weller,diane kruger,leonard nimoy,alias,x-files,fox mulder,sydney bristow,j.j. abrams

Côté Guests :  certaines guests font les honneurs de participer à la série. En tout premier lieu, le célèbre Leonard Nimoy, que Abrams a convaincu de sortir de sa retraite, véritable cadeau de le revoir encore, pour les fans du genre. On notera aussi la présence dans une séquence prégénérique de la belle Diane Kruger, fiancée à l’un des comédiens de la série. Enfin, dans un rôle de scientifique ayant lacéré ses chairs pour se couvrir de fils, et de métal, Peter Weller, célèbre pour avoir été au cinéma… Robocop.

Les quelques faiblessses de la série :  Bien sûr, la série n’est pas exempte de défauts. Outre la complexité apparente de la série, qui demande mine de rien une fidélité et une attention soutenue, il y a le ton particulier de la série. X-Files reposait sur une ambiance particulière, ici, avec FRINGE, on est plutôt dans la froideur clinique. Il faut quand même un certain moment pour que les personnages laissent exploser leur coeur, comme étouffés par la noirceur de l’univers de la série. De plus, la série n’est pas avare en scènes gores, et ce , dès la séquence pré-générique. La série, de ce point de vue, n’est clairement pas faite pour les estomacs fragiles, surtout que l’on peut se demander si un challenge entre les scénaristes ne les pousserait pas à proposer des morts de plus en plus horribles. X-Files était tout de même moins démonstrative. Et compensait son éventuelle noirceur par le personnage de Mulder, porteur d’un humour et d’une humanité bienveillante salutaires pour la série. Avec FRINGE, on est peut-être plus proche de MillenniuM, pour tout dire, mine de rien. Si la série tente de temps en temps des pointes d’humour au travers du personnage de Walter Bishop, vieux savant fou, et ses excentricités, personnellement, elles tombent à plat et ne me font pas rire, les trouvant plutôt ridicules. Et puis si les cliffhangers nous laissent sur l’instant baba et sur le cul, il faut quand même reconnaître qu’ils rappellent fortement les cliffhangers d’ALIAS : en fin de saison 1, Olivia rencontre le grand manitou William Bell, tout comme Sydney rencontrait enfin… The Man. En fin de saison 2, on nous ressort le coup du double, déjà utilisé dans ALIAS. En même temps, ces cliffhangers sont des modèles du genre et fonctionnent toujours parfaitement, en plus d’être riches de promesses pour la suite. Et puis il y a le recours un peu facile de faire d’un personnage dont on ne sait plus quoi faire, un personnage diabolique que l’on éliminera ensuite.

Mais il faudrait quand même s’interroger sur cette omni-présence du thème du double dans les séries d’Abrams. Est-ce qu’ils sont là pour interroger sur la notion de choix, choix que l’on fait à certains moments, déterminants pour notre avenir, et qui auraient pu être autres ?

vendredi, 01 janvier 2010

INGLOURIOUS BASTERDS, de Quentin Tarantino (2009) ; le Goût du Sang, partie I

IB 1.jpgUn film de Quentin Tarantino. Sorti en 2009. Durée : 2h27.

Synopsis : Dans la France occupée de 1940, Shosanna Dreyfus assiste à l'exécution de sa famille tombée entre les mains du colonel nazi Hans Landa. Shosanna s'échappe de justesse et s'enfuit à Paris où elle se construit une nouvelle identité en devenant exploitante d'une salle de cinéma.
Quelque part ailleurs en Europe, le lieutenant Aldo Raine forme un groupe de soldats juifs américains pour mener des actions punitives particulièrement sanglantes contre les nazis. "Les bâtards", nom sous lequel leurs ennemis vont apprendre à les connaître, se joignent à l'actrice allemande et agent secret Bridget von Hammersmark pour tenter d'éliminer les hauts dignitaires du Troisième Reich. Leurs destins vont se jouer à l'entrée du cinéma où Shosanna est décidée à mettre à exécution une vengeance très personnelle... (source : Allociné.com)

Mon avis : Attention, chef d'oeuvre ! Mais un chef d'oeuvre Tarantinien, et donc qui ne plaira pas à tous, nouvelle déclaration d'amour au cinéma. Et pour vraiment goûter ce film, il convient d' être familier avec les films de Tarantino, sa façon de présenter les films. C'est simple, Inglourious Basterds contient tout ce qu' a déjà pu proposer Tarantino dans ses films, mais en portion moindre. Et c'est un bien, lui qui avait tendance au trop plein, à l' exubérance, qui font que je n'ai jamais totalement apprécié ses précédents films.
Alors que j'ai trouvé que les différents éléments étaient bien dosés, sans excès.

IB 2.jpgDonc, on retrouve tous les éléments dans le films faisant la marque de fabrique de Tarantino, qui font qu'on reconnaît assez rapidement un de ses films : découpage en chapitres, inserts apparaissant à l'écran délivrant des informations par un biais purement visuel, établissant ainsi une connivence avec le spectateur, scènes bien sanglantes, humour tarantinien, scènes de dialogues s'étendant au-dela de la moyenne habituellement acceptée...
Et surtout, une économie de moyens folle transpirant du métrage, où tout est réduit au minimum vital : n'ayant pas la possibilité ou l'envie de reconstituer un film épique tel que ceux proposés dans le passé, tout sera figuré : la charge nazie est symbolisée par Hitler et une carte d' Europe ; l' état-major se réduit à deux personnes dans une salle immense, la guerre ? Eliminer 4 personnes-clés du camp adverse y mettra terme ; le massacre des Juifs se réduit à l' élimination d' une famille, dans le premier chapitre d'ailleurs. Des symboles, scènes signifiantes autant que figuratives, abondent. Pour une exécution finalement proche du théâtre, où la plus grande partie de l'histoire racontée se déroule hors-champ, dans la coulisse... Les personnages du récit, par ce qu'ils représentent, par les surnoms qui leur sont donnés, par les noms qu' ils possèdent, endossent une dimension mythique fascinante. Pour une Histoire finalement réécrite par ce cher Quentin, théâtre justement de scènes atrocement sanglantes probablement rendues "acceptables". Après tout, le film commence par le bon vieux "Once upon a time... " qui annonce la couleur, d' une certaine manière : ce qui nous est donné à voir sera un Conte sanglant. En plus d'être une référence (une de plus, mais Tarantino, qui nous offre à chaque fois un condesé de sa culture cinématographique, les accumule) Et également une tragédie enlevée en 5 actes, ou plus précisément 5 chapitre.
Tarantino, c'est aussi le mélange des genres.

IB 3.jpgCertains personnages du film sont sublimes : Brad Pitt livre une prestation magistrale, de même que Christoph Waltz, qui livre un Nazi comme jamais vu à l' écran. Poli, d' humeur affable, il incarne un véritable monstre, bien sûr. Quand il se retrouve seul dans une pièce, l' air se glace. La musique s'interrompt. On ne rigole plus. Esprit implacable, avant même d' apparaître, sous couvert d' être un enquêteur, il sait déjà ce qu'il est censé être venu chercher. L'exécution (l'interrogatoire, mais aussi la mise à mort) n'est plus que simple formalité.
Et c'est là où Tarantino est au sommet de son art, qui se résume à la mise en scène de scènes, de situations, qui laisseront toue latitude à des dialogues enlevés, tensions dramatiques quel que soient les personnages en scènes ou situations (déclaration d' amour, plans élaborés, interrogatoires... ) avant des passages à l' acte qui viennent y mettre un terme dans le sang et la violence. Comme si, pour apparaître, ou pour mieux surprendre (sauf qu' au bout de quelques films, on a tout de même pigé le truc), l'espace dialogué devait se vider d'abord, ou était un passage nécessaire. A croire que l' histoire, réduite au minimum, construite d'ailleurs ici comme une mécanique implacable quoique très simple, et presque prétexte.
Et comme je l'ai dit, cette fois, rien n'est en trop.

Bien sûr, quelques défauts apparaissent : certains personnages prennent plus de place, d'envergure que d' autres, qui manquent de profondeur, de corps et d' âme, vraiment réduits au minimum syndical. Dommage. D'autant plus qu' on ne voit pas assez les "Basterds" du titre. Est-ce notre goût du sang qui parle, ceux-ci n'étant finalement rien de plus que des bouchers, n'ayant rien à envier en terme de cruauté aux Nazis qu' ils assassinent (et / scalpent ?) ? Ou véritablement un trop peu offert par le cinéaste, qui fait preuve d' une telle maîtrise qu' elle nous laisse sur la faim ?
Mais c'est peu de choses par rapport aux personnages magnifiques présentés, ceux dont j'ai déjà parlés, mais aussi les figures féminines qui apparaissent dans ce métrage : voir Melanie Laurent / Shoshannah se mettre du rouge comme une peinture de guerre, se délecter du phrasé allemand de Diane Kruger (Bridget Von Hammersmack, où la réalité se mêle à la fiction : le personnage, tout comme l' actrice, parle plusieurs langues. 2 actrices de talent, 2 personnages de femmes fortes, à l' origine des plans donnant corps à l' intrigue du film...

" Viva le cinema ! "

IB 4.jpg