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mercredi, 02 mars 2011

FRINGE : réflexions autour de la série, en particulier sa Saison 2

Récemment, j’ai profité des vacances pour rattraper mon retard sur au moins une série, FRINGE, encouragé il faut bien le dire par le visionnage de la même série de Nephthys et Lorna, qui ont d’ailleurs chacune consacré une review enthousiaste à la série sur lerus blogs respectifs. Cette note fera part de mon analyse de la Saison 2, qu’il vaut mieux avoir vu pour éviter tout SPOILER !!

Tout d’abord, sachez que la série avec cette Saison 2 a totalement achevé de me convaincre, et je la considère comme une très grande série, pas exempte de défauts, mais qui a su trouver son identité propre, après avoir été vendue comme un “X-Files par Abrams”.

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Les personnages, et interprètes, en majesté :  Le point fort de la série réside de toute évidence dans ses interprètes et leurs personnages. Tous les personnages principaux sont bouleversants d’humanité, commençant petit à petit à constituer une petite famille. Walter Bishop est un personnage bouleversant d’humanité, par les choix qu’il a pu faire dans le passé, et par le fait d’être désormais un vieil homme affaibli, désemparé. Olivia se révèle bien plus humaine et émouvante au fur et à mesure des découvertes qu’elle fait sur son passé. Comme Sydney Bristow avant elle, on découvre que elle aussi a été victime des péchés des “Pères”, des expériences de William Bell et de Walter Bishop, et au contact de sa soeur et sa nièce, que je pensais rajoutées à la série pour constituer un cadre familial reposant par rapport aux horreurs présentées dans la série, mais également fournir des scènes permettant aux épisodes d’atteindre les 50 min demandées par la chaîne FOX, principe heureusement abandonné en saison 2. Peter Bishop, un peu falot dans la saison 1, gagne beaucoup dans sa relation avec son père Walter, et sa relation avec Olivia. Philip Broyles, le chef de la Division, le supérieur hiérarchique des agents Dunham et Francis, a la froideur aparente, apparaît bien plus humain que Walter Skinner, qu’on pouvait penser dur, sévère, intransigeant dans ses premières apparitions. Et le spectateur n’a pas tout vu : la série prend ses aises en milieu de saison, assez solide pour proposer des épisodes spéciaux à l’image des grandes séries. Tel épisode nous replonge en effet dans le passé de la série, où tout a commencé. Le générique se met au diapason, et se transforme en générique de 1985 ! Tel autre épisode propose une version “polar”, années 30, de la série, et de ses personnages, l’occasion de voir les comédiens donner d’autres interprétations de leurs rôles, un talent que la rigidité et la froideur apparente de la série et des personnages jusqu’à présent ne laissait pas soupçonner. Et le meilleur est à venir en fin de saison avec la plongée au coeur de l’autre monde, et les versions déviantes des personnages.

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Une série de geeks, faite par et pour des geeks :  Comme dans les séries de Whedon, et à degré encore plus important pour FRINGE que pour les autres séries d’Abrams, les références à la culture pop sont nombreuses dans FRINGE. Le principe même de la série au début, c’est de proposer une sorte de X-Files des années 2010. Un clin d’oeil dans le premier épisode de la saison 2 est d’ailleurs adressé à la série. Difficile de ne pas penser avec cette histoire de mondes parallèles à Sliders, mais un Sliders beaucoup plus grave et sérieux. Dans tel plan, des plaques d’immatriculation rappellent les noms des droîdes de Star Wars. Tel personnage citera abondamment Star Trek, tel autre, devant la réunion de talents que l’on réunit pour une mission, s’écriera : “ on dirait Mission : Impossible ! “ (comme le spectateur ?) On fait d’enfants des êtres à pouvoirs, deux savants fous âgés s’opposent au niveau de la science ? Tout cela fait furieusement penser aux X-Men. Les super-soldats en métal liquide, en plus de faire penser à ceux d’X-Files dans ses dernières saisons, rappellent le T-1000 de Terminator 2 : coup double ! Et les Observateurs… Observant les événements de loin, sans jamais intervenir, depuis la nuit des temps. On ne sait pas qui ils sont, si ce sont des exxtra-terrestres, ou des être plus évolués d’un autre monde parallèle. On ne sait pas non plus quel est leur but, mais ils sont normalement dénués de sentiments humains, qui les fascinent toujours plus. Ils renvoient mine de rien aux Hommes en Noir, mais aussi aux Watchers des Comics Marvel, des Watchers à visage et taille humaine, toutefois.

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Côté Guests :  certaines guests font les honneurs de participer à la série. En tout premier lieu, le célèbre Leonard Nimoy, que Abrams a convaincu de sortir de sa retraite, véritable cadeau de le revoir encore, pour les fans du genre. On notera aussi la présence dans une séquence prégénérique de la belle Diane Kruger, fiancée à l’un des comédiens de la série. Enfin, dans un rôle de scientifique ayant lacéré ses chairs pour se couvrir de fils, et de métal, Peter Weller, célèbre pour avoir été au cinéma… Robocop.

Les quelques faiblessses de la série :  Bien sûr, la série n’est pas exempte de défauts. Outre la complexité apparente de la série, qui demande mine de rien une fidélité et une attention soutenue, il y a le ton particulier de la série. X-Files reposait sur une ambiance particulière, ici, avec FRINGE, on est plutôt dans la froideur clinique. Il faut quand même un certain moment pour que les personnages laissent exploser leur coeur, comme étouffés par la noirceur de l’univers de la série. De plus, la série n’est pas avare en scènes gores, et ce , dès la séquence pré-générique. La série, de ce point de vue, n’est clairement pas faite pour les estomacs fragiles, surtout que l’on peut se demander si un challenge entre les scénaristes ne les pousserait pas à proposer des morts de plus en plus horribles. X-Files était tout de même moins démonstrative. Et compensait son éventuelle noirceur par le personnage de Mulder, porteur d’un humour et d’une humanité bienveillante salutaires pour la série. Avec FRINGE, on est peut-être plus proche de MillenniuM, pour tout dire, mine de rien. Si la série tente de temps en temps des pointes d’humour au travers du personnage de Walter Bishop, vieux savant fou, et ses excentricités, personnellement, elles tombent à plat et ne me font pas rire, les trouvant plutôt ridicules. Et puis si les cliffhangers nous laissent sur l’instant baba et sur le cul, il faut quand même reconnaître qu’ils rappellent fortement les cliffhangers d’ALIAS : en fin de saison 1, Olivia rencontre le grand manitou William Bell, tout comme Sydney rencontrait enfin… The Man. En fin de saison 2, on nous ressort le coup du double, déjà utilisé dans ALIAS. En même temps, ces cliffhangers sont des modèles du genre et fonctionnent toujours parfaitement, en plus d’être riches de promesses pour la suite. Et puis il y a le recours un peu facile de faire d’un personnage dont on ne sait plus quoi faire, un personnage diabolique que l’on éliminera ensuite.

Mais il faudrait quand même s’interroger sur cette omni-présence du thème du double dans les séries d’Abrams. Est-ce qu’ils sont là pour interroger sur la notion de choix, choix que l’on fait à certains moments, déterminants pour notre avenir, et qui auraient pu être autres ?

dimanche, 04 octobre 2009

Star Trek : The Originale Series : review des épisodes 1.08, 1.09 et 1.10

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Balance of Terror (1.08)
Sc : Paul Schneider. R : Vincent McEveety.

ST 08 1.jpgPremière apparition des Romuliens. Stardate : 1709.2. Le Capitaine Kirk s'apprête à célébrer la cérémonie de mariage de deux des membres de l'Enterprise sous son commandement, Angela Martine et Robert Tomlinson. Mais la cérémonie est hélas brusquement interrompue par un appel de détresse d' un avant-poste terrien attaqué par un vaisseau inconnu. L'Enterprise approche des avant-postes gardant la Zone Neutre entre les planètes Romulus et Remus et le reste de la Galaxie. Après la destruction d' un autre avant-poste détruit par une arme à plasma, l'Enterprise détecte un vaisseau Romulien occulté se déplaçant, et le poursuit. Spock parvient à se verrouiller sur une transmission visuelle du vaisseau Romulien, et l'équipage découvre à sa grande surprise que les Romuliens resemblent fortement à la race Vulcaine de Spock. S'engage alors un jeu du chat et de la souris entre les Romuliens et l'équipage de l'Enterprise. Le vaisseau Romulan voyage à vitesse d' impulsion, permettant à l'Enterprise de les poursuivre et tire avec son arme à plasma en pleine vitesse de distorsion. Kirk est toutefois en mesure d' anticiper la stratégie du Comandeur Romulien Commander et l'Enterprise endomage sérieusement leur ennemi. Le Commandeur Romulien choisit alors de détruire son vaisseau plutôt que d' être capturé. Malheureusement, la seule victime de cette bataille à bord de l'Enterprise est Tomlinson, qui devait se marier le matin même.

ST 08 2.jpgMon avis : Un épisode d' importance pour la mythologie Trekkienne, puisqu' il introduit les célèbres Romuliens, ainsi que le concept de "Zone Neutre", Zone de l'espace gardée par des avant-postes, et qui délimite les espaces des Romuliens et de la Fédération Unie des Planètes. Un épisode à la tension constante, comme dans tous les scénarios présentant un risque de guerre imminent, et qui nous présente des personnages, avec en plus un savoureux jeu du chat et de la souris entre les deux vaisseaux, l' Enterprise et celui des Romuliens. Et un excellent personnage, le Commandant Romulien, bien plus proche de Kirk, finalement, qu' on ne pouvait le penser au départ.
Continuité : Première app. des Romuliens, une race ennemie dont D.C. Fontana pensait qu' ils faisaient des vilains plus intéressants que les Klingons. Quand la décision fut prise en 2006 de remasteriser la série, ce fut cet épisode qui fut choisit pour être le premier à être remasterisé.
La Guest-star de l' épisode : Mark Lenard, qui joue ici le Commandeur Romulien, sera plus tard Sarek (le père de Spock). Il jouera également un Commandeur Klingon dans Star Trek : The Motion Picture.



What Are Little Girls Made of ? (1.09)
Sc : Robert Bloch. R : James Goldstone.

ST 09 1.jpgCapitaine Kirk, Infirmière Christine Chapel ; ép. sur les androïdes. / ép. sur l’ inhumanité de la perfection. Stardate : 2712.4. L'U.S.S. Enterprise arrive sur la planète Exo-III afin de chercher le Dr Roger Korby, un scientifique avec lequel tout contact avait été rompu depuis cinq ans. Le Capitaine Kirk se téléporte sur la planète avec l'Infirmière Christine Chapel, ancienne amour de Korby avant sa disparition. Ils apprennent qu' un androïde appelé Ruk, abandonné par les "old ones" il y a des siècles afin de maintenir en fonctionnement les machines, travaille avec Korby, et l'entourage de Korby est également constitué d' androïdes, créés à l'aide de la technologie que Korby a découvert sur la planète. Korby refuse de laisser Kirk et Chapel retourner à bord de l'Enterprise tant qu'il ne leur a pas expliqué l'importance de sa découverte. Korby crée une réplique androïde de Kirk, et prévoit d' utiliser grâce à lui l'Enterprise pour voyager sur d'autres planètes et créer en secret plus d' androïdes, qui peuvent être programmés sans émotions, mettant ainsi un terme aux guerres et aux souffrances.

ST 09 2.jpgMais le vrai Kirk pousse Ruk à se souvenir comment les androïdes sur la planète détruisirent leurs créateurs, les "Anciens", parce qu' ils étaient imprévisibles et inconstants. Kirk parvient à convaincre Ruk que Korby est également un danger pour la planète, et Korby est alors forcé de détruire Ruk. Lorsque Kirk et Korby se battent pour récupérer un phaser, Korby se blesse à la main et Kirk et Chapel découvrent l'horrible vérité : Korby est un androïde lui aussi. Il fut dupliqué il y a des années à l' aide de la technologie de la planète lorsque le véritable Korby, faillit mourir à cause du froid. Lorsque celui-ci se rend compte que son rôle de perfection est impossible, il se détruit lui-même, ainsi que le dernier androïde restant. L' Infirmière Chapel décide alors de continuer à servir à bord de l' Enterprise.
Mon avis : DeForrest Kelley n'apparaît pas dans cet épisode, avant tout consacré à Kirk et à Christine Chapel. On a donc droit ici à un Kirk show, duquel sont quasiment absents les autres membres de l'Enterprise. L' épisode propose un des hèmes de la S-F, les robots / androïdes, et la quête d' immortalité. Un épisode qui en inspirera bien d' autres, dans bien des séries S-F, et donc un classique, même s'il se révèle parfois peu palpitant. Un épisode qui tient surtout aux thèmes qu' il développe, à la réflexion philosophique qqu' il amorce.



Dagger of the Mind (1.10)
Sc : Shimon Wincelberg. R : Vincent McEveety.

ST 10 1.jpgLes manipulations mentales. / On peut mourir de solitude. Stardate : 2715.1. Profitant de la livraison d'une cargaison à la colonie pénitentiaire de Tantalus V, un passager clandestin, aliéné et violent, Simon Van Gelder,monte à bord de l'Enterprise et exige l'asile. Après qu'il avoir été capturé, Spock détermine que Van Gelder est un ancien associé de docteur Tristan Adams administrateur de Tantalus, affecté à la colonie depuis seulement six mois. Kirk rend visite à la colonie avec le docteur Helen Noel psychiatre... avec qui il semble avoir eu une aventure un soir de Noël.... Adams leur dit que Van Gelder a affecté ses facultés mentales en expérimentant sur lui, un dispositif de thérapie qui permet de réhabiliter les incorrigibles : le neutralisateur neural. Ce dont doute Mc Coy. À bord de l'Enterprise, Spock et McCoy continuent à étudier Van Gelder, il est difficile de comprendre ses propos. Il semble affirmer que Kirk est en danger, que le Dr Adams veut détruire les consciences. Spock est forcé d'utiliser une technique antique de fusion mentale vulcaine, pour apprendre la vérité que Van Gelder ne peut pas dire à haute voix. Il apprend qu'Adams a expérimenté sa machine sur divers individus, y compris Van Gelder. À la colonie, la nuit, Kirk et Noel étudient le neutralisateur neural seuls. Kirk veut expérimenter le dispositif sur lui. Avec Kirk dans la chaise de traitement, Noel implante quelques suggestions simples. Ils apprennent que le dispositif est plus efficace qu'Adams le prétend, mais cette connaissance vient trop tard : Adams les surprend, immobilise Noel, et commence, à l'aide du dispositif, à conditionner Kirk. Combattant contre les suggestions placées dans son esprit par Adams, Kirk demande à Noel de passer par les conduits de climatisation, dans l'espoir qu'elle puisse trouver les commandes électriques et mettre le champ de force de sécurité hors d'usage pour permettre une communication. Noel parvient à couper le champ assez longtemps pour que Spock et une force de sécurité se téléportent. Spock rétablit le courant, exposant involontairement le Dr Adams au rayonnement neural et à la mort. Ouvrant la cellule pour délivrer Kirk, il le surprend embrassant Helen Noel : Kirk est toujours victime de son conditionnement... Le Dr Van Gelder guéri, il reprend ses responsabilités à la colonie. Il a également démantelé et détruit l'équipement neural.

ST 10 2.jpgMon avis : Bien des années avant Dollhouse, on a déjà un épisode mettant en scène un "siège du péril" manipulant le cerveau humain. Mais dans cet épisode, le but est de modifier l' esprit des criminels pour les rendre inoffensifs. Le problème philosophique posé est... a-t-on le droit de manipuler l' individu ainsi pour rendre notre société plus sûr ? Malheureusement, l' épisode en lui-même est peu passionnant et palpitant, la faute à une intrigue ne permettant pas de durer le temps d' un épisode entier, obligeant à faire trainer certaines scènes.
Continuité : "Dagger of the Mind" voit la première apparition de la fusion mentale Vulcaine.

dimanche, 27 septembre 2009

Star Trek The Originale Series : review des épisodes 1.05, 1.06 et 1.07

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The Man Trap (1.05)

Sc : George Clayton Johnson. R : Marc Daniels.

ST 05 1.jpgVariation sur le thème du Vampire. Stardate : 1513.1. L'U.S.S. Enterprise est en route pour un arrêt de routine sur un avant-poste, la Planète M-113, où s'effectuent des fouilles achéologiques. Le Dr McCoy accompagne l'expédition afin de vérifier l'état de santé du Professeur Bob Crater et de sa femme, Nancy (une ancienne relation de McCoy), qui étudient les ruines d'une ancienne civilisation depuis longtemps disparue. Mais une étrange créature semble avoir décidé de s'en prendre aux membres d'équipage de l'Enterprise, dont l'un des membres est retrouvé mort, le plus étonnant étant qu'il a été vidé de tout sel. Par la suite, d'autres morts surviennent. L'équipage de l'Enterprise découvre alors que la femme du Professeur Crater a été tué il y a un an par la dernière des créatures natives de la planète, une créature capable de lire dans les pensées et de prendre l'apparence d'une autre personne. La créature finit par prendre l'apparence de Nancy Crater, et a besoin de sel pour survivre. Le Dr McCoy est alors forcé, pour sauvé Kirk de la créature acculée une fois découverte, de la tuer...

ST 05 2.jpgMon avis : Un épisode classique de la série originelle, bon dans l'ensemble, qui vaut surtout pour l'importance donnée au personnage du Dr McCoy. On exploite ici une nouvelle fois le thème des Vampires, bien que modifié, pour un épisode qui rencontrera par la suite de nombeux équivalents dans bon nombre de séries.
Lors du générique de début, les noms de William Shatner et Leonard Nimoy apparaissent sans les habituels 'Starring' et 'Also Starring' credits.
Trivia : Première fois que Kirk appelle McCoy "Bones".
Trivia : Lors d'une conversation avec Uhura, Spock révèle que Vulcain n'a pas de lune.


The Naked Time (1.06)
Sc : John D.F. Black. R : Marc Daniels.

ST 06 1.jpgLa lutte de l'homme contre son animalité / Premier voyage dans le temps. Stardate : 1704.2. L'Enterprise est en orbite au-dessus de Psi 2000 -- un monde ancien désormais congelé -- pour y effectuer une mission scientifique et observer la désintégration de la planète. Mais l'équipe d'exploration retrouve une équipe de scientifique morts, en particulier un homme complètement habillé sous une douche, et les systèmes de maintenance dans la station désactivés. Lorsque l'équipe d'exploration est de retour à bord de l'Enterprise, certains membres d' équipage commencent à se comporter étrangement. L'infection dont ils sont victimes les libère en effet de leurs plus profondes inhibitions, les faisant agir selon leurs instincts ou leurs pulsions du moment. Et elle se propage peu à peu, chacun des membres de l' équipage étant à un moment ou à un autre infecté : l'Infirmière Christine Chapel tombe sous le charme de Spock, qui doit lutter contre ses émotions remontant à la surface. Le Lt Riley s'enferme dans la salle des machines et prend le contrôle du vaisseau, désactivant les moteurs, condamnant le vaisseau à tomber dans l'atmosphère de la planète. Le Dr McCoy parvient toutefois à isoler l'agent pathogène et à développer un antidote.
Par la suite, une fois qu'ils ont pu pénétrer dans la salle des machines, et que Riley a pu être neutralisé, Spock et Scott utilisent une nouvelle formule intermix pour redémarrer à froid les moteurs et s'échapper de l'orbite avant que le champ de gravité de la planète ne s'effondre. L'effet du feedback de la manoeuvre a un effet inattendu : l'Enterprise est envoyé 71 heures dans le passé, avant de voyager à nouveau vers le présent.

ST 06 2.jpgMon avis : Un épisode culte de la série, et pour plusieurs raisons. Bourré de scènes-cultes et de répliques marquantes, l'épisode laisse la part belle à la comédie, puis à une situation dramatique, et à des numéros d'acteurs leur permettant de briller. On retiendra la scène intense où Spock lutte contre sa part humaine, et ses émotions se faisant jour, plus violentes que jamais, ou encore de Kirk avouant être éperdument amoureux de son vaisseau.
A l'origine, l'épisode devait être en deux parties. La première partie devait se terminait par un « cliffhanger » avec l'Enterprise remontant le temps. La fin fut changée pour en faire un épisode isolé. La deuxième partie devait être alors "Tomorrow is Yesterday" , lui-même transformé plus tard en un seul et unique épisode.
Continuité : Première app. de l' infirmière Christine Chapel (Majel Barrett).



Charlie X (1.07 )
Sc : D.C. Fontana. H : Gene Roddenberry. R : Lawrence Dobkin. ST 07 1.jpgL'importance de l'amour pour être humain. / Les limites humaines face au pouvoir absolu. Stardate : 1533.6. L'Enterprise rencontre le vaisseau-cargo Antares, et accueille à son bord un nouveau passager : un jeune homme de 17 ans, Charlie Evans, qui a grandi seul sur une autre planète que la Terre, Thasus, seul survivant du crash d' un vaisseau, et ignore tout des us et coutumes humaines. Mais l'Antares est détruit peu de temps après son départ, et d'autres mystérieux phénomènes se produisent à bord. L'équipage de l'Enterprise comprend alors que pour pouvoir survivre, les Thasians, êtres d'énergie pure, ont dôté Charlie Evans de pouvoirs de transmutation de la matière. Charlie prend alors le contrôle du vaisseau, le dirigeant vers la colonie Alpha Five, jusqu'à ce que l'un des Thasiens intervienne pour arrêter le jeune homme.

ST 07 2.jpgMon avis : Encore un épisode riche en thèmes philosophiques. McCoy et Spock servent de bonne conscience à Kirk, le poussant à endosser le rôle de figure paternelle et d' autorité à Kirk envers le jeune Charlie, rôle que Kirk refuse d' endosser dans un premier temps. Un Kirk qui refuse le rôle de père, puisqu'il n'est pas le type de personnage à fonder un foyer. Cet épisode reprend le thème des Puissants infantiles, que l'on avait déjà d'une certaine manière avec le second Pilote "Where no Man Has Gone Before", et que l'on retrouvera avec le personnage de Trelane : des êtres contrôlant des pouvoirs les rapprochant de dieux, mais incapables de gérer leurs émotions et une telle puissance, et devant être arrêtés. En plus cette fois de traiter d'un thème avec acuité, l'adolescence, bien avant Buffy, the Vampire-Slayer. A ce titre, on peut trouver l'équipage particulièrement cruel et manquant de compréhension envers le jeune homme, qui n'est finalement qu' une pauvre victime innocente, avant de devenir par la force des choses bourreau.
Trivia : Pour la première fois est mentionné que L'Enterprise œuvre pour l'United Earth Space Probe Agency (Abréviation : UESPA) (traduction : Agence d'Exploration Spatiale de la Terre Unie).

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