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dimanche, 15 mai 2011

TRINITY : Premières impressions...

TRINITY 1.jpgDe quoi ça parle ? (Le pitch de la série) :  Depuis 900 ans, Trinity est le terrain de jeu de l’élite. Pour la première fois dans l’histoire de l’établissement, les riches vont devoir apprendre à côtoyer les pauvres. Charlotte, jeune croyante, débarque dans cette université, deux semaines après la mort de son père ; Theo est aussi nouveau et a des difficultés à s’intégrer. Les deux vont faire la connaissance de Dorian, à la tête du Dandelion Club, société qui a pour politique de faire ce qu’elle veut et surtout ne pas travailler. Mais Trinity cache d’autres secrets… (source : Critictoo.com)

Les raisons d’y jeter un oeil… ou pas ! (mon avis) : La télévision anglaise a au moins pour elle d’essayer de présenter des choses différentes. Je n’irai pas jusqu’à dire originales, car TRINITY n’a rien d’originale en elle. La série a souvent été comparée, pour qu’on en ait une idée, à la célèbre série américaine Gossip Girl. Mais en fait, elle est plus proche d’une autre oeuvre, à laquelle on rattachait déjà Gossip Girl : le film Cruel Intentions, qui mettait en scène Sarah Michelle Gellar, Selma Blair, Ryan Phillippe et Reese Witherspoon dans une revisitation très moderne de Cruel Intentions. En effet, pour nous plonger dans le bain, on a droit dès les premières minutes à la présentation de deux personnages qui donnent le ton : la belle et allumeuse Rosalind Gaudain (interprétée par la sculpturale Isabella Calthorpe) se présente à son cousin, avant de… se jeter littéralement dessus ! Voilà donc les 2 “corrompus” de la série apparus, donnant le ton à une série qui sera bien plus démonstrative et explicite que la finalement bien sage Gossip Girl, qui en disait beaucoup et ne montrait rien.

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Des personnages assez cliché, donc, particulièrement stéréotypés, qui auront bien du mal à se départir de leur “rôle”. Les autres personnages ne sont pas mieux lotis : parmi les nouveaux arrivants à l’ Université de Trinity, on notera une jeune fille blonde exhubérante et godiche, un étudiant noir boursier (sur lequel Rosalind jettera assez vite son dévolu), une étudiante prude et croyante, deux naïfs quelques peu idiots, et quelques-uns des adultes, chargés de les  prendre en charge. Du coup, on a du mal à accrocher à des personnages absolument pas attachants au premier abord, avec leurs défauts et les stéréotypes dont ils ne sortent pas. Mais la série tente de jouer sur 2 tableaux : à la fois présenter des personnages attendus, et en même temps, faire preuve d’humour pour se moquer d’eux à travers les situations et les dialogues. Mais encore faut-il que cet humour fonctionne. Moi par exemple, la série m’a laissé de marbre. Pour les intrigues mises en place éventuellement, comme on accroche peu aux personnages, difficile d’éprouver de l’intérêt pour elles. De même, la série semble vouloir raconter différentes choses en même temps. Et rien de plus accrocheur qu’un mystère, bien sûr. Du coup, par le décor particulier de l’école fermée sur elle-même, aux traditions séculaires, et de mystères d’un lieu, on peut rapprocher la série d’une autre oeuvre bien connue, Harry Potter… Ainsi, certains adultes de l’établissement semblent cacher de bien sombres secrets, d’autant plus que la scène d’ouverture, avant qu’on ne s’intéresse à l’Université, n’est rien d’autre qu’un meurtre.

En résumé :  Production à la fois inspirée par d’autres et typiquement britannique, on pourrait qualifier TRINITY de… racoleur. Contrairement à Gossip Girl, la série va plus loin, montre plus, et peut donc permettre de se rincer l’oeil. Tout en faisant preuve d’un certain humour, se moquant de ses personnages. Le problème est que le spectateur a du mal à s’accrocher à eux. Reste les quelques mystères mis en place, comme le motif de certains meurtres, le secret que certains semblent prêts à défendre à tout prix, ou pourquoi confie-t-on des autopsies à certains étudiants…

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