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vendredi, 02 août 2013

LOST GIRL : Au Pays des Faes, et des Succubes... Premier avis sur la Saison 1.

Nous vivons une époque où c’est plutôt la disette, malheureusement, en terme de séries fantastiques. C’est pourquoi, quand une d’entre elles se présente, et plaît autant à quelques sériephiles dont l’amie Nephthys (http://nephthysseries.hautetfort.com/), on se doit au moins d’y jeter un oeil…

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De quoi ça parle ? (le pitch de la série) :  Bo est une jeune Succube élevée par des parents adoptifs humains dans la complète ignorance des traditions de son peuple, les Fae (terme générique qui inclut à peu près toutes créatures issues du Petit peuple). En fuite depuis des années, incapable d'assumer son “mode d'alimentation” (elle se nourrit de l'énergie sexuelle des humains, causant leur mort car elle n'a pas appris à maîtriser ce don), elle finit par entrer en contact avec la société des siens. Celle-ci est divisée en deux camps : la Lumière et l’Ombre. Bo refuse de choisir un camp, malgré qu'elle soit devenue très proche de Dyson, un lycanthrope de la lumière, qui s’est pris également d’affection pour elle, et veut veiller à la protéger. Elle reste donc neutre et, installée comme détective privé, elle intervient dans des affaires liées aux deux camps, avec l'aide de sa partenaire : Kenzi, une jeune humaine aux tendances kleptomanes, qu’elle a recueillie. Toutes deux s’apprécient beaucoup, et sont comme des soeurs. (source : Wikipedia)

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Les Raisons de succomber à la belle Succube… ou pas ! (mon avis critique sur le début de la Saison 1) :  LOST GIRL est une production canadienne à l’origine, datant de 2010 (même si l’écriture de son pilote remonte à 2008), une série de genre fantastique / fantasy urbaine avec des saisons assez courtes (13 épisodes pour la 1ère), qui présente de nombreuses caractéristiques du courant littéraire de la Bit-lit : une héroïne forte et indépendante, liée au monde fantastique et à différentes créatures inquiétantes (Vampires ou Loup-garous, en général… ). L’héroïne en question est Bo, une Succube, qui se prend d’affection pour une jeune fille un peu paumée, Kenzi, qui va devenir son side-kick (ou co-équipière), d’une certaine manière. Disons-le tout de suite, le point fort de la série tient en ses personnages, que l’on a plaisir à retrouver. Ils sont vite attachants, même si assez traditionnels au départ. D’ailleurs on retrouve un peu tout l’éventail de possibilités : l’ami flic, l’ami scientifique, le barman chez qui on peut venir chercher des infos, etc… Mais si les personnages ont l’air de correspondre à des stéréotypes, ils sont écrits de façon sérieuse au point qu’on n’y pense pas. L’alchimie entre eux fonctionne assez bien, et on a surtout la présence de Ksenia Solo, qui livre une interprétation déjantée de Kenzi, magnifiant le personnage. C’est simple, cela faisait longtemps que je n’avais pas eu un tel coup de coeur pour un personnage ! L’art et le don de transformer un personnage assez classique, finalement, et pas forcément intéressant à la base en un atout et de le faire briller sont dûs pas mal à Ksenia. De par la nature même de Bo, une Succube qui se nourrit de la force vitale des victimes qu’elle séduit, la série possède un autre atout, un côté très sexy dû à son héroïne, la sculpturale brune Anna Silk, à l’indécente beauté. Un côté sexy d’autant plus que Bo est bi-sexuelle, capable de succomber autant à des charmes masculins que féminins. Ce côté sexy est traité la plupart du temps sous le biais de l’humour. D’autant plus que la plupart du temps, Bo est sous couverture dans ses enquêtes et va jouer de son physique pour parvenir à ses fins.

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La série partage donc quelques qualités communes avec certaines séries (que j’affectionne particulièrement) : Buffy, the Vampire-Slayer, Xena the Warrior-Princess ou encore… ALIAS. Elle avait donc de grandes chances de me plaire. Le Pilote développe dès le début un univers mythologique cohérent, avec ses propres règles, qui ne demande qu’à être exploité ou développé. C’est simple, LOST GIRL possède le charme des séries des années 80 ou 90 en faisant principalement reposer son intérêt sur ses personnages avant tout. (Ainsi, je pense beaucoup également à Highlander, en la regardant. Bo serait un peu l’équivalent de Duncan, et Kenzi Richie, toutes proportions gardées bien entendu). Car le relatif point faible de la série, ce sont ses intrigues, dont j’ai dû mal à me souvenir après avoir vu les épisodes. Là encore, on est parfois en terrain connu : Bo n’a plus trace de ses parents, apparemment morts, mais il se pourrait que ce ne soit pas le cas. Ce qui n’est pas dommageable en soi, finalement : bon nombre de séries de qualité ont eu pour la plupart des intrigues parfois faibles. Ce point est plus critiquable quand une série affiche avec prétention vouloir être une des meilleures séries S-F, comme DEFIANCE. LOST GIRL, elle, propose un divertissement honnête et très sympathique, avec des comédiens incarnant avec charme et justesse leurs personnages, sans prétendre révolutionner le genre. Mais c’est déjà beaucoup : on passe un très bon moment devant la série, et c’est déjà beaucoup.

En bref :  LOST GIRL est une très sympathique série, un divertissement très honnête et de qualité, ce qui est appréciable pour une des rares séries fantastiques à l’heure actuelle. Reposant avant tout sur ses personnages, attachants et séduisants, elle a le charme de certaines séries  des années 90, et est à découvrir quand on est amateur du genre.

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mercredi, 07 mars 2012

2 Broke Girls : deux filles fauchées vont se serrer les coudes !

2 Broke Girls, c’est la nouvelle sitcom à succès de la chaîne CBS. A succès car elle réalise d’assez bonnes audiences, d’après ce que j’ai compris. Donc j’ai commencé à la regarder, surtout que je n’avais pas regardé de sitcom depuis un moment.

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De quoi ça parle ? (le pitch de la série) :  Quasiment tout est dans le titre ! Max est une serveuse un peu désabusée qui n'a jamais eu beaucoup d'argent mais assez de malice pour s'en sortir dans la vie. Caroline est une fille à papa d'apparence superficielle, qui se retrouve du jour au lendemain sans un sou mais qui reste optimiste. Ce drôle de duo va alors devoir travailler ensemble et partager un appartement pour le meilleur et pour le pire, en attendant de réaliser leurs rêves... (source : Allociné.com)

Les raisons d’y jeter un oeil… ou pas ! (mon avis critique) :  Alors qu’y a-t-il d’intéressant ou d’exceptionnel dans cette sitcom créée par Michael Patrick King et Whitney Cummings, pour rassembler de très bonnes audiences au states ? Hé bien… rien ! Et peut-être que c’est ce qui plaît, finalement ! 2 Broke Girls, c’est de la sitcom à l’ancienne, sans fioritures. Quand on la regarde, on est en terrain très connu : quelques lieux- (et donc décors)-clés, des situations et dialogues destinés à être drôles, des personnages auxquels on va s’attacher car fort sympathiques… Rien n’est original dans cette sitcom qui ne révolutionnera pas le genre, c’est sûr et certain.

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Mais reprenons. Donc, on a deux filles que tout oppose, une brune, et une blonde. L’une, Max Black (la brune) est courageuse et travailleuse, l’autre, Caroline, non, car en tant que riche héritière, née avec une cuillère en argent dans la bouche, sorte de cousine de Paris Hilton. Tout deux vont apprendre à s’apprécier, car Max, par pure générosité, va venir en aide à Caroline, qui va devoir apprendre à travailler. On le voit et on le devine fort bien, avec de tels personnages, certaines scènes s’écrivent bientôt d’elles-mêmes. Toutes deux sont serveuses dans un snack-bar, cadre particulièrement apprécié des sitcoms. Penny, de la sitcom The Big Bang Theory, était elle aussi serveuse, par exemple. Autre cliché de comédie, la fille riche jetée dans les classes modestes, qui va découvrir un monde qui lui est inconnu, celui des petites gens. C’était un peu l’un des éléments je crois de Friends, avec le personnage de Rachel, qui se retrouvait à devoir travailler sans jamais avoir réellement été confronté à ce problème. La dimension sociale existe un peu : Max, pour pouvoir vivre décemment, est obligée de cumuler 2 emplois. Quand elle a fini de travailler comme serveuse, elle travaille comme baby-sitter. Mais pas chez n’importe qui, chez une riche jeune femme qui ne souhaite pas particulièrement s’occuper de ses bébés. Particularité, on est ici avec une sitcom à l’économie, puisqu’il n’y a que 2 personnages principaux, autour desquels gravitent des personnages secondaires : le patron du snack-bar et de donc de Max et Caroline, le cuistot libidineux, sorte de cousin du Todd de [Scrubs], l’ex-petit-ami de Max. Au niveau de l’humour, on est souvent en-dessous de la ceinture, avec des blagues lourdement sexuelles. Ou alors dans le domaine scato du pipi-caca. Alors qu’est-ce qui pourrait expliquer le succès de la série ?

Côté Cast :  Il faut bien le dire que pour les 2 personnages principaux, 2 Broke Girls envoie du lourd : Max Black est interprétée par la “généreuse” et plantureuse Kat Dennings, tandis que Caroline est interprétée par la belle Beth Behrs. Ca peut peut-être expliquer une certaine fidélité d’un public masculin, après tout…

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lundi, 01 août 2011

TRUE BLOOD : premières impressions et analyse de la saison 1... (le Goût du sang, partie 3)

Pendant ces grandes vacances, j’ai eu l’occasion de me replonger dans True Blood, reprise à partir de la Saison 1, qui ne m’avait pas plus marqué que cela quand je l’avais vue la première fois. Pour cette note présentant mon avis sur la série, je pense que je vais évoquer les diverses influences que semble reprendre à son compte la série.

TB 1.jpgDe quoi ça parle ? (le pitch de la série) : La Grande Révélation a eu lieu, qui a changé la face du monde : le monde a appris que les Vampires existent bel et bien, et vivent bien parmi nous depuis des siècles. Un autre événement, accompagnant cette Révélation, va aider à “faire passer la pilule” : la boisson Tru Blood offre du sang synthétique aux vampires, leur permettant de ne plus avoir à se nourrir d’humains. Dans la petite ville de Bon Temps, en Louisiane, la vie de Sookie Stackhouse, son frère Jason et leurs “amis” va peu à peu être bouleversée par l’arrivée du monde de la nuit dans leur univers…

Les influences de la série

L’influence des X-Men : Quand on regarde la série, on peut penser aux célèbres mutants de l’univers Marvel. Les Vampires de la série se trouvent dans une situation similaire : ils se cachent d’un monde qui les craint et les rejette à cause de leurs différences. Car le point de départ de la série est des plus intéressant : partons du principe que les vampires existent, qu’est-ce qui les rendrait acceptables par la société ? Le fait de savoir que l’on ne court plus de risque en leur présence, ceux-ci se nourrissant de sang synthétique, la fameuse boisson Tru Blood donnant son titre à la série. Les X-Men, donc, parce qu’outre les Vampires et leur situation, la série met en scène d’autres êtres possédant des “super-pouvoirs” ou facultés cachées. Sookie Stackhouse, l’un des personnages principaux de la série, est télépathe, et l’on croisera par la suite un métamorphe, c’est-à-dire un être capable de changer de forme. A noter, Sookie est justement interprétée par Anna Paquin, déjà apparue dans la trilogie cinématographique X-Men, où elle était Rogue (Malicia, en VF).

L’influence Twin Peaks : Bon Temps, cette petite ville de la Nouvelle Orleans, au coeur du Bayou, peut rappeler également la ville de Twin Peaks, proche de la frontière canadienne… Dans les deux villes, proches d’une forêt, l’état de nature s’oppose en permanence au monde civilisé. Dans les deux villes, on sent alors la présence de forces primales, primitives, qui offrent la manifestation de phénomènes curieux. Dans ces deux villes particulières, on sent une sorte d’étrange normalité. Le surnaturel ne choque pas, ou plus. Et dans les deux villes, on croise bon nombre de personnages atypiques, en marge, ou encore qui possèdent une partie cachée. J’ai déjà évoqué Sookie Stackhouse et un personnage métamorphe, mais on découvre par exemple que le cuisinier Lafayette, homosexuel, est dealer de V, une drogue fabriquée à partir du sang de vampire, et se livre à des shows privés sur Internet.

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L’influence des Sopranos : L’un des intérêts de la série est de proposer un cast de personnages étendu, mais également de lever le voile sur l’organisation supposée du monde de la nuit, l’univers des vampires. Ainsi, chaque vampire obéit en tous points, normalement, à son Sire, le vampire qui l’a “créé”. Chaque secteur ou territoire est sous l’autorité d’un sheriff, chargé de régler les conflits internes, faire la loi parmi les Vampires. Comme figures d’autorité dans cet univers, on a également des rois et des reines, et également un Magister, autorité suprême commandant à tous les autres. True Blood propose ainsi de donner à voir une organisation très hiérarchisée des Vampires. Tout comme la série Les Sopranos nous donnait à voir l’univers très hérarchisé de la Mafia, avec également des responsables de territoires, des sous-chefs et leurs lieutenants.

L’influence de Six Feet Under : Puisqu’elles ont le même créateur, Alan Ball, difficile ici de ne pas évoquer la première série du maître, Six Feet Under. Dans les deux séries, on peut noter la présence de personnages homosexuels, avec en plus le fait que le vampirisme dans son traitement parfois, au vu des réactions qu’elle suscite, par exemple, est proche de l’homosexualité. Dans les deux univers, on trouve des personnages paumés, qui essaient d’avoir une vie ordinaire, chose rendu difficile d’être légèrement en marge. Dans les deux séries, on trouve des séquences fantasmatiques suite à la consommation de drogues, cette obsession de vouloir traduire en images pour le spectateur l’état dans lequel on peut se trouver suite à la consommation de certaines drogues. Dans True Blood, les personnages appartiennent véritablement au Bayou, font corps avec cet univers, et on les imagine mal évoluer ailleurs. Dans les deux séries, on retrouve le même humour noir, particulier, inattendu, mais également le thème de la mort, particulièrement présent. Seulement, True Blood est plus légère, plus gore et plus sexe.

L’influence Buffy ? : Difficile de ne pas parler de la plus célèbre des Tueuses de Vampires quand on évoque les suceurs de sang dans une série. D’ailleurs, Buffy est mentionnée dans un dialogue faisant également référence à Blade. Les 2 sont mis sur le même rang de notoriété ! Alors, y-a-t-il un lien entre les 2 séries ? Hé bien… La relation entre Sookie et Bill, et leur histoire, peut rappeler celle de Buffy et Angel. On a le même type de relation, avec en plus, par la suite, la vampire qui a fait de Bill ce qu’il est devenu, qui viendra le tourmenter, à la façon d’une Darla… Bill Compton est un vampire qui n’a pas choisi sa condition, et possède une conscience moral : il répugne à se nourrir d’humains. Et ayant découvert Sookie, il ne vivra plus que pour la protéger. Mais une différence fondamentale est notable : alors que Buffy était une guerrière n’ayant aucunement besoin d’Angel pour la protéger, les deux pouvant se battre l’un à côté de l’autre, dans le cas de Sookie, on est revenu au stade de la jeune demoiselle blonde en péril ayant besoin d’être secourue, ce que ne manquera jamais de faire Bill… Pour poursuivre l’analogie, j’ajouterai aussi un vampire blond, rival amoureux souhaitant lui aussi posséder Sookie, Eric Northmann, tout comme Spike servira de rival à Angel pour le coeur de Buffy. Le même type de triangle amoureux. En plus du fait que les 2 séries ont toutes deux joué avec le mythe du Vampire, prenant ses distances avec certains éléments au profit d’autres (Bill Compton expliquera par exemple que certaines caractéristiques des Vampires, comme le fait de ne pas avoir de reflet, ne pas supporter l’ail, ont été créés par les Vampires eux-mêmes, afin de pouvoir mieux se dissimuler et passer pour humains).

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Les raisons d’y jeter un oeil… ou pas ! (mon avis) : En fait, la série est à voir pour ses personnages surtout, et peut-être aussi son humour très… particulier. La série repose avant tout sur ses personnages, et leurs histoires de coeur rendues difficiles en général par le caractère particulier, exceptionnel, d’un des personnages, en marge, comme Sam Merlotte ou Bill Compton par exemple. Les personnages de la série sont loin d’être parfaits, et ont tous leurs défauts ou un caractère parfois difficiles, qui font peut-être que l’on s’attache à eux. Sinon, rien de nouveau, vraiment, sous le soleil, la série peut en partie se résumer à des histoires romantiques et des triangles amoureux, reprenant finalement pas mal d’éléments des soaps, présentés sous une autre forme. Si, pour la Saison 1, une intrigue de fond se dessine, elle n’est pas assez présente ou importante pour susciter un intérêt constant. Des meurtres se produisent autour de l’entourage des Sookie, sans qu’on sache pourquoi, ni si l’auteurs ou les auteurs sont humains ou vampires. Finalement, sous ses oripeaux de série “adulte”, en abreuvant les téléspectateurs de scènes sanglantes et de sexe, ellle reste assez ‘légère’ dans ce qu’elle raconte, traînant même parfois en longueur. Pas de réflexion profonde ici, certaines scènes semblent indiquer que la série s’amuse d’elle-même. En fait, la série joue beaucoup sur deux éléments : le cliffhanger choquant, et la révélation surprenante. Avec malheureusement le fait que la série, souvent habile dans cet art subtil du cliffhanger, se foire totalement à la fin de la Saison 1 et au début de sa saison 2, en proposant l’un des pires cliffhangers jamais vus, anti-dramatique au possible, avec une résolution… pathétique. En gros, et sans trop trahir, on se débarasse d’un personnage dont on avait plus l’utilité de toute façon…

En résumé : Pour peu qu’on s’intéresse aux univers de Vampires, et ne pas être choqués par les scènes gores ou de sexe, True Blood propose une varation intéressante du mythe, revenant à certains fondamentaux, loin du traitement light d’autres séries. Elle propose une galerie particulière de personnages, la plupart losers ou tête-à-claques, mais qui finissent par être attachants, et construit un véritable univers ordonné, plus encore que Buffy, the Vampire-Slayer, qui a mis plus de temps à construire son univers (normal, elle voulait raconter autre chose). Mais à condition de ne pas s’attendre à un scénario très poussé ou une intrigue de fond ambitieuse et très profonde…

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Note : je n'ai pas évoqué le générique (que j'adore) ici, mais il est fort réussi, et c'est un des points forts de la série. Il pourrait d'ailleurs faire l'objet d'une prochaine note, tellement il y aurait à en dire...