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dimanche, 16 janvier 2011

Les séries "Boobs & Ass", partie 2 : les lieux de rêve, exotiques et colorés...

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Une autre sous-catégorie de séries “Boobs and Ass” que l’on peut identifier, après les séries de plages, ce sont les séries se passant dans un lieu propice à faire rêver. Dans les années 80, même si ce n’est pas une série entrant dans la catégorie que l’on aborde en ce moment, on avait La Croisière s’amuse, série rendue mondialement célèbre grâce à son mythique générique, et son équipage légèrement décalé. La Croisière est déjà, rien qu’ à en parler, une invitation au voyage…

Et donc, côté séries “Boobs & Ass”, on a :

 

Las Vegas :

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Synopsis : Ed « Big Ed » Deline, ancien agent de la CIA, dirige un casino très réputé de Las Vegas : le Montecito. Pour lui comme pour ses employés, la vie y est parfois dangereuse, toujours trépidante (arrêter les tricheurs, enquêter sur des disparitions, empêcher des attentats à la bombe, faire face à des clients tous plus loufoques les uns que les autres...). Il est entouré de Danny McCoy (chef de la sécurité), Mike Cannon (ex-voiturier qui travaille désormais à la sécurité aux côtés de Danny), Samantha « Sam » Jane Marquez (hôtesse qui s'occupe des gros clients qu'elle nomme « baleines »), Mary Connell (chargée de l'événementiel et amie d'enfance de Danny), Delinda Deline (la fille de Ed, qui gère le Mystique, le bar hyper branché du Montecito) et Nessa Holt (chargée des tables de jeux, Ed l'a recueillie enfant et la traite comme si elle était sa propre fille). (Wikipedia)

Les raisons d’y jeter un oeil, quand même : Las Vegas est une série légère censée exploiter l’univers coloré des casinos, lieux également sur lesquels l’imaginaire colle de nombreuses images. Las Vegas est peut-être l’une des plus réussies des séries abordées dans cette série de notes, mais elle ne vole pas très haut non plus, et est construite autour d’intrigues assez faibles et très clichées. Du coup, on oublie aussi vite qu’on les a vus les épisodes de la série. Si La Croisière s’amuse invitait de nombreuses guest-stars au sein de ses épisodes, Las Vegas fait de même. On aura tout de même vu défiler pas mal de stars au cours des 5 saisons que compte la série : Sylvester Stallone, Jean-Claude Van Damme, Lara Flynn Boyle, Dennis Hopper, les Pussycat Dolls, les Black Eyed Peas, le crooner Paul Anka, James Blunt, et bien d’autres encore, ont croisé la route des personnages principaux évoluant au Montecito. Et souvent, afin de combler les intrigues des épisodes, les invités musicaux poussaient la chansonnette.

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Côté charme, on a pu admirer les plastiques de Molly Sims, belle et grande blonde au corps de mannequin, Nikki Cox, pas habillée autrement qu’avec des décolletés plongeants, et Vanessa Marcil, séduisante au diable. Il faut le dire, ce sont ces actrices qui font glisser la série dans la catégorie “Boobs & Ass. En plus du cortège de belles filles qu’attire le casino. Et côté mecs, Josh Duhamel (vu dans Transformers) et James Lesure, appelé dans un épisode Mister Chocolate, étaient là pour faire rêver ces dames…Tous ces acteurs étaient chapeautés par James Caan, acteur au charisme indéniable, grâce auquel les intrigues pouvaient voler un peu plus haut qu’on ne pouvait l’espérer…

La série, dans son registre, était assez réussie. Faisant preuve d’un certain humour, oscillant entre la comédie et le drame, avec des actrices pétillantes et des acteurs masculins bien écrits et impliqués, elle était très plaisante à suivre. Mais Las Vegas s’épuisa malheureusement d’elle-même, voyant peu à peu son casting s’appauvrir, par réduction de budget ou lassitude, jusqu’au départ de James Caan et son personnage Ed Deline à la fin de la saison 4. Pour le remplacer, on fit appel à Tom Selleck, venu cachetonner et guère impliqué à l’écran, les mains dans les poches. Il était probablement temps alors d’arrêter la série…

 

North Shore : Hôtel du Pacifique

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Autre série censée se dérouler dans un lieu de rêve, un hôtel au bord de la plage, North Shore, série construite sensiblement sur le même modèle.

Synopsis : Vincent Colville est le propriétaire de Grand Waimea Hotel and Resort, dans les îles Hawaii, et dont le fils de son ancien meilleur ami, Jason Matthews, est le directeur. La série débute quand Jason apprend que son ancienne fiancée, Nicole Booth, a été engagée par Vincent comme nouvelle directrice des relations avec les « invités ». Dans le même temps, le spectateur suit la vie quotidienne d'autres employés de l'hôtel qui sont également les meilleurs amis de Jason : le surfeur et surveillant de plage Gabriel, la serveuse MJ et le barman Frankie. Rapidement, les intrigues se mêlent. Jason décide d'embaucher Tessa Lewis, l'ancienne petite amie d'un cambrioleur d'hôtel ; la jeune femme va se révéler ambitieuse et discrètement comploter pour prendre la place de Nicole dans l'hôtel et dans le cœur de Jason. Nicole doit, de son côté, gérer l'arrivée inattendue de son père, dirigeant d'un important groupe hôtelier et ennemi intime de Vincent. (Wikipedia)

Après la vie sur un bateau de croisière, donc, et après le casino, on prit tout simplement l’Hôtel. Mais cela ne suffit pas pour faire une série, et le spectateur ne répondit pas présent.

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Côté distribution, en guise de personnage central plus âgé que les autres, on retrouvait James Remar, acteur habitué des productions télévisées. Et autour de lui, côté charme, Brooke Burns, ancienne naïade d’Alerte à Malibu / Baywatch, mais aussi Amanda Righetti (devenue un des atouts charmes du Mentalist). Côté mecs, c’était Jason Momoa, également un ancien d’Alerte à Malibu qui assurait la présence du quota de tablettes de chocolat, entre autres. Afin d’essayer d’attirer une audience supplémentaire, on appela en renfort assez rapidement (après 6-7 épisodes) la populaire Shannen Doherty (Beverly Hills 90210, Charmed). Mais sa présence dans la série n’empêcha pas cette série d’échouer à séduire, et North Shore s’arrêta donc après une seule saison de 21 épisodes seulement.

 

L’outsider : LAX

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Synopsis : Cette série se déroule dans l'aéroport international de Los Angeles, dont le code d'identification est LAX, et met en scène la compétition acharnée entre la responsable des pistes et celui des terminaux, afin d'obtenir le poste du directeur de l'aéroport qui s'est suicidé. (Wikipedia)

Pas à proprement parler une série “Boobs & Ass”, mais également une série destinée à exploiter les péripéties autour d’un lieu charismatique. Cette fois, c’était un… aéroport qui avait la vedette, celui de Los Angeles. Apparemment, une erreur, puisque le lieu ne suscita pas plus d’intérêt que cela, pour une série qui ne dura que 13 épisodes, et des intrigues sentimales ou dramatiques assez téléphonées, comme la crainte d’una ttentat terroriste.

Côté charme, la série était un véhicule à star, car la série était construite autour également d’un atout majeur : la présence dans le rôle principal d’Heather Locklear, productrice de la série, populaire grâce à sa longue carrière dans des séries télévisées, vue dans Hooker dans les années 80, vedette de Melrose Place dans les années 90. Malheureusement, cela ne suffit pas plus à attirer les spectateurs, et LAX s’arrêta après 13 épisodes.

samedi, 15 janvier 2011

Les séries "Boobs and Ass", partie 1 : définition, et bikinis...

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Et voilà ! Comme je l’avais annoncé, l” heure est venue de parler des séries “Boobs & Ass”. J’avoue que je n’ai découvert cette façon d’appeler un certain type de séries que tout récemment, grâce à Joey, autre passionné de séries, qui avait mentionné l’expression à l’occasion d’un article. Comme beaucoup de termes catégorisants, s’il est facile de définir l’expression, il est plus délicat de ranger les séries dans cette catégorie, parfois. Mais voyons d’abord ce que recouvre l’expression “Boobs and Ass”… Hé bien… On attrape pas les mouches avec du vinaigre, comme on dit. Et les Séries TV, ça peut aussi être l’occasion de laisser reposer ses neurones, passer une heure devant sa télé à se délasser devant un “guilty pleasure”. Une série que l’on regardera pour d’autres raisons que ses scénarios. Et il en faut pour tous les goûts, à la Télé. D’autre part, depuis un moment, depuis la libération des mœurs, le sexe est partout : publicité, magazines, télévision… Les séries Boobs and Ass, ce sont des séries mettant en scène des filles aux poitrines généreuses, belles et sexy, au cul rebondi, qui vont à coup sûr attirer le téléspectateur mâle. Mais, pour que les dames acceptent de regarder aussi (ou laisser regarder) ce genre de séries, et pour équilibrer les choses, on propose souvent de beaux mâles bien bâtis, avec force tablettes de chocolat.

Du coup, une question se pose : où s’arrête la mince frontière entre série proprement “Boobs and Ass”, et série utilisant une petite touche sexy de bon aloi ? Du coup, pour mes critères de sélection, ce seront : – un générique explicite présentant par le menu ce que le téléspectateur peut espérer. – la difficulté pour la série de se raccrocher à un genre précis qui la ferait sortir de cette catégorie.

Bien entendu, comme tout classement, les choix de séries traitées ici pourront être discutés, mais je tenterai pour chacune d’expliquer pourquoi ces séries apparaissent ici.

 

Baywatch / Alerte à Malibu :

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Synopsis : La série met en scène les mésaventures de la brigade de sauvetage du Comté de Los Angeles (L.A. County Beach Patrol). Autour du Lieutenant Mitch Buchannon, une dizaine de sauveteurs doit faire face chaque jour aux dangers de la plage, tout en composant avec leur vie personnelle (Wikipedia).

Les raisons d’y jeter un œil, quand même : Incontournable. C’est la série-modèle par excellence de cette catégorie de séries. Série-phare des années 90, emblématique de cette période au même titre que bien d’autres (Beverly Hills 90210 ou X-Files, pour taper dans des registres bien différents), le monde entier la connaît, connaît certaines des actrices et des acteurs qui ont joué dedans. Que ce soit Pamela Anderson, Carmen Electra ou aussi le célèbre David Hasselhoff, déjà acteur emblématique d’une des séries les plus populaires des années 80. Et tout le monde a tendance à affirmer connaître la série, et à se moquer d’elle. Et moi, j’ai envie de la défendre. Oui, c’est vrai, en terme d’exposition de naïades en maillots de bain, la série se posait là. Surtout que les intrigues étaient parfois trop minces pour durer véritablement les 40 min de l’ épisode, et donc il arrivait souvent qu’on meuble avec des clips sexys ou des courses au ralentis filmant les actrices à leur avantage. Oui, c’est vrai, David Hasselhoff, un des producteurs de la série, interrogé sur le côté très sexy de la série, avait dit : “ pour vendre du jus d’orange, on n’hésite pas à montrer de belles oranges ? Ben moi je fais pareil. “

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Mais le côté sexy et l’image caricaturale de la série que l’on retient désormais sont surtout apparus avec l’arrivée de Pamela Anderson, lors de la Saison 2. Si dans la Saison 1, il y avait Erika Eleniak, la série n’était rien de plus qu’une série dramatique semblable à beaucoup d’autres. Et pour cause, la série était produite afin d’être diffusée sur le network NBC. Avant d’être produite pour la syndication. De plus, il y avait aussi Mitch Buchannon, élevant seul son fils Hobby, confronté à l’enfance puis à l’adolescence de celui-ci. Et des scènes sonnant très justes, qui n’on rien à envier aux séries dramatiques familiales, avec des personnages qu’on a pu voir évoluer, grandir sous nos yeux. La série a tenté d’aborder plusieurs fois plusieurs sujets sérieux, comme dans n’importe quelle série dramatique, comme l’addiction aux médicaments, le deuil, ou le fait d’être confronté à un handicap. Si ces sujets étaient traités sur un mode parfois caricatural, Baywatch véhiculait tout de même certaines valeurs fort respectables : l’entraide, la solidarité, le courage, le dépassement de soi, l’esprit de compétition.

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Et puis bien avant les NCIS Los Angeles, CSI Miami et CSI New York, elle fut l’une des premières à délocaliser son action, afin de séduire en gardant le même concept, mais en changeant de terrain de jeu. Pour les dernières saisons, la série commençant quand même à lasser et décliner, les producteurs eurent l’idée de transférer l’équipe de Baywatch à Hawaii, histoire de proposer d’autres décors.

Les atouts charme de la série : Erika Eleniak, Pamela Anderson, Yasmine Bleeth, Nicole Eggert, Gena Lee Nolin, Donna D’Errico, Traci Bingham, Carmen Electra et d’autres encore côté filles, et David Charvet, Kelly Slater, David Chokachi et d’autres encore côté mecs.

 

Acapulco H.E.A.T. / Agence Acapulco :

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Synopsis : Cette série met en scène l'Hemisphere Emergency Action Team (H.E.A.T.), une agence des services secrets basée à Acapulco, spécialisée dans la lutte contre le terrorisme. (Wikipedia)

Les raisons d’y jeter un œil, quand même – la Saison 1 : Agence Acapulco (Acapulco H.E.A.T.) est une série télévisée américaine en 48 épisodes de 42 minutes, créée par Max A. Keller et Micheline H. Keller. Coproduction internationale, la série fut produite en partie par et pour M6 qui la multi-rediffusa. Le concept : une série exploitant un des éléments de Baywatch, multiplier les plans sur la plage et les images de filles en bikini. Mais puisque cela ne suffit pas, il fallait un autre élément. Aux histoires dramatiques, ont succédé des histoires assez basiques d’espionnage. Car dans la série, Acapulco est la base d’opération de nombre terroristes, trafiquants, espions que l’équipe se doit de mettre hors-d’état de nuire. Du coup, on avait une série d’espionnage du pauvre (“pauvre” faisant référence au soin apporté aux intrigues) avec un peu d’action, quelques gunfights, et un côté sexy particulièrement marqué. La série ne dura que le temps d’une saison (dans un premier temps), mais proposait un casting sympathique et des personnages attachants. L’équipe avait deux chefs à sa tête, Ashley Hunter-Coddington, interprétée par Catherine Oxenberg, et Mike Savage, interprété par Brendan Kelly. Dans l’équipe, des gros bras, avec entre autres Nicolas Worth et Randy Vasquez, et côté filles sexy, Holly Floria et surtout Alison Armitage dans le rôle d’une ex-voleuse, Catherine “Cat” Pascal. La saison 1 confronta l’équipe à un Big Bad que l’on découvrait en début de saison pour le retrouver à la fin, Neil Strake.

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La Saison 2 : La première saison fut diffusée en 1993-1994 et la série fut ensuite annulée, avant de revenir pour une nouvelle saison, quelques années plus tard, en 1998-1999. Mais pour ce retour, le cast fut considérablement réduit. Du casting original, assez nombreux (une dizaine de noms au générique) seuls ne subsistent alors, pour cette deuxième série d' aventures, que la pulpeuse Alison Armitage, le grand atour charme de la série, que beaucoup n’ont dû regarder que pour elle, et Michael Worth. Pour compléter l'équipe, qui ne comptera plus que 4 membres, se joignent à eux la mignonne Christa Sauls, et Lydie Denier, vue dans Tarzan. Cette seconde saison a peu de rapports avec la précédente, si l' on excepte les deux personnages faisant le lien entre les 2 saisons. Plus d’ennemi récurrent, cette fois, pour une seconde saison moins réussie que la première.