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jeudi, 03 janvier 2013

FLASH-FORWARD, premières impressions... Le futur est-il déjà écrit ?

Flash-Forward est une des séries que je souhaitais rattraper depuis un moment, ce qui fut fait à l’occasion du Challenge Séries 2013. L’opportunité de publier une note sur cette série.

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De quoi ça parle ? (le pitch de la série) :  Un blackout total de 2 minutes et 17 secondes provoque le chaos à travers le monde, provoquant des catastrophes à l’échelle de la planète, et 20 millions de morts. Pendant cette courte durée, chaque personne est confrontée à une vision du futur (leur situation dans 6 mois) qui va changer sa vie à jamais... Très vite, une division du FBI est chargée d’enquêter sur ce phénimène, et trouver ses éventuels responsables.

Les raisons de se projeter dans la série… ou pas ! (mon avis critique sur la série) :  Flash-Forward est à l’origine un roman de Science-Fiction de Robert J. Sawyer, librement adapté par David S. Goyer et Brannon Braga (scénariste attaché à la franchise Star Trek, en plus d’avoir travaillé sur Threshold et Terra Nova), et fut produite et diffusée de 2009 à 2010 sur ABC. Si on retrouve le même pitch de départ dans les 2 oeuvres, alors que le roman se focalise sur un groupe de scientifiques à l’origine du phénomène, la série va mettre en scène un groupe d’enquêteurs du FBI qui va se charger de découvrir les causes du Black-out global, arrêter ses responsables, mais également tenter d’empêcher un nouveau Black-out possible. Mais sur quoi repose précisément la série ? Hé bien imaginons que l’on mette LOST, Heroes et 24 dans une boîte, que l’on secoue bien fort, et ce qui en ressort risque fort de ressembler à Flash-forward, série lancée en 2009 sur la chaîne ABC afin de remplacer la série à succès LOST. Il s’agit de l’une des dernières grandes séries “à suivre”, plus ou moins abondonnées désormais. Du coup, on retrouve pas mal des mêmes ingrédients : mystères, intrigues feuilletonnantes, jeux avec la chonologie, le spectateur étant invité à visiter les futurs entrevus par les personnages lors du Black-out global (les fameux Flash-forwards donnant leur nom à la série), intérêt porté à un ensemble étendu de personnages, aux motivations parfois troubles.

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Il s'agit d'une véritable série dramatique, qui va pouvoir mêler tous les genres en une seule série (romance, drame, Science-Fiction, espionnage, action-aventures… ), manger à tous les rateliers, comme on dit. Mais la série parvient à le faire brillamment, comme LOST, sans perdre le spectateur et sans véritablement l’ennuyer. Bien sûr, on ne s’intéressera pas, selon sa sensibilité, au sort de tous les personnages de la même manière, et certaines intrigues secondaires peuvent être vues comme du remplissage parfois. Mais la série abonde en rebondissements de toutes sortes qui parviennent à relancer l’intérêt. S’il y a beaucoup de poudre aux yeux (la série use et abuse du principe de la toile heuristique, qui se manifeste plusieurs fois sous différentes formes), à coup de grands mystères, cela fait partie aussi de ce type de séries, après tout. Les séries américaines aiment le procédé, particulièrement impressionnant visuellement, qui donne l’illusion du fameux “tout est lié”, et fait croire que tous les événements nous mènent quelque part. Côté casting, probablement pour attirer l’ancien spectateur nostalgique de LOST, on retrouve Dominic Monaghan (Charlie Pace dans la série-culte) et Sonya Walger (éternelle Penelope ‘Penny’ Wildmore, la constante et le seul véritable amour de Desmond). A mi-parcours, la série, après avoir pas mal regardé du côté de ces séries, prend un virage très 24 : les intrigues confrontent les personnages parfois à une course contre la montre (voir l’ép. 18) et les personnages mentent régulièrement, jouant à une jeu du chat et de la souris. Une conspiration de haute volée, des luttes entre agences rivales semblent se dessiner, donnant parfois le vertige. Si la mythologie a été improvisée, on ne s’en rend pas trop compte, les principaux rebondissements semblant avoir été pensés depuis le départ, surviennent à une fréquence régulière, qui rend la série addictive. Bouleversement / pitch jouant avec un bouleversement de la chronologie, la série est finalement une histoire particulière de voyage dans le temps qui manipule certains concepts attachés : le futur peut-il être modifié tout de même (malgré les flashs du futur) ? Ou est-il écrit de façon définitive ? Les effets précèdent-ils, dans le cas d’histoire de “voyage” dans le temps, les causes ? Et peut-être parce que série américaine oblige, la dimension religieuse (en plus de cette réflexion philosophique) est abordée : Dieu est-il mêlé de quelconque manière à ce bouleversement de l’humanité ? S’agit-il d’une bénédiction ou d’une punition divine ?…

Côté Cast :  L’un des gros points forts de la série, le cast a été particulièrement travaillé. Ainsi, Joseph Fiennes (le Merlin de Camelot et le “Monsignor” de la Saison 2 d’American Horror Story), le héros de la série, fait le job. On retrouve à ses côtés John Cho, qui sera le Sulu de Star Trek), mais aussi Courtney B. Vance, vu dans la distribution régulière de Law & Order : Criminal Intent, qui a à sa charge quelques scènes comiques du “meilleur cru” au début de la série. En guest-star, on notera la présence d’Alex Kingston, dans un rôle hélas très secondaire, Alan Ruck, le temps d’un épisode, de même que Gona Torres, James Callis, qui interprète encore un rôle cinglé pas si éloigné de celui de Gaius Baltar, de Battlestar GALACTICA ; Michael Massee, vu dans la Saison 1 de 24. Côté charme, les belles Rachel Roberts, Gabrielle Union et Genevieve Cortese joueront des rôles semi-réccurrents. On peut noter encore la présence de Michael Ealy, qui participa à la série Sleeper Cell, de James Remar (vu dans la série Total Security, incarnation du père de Dexter), de Gil Bellows (le Billy d’Ally McBeal), d’Annabeth Gish (vue dans X-Files ou The West Wing)… Bref, beaucoup de beau monde aperçu dans la série à un moment ou à un autre !

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En Bref :  Une série mêlant tous les genres, certes qui en rappelle malheureusement d’autres sans trouver son véritable style, mais servie par un cast de qualité, des personnages attachants, une intrigue de fond et des rebondissements addictifs, des scènes ou des dialogues amenant à la réflexion… Flash-forward mérite mieux que la volée de bois vert qu’elle s’est hélas parfois prise. Par contre, heureusement qu’elle n’a duré qu’une seule saison, il n’yaurait peut-être pas eu matière à plus et elle aurait fini par tourner en rond.

dimanche, 16 janvier 2011

Les séries "Boobs & Ass", partie 2 : les lieux de rêve, exotiques et colorés...

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Une autre sous-catégorie de séries “Boobs and Ass” que l’on peut identifier, après les séries de plages, ce sont les séries se passant dans un lieu propice à faire rêver. Dans les années 80, même si ce n’est pas une série entrant dans la catégorie que l’on aborde en ce moment, on avait La Croisière s’amuse, série rendue mondialement célèbre grâce à son mythique générique, et son équipage légèrement décalé. La Croisière est déjà, rien qu’ à en parler, une invitation au voyage…

Et donc, côté séries “Boobs & Ass”, on a :

 

Las Vegas :

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Synopsis : Ed « Big Ed » Deline, ancien agent de la CIA, dirige un casino très réputé de Las Vegas : le Montecito. Pour lui comme pour ses employés, la vie y est parfois dangereuse, toujours trépidante (arrêter les tricheurs, enquêter sur des disparitions, empêcher des attentats à la bombe, faire face à des clients tous plus loufoques les uns que les autres...). Il est entouré de Danny McCoy (chef de la sécurité), Mike Cannon (ex-voiturier qui travaille désormais à la sécurité aux côtés de Danny), Samantha « Sam » Jane Marquez (hôtesse qui s'occupe des gros clients qu'elle nomme « baleines »), Mary Connell (chargée de l'événementiel et amie d'enfance de Danny), Delinda Deline (la fille de Ed, qui gère le Mystique, le bar hyper branché du Montecito) et Nessa Holt (chargée des tables de jeux, Ed l'a recueillie enfant et la traite comme si elle était sa propre fille). (Wikipedia)

Les raisons d’y jeter un oeil, quand même : Las Vegas est une série légère censée exploiter l’univers coloré des casinos, lieux également sur lesquels l’imaginaire colle de nombreuses images. Las Vegas est peut-être l’une des plus réussies des séries abordées dans cette série de notes, mais elle ne vole pas très haut non plus, et est construite autour d’intrigues assez faibles et très clichées. Du coup, on oublie aussi vite qu’on les a vus les épisodes de la série. Si La Croisière s’amuse invitait de nombreuses guest-stars au sein de ses épisodes, Las Vegas fait de même. On aura tout de même vu défiler pas mal de stars au cours des 5 saisons que compte la série : Sylvester Stallone, Jean-Claude Van Damme, Lara Flynn Boyle, Dennis Hopper, les Pussycat Dolls, les Black Eyed Peas, le crooner Paul Anka, James Blunt, et bien d’autres encore, ont croisé la route des personnages principaux évoluant au Montecito. Et souvent, afin de combler les intrigues des épisodes, les invités musicaux poussaient la chansonnette.

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Côté charme, on a pu admirer les plastiques de Molly Sims, belle et grande blonde au corps de mannequin, Nikki Cox, pas habillée autrement qu’avec des décolletés plongeants, et Vanessa Marcil, séduisante au diable. Il faut le dire, ce sont ces actrices qui font glisser la série dans la catégorie “Boobs & Ass. En plus du cortège de belles filles qu’attire le casino. Et côté mecs, Josh Duhamel (vu dans Transformers) et James Lesure, appelé dans un épisode Mister Chocolate, étaient là pour faire rêver ces dames…Tous ces acteurs étaient chapeautés par James Caan, acteur au charisme indéniable, grâce auquel les intrigues pouvaient voler un peu plus haut qu’on ne pouvait l’espérer…

La série, dans son registre, était assez réussie. Faisant preuve d’un certain humour, oscillant entre la comédie et le drame, avec des actrices pétillantes et des acteurs masculins bien écrits et impliqués, elle était très plaisante à suivre. Mais Las Vegas s’épuisa malheureusement d’elle-même, voyant peu à peu son casting s’appauvrir, par réduction de budget ou lassitude, jusqu’au départ de James Caan et son personnage Ed Deline à la fin de la saison 4. Pour le remplacer, on fit appel à Tom Selleck, venu cachetonner et guère impliqué à l’écran, les mains dans les poches. Il était probablement temps alors d’arrêter la série…

 

North Shore : Hôtel du Pacifique

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Autre série censée se dérouler dans un lieu de rêve, un hôtel au bord de la plage, North Shore, série construite sensiblement sur le même modèle.

Synopsis : Vincent Colville est le propriétaire de Grand Waimea Hotel and Resort, dans les îles Hawaii, et dont le fils de son ancien meilleur ami, Jason Matthews, est le directeur. La série débute quand Jason apprend que son ancienne fiancée, Nicole Booth, a été engagée par Vincent comme nouvelle directrice des relations avec les « invités ». Dans le même temps, le spectateur suit la vie quotidienne d'autres employés de l'hôtel qui sont également les meilleurs amis de Jason : le surfeur et surveillant de plage Gabriel, la serveuse MJ et le barman Frankie. Rapidement, les intrigues se mêlent. Jason décide d'embaucher Tessa Lewis, l'ancienne petite amie d'un cambrioleur d'hôtel ; la jeune femme va se révéler ambitieuse et discrètement comploter pour prendre la place de Nicole dans l'hôtel et dans le cœur de Jason. Nicole doit, de son côté, gérer l'arrivée inattendue de son père, dirigeant d'un important groupe hôtelier et ennemi intime de Vincent. (Wikipedia)

Après la vie sur un bateau de croisière, donc, et après le casino, on prit tout simplement l’Hôtel. Mais cela ne suffit pas pour faire une série, et le spectateur ne répondit pas présent.

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Côté distribution, en guise de personnage central plus âgé que les autres, on retrouvait James Remar, acteur habitué des productions télévisées. Et autour de lui, côté charme, Brooke Burns, ancienne naïade d’Alerte à Malibu / Baywatch, mais aussi Amanda Righetti (devenue un des atouts charmes du Mentalist). Côté mecs, c’était Jason Momoa, également un ancien d’Alerte à Malibu qui assurait la présence du quota de tablettes de chocolat, entre autres. Afin d’essayer d’attirer une audience supplémentaire, on appela en renfort assez rapidement (après 6-7 épisodes) la populaire Shannen Doherty (Beverly Hills 90210, Charmed). Mais sa présence dans la série n’empêcha pas cette série d’échouer à séduire, et North Shore s’arrêta donc après une seule saison de 21 épisodes seulement.

 

L’outsider : LAX

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Synopsis : Cette série se déroule dans l'aéroport international de Los Angeles, dont le code d'identification est LAX, et met en scène la compétition acharnée entre la responsable des pistes et celui des terminaux, afin d'obtenir le poste du directeur de l'aéroport qui s'est suicidé. (Wikipedia)

Pas à proprement parler une série “Boobs & Ass”, mais également une série destinée à exploiter les péripéties autour d’un lieu charismatique. Cette fois, c’était un… aéroport qui avait la vedette, celui de Los Angeles. Apparemment, une erreur, puisque le lieu ne suscita pas plus d’intérêt que cela, pour une série qui ne dura que 13 épisodes, et des intrigues sentimales ou dramatiques assez téléphonées, comme la crainte d’una ttentat terroriste.

Côté charme, la série était un véhicule à star, car la série était construite autour également d’un atout majeur : la présence dans le rôle principal d’Heather Locklear, productrice de la série, populaire grâce à sa longue carrière dans des séries télévisées, vue dans Hooker dans les années 80, vedette de Melrose Place dans les années 90. Malheureusement, cela ne suffit pas plus à attirer les spectateurs, et LAX s’arrêta après 13 épisodes.