Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

dimanche, 05 mai 2013

Le bilan de Mai de mon Challenge Séries 2013.

Nous sommes arrivés depuis quelques jours au mois de Mai, soit presque au milieu de l’année. Il est probablement temps de faire un premier bilan de mon Challenge Séries 2013, une très bonne idée d’Hellody, consistant à se fixer une liste de séries que l’on souhaite découvrir ou dont on a repoussé la suite du visionnage, et pour lesquelles se présente l’occasion de se mettre à jour.

challenge_s_ries_2013.png

Flash-Forward : 1ère série terminée, c’est une série que j’ai beaucoup apprécié visionner. Je pense que le visionnage en marathon a été favorable. C’est dommage que la série n’ait duré qu’une saison, mais il y a une vraie fin, et peut-être que la série aurait souffert d’être poursuivie indéfiniment. Une réussite tout de même pour cette série, qui aura aussi souffert des changements de l’équipe créative en coulisses, et d’avoir été diffusée immédiatement après LOST, peut-être aussi. ABC pensait qu’il y aurait un tel vide après la célèbre série qu’il fallait proposer rapidement un produit de substitution, mal leur en a peut-être pris…

CHUCK :  Une série dont j’aurais encore repoussé le visionnage, finalement, je pense. Ce qui aurait été un tort, car je l’affirme, et même si je ne suis pas fan (qu’on me comprenne bien, j’aime beaucoup la série), il s’agit d’une grande et excellente série. Elle appartient à un genre que je n’aime pas en général, la comédie d’espionnage, un genre terriblement délicat à manier, qui joue sur les stéréotypes et qui peut rapidement sombrer dans la caricature. Seulement, les scénaristes savent être légers et sérieux quand il le faut, l’écriture est fine, l’interprétation est souvent brillante, les guest-stars d’une grande qualité, vraiment, c’est une réussite en la matière. Et l’argument –massue, c’est une évidente parenté avec ALIAS, dont on reprend plusieurs éléments : Chuck, comme Sydney, n’a pas réellement connu ses parents, souvent absents ; devenu espion, il doit jongler entre sa vie avec ses amis, et sa vie d’espion. Et les agents ennemis renégats, qu’ils soient du Fulcrum ou du Ring, travaillent pour une nébuleuse particulièrement puissante appelée… l’Alliance.

The Mentalist :  La série policière à consultant que j’apprécie le moins, découverte en dernier après CASTLE, Lie to Me, et Unforgettable. Je consacrerai probablement une autre note à cette série pour en dire plus. Malgré un pitch de départ assez sombre, The Mentalist racontant aussi la traque d’un tueur en série capable de réunir des suiveurs à son service, le concept anticipe celui de The Following. Mais finalement, la série reste dans l’ensemble assez légère et familiale, à la différence de celles très sombres diffusées actuellement aux Etats-Unis. Et l’argument principal n’est pas assez poussé, la traque de Red John ne concernant en général que 2 ou 3 épisodes par saison seulement, pour gagner davantage mon intérêt et mon attention. Mais je voulais tout de même la voir, et c’est un très bon produit américain comme ils savent en fabriquer. Les épisodes se regardent tout seuls, et Patrick Jane, ce grand gosse insupportable légèrement snob est fascinant.

DEXTER :  J’ai un peu laissé la série en plan, ayant vu les 3 premières saisons. Je la reprendrai, mais je souhaitai consacrer une nouvelle note à cette série. Là encore, malgré son thème très fort, avec un serial killer en personnage principal, la série n’est pas aussi sombre que l’on pouvait s’y attendre malgré tout. Elle possède comme The Mentalist quelques aspects agaçants, dûs au fait d’avoir trouvé une formule qui fonctionne, et qu’on va répéter à chaque saison. Les personnages évoluent toutefois, comme dans CHUCK, et la vie des personnages n’est pas figée. Une série que j’aime beaucoup suivre et regarder. Les 3 premières saisons ont été de qualité, et si je vois bien la formule employée, cela ne me dérange pas finalement. Me mettre à jour aussi tard sur la série aura fait que je connais malheureusement un des rebondissements de la fin de la saison 4, même si je ne connais pas les circonstances exactes.

24 :  Une des grandes séries des années 2000, dont je n’avais vu que les 3 ou 4 premières saisons, que j’ai repris depuis le début. Un concept très très fort, mais des incohérences dès la 1ère saison qui n’avaient pas été relevées à l’époque. Par exemple, il est quand même curieux que la CTU fonctionne tout de même. On rappellera que personne, dès le départ de la série, ne fait vraiment confiance à Jack, qui agit en solo en gardant tout pour lui, et ne faisant que rarement confiance. Seul son chef lui fait d’ailleurs confiance en retour, d’autant plus que Jack a enquêté et fait arrêter 3 agents corrompus ! Mais je suppose que tout le monde avait été bluffé par le ton nouveau et l’originalité de la série pour ne pas y faire attention… Une série que je souhaite vraiment terminer.

Voilà pour les séries en cours. Je souhaite au moins terminer Stargate Universe, ce serait la prochaine série à visionner pour moi (d’autant que je suis parti pour terminer aussi CHUCK) pour au moins avoir fini fin Juin la moitié de mon Challenge. Outre ce challenge, je suis une dizaine de séries en direct des USA, et j’ai visionné aux 2/3 TRIGUN. Je regarde aussi, en regard, The Wild Wild West, un classique. Je songe à squeezer REVENGE pour regarder à la place DOLLHOUSE, dont je n’avais pas vu la Saison 2, m’étant arrêté à la fin de la Saison 1. Vous en savez plus maintenant !

KNIGHT

jeudi, 03 janvier 2013

FLASH-FORWARD, premières impressions... Le futur est-il déjà écrit ?

Flash-Forward est une des séries que je souhaitais rattraper depuis un moment, ce qui fut fait à l’occasion du Challenge Séries 2013. L’opportunité de publier une note sur cette série.

FF 01.jpg

De quoi ça parle ? (le pitch de la série) :  Un blackout total de 2 minutes et 17 secondes provoque le chaos à travers le monde, provoquant des catastrophes à l’échelle de la planète, et 20 millions de morts. Pendant cette courte durée, chaque personne est confrontée à une vision du futur (leur situation dans 6 mois) qui va changer sa vie à jamais... Très vite, une division du FBI est chargée d’enquêter sur ce phénimène, et trouver ses éventuels responsables.

Les raisons de se projeter dans la série… ou pas ! (mon avis critique sur la série) :  Flash-Forward est à l’origine un roman de Science-Fiction de Robert J. Sawyer, librement adapté par David S. Goyer et Brannon Braga (scénariste attaché à la franchise Star Trek, en plus d’avoir travaillé sur Threshold et Terra Nova), et fut produite et diffusée de 2009 à 2010 sur ABC. Si on retrouve le même pitch de départ dans les 2 oeuvres, alors que le roman se focalise sur un groupe de scientifiques à l’origine du phénomène, la série va mettre en scène un groupe d’enquêteurs du FBI qui va se charger de découvrir les causes du Black-out global, arrêter ses responsables, mais également tenter d’empêcher un nouveau Black-out possible. Mais sur quoi repose précisément la série ? Hé bien imaginons que l’on mette LOST, Heroes et 24 dans une boîte, que l’on secoue bien fort, et ce qui en ressort risque fort de ressembler à Flash-forward, série lancée en 2009 sur la chaîne ABC afin de remplacer la série à succès LOST. Il s’agit de l’une des dernières grandes séries “à suivre”, plus ou moins abondonnées désormais. Du coup, on retrouve pas mal des mêmes ingrédients : mystères, intrigues feuilletonnantes, jeux avec la chonologie, le spectateur étant invité à visiter les futurs entrevus par les personnages lors du Black-out global (les fameux Flash-forwards donnant leur nom à la série), intérêt porté à un ensemble étendu de personnages, aux motivations parfois troubles.

FF 02.jpg

Il s'agit d'une véritable série dramatique, qui va pouvoir mêler tous les genres en une seule série (romance, drame, Science-Fiction, espionnage, action-aventures… ), manger à tous les rateliers, comme on dit. Mais la série parvient à le faire brillamment, comme LOST, sans perdre le spectateur et sans véritablement l’ennuyer. Bien sûr, on ne s’intéressera pas, selon sa sensibilité, au sort de tous les personnages de la même manière, et certaines intrigues secondaires peuvent être vues comme du remplissage parfois. Mais la série abonde en rebondissements de toutes sortes qui parviennent à relancer l’intérêt. S’il y a beaucoup de poudre aux yeux (la série use et abuse du principe de la toile heuristique, qui se manifeste plusieurs fois sous différentes formes), à coup de grands mystères, cela fait partie aussi de ce type de séries, après tout. Les séries américaines aiment le procédé, particulièrement impressionnant visuellement, qui donne l’illusion du fameux “tout est lié”, et fait croire que tous les événements nous mènent quelque part. Côté casting, probablement pour attirer l’ancien spectateur nostalgique de LOST, on retrouve Dominic Monaghan (Charlie Pace dans la série-culte) et Sonya Walger (éternelle Penelope ‘Penny’ Wildmore, la constante et le seul véritable amour de Desmond). A mi-parcours, la série, après avoir pas mal regardé du côté de ces séries, prend un virage très 24 : les intrigues confrontent les personnages parfois à une course contre la montre (voir l’ép. 18) et les personnages mentent régulièrement, jouant à une jeu du chat et de la souris. Une conspiration de haute volée, des luttes entre agences rivales semblent se dessiner, donnant parfois le vertige. Si la mythologie a été improvisée, on ne s’en rend pas trop compte, les principaux rebondissements semblant avoir été pensés depuis le départ, surviennent à une fréquence régulière, qui rend la série addictive. Bouleversement / pitch jouant avec un bouleversement de la chronologie, la série est finalement une histoire particulière de voyage dans le temps qui manipule certains concepts attachés : le futur peut-il être modifié tout de même (malgré les flashs du futur) ? Ou est-il écrit de façon définitive ? Les effets précèdent-ils, dans le cas d’histoire de “voyage” dans le temps, les causes ? Et peut-être parce que série américaine oblige, la dimension religieuse (en plus de cette réflexion philosophique) est abordée : Dieu est-il mêlé de quelconque manière à ce bouleversement de l’humanité ? S’agit-il d’une bénédiction ou d’une punition divine ?…

Côté Cast :  L’un des gros points forts de la série, le cast a été particulièrement travaillé. Ainsi, Joseph Fiennes (le Merlin de Camelot et le “Monsignor” de la Saison 2 d’American Horror Story), le héros de la série, fait le job. On retrouve à ses côtés John Cho, qui sera le Sulu de Star Trek), mais aussi Courtney B. Vance, vu dans la distribution régulière de Law & Order : Criminal Intent, qui a à sa charge quelques scènes comiques du “meilleur cru” au début de la série. En guest-star, on notera la présence d’Alex Kingston, dans un rôle hélas très secondaire, Alan Ruck, le temps d’un épisode, de même que Gona Torres, James Callis, qui interprète encore un rôle cinglé pas si éloigné de celui de Gaius Baltar, de Battlestar GALACTICA ; Michael Massee, vu dans la Saison 1 de 24. Côté charme, les belles Rachel Roberts, Gabrielle Union et Genevieve Cortese joueront des rôles semi-réccurrents. On peut noter encore la présence de Michael Ealy, qui participa à la série Sleeper Cell, de James Remar (vu dans la série Total Security, incarnation du père de Dexter), de Gil Bellows (le Billy d’Ally McBeal), d’Annabeth Gish (vue dans X-Files ou The West Wing)… Bref, beaucoup de beau monde aperçu dans la série à un moment ou à un autre !

FF 03.jpg

En Bref :  Une série mêlant tous les genres, certes qui en rappelle malheureusement d’autres sans trouver son véritable style, mais servie par un cast de qualité, des personnages attachants, une intrigue de fond et des rebondissements addictifs, des scènes ou des dialogues amenant à la réflexion… Flash-forward mérite mieux que la volée de bois vert qu’elle s’est hélas parfois prise. Par contre, heureusement qu’elle n’a duré qu’une seule saison, il n’yaurait peut-être pas eu matière à plus et elle aurait fini par tourner en rond.