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dimanche, 09 mai 2010

J.J. Abrams : la trentaine assumée et réussie (retour sur un aspect des productions Bad Robot).

J'ai beaucoup de respect pour J.J. Abrams.

Parce que bien que controversé, à tort ou à raison, cet homme est pour moi un atout indispensable pour l'industrie de l'entertainment. Par son goût du mystère qui est la clé du succès de bon nombre des projets qu'il a initiés. Par le souci de jouer avec le buzz comme personne, de toujours attirer l'attention sur ses nouveaux projets.

Et parce que cet homme a consacré une bonne partie de son oeuvre à mettre en lumière une période différente que celles généralement explorées : explications : les séries dramatiques peuvent, si l'on généralise, se diviser en deux grands ensembles : les séries pour ados, mettant en scène des héros adolescents, mais aussi parfois adultes (dans des histoires de triangle amoureux plus ou moins liés à leur passé) : Dawson, One Tree Hill, The Vampire Diaries, Gossip Girl, en sont quelques exemples. Et les séries dramatiques, à destination des adultes, mettant en scène les adultes, avec les problématiques du monde moderne.

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Dans bon nombre de ses projets, donc, Abrams s'est intéressé à une nouvelle tranche d'âge, en en donnant sa vision. Tout comme Whedon avait donné sa vision de l'adolescence dans Buffy, the Vampire-Slayer. Cette tranche d'âge, c'est celle des trentenaires : des personnes entrant dans la vie adulte, plus ou moins installés professionnellement, ou en passe de l'être. Les autres séries ayant plus ou moins exploré cette période, ce sont surtout je pense les sitcoms. Normal. Car à la réussite professionnelle, s'installer dans le travail, doit s'ajouter normalement, l'installation dans la vie : rencontrer enfin, quelqu'un, mais cette fois pour le long terme, sur la durée. C'était le cas dans Friends, et sauf si je ne m'abuse, c'est ce dont traite How I Met Your Mother.

Si vous regardez en effet attentivement les productions Bad Robot (la société de production de J.J. Abrams), Felicity, ALIAS, LOST, Star Trek, Cloverfield, elles ont toutes comme point commun de placer au centre du récit, en héros, des personnages approchant la trentaine, ayant à rompre définitivement avec l'adolescence, sur le point d'être quittée. Les personnages ont en commun, du coup, d'être à un tournant de leur vie : Sydney est prête à se marier (elle a été demandée en mariage par son fiancé, et est proche de ce fait de quitter sa vie d'espionne), l'un des héros de Cloverfield s'apprête à quitter ses amis (ou en tout cas s'en éloigner) pour son travail, Jack Shepard à enterrer son père, dont il transporte le corps, afin de rompre définitivement avec l'image paternelle, James T. Kirk à quitter sa vie de débauche pour faire enfin quelque chose, s'engager dans la prestigieuse Starfleet. Des personnages entre deux mondes, donc, dont la vie est sur le point de changer radicalement. Du coup, on a des personnages sonnant "juste", et si on peut reprocher beaucoup de choses aux séries d'Abrams, comme leur manque de profondeur, il ya tout de même toujours, en plus d'un souci évident du spectacle, un soin particulier apporté aux personnages et aux émotions qui les traversent. Et, précision notable, juste un état de fait, sans nostalgie particulière pour l'enfance ou l'adolescence, pas de crainte ou de refus de l'âge adulte, juste le passage, sans regrets, sans idées préconçues. Après tout, le passage se fait en douceur, et n'est qu'une étape de plus dans la vie. Par exemple, les héros d'Abrams n'ont pas le caractère légèrement défaitiste et mélancolique d'Ally McBeal, autre personnage trentenaire, héroïne de sa propre série, proche dans le concept des héros d'Abrams, mais bien différent au niveau de la personnalité.

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Et il y a un autre point commun entre la plupart de ses héros. Si opposer un héros à son père (au passage, nous célébrons ce mois-ci les 30 ans de The Empire Strike Back (L'Empire contre-attaque, en VF) le plus réussi et marquant volet de la saga Star Wars) ou à toute figure d'autorité est un lieu commun, en plus de ce passage inéluctable dans l'âge adulte, les héros d'Abrams en arrivent à un point où ils sont près de se réconcilier avec leur père. C'est le cas plus ou moins de Jack Shepard (ramener son corps au bercail est d'une certaine façon lui pardonner ses "péchés"), de Sydney Bristow (l'approche de son mariage, le fait d'apprendre que son père Jack Bristow est agent double... ), de Peter Bishop, s'occupant de son doux dingue de père Walter, de James T. Kirk (entrer dans Starfleet, c'est d'une certaine façon pardonner à l'institution qui a ôté la vie à son père, qui était un officier dans ce corps d'armée)...

Du coup, il n'est peut-être pas étonnant que nombre des séries et productions Bad Robot trouvent une telle résonance, un tel succès chez une partie du public. Pour ma part, j'attends de pied ferme sa nouvelle série imaginée pour la rentrée prochaine, Undercovers, et il me reste à découvrir la Saison 2 de FRINGE.

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dimanche, 27 septembre 2009

Star Trek The Originale Series : review des épisodes 1.05, 1.06 et 1.07

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The Man Trap (1.05)

Sc : George Clayton Johnson. R : Marc Daniels.

ST 05 1.jpgVariation sur le thème du Vampire. Stardate : 1513.1. L'U.S.S. Enterprise est en route pour un arrêt de routine sur un avant-poste, la Planète M-113, où s'effectuent des fouilles achéologiques. Le Dr McCoy accompagne l'expédition afin de vérifier l'état de santé du Professeur Bob Crater et de sa femme, Nancy (une ancienne relation de McCoy), qui étudient les ruines d'une ancienne civilisation depuis longtemps disparue. Mais une étrange créature semble avoir décidé de s'en prendre aux membres d'équipage de l'Enterprise, dont l'un des membres est retrouvé mort, le plus étonnant étant qu'il a été vidé de tout sel. Par la suite, d'autres morts surviennent. L'équipage de l'Enterprise découvre alors que la femme du Professeur Crater a été tué il y a un an par la dernière des créatures natives de la planète, une créature capable de lire dans les pensées et de prendre l'apparence d'une autre personne. La créature finit par prendre l'apparence de Nancy Crater, et a besoin de sel pour survivre. Le Dr McCoy est alors forcé, pour sauvé Kirk de la créature acculée une fois découverte, de la tuer...

ST 05 2.jpgMon avis : Un épisode classique de la série originelle, bon dans l'ensemble, qui vaut surtout pour l'importance donnée au personnage du Dr McCoy. On exploite ici une nouvelle fois le thème des Vampires, bien que modifié, pour un épisode qui rencontrera par la suite de nombeux équivalents dans bon nombre de séries.
Lors du générique de début, les noms de William Shatner et Leonard Nimoy apparaissent sans les habituels 'Starring' et 'Also Starring' credits.
Trivia : Première fois que Kirk appelle McCoy "Bones".
Trivia : Lors d'une conversation avec Uhura, Spock révèle que Vulcain n'a pas de lune.


The Naked Time (1.06)
Sc : John D.F. Black. R : Marc Daniels.

ST 06 1.jpgLa lutte de l'homme contre son animalité / Premier voyage dans le temps. Stardate : 1704.2. L'Enterprise est en orbite au-dessus de Psi 2000 -- un monde ancien désormais congelé -- pour y effectuer une mission scientifique et observer la désintégration de la planète. Mais l'équipe d'exploration retrouve une équipe de scientifique morts, en particulier un homme complètement habillé sous une douche, et les systèmes de maintenance dans la station désactivés. Lorsque l'équipe d'exploration est de retour à bord de l'Enterprise, certains membres d' équipage commencent à se comporter étrangement. L'infection dont ils sont victimes les libère en effet de leurs plus profondes inhibitions, les faisant agir selon leurs instincts ou leurs pulsions du moment. Et elle se propage peu à peu, chacun des membres de l' équipage étant à un moment ou à un autre infecté : l'Infirmière Christine Chapel tombe sous le charme de Spock, qui doit lutter contre ses émotions remontant à la surface. Le Lt Riley s'enferme dans la salle des machines et prend le contrôle du vaisseau, désactivant les moteurs, condamnant le vaisseau à tomber dans l'atmosphère de la planète. Le Dr McCoy parvient toutefois à isoler l'agent pathogène et à développer un antidote.
Par la suite, une fois qu'ils ont pu pénétrer dans la salle des machines, et que Riley a pu être neutralisé, Spock et Scott utilisent une nouvelle formule intermix pour redémarrer à froid les moteurs et s'échapper de l'orbite avant que le champ de gravité de la planète ne s'effondre. L'effet du feedback de la manoeuvre a un effet inattendu : l'Enterprise est envoyé 71 heures dans le passé, avant de voyager à nouveau vers le présent.

ST 06 2.jpgMon avis : Un épisode culte de la série, et pour plusieurs raisons. Bourré de scènes-cultes et de répliques marquantes, l'épisode laisse la part belle à la comédie, puis à une situation dramatique, et à des numéros d'acteurs leur permettant de briller. On retiendra la scène intense où Spock lutte contre sa part humaine, et ses émotions se faisant jour, plus violentes que jamais, ou encore de Kirk avouant être éperdument amoureux de son vaisseau.
A l'origine, l'épisode devait être en deux parties. La première partie devait se terminait par un « cliffhanger » avec l'Enterprise remontant le temps. La fin fut changée pour en faire un épisode isolé. La deuxième partie devait être alors "Tomorrow is Yesterday" , lui-même transformé plus tard en un seul et unique épisode.
Continuité : Première app. de l' infirmière Christine Chapel (Majel Barrett).



Charlie X (1.07 )
Sc : D.C. Fontana. H : Gene Roddenberry. R : Lawrence Dobkin. ST 07 1.jpgL'importance de l'amour pour être humain. / Les limites humaines face au pouvoir absolu. Stardate : 1533.6. L'Enterprise rencontre le vaisseau-cargo Antares, et accueille à son bord un nouveau passager : un jeune homme de 17 ans, Charlie Evans, qui a grandi seul sur une autre planète que la Terre, Thasus, seul survivant du crash d' un vaisseau, et ignore tout des us et coutumes humaines. Mais l'Antares est détruit peu de temps après son départ, et d'autres mystérieux phénomènes se produisent à bord. L'équipage de l'Enterprise comprend alors que pour pouvoir survivre, les Thasians, êtres d'énergie pure, ont dôté Charlie Evans de pouvoirs de transmutation de la matière. Charlie prend alors le contrôle du vaisseau, le dirigeant vers la colonie Alpha Five, jusqu'à ce que l'un des Thasiens intervienne pour arrêter le jeune homme.

ST 07 2.jpgMon avis : Encore un épisode riche en thèmes philosophiques. McCoy et Spock servent de bonne conscience à Kirk, le poussant à endosser le rôle de figure paternelle et d' autorité à Kirk envers le jeune Charlie, rôle que Kirk refuse d' endosser dans un premier temps. Un Kirk qui refuse le rôle de père, puisqu'il n'est pas le type de personnage à fonder un foyer. Cet épisode reprend le thème des Puissants infantiles, que l'on avait déjà d'une certaine manière avec le second Pilote "Where no Man Has Gone Before", et que l'on retrouvera avec le personnage de Trelane : des êtres contrôlant des pouvoirs les rapprochant de dieux, mais incapables de gérer leurs émotions et une telle puissance, et devant être arrêtés. En plus cette fois de traiter d'un thème avec acuité, l'adolescence, bien avant Buffy, the Vampire-Slayer. A ce titre, on peut trouver l'équipage particulièrement cruel et manquant de compréhension envers le jeune homme, qui n'est finalement qu' une pauvre victime innocente, avant de devenir par la force des choses bourreau.
Trivia : Pour la première fois est mentionné que L'Enterprise œuvre pour l'United Earth Space Probe Agency (Abréviation : UESPA) (traduction : Agence d'Exploration Spatiale de la Terre Unie).

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samedi, 19 septembre 2009

Star Trek : The Originale Series ; reviews des épisodes 1.02 et 1.03

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The Corbonite Maneuver (1.02 - Vol. 4)
Sc : Jerry Sohl. R : Joseph Sargent.

ST 02 1.jpgÉp. sur la découverte de culture extraterrestre / ép. sur le contrôle de soi en situation de crise. Stardate : 1512.2. L'U.S.S. Enterprise est en mission de cartographie stellaire, établissant des cartes de systèmes stellaires, lorsqu'il rencontre sur sa route un mystérieux cube auquel il ne peut échapper. Le Capitaine James T. Kirk ordonne sa destruction lorsque l'engin inconnu commence à émettre des radiations mortelles. Puis, c'est un vaisseau alien sphérique qui fait obstacle à l'Enterprise, le Fesarius, piloté par Balok, un effrayant alien.
Balok parvient à désactiver les principaux systèmes de l'Enterprise et menace de détruire le vaisseau. Inspiré par Spock, Kirk bluffe en faisant croire que l'Enterprise contient une matière secrète, la Corbomite, qui les détruira les deux vaisseaux si Balok attaque. Balok utilise ensuite un plus petit vaisseau lancé du Fesarius pour conduire l'Enterprise vers un monde de la Première Fédération (à laquelle Balok prétend appartenir), où l'équipage sera détenu prisonnier. L'Enterprise utilise la puissance de ses moteurs au maximum pour se défaire de l'emprise du rayon-tracteur, et Balok envoie un signal de détresse. Kirk se téléporte à bord du vaisseau de Balok, accompagné du Dr McCoy et du Lt Bailey, le navigateur de l'Enterprise. Ils découvrent alors qui est en réalité Balok : un petit humanoïde sans défense, inoffensif, qui a lui aussi bluffé avec l'équipage de l'Enterprise, le tester afin de s'assurer qu' il n'avait pas d'intentions hostiles. Balok n'a pas d'équipage, il pilote seul le Fesarius, mais demande à ce qu' un membre de l' équipage de l'Enterprise de rester à bord pour devenir un compagnon d'exploration. Le Lt Bailey se porte volontaire pour cet échange culturel, avec l'approbation de Kirk.
Cet épisode était à l'origine le second de la série, et marqua la première apparition du Docteur Leonard Horatio McCoy (DeForrest Kelley), médecin-chef à bord de l'U.S.S. Enterprise (NCC-1701). Kirk lui donne le sobriquet amical de "Bones" qu'on pourrait traduire par "tas d’os", "vieille carcasse". C’est aussi la première apparition de Janice Rand (Grace Lee Whitney), la Cadette attitrée de Kirk.

ST 02 2.jpgMon avis : Un épisode ennuyeux au premier visionnage, la majeure partie de l'épisode se résumant à un jeu du chat et de la souris entre le vaisseau de Balok et l'Enterprise, essayant de le fuir, en vain. Mais l'épisode gagne en intérêt à chaque visionnage, car il contient en substance toute la philosophie Trekkienne : la confrontation avec l'inconnu, l'incompréhension mutuelle, la défiance, puis le dépassement des différences pour aboutir à des relations faites de tolérance et de respect mutuel. L'épisode met en exergue le caractère exceptionnel de Kirk, auquel les membres d'équipage font aveuglement confiance, confiance dont le Capitaine Kirk se montre digne en titrant son vaisseau et son équipage d'affaire par un astucieux coup de bluff... Dans cet épisode, le comportement du Lt Bailey est assez significatif et représentatif : tout d'abord effrayé par l'inconnu, il surmontera sa peur pour se porter volontaire pour être le représentant privilégié des Humains avec une nouvelle race extraterrestre.
Trivia : Cet épisode était un pilote potentiel pour la série.

" When I get my hands on the headquarters genius who assigned me a female yeoman...- What's the matter, Jim? Don't you trust yourself ?
- I've already got a female to worry about. Her name is the Enterprise. "

Kirk, à McCoy (ép. 1.02 "The Corbomite Maneuver").

" You know the greatest danger facing us is ourselves, and irrational fear of the unknown. There is no such thing as the unknown. Only things temporarily hidden, temporarily not understood. "
Kirk, à McCoy (ép. 1.02 "The Corbomite Maneuver").


Mudd's Women (1.03 - Vol. 2)
Sc : Stephen Kandel. H : Gene Roddenberry. R : Harvey Hart.

ST 03 1.jpgÉp. sur la vérité et les apparences. Stardate : 1329.8. L' U.S.S. Enterprise poursuit un vaisseau cargo non-identifié de Classe-J à travers une ceinture d'asteroïdes. Le vaisseau cargo explose suite à une surcharge des moteurs, mais l'Enterprise sera parvenu à téléporter à temps son capitaine, Leo Francis Walsh, et trois magnifiques jeunes femmes ; malheureusement, l'Enterprise a brûlé quasiment tous ses cristaux de lithium dans l' opération de sauvetage. L'Enterprise se dirige alors vers une colonie minière sur Rigel Twelve à moins de deux jours de route. A la grande satisfaction d'Harry Mudd, le véritable nom du capitaine sauvé de l'explosion de son vaisseau, qui espère faire épouser aux mineurs de Rigel Twelve ses femmes. Mais le Capitaine Kirk apprend la vérité, que le véritable Capitaine Walsh est mort, et son identité adoptée par Harcourt Fenton 'Harry' Mudd, un arnaqueur et un escroc, qui utilisait le vaisseau cargo illégalement pour transporter des jeunes femmes pour les vendre sur Ophiuchus Three. Avec son lourd passé criminel, Mudd est confiné dans ses quartiers, mais ses femmes semblent avoir un effet certains sur les hommes de l'équipage, complètement sous le charme des sublimes créatures. De plus, Harry mudd a contacté secrètement les mineurs de Rigel Twelve, et est prêt à échanger ses femmes contre des cristaux de lithium. Avec le dernier cristal de lithium de l'Enterprise consumé, Kirk se voit contraint d' accepter l'offre de Mudd ; les trois femmes resteront avec les mineurs, pour que l'Enterprise obtienne les fameux cristaux...

ST 03 2.jpgMon avis : Un épisode au pitch assez simple (un arnaqueur décide de faire fortune en se servant de "ses" femmes), qui pourrait être pris comme simple prétexte pour mettre en scène de superbes actrices, mais utilisé pour développer une richesse thématique insoupçonné. L'épisode est audacieux, faisant d'un personnage d'escroc et de maquereau un personnage extrêmement savoureux. Au passage, contrairement à l'image régulièrement répandue sur l'univers Star Trek comme un univers utopique, la criminalité existe donc toujours, ainsi que la possibilité de faire fortune ! Dans cet épisode, on a une réflexion sur le désir (sur quoi repose-t-il ?) et sur les apparences.
Trivia : Cet épisode était un pilote potentiel pour la série.