lundi, 21 février 2011
FRINGE : review des épisodes 1.17 "Bad Dreams" et 1.18 "Midnight"
1.17 : Bad Dreams
Sc : Akiva Goldsman. R : Akiva Goldsman.
Une jeune mère de famille poussant sa petite fille dans une poussette chantonne et s'apprête à prendre le métro. Tous deux s'apprêtent à prendre le métro, mais à l'arrivée de celui-ci, Olivia Dunham pousse la mère juste devant le métro arrivant à vive allure ! Ce qui réveille en sursaut Olivia, qui faisait apparemment un cauchemar... Jusqu' à ce que le journal télévisé du matin annonce le suicide d'une jeune mère, celle dont Olivia a rêvé. Olivia demande alors à Broyles de se rendre à New York afin d'enquêter sur cette affaire. Celui-ci a du mal à la comprendre, mais lui accorde 24 heures pour enquêter. Avant de partir, Olivia rend visite à Walter pour se faire examiner. Olivia se confie à propos de son "rêve". Pour elle, elle y était en personne. Peter l'accompagne sur les lieux de l'accident. Olivia refuse de croire que la jeune mère s'est suicidée, tout comme son mari d'ailleurs, venu récupérer sa fille au commissariat. Mais les caméras de surveillance ne montrent pas autre chose que la jeune femme tomber, seule, devant le métro arrivant.
De retour au laboratoire de Walter Bishop, celui-ci a une explication des plus farfelues : la jeune femme aurait été tuée par la pensée. Chez elle, Olivia s'endort, et fait un autre cauchemar, l'impliquant dans un meurtre : un homme, suite à une dispute avec sa femme dans un restaurant, aurait été poignardé. On retrouve assez rapidement la victime, comme le craignait Olivia. Celle-ci se demande alors ce qui lui arrive, perdant de plus en plus son calme. Au laboratoire de Walter, un examen minutieux des videos des cameras de surveillance finit par les mener sur la piste d' un homme blond, qui était présent à chaque fois sur les lieux des accidents. Mais Broyles finit par demander des comptes à Olivia Dunham... L'enquête finit par mener Peter et Olivia dans un institut psychiatrique qui abrite un homme pouvant être lié à toute l'affaire, un certain Nick Lane... L'affaire prend un nouveau tournant quand Peter et Olivia interrogent Walter à propos d'un nouveau médicament, le Cortexiphan, que William Bell aurait expérimenté sur des êtres humains. Un médicament que Olivia aurait bien pu prendre...
Guide Musical : "Starstruck" par Lady Gaga (dans le club où Olivia se rend, en rêve) ; "Via Veneto" par Lou Monte.
Mon avis : Un épisode dont on découvre l'histoire et les rebondissements en même temps que le personnage d'Olivia. On reconnaît la patte particulière des séries Bad Robot, avec cette part de mystère, d'étrangeté, qui vient frapper le quotidien. Walter reste toujours fidèle à lui-même dans cet épisode, qui commence à user des vieilles recettes de la série. Encore une fois, le mystère de la série est dû aux deux savants Bishop et Bell. Et la conclusion rappelle étrangement ce qu'on nous avait déjà dévoilé dans ALIAS au sujet de Sydney : elle avait fait subi enfant le Projet Noël, tout comme Olivia avait été enfant victime d'expérimentations. Hormis pour maintenir le suspense pour le spectateur, il est d'ailleurs étrange que Walter ne s'en souvienne pas... Un bon épisode, donc, qui fait avancer la mythologie de la série au moment où on s'y attend le moins, avec son lot de scènes-chocs (les morts des pauvres victimes... ) malgré un dénouement un peu faible une fois le mystère et le coupable levés... Un épisode centré surtout sur le trio Peter-Olivia-Walter, les autres personnages étant peu présents et ne servant pas à grand chose. Tout comme la présence de la soeur d'Olivia et sa fille, qui ne servent à rien ici hormis offrir un cadre familial.
1.18 : Midnight
Sc : J.H. Wyman et Andrew Kreisberg. R : Bobby Roth.
Un homme seul, Bob Dunn, s'apprête à quitter son appartement, tout en écoutant le dernier flash d' informations. Alors qu'il se rend dans un club, il appelle une amie pour lui proposer de passer la voir ensuite. Dans le club, il drague une jeune femme et la ramène chez lui, mais celle-ci le tue brutalement. Olivia et sa soeur reçoivent des amis, avant qu' Olivia ne soit appelée pour enquêter sur le meurtre du jeune homme retrouvé mort dans son appartement. Un premier examen indique des morsures. S'agirait-il de l'oeuvre d'un vampire ? Walter n'y croit pas. Plus tard, dans son laboratoire, il découvre que le tueur a vidé la victime de son fluide spinal. L'enquête d'Olivia la mène sur la piste d' une organisation terroriste, ZFT, Olivia arrête le Dr Nicholas Boone, qui demande l'aide du FBI : ZFT détient sa femme.... Le FBI accepte bien entendu de le croire et de l'aider. Mais alors qu' Olivia s'apprête à effectuer une descente, sa soeur l'appelle, affolée : son ex-mari a récupéré sa fille Ella. Après avoir quelque peu calmé sa soeur au téléphone, la descente a lieu.
Sur place, pas de trace de sa femme, mais Nicholas Boone, qui leur a indiqué l'adresse, le savait ; Car dans la boutique chinoise où la descente a eu lieu, Boone souhaitait qu'Olivia récupère de quoi récupérer ce qui doit lui permettre de fabriquer un antidote pour sa femme... La jeune femme ayant assassiné Bob Dunn, et qui ne peut s'empêcher de commettre un nouveau meurtre... Olivia Dunham et Broyles interrogent à nouveau Nicholas Boone. Celui-ci les conjure de lui laisser la possibilité de créer un antidote. Nicholas est accueilli dans le laboratoire de Walter. Les deux scientifiques font plus ample connaissance. Dans le Massachussetts, Olivia et Peter découvrent une nouvelle victime. Ils finissent par découvrir où la jeune femme, Valérie Boone, trouve ses victimes, et sont près de l'arrêter... Une fois l'affaire résolue, c'est-à-dire Valérie Boone arrêtée et soignée, Olivia a droit de la part de Nicholas Boone, via un message enregistré à son intention, à une révélation des plus surprenantes...
Guide Musical : "Bela Lugosi's Dead" par Bauhaus ; "Tear You Apart" par She Wants Revenge ; "Closer to You" par Daniel Ash ; "Candy Darling" par Daniel Ash ; "Discipline" par Nine Inch Nails ; "Burning Up" par Ladytron ; "Once You Say" par Nitzer Ebb.
Mon avis : Clairement pas l'épisode le plus marquant de la série. La faute à une intrigue qui essaie de jouer sur la corde sensible du spectateur sans y parvenir,et à une intrigue S-F un peu faible. La majeure partie de l'épisode, celui-ci ressemble à une banale série policière comme on en voit tant. C'est parfois le problème de la série, de glisser le genre de la S-F pour le couler dans une série policière proche des CSI / Experts parfois...
20:47 Publié dans FRINGE | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : fringe, olivia dunham, peter bishop, walter bishop, philip broyles, nina sharp, anna torv, joshua jackson, john noble, science-fiction, bad robot
dimanche, 09 janvier 2011
Les héritiers d'X-Files (retour aux Frontières du Réel, partie 5)
Pour finir (peut-être provisoirement) cette série de notes sur X-Files, il restait encore quelques séries à évoquer, qui ont un lien plus ou moins diffus avec la création de Chris Carter :
FRINGE :
Dès que la série a été annoncée, tout le monde y a vu, et les premiers épisodes ne nous ont pas détrompés, un nouvel X-Files. Initiée par Abrams et quelques-uns de ses lieutenants, Roberto Orci, Alex Kurtzman et Jeff Pinkner, la série reprend le duo explorant les mystères de la science et du réel, les deux personnages ont un caractère bien différent de celui des deux agents. De plus, un 3ème personnage transforme le duo en trio, avec en plus une belle borchette de personnages gravitant autour. Ici, exit Mulder et Scully, place à l’Agent Olivia Dunham et à Peter Bishop, tous deux ayant besoin du savant Walter Bishop, le père de Peter. Si dans X-Files, le personnage fort, porteur de la série, était tout de même Fox Mulder, ici, série Abrams oblige, c’est Olivia Dunham le personnage fort, qui occupe souvent le devant de la scène. Au casting, des acteurs loin de passer inaperçus, déjàs connus pour la plupart des amateurs de série : Joshua Jackson avait été un des acteurs réguliers de Dawson’s Creek, John Noble, l’interprète de Walter Bishop, a participé à la trilogie cinématographique du Seigneur des Anneaux.
Autre caractéristique, les séries d’Abrams prennent souvent des tournants inattendus au point de ne plus ressembler au fil du temps à ce qu’elles étaient au début. Si la série pouvait vraiment rappeler X-Files à ses débuts, elle s’est mise à développer toute une mythologie expliquant tous les mystères de la série, et une histoire de mondes parallèles encore plus puissante que Sliders !
Dernière différence, et J.J. Abrams a été à bonne école avant de développer ses séries, FRINGE, comme LOST, comme ALIAS, est un piège à geeks. Si pour ceux qui n’apprécient guère ce producteur, et pourraient lui reprocher des séries en carton, reprenant pas mal de séries précédentes dont il a dû se nourrir (en vrai geek qu’il serait lui-même), on dira que l’on a fort envie de garder l’emballage, et mieux encore, de regarder ce qu’il y a à l’intérieur. De même que planait dans ALIAS, dès les premiers épisodes l’ombre d’une mythologie complexe mettant en scène un mystérieux Rambaldi, que l’on pouvait s’amuser à retrouver le nombre 47, caché ou évoqué au détour d’une scène ou d’un dialogue, de même que dans LOST, dès le départ, on pouvait se demandait sur quelle Île fantastique les personnages avaient bien pu atterrir, et pourquoi le destin les avait précisément choisis, dans FRINGE, on a un mystérieux Observateur chauve apparaissant au second plan, donnant à la série un côté “Où est Charlie ?”, des logos à l’étrange signification, rappelant quelque part une des images du célèbre générique d’X-Files, nouvel alphabet à décoder, et bien sûr les secrets des pères (Walter Bishop et William Bell), constante des séries d’Abrams (dans ALIAS, on avait droit à Jack Bristow et Arvin Sloane, par exemple), avec lesquels il faut se réconcilier.
The Eleventh Hour :
Malgré les progrès toujours plus importants de la science, celle-ci ne fait plus recette à la télévision. La chaîne britannique BBC tenta de lancer une série sur un duo d’enquêteurs amenés à explorer la science et ses mystères. Malgré la présence au générique de Sir Patrick Stewart, célèbre interprète du Capitaine Patrick Stewart dans Star Trek : The Next Generation et du Professeur Charles Xavier dans X-men. La chaîne ayant lancé la série arrêta les frais au bout de 4 épisodes, mettant cet échec sur le compte d’un problème d’adéquation entre ce que la série était et ce que les gens en attendaient.
Le manque d’idées frappant Hollywood actuellement incite les Américains à regarder ce qui se fait ailleurs, et à en proposer une version “locale'”. Jerry Bruckheimer, producteur à succès, toujours prêt à proposer de nouvelles séries, tenta une version US de ce concept. Concept qui ne séduit pas plus les Américains et ne dura que le temps d’une saison de 18 épisodes. Un échec probablement à attribuer au manque de charisme des deux acteurs et personnages principaux, et au fait que quand deux séries au concept similaire sont lancées au même moment, il est difficile pour les deux de subsister, l’une des deux étant vue comme celle de trop, et les téléspectateurs choisissant d’en suivre une seule.
Ce fut d’ailleurs mon cas : je n’ai regardé aucune des deux versions, préférant m’intéresser à la seule FRINGE.
Voilà, ce tour d’horizon de ce qui a pu graviter au tour d’X-Files est provisoirement terminé. Comme annoncé, et avec une approche similaire, je m’intéresserai prochainement au sujet particulièrement délicat et épineux des séries “Boobs & Ass”…
13:29 Publié dans FRINGE, X-Files | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : fringe, eleventh hour, x-files, science, science-fiction, j.j. abrams, alias, lost
vendredi, 29 octobre 2010
FRINGE : review des épisodes 1.15 "Inner Child" et 1.16 "Unleashed" (Halloween returns (H. 2010), part. 4)
A l’occasion d’Halloween, retour de FRINGE, que j’avais malheureusement laisse tomber.
1.15 : Inner Child
Sc : Julia Cho et Brad Caleb Kane. R : Frederick E.O. Toye.
Des ouvriers s'apprêtent à dynamiter un immeuble désaffecté. Mais alors que les ouvriers évacuent l'immeuble, un des ouvriers se fige, comme s'il avait oublié quelque chose. Et rentre à nouveau dans l'immeuble, afin d'effectuer une vérification, suivi d'un de ses amis. Tous deux découvrent un tunnel débouchant sur les égouts, et à l'intérieur, ce qui ressemble à un lieu de vie. Ils découvrent également un jeune enfant chauve. Chez elle, Olivia Dunham reçoit un coup de fil de l'Agent Francis, qui a reçu un fax étrange. Puis c'est au tour de Phillip Broyles de la joindre : le garçon découvert dans le sous-sol de l'immeuble a été conduit aux urgences de l'hôpital de Boston. Le garçon n'a pas dû voir le soleil depuis longtemps, et personne ne s'explique encore sa présence. Mais on soupçonne que le jeune garçon a dû se nourrir uniquement de rats et d'insectes.
Pendant ce temps, une jeune femme se fait enlever par un homme l'ayant abordé à la laverie automatique, en réalité un tueur en série, surnommé l'Artiste. Curieusement, le nom de la jeune femme est donné par le jeune garçon. Olivia, touchée par le jeune garçon, tente de communiquer avec lui. Le garçon lui donne un autre indice pour trouver l'Artiste, en vain. Olivia l'emmène alors voir Walter Bishop, dans l'espoir qu'il puisse les aider tous deux à mieux communiquer. Au grand dam de son supérieur Broyd, un représentant de la CIA souhaitant emmener l'enfant pour apprendre entre autres comment il a pu survivre aussi longtemps...
Mon avis : La séquence pré-générique est une nouvelle fois des plus surprenantes, rappelant d'autres séries fantastiques. Pour le reste de l'épisode, on a droit à une revisitation très originale du mythe de l'enfant sauvage, thème classique de plusieurs séries des années 80. Et à une enquête policière sur un énième tueur en série. La relation entre Olivia, sur lequel est centré cet épisode, est particulièrement touchante. John Noble est toujours aussi génial et impérial dans son rôle de savant fou. Un épisode qui repose entièrement sur les relations entre Olivia et l' enfant, ainsi que sur les scénes de certains personnages, mais plus faible au niveau de son intrigue, pas vraiment digne de la série, malheureusement. Quoi qu'il en soit, la série est toujours aussi plaisante, on voit qu'il s'agit d'un show d'une extrême qualité.
1.16 : Unleashed
Sc : J.R. Orci & Zack Whedon. R : Brad Anderson.
Peter appelle Olivia chez elle alors qu'elle raconte une histoire à sa nièce. Car Peter souhaitait parler à sa soeur. Pendant ce temps, des braqueurs attaquent un centre de recherches pratiquant des expériences sur les animaux, déclenchant au passage l'alarme. l'un des scientifiques arrive sur place, mais arrive malheureusement trop tard. Un bête monstrueuse semble avoir été malencontreusement libérée. Le lendemain, à l'Université, Peter et Walter ont une nouvelle dispute, mais sont interrompus par un appel d'Olivia, mise sur l'affaire. Le FBI enquête sur l'attaque de la voiture des braqueurs par le monstree libéré, et Olivia remarque que l'un des corps manque. Son enquête lui apprend que les victimes étaient des activistes. Sur l'un des corps, Walter découvre une chose étrange, qu'il semble reconnaître. Pendant ce temps, l'agent Charlie Francis pourrait bien devoir affronter le monstre libéré, qui a fait de nouvelles victimes. Walter pose des questions très précises à Charlie Francis, et semble extrêmement préoccupé. Il se pourrait que la créature soit génétiquement modifiée. De retour à l'Université, Walter apprend à Olivia et Peter que la créature pourrait avoir été créée d'après ses travaux, tentatives de croiser plusieurs animaux pour en produire un nouveau. Ils apprennent de plus que le monstre cherche à se reproduire... Et l'Agent Francis pourrait bien être porteur de larves du monstre. Pour sauver l'Agent Francis, le FBI doit retrouver la créature. Olivia Dunham découvre quel savant a créé la créature, le père de l'un des activistes, justement... Peter et Walter apprennent grâce à Olivia la "composition" de la créature. Mais il faut encore avoir un échantillon du sang du monstre : Olivia, Walter et Peter se mettent donc en chasse...
Mon avis : Les scènes entre Olivia et sa nièce sont particulièrement touchantes, montrant encore le potentiel de jeu d'Anna Torv. Un épisode classique dans certaines de ses scènes d'Horreur, mais pourtant diablement efficaces. Ici, on se croirait devant un bon vieux épisode d'X-Files, mais l'épisode m'a fait également pensé à un épisode de The New Avengers où Steed et ses collègues devaient affronter un monstre géant également. Un épisode passionnant, où Astrid, la simple asistante, commence à avoir sa place à part entière dans l'équipe. Et plus effrayant, donc (faut voir la bestiole, digne d'Alien), que le précédent, qui jouait davantage sur l'émotion.
Les références de l'épisode : Coincidence ? L'un des personnages de l'épisode s'appelle Jonathan Swift, comme l'auteur des Voyages de Gulliver.
Bilan : Je dois dire que je suis conquis par la série, d'une extrême qualité et de plus en plus maîtrisée. Elle est finalement un digne successeur pour moi de grands classiques comme X-Files ou The Avengers, utilisant des recettes classiques, mais aux personnages attachants. Mention spéciale à Anna Torv, très attachante, qui apporte énormément à la série.
22:35 Publié dans FRINGE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : fringe, j.r.orci, joshua jackson, peter bishop, anna torv, olivia dunham, john noble, walter bishop, x-files