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dimanche, 09 janvier 2011

Les héritiers d'X-Files (retour aux Frontières du Réel, partie 5)

Pour finir (peut-être provisoirement) cette série de notes sur X-Files, il restait encore quelques séries à évoquer, qui ont un lien plus ou moins diffus avec la création de Chris Carter :

FRINGE :

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Dès que la série a été annoncée, tout le monde y a vu, et les premiers épisodes ne nous ont pas détrompés, un nouvel X-Files. Initiée par Abrams et quelques-uns de ses lieutenants, Roberto Orci, Alex Kurtzman et Jeff Pinkner, la série reprend le duo explorant les mystères de la science et du réel, les deux personnages ont un caractère bien différent de celui des deux agents. De plus, un 3ème personnage transforme le duo en trio, avec en plus une belle borchette de personnages gravitant autour. Ici, exit Mulder et Scully, place à l’Agent Olivia Dunham et à Peter Bishop, tous deux ayant besoin du savant Walter Bishop, le père de Peter. Si dans X-Files, le personnage fort, porteur de la série, était tout de même Fox Mulder, ici, série Abrams oblige, c’est Olivia Dunham le personnage fort, qui occupe souvent le devant de la scène. Au casting, des acteurs loin de passer inaperçus, déjàs connus pour la plupart des amateurs de série : Joshua Jackson avait été un des acteurs réguliers de Dawson’s Creek, John Noble, l’interprète de Walter Bishop, a participé à la trilogie cinématographique du Seigneur des Anneaux.

Autre caractéristique, les séries d’Abrams prennent souvent des tournants inattendus au point de ne plus ressembler au fil du temps à ce qu’elles étaient au début. Si la série pouvait vraiment rappeler X-Files à ses débuts, elle s’est mise à développer toute une mythologie expliquant tous les mystères de la série, et une histoire de mondes parallèles encore plus puissante que Sliders !

Dernière différence, et J.J. Abrams a été à bonne école avant de développer ses séries, FRINGE, comme LOST, comme ALIAS, est un piège à geeks. Si pour ceux qui n’apprécient guère ce producteur, et pourraient lui reprocher des séries en carton, reprenant pas mal de séries précédentes dont il a dû se nourrir (en vrai geek qu’il serait lui-même), on dira que l’on a fort envie de garder l’emballage, et mieux encore, de regarder ce qu’il y a à l’intérieur. De même que planait dans ALIAS, dès les premiers épisodes l’ombre d’une mythologie complexe mettant en scène un mystérieux Rambaldi, que l’on pouvait s’amuser à retrouver le nombre 47, caché ou évoqué au détour d’une scène ou d’un dialogue, de même que dans LOST, dès le départ, on pouvait se demandait sur quelle Île fantastique les personnages avaient bien pu atterrir, et pourquoi le destin les avait précisément choisis, dans FRINGE, on a un mystérieux Observateur chauve apparaissant au second plan, donnant à la série un côté “Où est Charlie ?”, des logos à l’étrange signification, rappelant quelque part une des images du célèbre générique d’X-Files, nouvel alphabet à décoder, et bien sûr les secrets des pères (Walter Bishop et William Bell), constante des séries d’Abrams (dans ALIAS, on avait droit à Jack Bristow et Arvin Sloane, par exemple), avec lesquels il faut se réconcilier.

 

The Eleventh Hour :

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Malgré les progrès toujours plus importants de la science, celle-ci ne fait plus recette à la télévision. La chaîne britannique BBC tenta de lancer une série sur un duo d’enquêteurs amenés à explorer la science et ses mystères. Malgré la présence au générique de Sir Patrick Stewart, célèbre interprète du Capitaine Patrick Stewart dans Star Trek : The Next Generation et du Professeur Charles Xavier dans X-men. La chaîne ayant lancé la série arrêta les frais au bout de 4 épisodes, mettant cet échec sur le compte d’un problème d’adéquation entre ce que la série était et ce que les gens en attendaient.

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Le manque d’idées frappant Hollywood actuellement incite les Américains à regarder ce qui se fait ailleurs, et à en proposer une version “locale'”. Jerry Bruckheimer, producteur à succès, toujours prêt à proposer de nouvelles séries, tenta une version US de ce concept. Concept qui ne séduit pas plus les Américains et ne dura que le temps d’une saison de 18 épisodes. Un échec probablement à attribuer au manque de charisme des deux acteurs et personnages principaux, et au fait que quand deux séries au concept similaire sont lancées au même moment, il est difficile pour les deux de subsister, l’une des deux étant vue comme celle de trop, et les téléspectateurs choisissant d’en suivre une seule.

Ce fut d’ailleurs mon cas : je n’ai regardé aucune des deux versions, préférant m’intéresser à la seule FRINGE.

Voilà, ce tour d’horizon de ce qui a pu graviter au tour d’X-Files est provisoirement terminé. Comme annoncé, et avec une approche similaire, je m’intéresserai prochainement au sujet particulièrement délicat et épineux des séries “Boobs & Ass”…

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