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vendredi, 17 août 2012

Fairly Legal (Facing Kate) : une médiatrice bonne fée, et le monde est plus beau !

Pendant ces vacances, j’ai également tenté comme série que je n’avais pas encore Fairly Legal, retitrée chez nous Facing Kate. Autant le dire tout de suite, ce sont vraiment des premières impressions sur une série dont je n’ai vu que… 2 épisodes.

Fairly Legal 01.jpg

De quoi ça parle ? (le pitch de la série) : Kate Reed est l'une des meilleures avocates du barreau de San Francisco. Mais, révoltée par toutes les injustices du système judiciaire dont elle est le témoin , elle change de métier, quitte la cabinet de son père à la mort de ce dernier et devient l'anti-avocat par excellence : une médiatrice... (source : Allociné.com)

Les raisons d’engager Kate Reed comme médiatrice… ou pas ! (mon avis sur les premiers épisodes de la série) :  Fairly Legal est une autre production USA Network. Des productions en général fort sympathiques, d’été, qui n’ont aucunement vocation à apporter quoi que ce soit au genre, mais qui se laissent regarder sans déplaisir. C’est le cas de cette série, qui est en plus un véhicule à star, en l’occurrence la sublime Sarah Shahi, vue dans quelques épisodes de la Saison 1 d’ALIAS (elle y était l’assistante de Will Tippin) et dans les séries The L-Word et Life, entre autres. et une série bâtie sur les épaules d’un personnage principal féminin. On ajoutera un autre élément, elle correspond à ce que j’appellerais les séries à “Bonne Fée” ou “Ange gardien” : A savoir une série dans laquelle un personnage féminin arrive dans la vie de quelqu’un et va résoudre les problèmes qu’il rencontre à un moment précis pour améliorer sa vie. Vous l’aurez compris, de ce côté-ci de l’Atlantique, on pensera inévitablement à Joséphine, Ange-gardien, et de l’autre côté, les séries que semble affectionner la généreuse Jennifer Love Hewitt, qui entre Ghost Whisperer et The Sex-List, a bien assuré à ce niveau-là. Dans cette série, donc, Sarah Shahi, au sourire ultra-bright impeccable et enjôleur, incarne Kate Reed, une femme-enfant un peu dans la lignée d’Ally McBeal, même si la célèbre avocate se posait là et était difficilement égalable. Ancienne avocate, elle a décidé de devenir plutôt médiatrice, car il est plus agréable d’aider les gens en les réconciliant, ou tout du moins en les aidant à trouver un terrain d’entente. Et la jeune femme est particulièrement douée en la matière, utilisant son don même dans la vie de tous les jours. Côté coeur, si elle n’est pas engagée, elle entretient une relation sentimentalo-sexuelle avec l’assistant du Procureur Justin Patrick, jeune et séduisant, interprété par Michael Trucco : on peut difficilement faire pire. Ce qui lui permet d’avoir un sex-friend attittré sans être engagée, de garder une certaine liberté. Côté assistant, elle dispose d’un jeune homme noir en or, dévoué jusqu’au bout, quelque peu geek, en la personne de Leonard Prince. Il fera penser à l’assistant gay et fouine dans Ugly Betty, ces aspects négatifs en moins. Côté “adversaire”, et encore c’est un bien grand mot, il n’y a guère que Lauren Reed, l’épouse de son père décédé, rivale professionnelle, dont le numéro de téléphone fait retentir le son caractéristique de la méchante sorcière du Magicien d’Oz quand elle l’appelle. D’ailleurs, toutes les personnes de son entourage proche correspondent à un des personnages du célèbre film.

Fairly-Legal-Season-21.jpg

Même la mort de son père fut finalement une chose positive, puisque la série nous fait comprendre explicitement dès le début que cette mort permet à la jeune femme d’évoluer et de ne plus trop se comporter parfois en enfant. Et les affaires du jour, pour lesquelles Kate Reed ne ménagera pas son temps ni son argent, connaîtront toujours une fin heureuse. Bref, si cela n’avait pas été assez clair, on pourrait reprocher les mêmes points à cette série qu’à Ghost Whisperer, qui jouait sur un autre registre (fantastique, alors que dans Fairly Legal, on est dans le genre comédie judiciaire), mais reprenait quelques ingrédients : une héroïne trop parfaite, trop généreuse et trop bonne âme, dévouée pour les autres, dont la vie privée et professionnelle sont quasiment idéales, sans ombre au tableau, des modèles de bonheur. Et heureusement, ici, la dimension religieuse, pesante, en général accompagnant ce genre de production, est absent.

En Bref :  Fairly Legal est finalement un divertissement agréable, qui se laisse regarder, et sans prise de tête, surtout porté par le charme irrésistible de Sarah Shahi qu’on ne peut se lasser d’admirer. Mais en dehors de ça, il n’y a pas grand chose à garder, surtout que le côté “monde de bisounours” peut se révéler vite agaçant, voire exaspérant.

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Côté Cast :  Cette série est l’occasion de revoir, malheureusement vieilli et grossi, le légendaire Richard Dean Anderson, qu’on ne présente plus : il fut l’intérprète de l’archi-célèbre Mac Gyver, ainsi que du Colonel Jack O’Neill dans Stargate SG-1. On notera également la participation à quelques épisodes de Gerald McRaney, qui participa à la distribution régulière de la série Simon & Simon, et revu plus récemment dans la courte série Undercovers.

mardi, 19 avril 2011

La Sci-Fi Convention 1.5 - mon voyage à Paris / Panam (Avril 2011)

Comme l'année dernière, petit récit d'une escapade parisienne, cette fois pour la Sci-Fi Convention, afin de voir "en vrai" Daniel Shanks, inoubliable Daniel Jackson de Stargate SG-1, et John Noble, l'émouvant et amusant Walter Bishop de FRINGE. Et ce sera tout, faute d'un budget rick-rack, malheureusement...

La matinée

Comme pour Japan'Expo, je pars avec Selene, qui souhaitait aller sur Paris pour autre chose que le boulot, et qui voulait voir également Michael Shanks, en fan absolue de Stargate SG-1 qu'elle ait. Cette sortie marquant le début des vacances, je n'ai pas beaucoup dormi la nuit dernière, sans être particulièrement fatigué. Cette fois, le voyage de départ se passe sans incident, dans des conditions idéales. De même que l'arrivée à Paris, le métro où il fait à certains endroits un courant d'air du diable... Puis nous arrivons enfin au Théâtre du Gymnase. Avant d'y aller, Selene me faisait la remarque qu'il y a eu très peu de publicité, hors le Net, pour cet événement. En arrivant devant le théâtre, donc, pas mieux, aucune affiche n'annonce l'événement qui s'y déroule. Après avoir payé, nous sommes quelque peu... déçus. Pas de stand. Nous montons, et trouvons 2 sièges au balcon pour enfin s'asseoir. Nous tombons en plein milieu de la conférence avec les acteurs de FRINGE : John Noble et Jasika Nicole. John est interrogé sur sa participation au Seigneur des Anneaux. Les questions s’orientent ensuite sur la série, avec bien entendu la question des doubles, jouer différentes versions d’un seul et même personnage. Je scrute la salle du regard... Quelques fans sont carrément habillés en soldats de Stargate !... ^^


Comment je l'ai rencontrée....

Parce qu'il fallait bien que ça arrive un jour, après toutes ces années d'amitié sur Internet. J'avais très très envie d'enfin rencontrer Nephthys en personne, 'In Real Life', comme on dit habituellement. Elle m'avait dit d'ailleurs une fois que cela arriverait un jour. Cela faisait partie de la liste des choses à faire avant de mourir. LOL J'avais passé un moment, donc, à scruter la salle du regard, me demandant si je les verrais, elle et Lorna Parker.... Soudain, à la fin de la conférence des acteurs de FRINGE, qui aperçois-je s'installer juste en dessous de moi, 2 rangs plus bas... Deux jeunes filles, dont je reconnais l'une d'entre elles ! Je tapote alors sur l'épaule du jeune homme assis plus bas, et je lui demande... de faire la même chose à la jeune fille devant lui. Il s'exécute bien gentiment. Nephthys et Lorna Parker se retournent alors de concert, et m'observent, pouvant bien se demander ce que je leur veux. Je mets alors mon bras bien en évidence. Bras sur lequel j'avais écrit mon pseudo sous lequel j'écris sur Internet... KNIGHT. Et je vois leur regard s'illuminer, ayant fini de lire mon pseudo sur mon bras. La tête de Nephthys, en comprenant, c'était... 'Priceless' !! Je me précipite pour aller les saluer, leur faire la bise. Réaction réciproque de Nephthys et de moi : " ça fait tout drôle de de se voir en vrai... " Et quelque peu différent de se parler par écran interposé ! Puis je les invite à s'installer avec moi et Selene. Peut-être pas la meilleure idée (je pense qu'elles étaient probablement mieux assises là où elles étaient), mais elles ont bien gentiment accepté. Ce qui nous a permis de faire plus ample connaissance, pendant que continuait d'être diffusé le Pilote d'Eureka, en VF. Car deuxième couac de l'événement, le manque peut-être d'organisation pour ce qui est des séances photos. J'ai adoré pour ma part faire plus ample connaissance avec les girly-geekettes, vraiment adorables et sympa.

Alors qu'elles disparaissent pour gagner la séance-photo après nous avoir dit au revoir, comme Selene et moi n'avions rien emporté à manger, nous partons au McDo à deux pas de là. Ah, la vie parisienne... Les serveurs sont... speed comme c’est pas possible... Transformant la distribution du repas en usine. LOL Cela change de nos McDo que l'on connaît chez nous, plus... calmes. A l'étage, nous trouvons une table où s'installer. Peu après, nous sommes entourés de Geeks de Sci-Fi... Mon dieu, que c'est agréable d'entendre parler d'autres fans des séries et des thèmes que l'on aime... ^^ Puis nous partons pour le Starbuck Coffee, en face, pour prendre un délicieux frappuccino...


L'après-midi

Avant de repartir pour le Théâtre, et puisque nous sommes à Paris, Selene me propose d'aller faire un tour à la boutique Manga Distribution. J'accepte bien volontiers, et nous y allons. Mais la boutique se trouve tout de même un peu loin. Arrivé sur place, une drôle de surprise nous attend : les prix sont excessivement chers ! Pour acheter des coffrets d'animé, mieux vaut acheter sur Internet ! *_* Mais on trouve un large choix de coffret, l'idéal pour compléter une collection. Et on y trouve également des mangas d'occasion...  Puis nous faisons le chemin inverse pour retourner au Théâtre. Nous arrivons une bonne demi-heure en retard par rapport à l'horaire de reprise annoncé qui n'a même pas été respecté. Du coup, nous n'avions rien raté ! Nous nous installons tranquillement, alors que Jordan Hinson et Daniel Shanks, qui reçoit une ovation digne de ce nom, arrivent. D'ailleurs, il répond avec une certaine décontraction, parfois avec quelques mots de Français, et de façon assez drôle aux questions posées. L'ambiance est d'ailleurs plus décontractée que le matin, où l'atmosphère était plus froide, et guindée. Shanks fait le show, et c'est bien normal. C’est un peu le problème de mettre l’interprète d’un personnage fort, et l’interprète d’un personnage plus secondaire ensemble. Mais Jordan ne s’en laisse pas compter, n'est pas pour autant laissée de côté, et les taquineries fusent. Elle ne s’en laisse pas compter, la petite. Un excellent moment que ce panel...

Puis vient le tour des comédiens de doublage. Je n'ai pas retenu tous les noms, mais nous avions tout de même William Coryn, la VF de Daniel Jackson, du Dr Greene d'Urgences, de Kenny dans South Park, et de Jacky Chan. Une carrière éclectique, donc ! Ainsi que la VF de Ba'al, un ami de longue date de William. Et Philippe Vincent, la VF de Kevin Bacon et du Sheriff dans EUREKA. Au final, un panel particulièrement instructif sur les coulisses de la profession, qui apprenait plein de choses.

Mais l'intérêt s'émoussant, Selene et moi nous décidons de quitter les lieux sur les coups de 16-16h30. Nous avons le temps de faire un dernier tour dans Paris, l'occasion pour Selene de me montrer un dernier endroit : une librairie japonaise !! Au programme, une très grande librairie constituée au rez de chaussée de la littérature "classique" japonaise, et au sous-sol... Des magazines japonais, des art-books, des tas de mangas, entièrement en Japonais !! *_* Le Saint-Graal !! Ce qui permet de s'apercevoir du travail d'adaptation des mangas français, pour certains très proches du format japonais d'origine. Puis nous repartons vers la Gare du Nord, avec de reprendre le TGV nous ramenant chez nous....

Donc, malgré quelques déceptions, ce fut une très belle journée, très ensoleillée, marquée de belles rencontres... Qui comptent ! 

vendredi, 01 avril 2011

STARGATE SG-1 : review des épisodes 1.09 à 1.12

1.09 : Brief Candle
Sc : Katharyn Powers. H : Steven Barnes. R : Mario Azzopardi.
ép. où un personnage viellit prématurément. A peine arrivés sur la planète Argos, l'équipe SG-1, et en particulier Daniel Jackson, doivent aider une jeune femme à accoucher. Après avoir été d'un si grand secours, O'Neill et les autres sont bien sûr accueillis des plus chaleureusement. L'occasion pour eux de découvrir que le peuple d'Argos attend toujours le retour de son dieu, qui les a abandonnés. Mais ils découvrent que quelque chose cloche quand le bébé mis au monde à leur arrivée a déjà grandi au point de sembler âgé de plusieurs années. Les habitants d'Argos ont été en réalité soumis à des expérimentations de la part d'un Goa'uld curieux ayant manipulé leur ADN. Une Argosienne, Kynthia, tombe amoureuse d'O'Neill, qui malheureusement commence à vieillir prématurément de façon inquiétante. Alors que le reste de SG-1 rentre sur Terre afin de trouver une solution à ce mal, O'Neill partage ses derniers jours sur Argos en compagnie de Kynthia...
Mon avis :  Encore un épisode peu satisfaisant et plein de trous. Et ce, dès la séquence pré-générique : Et d' une, malgré le fait que les habitants d'Argos soient les enfants d'une culture grecque, ils parlent un Anglais courant sans aucune explication logique. De deux, Je ne suis pas sûr qu'une femme venant d'accoucher puisse à peine deux minutes après marcher en portant son enfant, ayant l'air de se porter comme un charme. Avec cet épisode, se dévoilent les errements du concept de la série au départ : Des civilisations primitives reproduites de façon approximative et caricaturale, des décors quelque peu répétitifs dûs probablement à un budget peu élevés (ceux du SGC, la forêt, la grande salle d'un palais... ), des scénarios recyclant des thèmes très classiques de la Science-fiction, comme le vieillissement prématuré d'un personnage ou de plusieurs : X-Files avait eu le sien, Star Trek aussi... Stargate SG-1 ressemblait finalement beaucoup à cette dernière, dans ses premiers épisodes, sauf que 30 ans doivent séparer les deux séries.
La Guest-star de l'épisode :  Bobbie Phillips est l'une de ces actrices-babes en général engagées pour leur joli physique, attractif. On a pu également la voir dans le rôle de l'enthomologiste Bambie, dans l'épisode "War of the Cophrophage" d'X-Files.

1.10 : Thor 's Hammer
Sc : Katharyn Powers. R : Brad Turner.
ép. introduisant les Asgards. Grâce à des recherches menées par Daniel Jackson, SG-1 obtient l'autorisation de se rendre sur une nouvelle planète placée en quarantaine par les Goa'ulds, qui onterdisent à leurs Jaffas de s'y rendre. D'autres "dieux" que les Goa'ulds semblent en effet avoir emmené des humains sur d'autres planètes, d'autant plus que le réseau des Portes des Etoiles ne fut pas créé par eux. Arrivés sur Cimmeria, le nom de cette planète, les membres d'SG-1 découvrent le Marteau de Thor, immense structure qui scanne le groupe dès leur arrivée. Si rien ne se produit pour Carter et Jackson, Teal'c et Jack, qui voulait lui sauver la vie,  sont envoyés dans un labyrinthe souterrain… Où réside un terrible danger pour les deux hommes : un Unas occupe les lieux, légende effrayante pour les Jaffas, une monstrueuse créature qui aurait été l’un des premiers hôtes des Goa’ulds…
Continuité :  Cet ép. marque la première référence aux System Lords, première mention également des Asgards, et de Thor. Daniel acquiert la conviction que les Goa'ulds n’ont pas créé le réseau des Portes des Etoiles.
La Guest-star de l'épisode :  James Earl Jones, la voix d’Unas dans cet épisode, est plus connu pour avoir été la voix de Darth Vader dans la trilogie originelle Star Wars.
Mon avis :  Autre épisode mettant en scène la civilisation humaine de la semaine. Sauf que cette fois, les Cimmériens ne craignent pas les étrangers traversant la Porte des Etoiles, et ne les vénèrent pas non plus comme des dieux. La Mythologie de la série continue de poser ses bases avec cet épisode, où l'on songe à dôter l'Univers de la série de dieux bénéfiques, après avoir montré les maléfiques Goa'ulds. Par contre, comme toujours depuis le début de la série, quelques facilités scénaristiques se rencontrent : on peut se demander comment Daniel Jackson en est venu à la conclusion que les dieux favorables aux hommes pourraient être les dieux du Panthéon Nordique (pourquoi ce Panthéon et pas un autre ?). On découvre également une nouvelle race extra-terrestre, les Unas, anciens hôtes pour les Goa'ulds. Là encore, une question se pose : ils ont l'air plus impressionnant, massif, fort, effrayant que les humains. Alors pourquoi avoir délaissé cette espèce pour choisir les humains comme hôtes ? Du côté de l'épisode lui-même, on regrettera un rythme assez lent et poussif. L'écriture de Katharyn Powers manque décidément de force, et n'est plus vraiment adaptée pour une série des années 90....

1.11 : The Torment of Tantalus
Sc : Robert C. Cooper. R : Jonathan Glassner.
Au SGC, Daniel Jackson découvre sur un ancien enregistrement vidéo montrant que des scientifiques ayant travaillé à découvrir les secrets de la Porte avaient réussi à la faire fonctionner, et qu' il y avait déjà eu, en 1945,  quelqu'un ayant franchi la Porte des Etoiles : le Dr Ernest Littlefield. Mais celui-ci ne revint jamais sur Terre. Daniel parvient à identifier les coordonnées qui avaient été entrées à l'époque, et propose au Général Hammond de se rendre sur la planète pour sauver le Dr Littlefield. Catherine Langford, que Daniel a cru bon d'informer, les accompagnera. Au grand dam du Général Hammond, qui voit d'un mauvais oeil le fait que Daniel ait révélé l'existence de la Porte à une personne extérieure au Programme... Rapidement, l' équipe SG-1 se met en route, emmenant avec elle Catherine Langford. Arrivés sur Heliopolis, ils découvrent Ernest Littlefield toujours en vie, ainsi que des découvertes scientifiques de premier ordre. Ainsi, la planète aurait autrefois reçu la visite de races extraterrestres réunies au sein d'une Alliance galactique. Mais alors que Daniel Jackson est tout à sa joie de sa découverte, un problème se pose à O'Neill et ses compagnons : le DHD sur place est cassé, rendant très difficile le voyage de retour...
Les références au film  Stargate :  Dans l' un des flash-backs, le père de Catherine parle du Stargate comme de "Doorway to Heaven." Il s'agit d' une référence au film  Stargate, et la traduction incorrecte of the Stargate's cover-stone symbols avant que Daniel ne le corrige.
La Guest-star de l' épisode :  Paul McGillion (Ernest Littlefield jeune) sera plus tard le Dr Carson Beckett dans  Stargate Atlantis.
Heliopolis signifie "la Cité du Soleil".
Les références au film  Stargate :  Cet épisode marque le retour du personnage de Catherine Langford, vu dans le film.
Continuité et Mythologie :  Première mention d' une alliance entre 4 grandes races de la Galaxie.  Dont nous en avons découvert une sans le savoir, les Nox. Rien n'indique dans cet épisode que les Nox furent d'ailleurs une des 4 Races de l' Alliance.
Il s'agit de l' épisode préféré de Michael Shanks (Daniel Jackson).
Heliopolis fut désignée P3X-972.
Mon avis :  Un très bon épisode, et l'un des meilleurs épisodes de cette première saison, qui pose des bases solides pour le développement de l'univers de la série, avec plein de points ppositifs, et de très bonnes idées : et d'une, on quitte enfin le schéma déjà répétitif et ennuyeux de la civilisation 'primitive' de la semaine, même si l' histoire de l' épisode et son titre se raccrochent à un ancien mythe. De deux, l'épisode offre une sorte de 'préhistoire' à l'histoire de Stargate, comme avait pu le faire  X-Files dans sa Saison 5 : ainsi, des tentatives d'activation de la Porte avaient eu lieu dans les années 50, et un homme avait même été envoyé à travers la Porte. L' occasion de voir pour sa première apparition dans l' Univers Stargate Paul McGillion, que l'on retrouvera plus tard sous les traits du Dr Carson Beckett. Dommage que cette voie n'ait pas eu de suite. De trois, encore une fois, la série crée des ponts avec le film à l'origine de la série, en réintroduisant le personnage de Catherine Langford, et une expression déjà utilisée dans le film. Et de quatre, l'équipe est face à un péril inédit : comment rentrer à la maison quand le Dial Home Device est endommagé de l'autre côté ? Au passage, on se demande aussi, malheureusement, comment personne, au SGC, n'a songé à ce problème, véritable risque, et question à se poser quand on envoie des hommes à l' autre bout de l' univers... Malheureusement, le plus énervant avec ces premiers épisodes, c'est souvent les trous et les questions sans réponses posées par l' histoire, dont on n'aura hélas jamais les réponses : comment Ernest Littlefield a-t-il fait pour survivre toutes ces années ? Où a-t-il trouvé l'eau et la nourriture pour s'alimenter ? Et s'il a bien entendu trouvé tout cela, pourquoi a-t-il décidé de retourner près de la Porte presque au moment où arrivait SG-1 ? Pourquoi les 4 races ont-elles cessé de se réunir à Héliopolis, de se rendre en ce lieu ? Puisqu' apparemment, elles ne sont jamais venues du temps de la présence d' Ernest Littlefield sur cette planète... Et si à un moment du temps elles ont décidé de ne plus se réunir ensemble, comment des races aussi sages pour s'allier ont-elles pu laisser à la portée de tout un chacun une somme de connaissances apprenant leur existence, pouvant être mal utilisée ou représenter un danger pour elles ?...

1.12 : Bloodlines
Sc : Jeff F. King. R : Mario Azzopardi.
ép. Jaffa. Suite du double-épisode pilote  "Children of the Gods". Au SGC, Teal'c souhaite retourner sur Chulak. Il finit par révéler à O'Neill qu'il y a laissé un fils, Rya'c, désormais en âge de recevoir à son tour une larve Goa'uld. Il parvient à obtenir l'accord du Général Hammond, et SG-1 l'accompagne. Sur Chulak, Teal'c a l'occasion de revoir son ancien maître Jaffa, Bra'tac, qui sais depuis longtemps que les Goa'ulds sont de faux dieux.
Continuité :  Première apparition de Tony Amendola dans le rôle de Bra'tac et de Neil Denis dans celui de Rya'c, le fils de Teal'c.
Continuité :  Au SGC, on envisage pour la première fois de remplacer par un médicament la larve Goa'uld a l' intérieur de Teal'c. Ce qui se concrétisera finalement bien des années plus tard.
Continuité :  Première mention de la possibilité d' un mouvement de rebellion Jaffa.
Mon avis :  Un épisode extrêmement important pour la mythologie de la série, puisque Teal'c se retrouve pour la première fois confronté à la responsabilité de sa trahison, de façon cruelle et marquante. On découvre de plus de nombreux personnages consolidant le personnage, quelque peu effacé précédemment, réduit plus ou moins au rôle de grand baraqué de l'équipe assez peu bavard. On découvre ainsi la femme et le fils de Teal'c, ainsi que son mentor, le vénérable Maître Bra'tac, particulièrement charismatique. Les échanges verbaux entre lui et O'Neill sont un régal. Et on en découvre plus sur la "cérémonie" d'implantation des larves dans le corps des Jaffas. Tout cela fait de l'épisode un incontournable, et plaisant à regarder, d'autant plus qu'on échapee ici à la "civilisation" de la semaine.