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dimanche, 12 octobre 2014

FOREVER : Un Immortel est parmi nous… again. (Les Nouvelles Séries de la Saison 2014-2015)

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De quoi ça parle ? (le pitch de la série) :  Le Dr Henry Morgan, un médecin légiste discret mais brillant, étudie la mort pour une raison bien précise : il est immortel. Depuis deux siècles, il parcourt le monde et cherche un remède à sa condition qu'il considère comme une malédiction, aidé par un son meilleur ami, un vieux chauffeur de taxi roublard. Après un accident de métro au cours duquel il a (encore) perdu la vie, il fait la rencontre de la détective Jo Martinez, une veuve au caractère bien trempé avec qui, il ne va pas tarder à faire équipe pour résoudre d'épineuses affaires criminelles... (source : Allociné.com)

Les raisons d’y jeter un œil… ou pas ! (mon avis critique sur les 3 premiers épisodes) :  FOREVER est l’une des nouvelles séries de la rentrée 2014, diffusée sur ABC, et créée par Matthew Miller. Une série qui ne pouvait que m’attirer au premier abord, puisqu’elle met en scène un Immortel, ce qui fera penser évidemment à la série  Highlander. Alors qu’en est-il de cette nouvelle série d’ABC ? Hé bien là encore, la note risque d’être plus courte que d’habitude. FOREVER donne l’impression de proposer 2 séries en une. : elle se partage entre le « côté Highlander » de la série d’une part. C’est-à-dire que l’on suit le mystère autour de l’Immortalité d’Henry Morgan (interprété par Ioan Gruffudd, le Red Richards de la version Tim Story des Fantastic Four, vu également dans Ringer), qui le fait ressusciter systématiquement au milieu de l’eau, complètement nu ! D’où son lot de scènes incongrues. Henry Morgan souhaiterait se débarrasser de ce fardeau. J’évoquais un « côté Highlander » précédemment, car Henry Morgan reçoit de mystérieux coups de téléphones d’un individu qui semble en savoir long sur lui, et se prétend lui aussi Immortel, mais un Immortel qui aurait vécu encore bien plus longtemps que lui. Et la série de proposer plusieurs scènes de flash-backs, qui donnent vraiment l’impression de vouloir faire comme Highlander.

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Et puis il y a d’autre part le « côté Sherlock Holmes / Castle ». Henry Morgan est devenu à notre époque médecin-légiste, ce qui veut dire qu’il voit arriver devant lui bon nombre de morts assassinés, qu’il doit bien sûr examiner de prés. Ce qui est un moyen commode de lui faire mener des enquêtes policières en compagnie de l’Inspectrice Jo Martinez, interprétée par la séduisante et très belle Alana de la Garza (Law & Order, ou encore la courte série Do No Harm). J’évoquais plus haut CASTLE, car curieusement, le duo formé par Morgan et Martinez pourrait faire penser, de loin, au duo Castle-Beckett, et curieusement, FOREVER utilise la même police de caractère pour les crédits des épisodes, et l’écran-titre de l’une rappelle curieusement l’autre. Comme si ABC préparait de façon discrète la relève de CASTLE, qui approche peut-être de sa fin : nous en sommes tout de même déjà à la fin de la Saison 7, et les scénaristes n’ont que trop retardé le mariage entre les deux personnages principaux. Un mariage qui pourrait anticiper la fin prochaine de la série. Bien sûr, on ne compte plus les séries qui mettent en scène un duo homme-femme amené à enquêter sur différentes affaires. La relation entre Morgan et Abraham, une sorte de relation père-fils où chacun veille sur l’autre, semble être là pour assurer le quota de « scènes familiales », rappelant celles de Richard Castle avec sa fille ou avec sa mère. On notera d’ailleurs que Judd Irsch, l’interprète d’Abraham, était le père du personnage de Jeff Goldblum dans le film Independance Day, et les 2 personnages sont assez proches, finalement. Et j’évoquais également Sherlock Holmes car Henry Morgan fait montre d’un don d’observation et d’un esprit de déduction terriblement agaçants calqués sur ceux du plus grand détective du monde, comme s’il avait eu un frère jumeau échoué à notre époque. On l’aura compris, FOREVER ressemble à un pot-pourri, piochant à droite et à gauche de nombreux éléments et références. Et du coup, à la fameuse question si elle en vaut la peine, je dirais… que je ne sais pas. Il est difficile de vraiment juger sur aussi peu d’épisodes, mais elle est regardable, et n’a rien de honteux. Mais elle n’est jamais que cela, une série policière lambda, à peine relevée par son côté fantastique. Une série calibrée pour ABC, un network plutôt familial, dont les séries ne sont guère connues pour leurs prises de risques. Pour achever le tableau et montrer à quel point la série est inoffensive et assez quelconque, finalement, chaque épisode se termine par la voix-off d’Henry Morgan, énonçant une maxime lénifiante sur la vie, comme quoi elle est merveilleuse / mérite d’être vécue et autres banalités du genre. Toutefois, le personnage d’Abe et le collègue d’Henry Morgan, Lucas Wahl (interprété par Joel David Moore, vu dans Bones), comical-relief de la série, sont éminemment sympathiques et pourraient bien aider celle-ci à se développer, en espérant que l’ambition des producteurs et scénaristes soit de faire décoller la série.

En bref :  Rien de nouveau sous le soleil : FOREVER, qui pioche à diverses influences, n’est jamais qu’une série policière de plus, saupoudrée de fantastique justifiant son existence. Il s’agit d’un divertissement sympathique à voir si l’on a rien d’autre à voir ou si l’on n’est pas lassé du genre, mais elle est tout fait, pour l’instant, dispensable.

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dimanche, 02 juin 2013

CHUCK Vs le Bilan !! Troisièmes pensées sur la série.

Voilà, à l’occasion du Challenge Séries 2013, j’ai enfin terminé de visionner les 5 saisons de CHUCK. Pour tout dire, même si je considère celle-ci comme une excellente série, l’une des meilleures productions dans le genre “comédie d’espionnage”, elle ne me manquera pas particulièrement. Je ne m’y suis pas attaché particulièrement, et elle n’a pas été un coup de coeur comme Buffy, X-Files ou ALIAS pour moi, séries dont je reste absolument fan. Donc, que retiendrai-je de la série ? Petit passage en revue de ce que je retiendrai de la série, des points autant positifs que négatifs, qui justifient peut-être, pour chacun, au moins de la découvrir.

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- Un couple des plus attachants du monde des séries !! :  Chuck et Sarah constituent un des couples du monde des séries TV auquel on ne peut que s’attacher. Oui, ils finissent bien entendu ensemble, et oui, je spoile, mais après tout, les spectateurs commençant la série qui ne s’y attendraient pas sont des ânes. Car de tels personnages, aussi éloignés l’un de l’autre au départ, ne pouvaient que faire fantasmer les shippers, et à un moment, il faut bien, tout de même, donner au public ce qu’il attend. Et puis sous couvert d’être une fort sympathique comédie d’espionnage, CHUCK est en réalité une comédie romantique et dramatique sur un couple en devenir. Comme CASTLE, finalement, que l’on suit non pas pour les enquêtes policières de chaque épisode, mais pour la relation entre Castle et Beckett.

- Good Buy Morons, I’ll miss you !! :  Les personnages secondaires que constituent le personnel du Buy More, c’est-à-dire le débonnaire et sympathique Big Mike, mais surtout Jeff et Lester, le duo magique ‘Jeffster’. Obsédés sexuels, quelque peu tire-au-flanc, crétins, de grands gosses attardés, ils auront leurs moments de gloire à travers la série. Et on ne peut que s’attacher aussi à ces sympathiques crétins, plus bêtes que méchants.

 - Tu l’as vu ??… - Quoi ?? - Mon placement de produit !! :  L’un des aspects un peu horripilants de la série, qui ne semblait même pas s’en cacher. Le plus notable aura été la pub gratuite pour la chaîne de distribution rapide Subway : Jeff et Lester étant particulièrement friands de leurs sandwiches. L’un des cas où la série n’aura pas cherché à créer de toutes pièces une nouvelle marque de sandwiches, comme ils auraient pu le faire.

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- Hé, on ne s’est pas déjà vu ?? (les nombreuses guest-stars de la série) :  CHUCK aura permis de retrouver sur nos écrans de nombreuses guest-stars, certaines plutôt connues comme Mark Sheppard, Summer Glau (!), Ben Browder (!!) ou encore Carrie-Anne Moss (!!!) ! Des guests qui font bien plaisir à voir, qui montrent le côté fan des productions de genre. Mais tout comme LEVERAGE, la série aura pu aussi remettre le pied à l’étrier de noms très connus un peu disparus des écrans depuis, comme Linda Hamilton, Richard Chamberlain ou encore Timothy Dalton. Et de constater malheureusement le passage du temps, aussi.

- La Chuck team dans l’ensemble :  Adam Baldwin aura su incarner à merveille un rôle correspondant à un archétype dans lequel il aura été plus ou moins coincé, celui de la grosse brute au coeur tendre, celui de John Casey. Un rôle proche de celui de Ka D’argo dans Farscape, d’ailleurs. Les deux séries ont pas mal de points communs : un cast hétéroclite, une série s’orientant sur la relation du couple principal… Et puis le meilleur copain, Morgan Grimes, qui aura lui aussi gagné ses lettres de noblesses.

- Des méchants stéréotypés :   L’un des points faibles aura été de ne pas proposer de méchants véritablement durables ou charismatiques, à part peut-être Alexei Volkoff. Les vilains de la série auront finalement été interchangeables. Le problème d’une série veillant à faire évoluer le statu quo régulièrement, mais aussi à une série quasiment chaque année sous le couperet de l’annulation. Et puis c’est malheureusement un peu la loi du genre : dans une comédie d’espionnage, les méchants le sont forcément, caricaturaux.

- Intersect ou pas intersect ? :  L’un des aspects également qui m’aura agacé, ce sont les histoires de cet intersect que l’on installe et que l’on enlève d’un claquement de doigt. Le nombre de fois où Chuck aura eu l’Intersect, upgradé ou pas, ou bien en aura été privé.

- Des cascades et des combats chorégraphiés hallucinants !! : L’un des points forts de la série, mine de rien, qui aura su proposer son lot d’action, de bagarres, de cascades dignes d’un long-métrage parfois. Là encore, sur ce point, CHUCK aura su faire aussi bien qu’ALIAS. Proposer un spectacle très divertissant qui en donne pour son argent. Des productions d’action, on en fait plus autant qu’avant, cela manque, sur les écrans.

- Sarah ou Sydney, qui est la plus forte ?? :  Avec Sydney Bristow, la célèbre héroïne d’ALIAS, on avait une sacrée héroïne capable d’éliminer n’importe quel adversaire, une reine du Kung-fu et du gunfight. Mais Sarah Walker aurait de quoi lui tenir la dragée haute, et on peut se demander laquelle des 2, de Sydney ou de Sarah, gagnerait. La série aura su nous proposer son lot de Catfights (combats de filles sexys), rien que pour le plaisir des yeux !

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- Un ton doux amer, avec le recul :  C’est le ton donné aux dernières scènes de la série, enfin comment je les ressens, finalement. Si Sarah et Chuck sont finalement bien ensemble à la fin, ils ne sont plus tout à fait, ni l’un ni l’autre, les mêmes. Là encore, ceux qui ne s’y attendaient pas sont des ânes :  CHUCK est aussi une série sur l’évolution. Sur un adolescent attardé qui accepte de quitter certains aspects gardés de l’enfance pour grandir et devenir un peu plus adulte. Cela passe par certains sacrifices, et un désenchantement, des scènes à l’ambiance douce amère. Tout comme les références musicales ou culturelles, toujours datées, nostalgiques, qui marquent le passage du temps, puisqu’elles évoquent un passé disparu, mais toujours vivace.

Bref, malgré quelques points négatifs, mine de rien et sans se prendre trop au sérieux, CHUCK est de ces très bonnes séries que la télévision nous offre. Une série à redécouvrir et à apprécier sans modération.

jeudi, 28 février 2013

Karen Sisco : belle, intelligente, sexy, mais cela n'aura pas suffi ! (Les séries dans le rétro)

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De quoi ça parle ? (le pitch de la série) :  Karen Sisco est Marshall Fédéral des Etats-Unis sur la Côte dorée de Miami. Karen a pour mission de traquer les fugitifs à travers le sud de la Floride. Marshall Sisco (Robert Forster), son père, est un détective privé proche de la retraite. Marshall souhaitait que sa fille Karen suive une voie plus sûre, mais Karen avait la loi dans le sang. Après avoir été blessée, Karen Sisco reprend son poste d'US Marshall, généralement chargée d'accompagner et de protéger l'institution judiciaire, et d'encadrer les mouvements de prisonniers...

Les raisons d’y jeter un oeil… ou pas ! (mon avis critique sur la série) :  Karen Sisco est une courte série en 10 épisodes, diffusée puis annulée prématurément par la chaîne ABC, développée par Jason Smilovic et produite par différents noms, dont Danny De Vito. Si le nom de Karen Sisco n’est pas inconnu, c’est que la série est l’adaption du roman Out of Sight (Hors d’atteinte, en VF) d’Elmore Leonard, déjà adapté pour le cinéma par Steven Sodenbergh, avec comme acteurs principaux Jennifer Lopez et George Clooney. ici, le rôle-titre est interprêté par une actrice de grande classe, belle et sexy, habituée du petit écran, Carla Gugino. Et il faut bien dire qu’il s’agit là du principal intérêt de la série, avant tout un véhicule pour cette belle actrice, une série qui est une fois de plus bien produite et bien réalisée, mais qui est une banale série policière de plus qui n’apporte rien de plus au genre, qu’on croirait tout droit sortie des années 90 (alors qu’elle fut produite en 2003). Même le générique, très coloré, qui fait quelque peu kitsch, désormais, semble issu de cette décennie. Une série qui présente une femme forte et courageuse comme héroïne, dans la lignée de Kate Beckett (Castle), Jane Timoney (Prime Suspect), Brenda Leigh Johnson (The Closer) et encore bien d’autres. Une de plus qui s’ajoute à cette longue lignée de femmes policières. A la différence que Karen Sisco est marshall fédéral, ce qui implique des attrobutions et des missions spécifiques.

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L’héroïne est attachante, la série étant traversée par une douce mélancolie, malgré le fait que la série prend place sur la côte ensoleillée de Miami. A ses côtés, on notera la présence de Robert Foster dans le rôle de Marshall Sisco, son père, un détective privé qui aurait préféré un autre destin pour elle, et de Bill Duke, dans le rôle du Capitaine Amos Andrews, qui porte un regard bienveillant sur elle. L’un des soucis de Karen est de tomber amoureuse, dans le Pilote, de la mauvaise personne, un homme qui se révèle être un braqueur de banques, la soumettant alors à un dilemme moral que l’on comprend aisément. Karen Sisco est une série qui repose d’abord et avant tout sur ses personnages et son ambiance générale plutôt que sur ses intrigues, finalement. Et qui aurait très bien convenu sur USA Network, se rapprochant finalement d’autres séries de la chaîne. Elle aurait peut-être connu un autre destin que celui d’être annulée après seulement 10 épisodes.

Le Trauma :  Le trauma qu’aura connu l’héroïne avant la série est le fait de s’être faite malheureusement dessus lors d’une arrestation nocturne. Depuis, le souvenir de cette nuit la hante, tout comme la trace laissée sur sa poitrine. Le même trauma qui frappera plus tard Kate Beckett, d’ailleurs.

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En Bref :  Karen Sisco est une série policière semblant tout droit sortie des années 90, plaisante et qui se laisse regarder, mais qui n’apporte rien de plus au genre, finalement, hormis de pouvoir admirer, le temps de 10 épisodes, la belle Carla Gugino.

Côté Cast :  On retrouve dans le Pilote de la série, dans le rôle du braqueur dont l’héroïne tombe amoureuse, un Patrick Dempsey avant sa participation à la série Grey’s Anatomy, ainsi que Benito Martinez, plus connu pour sa participation régulière à la série The Shield. On retrouvera également au cours de la série Xander Berkeley et Sarah Clarke, connus pour leur participation à la série 24, ainsi que Gary Cole dans un petit role, et Kate Walsh.