Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

vendredi, 03 août 2012

MOONLIGHT : Quand un Vampire joue les détectives (Le Goût du Sang, partie 3)

Parmi les séries mettant en scène des Vampires, je n’avais encore jamais regardé sérieusement MOONLIGHT, à part quelques scènes lors de sa diffusion tardive sur TF1. L’été fut l’occasion de réparer cela.

moonlight,mick st-john,beth turner,alex o'loughlin,sophia myles,jason dohrin,josef kostant,claudia black,kevin weisman,vampires,fantastique,policier,histoire des séries américaines

De quoi ça parle ? (le pitch de la série) :  Mick St-John, un vampire devenu détective privé, tente de concilier sa nature immortelle, l'adversité qui règne dans le monde des vampires et son amour pour une mortelle, la belle Beth Turner, qu’il a sauvée enfant : se servant de ses pouvoirs pour aider les humains, plutôt que pour s'en nourrir, Mick, mordu le jour de ses noces par sa femme Coraline, entretient une profonde antipathie pour ceux qui ne voient dans les mortels que nourriture. (source : Allocine.com)

Les raisons de se laisser mordre par la série… ou pas ! ('mon avis sur la série) :  Les premiers épisodes ne me laissaient pas grand espoir pour cette série. Car il faut bien l’avouer, si MOONLIGHT va se laisser regarder sans déplaisir, elle reprend des éléments très classiques vu déjà ailleurs. Son but n’est absolument pas de révolutionner quoi que ce soit, c’est juste au départ une série distrayante produite par Joel Silver. Mais détaillons de quoi il en retourne plus précisément : MOONLIGHT reprend deux éléments traditionnels dans une série : les enquêtes policières mettant en scène le criminel de la semaine, et le concept de “la Belle et la Bête” : associer un couple de personnages, un homme et une femme, avec une certaine tension entre les 2, dont on voudrait bien qu’ils tombent amoureux l’un de l’autre, mais une ‘difformité’, un secret, empêche dans un premier temps cela. Avec les étapes attendues et obligées de ce type d’histoires : les 2 personnages se rencontrent, l’un commence à enquêter sur l’autre, découvre son secret, puis l’accepte. Les séries à destination en 1er lieu des ados de la CW ou autre (on peut citer The Vampire Diaries, Smallville, TEEN WOLF… ) se feront une spécialité de cela. Pour le côté “enquête”, Mick St-John aura à tenter d’arrêter des Vampires qui sont de véritables psychopathes commettant meurtre sur meurtre, et donc quelqu’un se doit de les arrêter. Qu’est-ce qui donne au détective privé une conscience, peut-être ses origines, mais c’est peu… Car Mick St-John est devenu Vampire contre sa volonté, trompé par sa femme qui était une Vampire, ce qu’il n’avait jamais soupçonné auparavant (!!! On a beau dire que l’amour est aveugle, c’est quand même un peu fort, là). A ses côtés, donc, on a Beth Turner, une séduisante journaliste de terrain blonde, que Mick St-John connaît déjà. Et pour cause, car si elle ne se souvient pas de lui, il lui a sauvé la vie alors qu’elle était enfant, et il a toujours essayé de garder un oeil sur elle pour la protéger. Donc, on a une série qui, et quand elle fut diffusé, la remarque se faisait déjà, fait penser très fort au tout début de la série Angel (on avait le même schéma d’un Angel détective privé ayant fait la connaissance et aidant l’Inspectrice Kate Lockley, interprétée par Elizabeth Röhm, qui ressemble d’ailleurs un peu physiquement à Sophia Myles, l’interprète de Beth Turner), mais aussi à Highlander, série mettant également en scène des Immortels, de par sa construction des épisodes qui aboutissent à un combat final, mais également son jeu de flash-backs nous plongeant dans le passé du personnage principal. La série est donc à mi-chemin entre le drama policier et le drama romantique, où l’on tourne autour du pot entre deux partenaires de sexe opposé, en attendant qu’ils tombent dans les bras l’un de l’autre. La série CASTLE utilisera les mêmes ingrédients bien plus tard.

moonlight,mick st-john,beth turner,alex o'loughlin,sophia myles,jason dohrin,josef kostant,claudia black,kevin weisman,vampires,fantastique,policier,histoire des séries américaines

Les variations du mythe :  Afin de nous présenter le héros et l’univers des Vampires dans la série, la narration se fait dans un premier temps en voix-off. Là encore, rien d’original avec l’utilisation de ce procédé qui retombe dans les bons vieux travers. A savoir qu’être Immortel, avoir des Super-pouvoirs, cela peut être cool, mais le héros semble penser que non, et va nous expliquer pourquoi avec des monologues plombant l’ambiance et limite dépressifs. Ainsi, si les trucs habituels contre les Vampires ne fonctionnent pas, croix, ail, soleil (Mick St-John peut enquêter au grand jour avec lunettes de soleil), le pieu dans le coeur les paralyse (sans les anéantir pour autant comme dans Buffy ou The Vampire Diaries), et le feu reste particulièrement efficace contre eux, seul véritable moyen de les faire disparaître. Si Mick St-John ne dort pas dans un cercueil, il dort… dans un frigo (!!! j’avoue, celle-ci, impossible de s’y attendre) et se nourrit de sang à l’aide de seringues. Par un saisissant contraste, la série mettra un autre Vampire en scène, Josef, plus âgé que Mick mais à l’apparence plus jeune, qui embrasse pour sa part sa condition de Vampire à pleines dents, offrant un contre-point à Mick St-John, n’hésitant pas profiter de son état. Les deux Vampires ne semblent pas particulièrement amis (il n’y a pas de débordement de marques d’affection de leur part), mais se dirigent l’un vers l’autre quand ils ont besoin d’aide, et tous deux s’entraident dès que cela est possible. Probablement que chacun des deux ‘répugne’ l’autre et ne comprend pas ses manières de vivre, ce qui est un frein à leur “relation”. Une relation un peu semblable à celle de Lestat et Louis dans Entretien avec un Vampire, dans des proportions moindres, où l’un jouissait de son statut, tandis que l’autre le vivait comme une malédiction. Dans l’univers de la série, le grand public ignore l’existence des Vampires et doit continuer à l’ignorer. C’est pourquoi on découvrira que le petit monde de ces êtres de la nuit dispose de Nettoyeuses, censées effacer toute trace d’activité vampirique. Celles-ci ont plus ou moins un look de dominatrices, recouvertes d’une combinaison de cuir des pieds à la tête. Concernant le mythe du Vampire, on a droit ici à une vision très romantique du mythe ; on s'intéresse davantage aux conséquences sur les relations entre Humains et Vampires, qui rendent les relations sentimentales... compliquées, sur le Vampirisme vécu comme une malédiction, sur les pouvoirs que cela donne. On s'attarde peu sur la consommation de sang humain, on voit finalement très peu de sang dans la série, comme d'ailleurs dans d'autres mettant en scène des Vampires.

moonlight,mick st-john,beth turner,alex o'loughlin,sophia myles,jason dohrin,josef kostant,claudia black,kevin weisman,vampires,fantastique,policier,histoire des séries américaines

L’évolution de la série :  Il faut bien le dire, les premiers épisodes sont loin d’être enthousiasmants. Les 4 ou 5 premiers épisodes sont poussifs, et présentent des intrigues policières très prévisibles. Mais la série s’améliore quelque peu ensuite : Josef apparaît davantage, les épisodes laissent moins la place aux intrigues sans surprises des débuts, pour laIsser plus de place au feuilletonnant concernant le retour d’un ancien personnage, on se plaît de plus en plus à voir tourner Beth et Mick autour du pot… Sans compter la relation entre Beth et Mick, tous deux attachants (même si en terme de ‘ship’, j’ai préféré bien d’autres couples dans le monde des séries). Du coup, on a un divertissement qui se laisse regarder, mais loin d’être indispensable pour autant. Ce qui est normal, il faut parfois une dizaine d’épisodes pour une série américaine afin qu’elle trouve son identité ou s’améliore. Finalement, on a mine de rien avec MOONLIGHT une série quelque peu réminiscente de celles produites dans les années 90, qui mixaient souvent plusieurs éléments divers pour séduire un large public (??). Au sortir des 16 épisodes, on se dit que vraiment, la série fut annulée trop tôt : la voix-off des débuts avait été plus ou moins abandonnée, les épisodes donnaient lieu à des intrigues un peu moins prévisibles, avec plus d’événements, et les personnages de Vampires vus de temps à autres commençaient à constituer un ensemble fort sympathique, jusqu’au dernier épisode les voyant interagir tous ensemble pour les besoins d’une mission. Peut-être même que la série aurait pu être plus forte qu’Highlander, qui elle aussi partait de très loin. Les flash-backs étaient de plus en plus intéressants et fascinants, la mythologie commençait à s’étoffer… Bref, c’est dommage que la série ait souffert de ses débuts poussifs et de ses remous en coulisses des débuts. 

Côté production :  Une recherche rapide sur Internet, en consultant TV.com par exemple, éclaire sur les tergiversations du début. Créée en partie par Joel Silver, la série aura dès le départ souffert d’un changement rapide de showrunner. David Greenwalt, co-créateur et scénariste de Angel, devait assurer ce poste sur MOONLIGHT mais des raisons de santé l’ont amené à quitter le poste. Un premier Pilote, jamais diffusé, avait été tourné, avant que la quasi-intégralité des acteurs soit remplacés (!!!), à l’exception d’Alex O’Loughlin.

Côté Cast :  Dans le rôle principal de Mick St-John, on trouve avec plaisir Alex O’Loughlin, donc, devenu depuis Steve McGarrett (personnellement, je le préfère dans ce rôle. Les cheveux courts lui vont mieux, je trouve), après que sa précédente série, Three Rivers, un drama médical, soit elle aussi annulée assez rapidement. A ses côtés, la belle Sophia Myles, vue dans un épisode de Doctor Who où elle incarnaît Reinette, aperçue dans le rôle d’une Vampire dans Underworld 2 (!!!), Josef Kostan est interprété par Jason Dohring, qui faisait partie de la distribution régulière de Veronica Mars, série déjà produite par Joel Silver. Au détour des épisodes, on se plaira à reconnaître Kevin Weisman, le Marshall Flinkman d’ALIAS, la chanteuse et actrice Holly Valance, vue dans quelques épisodes de Prison Break, qui sortait avec Alex O’Loughlin à l’époque (placement de copine ??!!!), Meredith Monroe, en Vampire Sexy (vue dans Dawson’sCreek et Criminal Minds), Victoria Pratt (vue dans Mutant-X, Day Break), Claudia Black, qui fut Aeryn Sun dans FARSCAPE et Vala Mal Doran dans Stargate SG-1, (au passage, c’est le 3ème rôle où elle porte une tenue de cuir qu’elle s’offre… Une vraie icone sexy, cette actrice, mine de rien !!) et Jonathan LaPaglia (vu dans 7 Days).

moonlight,mick st-john,beth turner,alex o'loughlin,sophia myles,jason dohrin,josef kostant,claudia black,kevin weisman,vampires,fantastique,policier,histoire des séries américaines

jeudi, 26 juillet 2012

Birds of Prey : trois Super-Héroïnes, dans l'univers de Batman (les Super-Héros à la TV).

Birds of Prey, c’est l’une des rares séries de Super-Héros que je n’avais pas regardé, avec Smallville (dont j’ai au moins regardé la Saison 1), et qui manquait donc à mon tableau de chasse.

birds of prey,batman,joker,the huntress,black canary,dina meyer,ashley scott,mitch pileggi,joe flanigan,super-héros,fantastiqueDe quoi ça parle ? (le pitch de la série) :  Fille de Batman et Catwoman, Helena Kyle, également appelée la Chasseresse, combat le crime à Gotham City avec l'aide d'Oracle, ancienne Batgirl paralysée par une tentative d’élimination du Joker, et la jeune Dinah Lance, qui a des pouvoirs de medium. A elles trois, elles font face au danger qui rôde sur la ville. (source : Allociné.com)

Les raisons d’y jeter un oeil… ou pas ! (mon avis sur la série) :  Sur ce blog, j’avais consacré une série de notes aux séries dites “Boobs and Ass”, c’est-à-dire des séries surtout à voir pour les qualités physiques des actrices mises en scène dans celles-ci. Une dernière catégorie n’avait pas été abordé, celle des séries mettant en scène 3 jeunes héroïnes différentes mais complémentaires. C’est un sous-genre en soi, il y en a plein : Cat’s Eyes, Totally Spies, Spy Girls, Charlie’s Angels, Charmed,… La liste pourrait être encore longue, toutes ont pour point commun de mettre en scène 3 actrices ou personnage avec leur propre personnalité chacune, au physique avantageux. le titre français montre la proximité de genre avec ce type de série : Les Anges de la Nuit ; ce qui fait penser aux Anges de  Charlie d’une certaine manière. Mais revenons-en à Birds of Prey. Cette série, donc, prend place dans la ville de New Gotham, et met en scène une série de personnages liés à la mythologie de Batman : il y a la brune : fille illégitime de Batman et Catwoman, Helena Kyle, dite the Huntress, dôtée d’une agilité supérieure, de sens améliorés comme ceux d’un félin ; Barbara Gordon, la rouquine du groupe, est la fille du Commissaire Gordon, ex-Batgirl clouée dans un fauteuil roulant désormais, à cause d’une tentative d’assassinat du Joker qui l’a privée de l’usage de ses jambes. Son nom de code est désormais Oracle, et elle s’occupe des renseignements à l’aide de sa batterie d’ordinateurs. La dernière membre du trio est enfin Dinah Lance, une adolescente blonde (le personnage n’a que 16 ans) dôtée d’un pouvoir psychique proche de celui de Phoebe Halliwell de Charmed. On a également, pour veiller sur le trio, Alfred Pennyworth, le majordome et ami de Bruce Wayne, Jesse Reese, un policier essayant d’en apprendre plus sur the Huntress, qu’il croise au détour de ses enquêtes. La relation entre les deux personnages sera l’un des arcs narratifs de la série. Et on a enfin le Dr Harleen Quinzel, une psychiatre que la même Huntress consulte. Harleen Quinzel a un côté obscur, et pour cause, puisqu’il s’agit en réalité du personnage d’Harley Quinn, personnage fantasque déjanté et dévoué au Joker. Malheureusement, presqu’aucun des personnages emblématiques de l’univers de Batman ne viendra jouer les guest-stars de luxe, Batman et le Joker, ainsi que tous les autres vilains affrontés par le Dark Knight ayant décidé de quitter la ville sans que l’on sache ce qu’ils sont devenus (!!). Pour justifier cet aspect, la série est censé se dérouler dans un futur relativement proche. Pour les héroïnes, on notera l'absence de tout gadget particulier, d'équipement spécifique dont auraient pu disposer des héritières de Batman, avec en plus Alfred Pennyworth comme chaperon. La série aurait été réalisée plus tôt, comme dans les années 80 par exemple, les producteurs y auraient sans aucun doute pensé, malheureusement.  

birds of prey,batman,joker,the huntress,black canary,dina meyer,ashley scott,mitch pileggi,joe flanigan,super-héros,fantastique

Concernant les intrigues, elles sont en général d’une grande banalité, prévisibles et convenues, tout comme les dialogues. Parmi les exemples d’intrigues, on a par exemple un individu capable de voler les pouvoirs des autres Super-humains qu’il rencontre ; les 3 héroïnes se retrouveront à devoir s’occuper d’un bébé dans un épisode intitulé, en toute originalité… “Three Birds and a Baby” ; Dinah, dans un épisode, retrouvera sa mère (la Super-Héroïne Black Canary) de retour après l’avoir abandonnée. La série est en fait très proche de Charmed : un monde invisible, plus ou moins caché, celui des créatures aux divers pouvoirs existe, et les 3 jeunes femmes vont affronter dans chaque épisode une nouvelle menace. Dans les 2 séries, on a un flic confronté aux héroïnes qui va essayer de comprendre l’inexplicable, la présence de créatures aux Super-pouvoirs. On a la même construction en différentes séquences appartenant à des sous-genres différents : on se demande où les scènes entre Helena Kyle et Harleen Quinzel veulent en venir exactement ; Barbara Gordon, qui joue les profs à ses heures perdues, est draguée  par un collègue pour des scènes répétitives puisque l’on a décidé de faire durer le jeu de séduction entre les 2. Parce que les scénaristes et Barbara Gordon ne veulent pas que les choses aillent trop vite, bien sûr. Ces deux types de scènes surtout présentes au début de la série disparaîtront ensuite heureusement. Et puis il y a les scènes de combat finales entre the Huntress et la menace du jour, moment d’action véritablement comic attendu. Le  problème est qu’en fait, malgré son statut de trio, le seul personnage véritablement exploitable, la véritable super-héroïne du trio, c’est elle. Barbara Gordon, coincée dans un fauteuil roulant, ne peut pas se battre, et Dinah Lance est trop jeune et expérimentée pour se battre. D’où les scènes pas très intéressantes pour les faire exister tout de même. Bref, la série est franchement totalement dispensable, et même les fans de comics ou de l’univers de Batman auront du mal à y trouver leur compte.

birds of prey,batman,joker,the huntress,black canary,dina meyer,ashley scott,mitch pileggi,joe flanigan,super-héros,fantastique

Toutefois, la série est intéressante sur un point : elle est la preuve que réunir un certain nombre de talents ne suffit pas forcément, si preuve en était besoin, à faire une bonne série. Car quand on lit les crédits des épisodes, on note la présence comme producteurs ou scénaristes de… Edward kitsis et Adam Horowitz, scénaristes sur la série LOST, qui ont ensuité créé la série Once Upon a Time, ou encore de Adam Armus et Kay Foster, scénaristes sur Heroes. Certains éléments préfigurent d’ailleurs cette série : l’absence de costume à part celui de the Huntress, les pouvoirs d’une communauté d’individus… La musique, elle, est assurée par Mark Snow, auteur de belles compositions ayant fait en partie le succès de X-Files ou MillenniuM. Ici, ses compositions passent inaperçues.

Côté Cast :  C’est là l’un des points forts de la série, puisqu’on retrouve au gré des épisodes pas mal d’acteurs habitués des productions télévisées. On pourra noter les apparitions plus ou moins importantes d’Aaron Paul, le Jesse de Breaking Bad, dans un petit rôle dans le Pilote. Dans l’épisode 02, c’est Silas Weir Mitchell, vu par la suite dans Prison Break et GRIMM que l’on retrouve. On notera également la participation à un épisode de Brian Thompson, le Chasseur de Primes extraterrestre d’X-Files, vu dans quelques épisodes de Buffy, the Vampire-Slayer et Charmed., ainsi que de Mitch Pileggi, le Walter Skinner d’X-Files, vu également dans Stargate Atlantis, Tarzan & Jane ou encore Sons of Anarchy. Joe Flanigan, le Shepard de Stargate Atlantis aura participé à un épisode de la série. Concernant le cast principal, on retrouve Shemar Moore, qui incarne l’Inspecteur Reese, désormais plus connu pour sa participation régulière à la série Criminal Minds. Dina Meyer (Barbara Gordon) a joué les guest-stars dans bon nombre de séries, mais a également fait partie de la distribution régulière de Point Pleasant et Secret Agent Man, deux séries de courte durée (13 épisodes pour chacune). Ashley Scott (the Huntress) a participé de façon régulière à la saison 2 de Dark Angel ainsi qu’à la distribution régulière de Jericho.

birds of prey,batman,joker,the huntress,black canary,dina meyer,ashley scott,mitch pileggi,joe flanigan,super-héros,fantastique

Le Générique :  Efficace, sur un titre rock bien trouvé, c’est l’une des rares qualités de la série.


mercredi, 25 juillet 2012

Plusieurs raisons d'aimer... TRUE BLOOD. Ou pas !! (Le Goût du Sang, HS)

En cette période estivale, nous en sommes à mi-parcours de la diffusion aux Etats-Unis de la diffusion de la Saison 5 de la série TRUE BLOOD. Une série que j’apprécie particulièrement, pour ne pas dire que j’adore, et voici pourquoi. Cette note reprend certains des éléments déjà évoqués sur la série, mais en propose d’autres, vu qu’après 4 saisons, on peut avoir une vision plus globale de la série.

TB 01.jpg

Tout d’abord, elle est une des dernières séries fantastiques en date diffusée actuellement. Car il faut bien reconnaître que l’on n’a pas, dans ce registre, grand chose à se mettre sous la dent.

- La série est un défouloir, elle est totalement décomplexée, autant au niveau de ses scénaristes que de ses comédiens. Vu qu’il s’agit d’une production HBO, qui propose des séries s’adressant d’abord et avant tout à un public adulte, les scènes WTF et / où de sexe, qui peuvent même sembler totalement gratuites, interviennent fréquemment, sont même attendues. Le but est clair, la série ne s’adresse pas dans un premier temps aux adolescents, on n’est pas là pour minauder, et à la rigueur, cela fait du bien de ne pas avoir un ton mièvre. Dans TRUE BLOOD, le sexe est sauvage, brutal, parfois violent, sans réels tabous. Les scénaristes semblent prendre un malin plaisir à repousser toujours plus loin les limites de la décence : ils ne s’interdisent rien, et le pire, c’est que tout passe ! Ainsi, outre la consommation de sang de vampire, le fait de montrer des personnages en train de boire du sang (c’est probablement la série de Vampires qui en montre le plus à ce niveau, un comble !), c’est l’une des rares séries (la seule ??) qui aura mis en scène une séquence de cannibalisme (un coeur humain est cuisiné et servi en repas) ou des scènes d’orgie ! (en saison 2) ! C’est simple, avec cette série, on ne sait jamais à quoi s’attendre, on est toujours surpris.

- Curieusement, je n’ai aucune affection particulière pour les personnages, quels qu’ils soient, à part peut-être Sam Merlotte, le propriétaire de son propre bar. Il faut dire que la plupart sont crétins, comme le frère de Sookie, Jason Stackhouse, toujours confronté à des situations WTF toutes plus farfelues ou choquantes les unes que les autres, qui affiche le plus souvent un air hébété, comme s’il tombait de la Lune. En fait, ce qui séduit dans TRUE BLOOD, ce sont moins les personnages qui séduisent, pour une fois, que les situations dans laquelle s’amusent à les fourrer, pour leur plus grand malheur la plupart du temps. Au passage, le personnage de Tara aura celui qui aura le plus morflé et dégusté tout au long de la série, le sort et les scénaristes ne l’épargnant jamais.

- Le point suivant découle des précédents : la série ne doit pas être prise au sérieux ou regardé au premier degré. C’est du divertissement à regarder et à prendre au 3ème ou 4ème degré, pas mal de situations ne pouvant que proposer de grands éclats de rires.

- Mine de rien, et tout comme dans Buffy, the Vampire-Slayer ou même dans un autre genre Farscape, on a une mythologie qui se construit patiemment. Par exemple, l’organisation du monde vampirique est peu à peu montrée. Si dans tel épisode on évoque l’Autorité, groupe de Vampires censé diriger les autres, on finira par la découvrir. Tout comme dans Buffy on nous parlait du Conseil des Observateurs avant d’en voir peu à peu la couleur. Concernant l’aspect fantastique, les scénaristes, encore une fois, ne s’interdisent rien, et toutes les figures traditionnelles interviennent, toutes réinventées et revivifiées. Ainsi, dans le même monde, on a des Vampires, des Loup-garous, des Shapeshifters (métamorphes pouvant prendre l’apparence de n’importe quel animal), des Sorciers, des Fées. Tout y passe ! Et tout ceci forme un ensemble à peu près harmonieux parvenant à cohabiter sans trop de problèmes.

true blood, vampires, fées, loup-garous, joe manganiello, sam trammell, alexander skarsgard, christopher meloni, michelle forbes, fantastique, mythologie, x-men, mutants, buffy the vampire-slayer

- Le cast est en général bon, voire très bon : outre des acteurs qui n’ont plus rien à démontrer invités ou régulier dans la série, comme pas exemple Chris Bauer, William Sanderson, Michelle Forbes, Christopher Meloni… Ou présentent leur lot de belles plantes (Deborah Ann Woll, c’est où tu veux quant tu veux !) ou de beaux gosses : Sam Trammell, Alexander Skarsgard, Joe Manganiello… Avec séquences fan-service de rigueur, la spectatrice avisée ayant souvent la possibilité de les voir torse nu… et de se rincer l’oeil.

- Enfin, la série est quasiment une relecture à la sauce Vampire des X-Men : tout comme les Mutants, les Vampires vivaient cachés, en dissimulant leur existence avant la Grande Révélation, qui a fait que le monde a découvert leur existence. Les mêmes attitudes vis-à-vis de ces parias, dans les 2 cas, peuvent être observés : haine, tolérance, acceptation selon les individus. On découvrira même, dans la Saison 5, une variation un peu déviante de Charles Xavier : le personnage de Roman, un Vampire chef de l’Autorité, qui prone la co-existence entre Humains et Vampires !

true blood, vampires, fées, loup-garous, joe manganiello, sam trammell, alexander skarsgard, christopher meloni, michelle forbes, fantastique, mythologie, x-men, mutants, buffy the vampire-slayer


Mais malgré cela, et pour que cette note ne soit pas seulement un éloge complet de la série, par honnêteté, je vais quand même pointer du doigt les éléments qui fâchent dans la série, ses défauts :

- maîtriser les cliffhangers est un art en soi, que les scénaristes n’ont jamais su totalement maîtriser, surtout dans les premières saisons. A ce titre, les cliffhangers de fin de saison étaient particulièrement mauvais.

- Les fins de saison, mettant en scène une confrontation entre les personnages principaux et un Grand Méchant, comme dans la série Buffy, the Vampire-Slayer, sont résolus par un deus ex-machina un peu facile, Sookie étant capable de lancer des boules de feu façon Mutante, justement ! Les scénaristes seront alors contraints d’expliquer qu’elle est à moitié Fée, et convoquer cette race qui s’accorde le moins avec toutes les autres figures fantastiques de la série.

- Depuis 2-3 saisons, la série est en mode automatique quasiment au niveau de la construction de la saison, son écriture : les scénaristes ont à leur disposition une galerie impressionnante de personnages à mettre en scène. Du coup, on invente une petite storyline occupant toute la saison, et l’on ne cesse de passer systématiquement d’ un personnage ou groupe de personnages à un autre. Résultat, les storylines n’avancent que très lentement d’un épisode à un autre, voire font carrément du surplace d’un épisode à un autre. Certaines, par rapport à d’autres, sont inintéressantes en elles-mêmes, ou parce que le personnage n’intéresse pas, on ne s’y intéresse pas. Surtout que cela met en scène un personnage dont on se fout. En plus, cela met souvent en scène un phénomène surnaturel, un démon ou un sorcier, ou un groupe rebelle de métamorphes ou de loup-garous dont on doit se débarasser. Les personnages ne se croisent plus que rarement, chacun suivant sa propre storyline, toutes avançant en parallèle. Les scénaristes ont la flemme, et ça se voit. Malheureusement, d'autant plus que la série est très populaire, désormais. Ce qui est quelque part bien dommage...