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mardi, 02 avril 2013

CHUCK, ou le Geek qui jouait à l'espion. Premières impressions... (Les héritiers d'ALIAS)

Le Challenge Séries 2013 fut l’occasion pour moi de reprendre la série du début, vu que je n’avais vu que la Saison 1 il y a un bout de temps, et je repoussais le fait de me faire la série en entier.

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De quoi ça parle ? (le pitch de la série) :  Employé dans une boutique de matériel informatique, Chuck Bartowski est propulsé du jour au lendemain dans le monde de l'espionnage, sa vie ennuyeuse laissant la place aux émotions fortes. Son cerveau renfermant, bien malgré lui, une base de données contenant des secrets gouvernementaux, la NSA et la CIA, soucieuses de protéger ces informations, envoient les agents John Casey et Sarah Walker pour veiller sur sa sécurité. Les informations qu'il détient nécessitent sa participation à de périlleuses missions, le confrontant à de multiples dangers. Tout ça sous le nez de son meilleur ami, Morgan, de sa soeur, Ellie, et de ses collègues de travail, qui ne se doutent de rien... (source : Allociné.com)

Les raisons d’y jeter un œil… ou pas ! (mon avis critique sur la saison 1) :  CHUCK est une série créée par Josh Schwartz et Chris Fedak, et dont le pilote fut réalisé par Mc G, également producteur. Josh Schwartz a également contribué au développement de la série Gossip Girl, avec cette fois Stephanie Savage. Elle fut diffusée sur la chaîne NBC, mais aurait très bien pu être produite et diffusée par USA Network, finalement. Car CHUCK est une de ces séries reposant moins sur ses intrigues que sur ses personnages, tous éminemment sympathiques. Si la série fut assez vendue au départ sur le fait qu’elle était une de plus, avec The Big Bang Theory, à mettre en vedette des Geeks, finalement, cet aspect est relativement secondaire dans la série. CHUCK n’insiste jamais lourdement sur cet aspect : on glisse une référence par-ci au Seigneur des Anneaux, un autre par là à Call of Duty. Jamais plus que ce qu’on avait pu avoir par exemple dans Buffy ou dans Farscape. En guise de Geeks, on a surtout des personnages mal-à-l’aise avec les filles, et qui sont des grands gamins. D’ailleurs, en guise de série, on a une sorte de menu qui mêle plein de petits ingrédients toujours dispensés juste ce qu’il y a de nécessaire, sans que l’on s’en lasse. La série est amusante juste ce qu’il faut (même si elle ne me fait jamais rire, comme elle n’insiste pas plus que de raison, ça passe), sexy juste ce qu’il faut mais sans plus, en dévoilant Sarah Walker, l’autre héroïne de la série, en train de se changer ou en tenue sexy, des gunfights et de la baston juste ce qu’il faut…

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La série navigue donc constamment entre plusieurs genres et registres (comique, espionnage, dramatique, action… ) sans jamais lasser. Le concept de départ pouvait sembler assez foireux, peut-être, et les facilités scénaristiques abondent : quelle idée folle d’entreposer en un seul et même endroit toutes les connaissances des services secrets américains et de développer la technologie pour pouvoir télécharger tout cela dans un cerveau humain. Comme par hasard, Casey parvient à faire engager sans aucun souci ni aucune compétence particulière chez Buy More. Comme par hasard, Sarah parvient à se faire engager comme serveuse dans un restaurant situé à quelques mètres du Buy More… Bref, la série ne se veut absolument pas sérieuse, et si j’avais considéré la série comme l’une des héritières d’ALIAS, elle serait plutôt à rapprocher d’UNDERCOVERS, dans le genre comédie d’espionnage. Côté intrigues, c’est pareil, la série brasse à peu près tous les éléments attendus d’un tel concept : femmes fatales, anciennes flammes de l’un des héros, bombe à désamorcer,

Mais alors c’est quoi, CHUCK, finalement ? Ni tout à fait une série d’espionnage, qui n’est jamais en général qu’un prétexte, ni une véritable série sur les Geeks, c’est d’abord et avant tout une solide comédie avec des personnages tous attachants sympathiques : que ce soit Chuck Bartowski lui-même, son comparse Morgan, cette brute épaisse de Casey à la mâchoire constamment crispée, la si jolie Sarah, qu’on aime à la regarder se battre, les autres employés du Buy More Anna, Lester et Jeff, une jolie brochette de bras cassés, le terrifiant Harry Tang (C.S. Lee, que l’on retrouvera dans DEXTER par la suite), toujours à fureter et empêcher de s’amuser en rond, le massif Big Mike, constamment enfermé dans son bureau, la belle sœurette Ellie… Des personnages interprétés par de bons comédiens dans l’ensemble.

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Le personnage de Chuck est interprété par Zachary Levy, un comédien qui apparemment ne travaillera jamais que dans ce registre (on a pu également le retrouver dans Alvin et les Chipmunks 2), Sarah Walker par la belle Yvonne Strahovski, Casey par Adam Baldwin, qui fut notamment Jayne Cobb dans Firefly. Et une comédie romantique d’abord et avant tout, tout n’étant que prétexte au développement de la relation entre Chuck et Sarah, que l’on espère fatalement voir tomber dans les bras l’un de l’autre au bout d’un moment. Une relation pour laquelle les obstacles sont nombreux : le statut d’agent de liaison de Sarah, et le retour de son ancienne flamme Bryce Larkin, copain de fac de Chuck, interprété par le beau-comme-un-dieu Matthew Bomer, avant qu’il ne participe à WHITE COLLAR.

En bref :  subtile comédie romantique aux personnages attachants, CHUCK est une série divertissante sans prise de tête, qui ne se prend pas au sérieux et qui pioche à différents genres pour offrir un spectacle fort sympathique et familial.

Côté Cast :  La série a vu participer quelques guest fort réjouissantes : Tony Todd, habitué des productions télévisées, en  particulier les séries S-F comme la saga Star Trek et Stargate SG-1, fait quelques apparitions très secondaire. La belle Rachel Bilson, plus connue pour sa participation à The OC, actrice principale de Hart of Dixie, viendra perturber la relation entre Chuck et Sarah le temps de 2 épisodes. Un épisode a accueilli Kevin Weisman, le Marshall Flinkman d’ALIAS. Anthony Ruivivar, l’un des acteurs principaux de la série Third Watch (New York 911, en VF), apparaît le temps de 2 épisodes pour incarner le représentant des forces du mal de la série, l’indéterminé Fulcrum, apportant un semblant de mythologie à la série.

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vendredi, 03 août 2012

MOONLIGHT : Quand un Vampire joue les détectives (Le Goût du Sang, partie 3)

Parmi les séries mettant en scène des Vampires, je n’avais encore jamais regardé sérieusement MOONLIGHT, à part quelques scènes lors de sa diffusion tardive sur TF1. L’été fut l’occasion de réparer cela.

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De quoi ça parle ? (le pitch de la série) :  Mick St-John, un vampire devenu détective privé, tente de concilier sa nature immortelle, l'adversité qui règne dans le monde des vampires et son amour pour une mortelle, la belle Beth Turner, qu’il a sauvée enfant : se servant de ses pouvoirs pour aider les humains, plutôt que pour s'en nourrir, Mick, mordu le jour de ses noces par sa femme Coraline, entretient une profonde antipathie pour ceux qui ne voient dans les mortels que nourriture. (source : Allocine.com)

Les raisons de se laisser mordre par la série… ou pas ! ('mon avis sur la série) :  Les premiers épisodes ne me laissaient pas grand espoir pour cette série. Car il faut bien l’avouer, si MOONLIGHT va se laisser regarder sans déplaisir, elle reprend des éléments très classiques vu déjà ailleurs. Son but n’est absolument pas de révolutionner quoi que ce soit, c’est juste au départ une série distrayante produite par Joel Silver. Mais détaillons de quoi il en retourne plus précisément : MOONLIGHT reprend deux éléments traditionnels dans une série : les enquêtes policières mettant en scène le criminel de la semaine, et le concept de “la Belle et la Bête” : associer un couple de personnages, un homme et une femme, avec une certaine tension entre les 2, dont on voudrait bien qu’ils tombent amoureux l’un de l’autre, mais une ‘difformité’, un secret, empêche dans un premier temps cela. Avec les étapes attendues et obligées de ce type d’histoires : les 2 personnages se rencontrent, l’un commence à enquêter sur l’autre, découvre son secret, puis l’accepte. Les séries à destination en 1er lieu des ados de la CW ou autre (on peut citer The Vampire Diaries, Smallville, TEEN WOLF… ) se feront une spécialité de cela. Pour le côté “enquête”, Mick St-John aura à tenter d’arrêter des Vampires qui sont de véritables psychopathes commettant meurtre sur meurtre, et donc quelqu’un se doit de les arrêter. Qu’est-ce qui donne au détective privé une conscience, peut-être ses origines, mais c’est peu… Car Mick St-John est devenu Vampire contre sa volonté, trompé par sa femme qui était une Vampire, ce qu’il n’avait jamais soupçonné auparavant (!!! On a beau dire que l’amour est aveugle, c’est quand même un peu fort, là). A ses côtés, donc, on a Beth Turner, une séduisante journaliste de terrain blonde, que Mick St-John connaît déjà. Et pour cause, car si elle ne se souvient pas de lui, il lui a sauvé la vie alors qu’elle était enfant, et il a toujours essayé de garder un oeil sur elle pour la protéger. Donc, on a une série qui, et quand elle fut diffusé, la remarque se faisait déjà, fait penser très fort au tout début de la série Angel (on avait le même schéma d’un Angel détective privé ayant fait la connaissance et aidant l’Inspectrice Kate Lockley, interprétée par Elizabeth Röhm, qui ressemble d’ailleurs un peu physiquement à Sophia Myles, l’interprète de Beth Turner), mais aussi à Highlander, série mettant également en scène des Immortels, de par sa construction des épisodes qui aboutissent à un combat final, mais également son jeu de flash-backs nous plongeant dans le passé du personnage principal. La série est donc à mi-chemin entre le drama policier et le drama romantique, où l’on tourne autour du pot entre deux partenaires de sexe opposé, en attendant qu’ils tombent dans les bras l’un de l’autre. La série CASTLE utilisera les mêmes ingrédients bien plus tard.

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Les variations du mythe :  Afin de nous présenter le héros et l’univers des Vampires dans la série, la narration se fait dans un premier temps en voix-off. Là encore, rien d’original avec l’utilisation de ce procédé qui retombe dans les bons vieux travers. A savoir qu’être Immortel, avoir des Super-pouvoirs, cela peut être cool, mais le héros semble penser que non, et va nous expliquer pourquoi avec des monologues plombant l’ambiance et limite dépressifs. Ainsi, si les trucs habituels contre les Vampires ne fonctionnent pas, croix, ail, soleil (Mick St-John peut enquêter au grand jour avec lunettes de soleil), le pieu dans le coeur les paralyse (sans les anéantir pour autant comme dans Buffy ou The Vampire Diaries), et le feu reste particulièrement efficace contre eux, seul véritable moyen de les faire disparaître. Si Mick St-John ne dort pas dans un cercueil, il dort… dans un frigo (!!! j’avoue, celle-ci, impossible de s’y attendre) et se nourrit de sang à l’aide de seringues. Par un saisissant contraste, la série mettra un autre Vampire en scène, Josef, plus âgé que Mick mais à l’apparence plus jeune, qui embrasse pour sa part sa condition de Vampire à pleines dents, offrant un contre-point à Mick St-John, n’hésitant pas profiter de son état. Les deux Vampires ne semblent pas particulièrement amis (il n’y a pas de débordement de marques d’affection de leur part), mais se dirigent l’un vers l’autre quand ils ont besoin d’aide, et tous deux s’entraident dès que cela est possible. Probablement que chacun des deux ‘répugne’ l’autre et ne comprend pas ses manières de vivre, ce qui est un frein à leur “relation”. Une relation un peu semblable à celle de Lestat et Louis dans Entretien avec un Vampire, dans des proportions moindres, où l’un jouissait de son statut, tandis que l’autre le vivait comme une malédiction. Dans l’univers de la série, le grand public ignore l’existence des Vampires et doit continuer à l’ignorer. C’est pourquoi on découvrira que le petit monde de ces êtres de la nuit dispose de Nettoyeuses, censées effacer toute trace d’activité vampirique. Celles-ci ont plus ou moins un look de dominatrices, recouvertes d’une combinaison de cuir des pieds à la tête. Concernant le mythe du Vampire, on a droit ici à une vision très romantique du mythe ; on s'intéresse davantage aux conséquences sur les relations entre Humains et Vampires, qui rendent les relations sentimentales... compliquées, sur le Vampirisme vécu comme une malédiction, sur les pouvoirs que cela donne. On s'attarde peu sur la consommation de sang humain, on voit finalement très peu de sang dans la série, comme d'ailleurs dans d'autres mettant en scène des Vampires.

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L’évolution de la série :  Il faut bien le dire, les premiers épisodes sont loin d’être enthousiasmants. Les 4 ou 5 premiers épisodes sont poussifs, et présentent des intrigues policières très prévisibles. Mais la série s’améliore quelque peu ensuite : Josef apparaît davantage, les épisodes laissent moins la place aux intrigues sans surprises des débuts, pour laIsser plus de place au feuilletonnant concernant le retour d’un ancien personnage, on se plaît de plus en plus à voir tourner Beth et Mick autour du pot… Sans compter la relation entre Beth et Mick, tous deux attachants (même si en terme de ‘ship’, j’ai préféré bien d’autres couples dans le monde des séries). Du coup, on a un divertissement qui se laisse regarder, mais loin d’être indispensable pour autant. Ce qui est normal, il faut parfois une dizaine d’épisodes pour une série américaine afin qu’elle trouve son identité ou s’améliore. Finalement, on a mine de rien avec MOONLIGHT une série quelque peu réminiscente de celles produites dans les années 90, qui mixaient souvent plusieurs éléments divers pour séduire un large public (??). Au sortir des 16 épisodes, on se dit que vraiment, la série fut annulée trop tôt : la voix-off des débuts avait été plus ou moins abandonnée, les épisodes donnaient lieu à des intrigues un peu moins prévisibles, avec plus d’événements, et les personnages de Vampires vus de temps à autres commençaient à constituer un ensemble fort sympathique, jusqu’au dernier épisode les voyant interagir tous ensemble pour les besoins d’une mission. Peut-être même que la série aurait pu être plus forte qu’Highlander, qui elle aussi partait de très loin. Les flash-backs étaient de plus en plus intéressants et fascinants, la mythologie commençait à s’étoffer… Bref, c’est dommage que la série ait souffert de ses débuts poussifs et de ses remous en coulisses des débuts. 

Côté production :  Une recherche rapide sur Internet, en consultant TV.com par exemple, éclaire sur les tergiversations du début. Créée en partie par Joel Silver, la série aura dès le départ souffert d’un changement rapide de showrunner. David Greenwalt, co-créateur et scénariste de Angel, devait assurer ce poste sur MOONLIGHT mais des raisons de santé l’ont amené à quitter le poste. Un premier Pilote, jamais diffusé, avait été tourné, avant que la quasi-intégralité des acteurs soit remplacés (!!!), à l’exception d’Alex O’Loughlin.

Côté Cast :  Dans le rôle principal de Mick St-John, on trouve avec plaisir Alex O’Loughlin, donc, devenu depuis Steve McGarrett (personnellement, je le préfère dans ce rôle. Les cheveux courts lui vont mieux, je trouve), après que sa précédente série, Three Rivers, un drama médical, soit elle aussi annulée assez rapidement. A ses côtés, la belle Sophia Myles, vue dans un épisode de Doctor Who où elle incarnaît Reinette, aperçue dans le rôle d’une Vampire dans Underworld 2 (!!!), Josef Kostan est interprété par Jason Dohring, qui faisait partie de la distribution régulière de Veronica Mars, série déjà produite par Joel Silver. Au détour des épisodes, on se plaira à reconnaître Kevin Weisman, le Marshall Flinkman d’ALIAS, la chanteuse et actrice Holly Valance, vue dans quelques épisodes de Prison Break, qui sortait avec Alex O’Loughlin à l’époque (placement de copine ??!!!), Meredith Monroe, en Vampire Sexy (vue dans Dawson’sCreek et Criminal Minds), Victoria Pratt (vue dans Mutant-X, Day Break), Claudia Black, qui fut Aeryn Sun dans FARSCAPE et Vala Mal Doran dans Stargate SG-1, (au passage, c’est le 3ème rôle où elle porte une tenue de cuir qu’elle s’offre… Une vraie icone sexy, cette actrice, mine de rien !!) et Jonathan LaPaglia (vu dans 7 Days).

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samedi, 31 janvier 2009

Présentation d' ALIAS

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Présentaton de la série :

Sydney Bristow, qui semble n' être qu' une jeune étudiante comme les autres, partage sa vie entre ses amis, Will Tippin et Francie Calfo, et ses différentes missions d' espionne aux quatre coins du monde. Elle fut en effet recrutée, au début de ses études, dans les rangs du SD-6, ce qu' elle pensait être une division secrète de la CIA (et ce pourquoi elle s'est fait passer). Lorsqu'elle se décide à révéler la vérité sur sa double vie à son fiancé Danny, celui-ci est assassiné par des agents du SD-6, et Sydney découvre enfin la vérité sur ses employeurs : le SD-6 est en réalité une agence terroriste ennemie des Etats-Unis. Sydney approche alors la CIA et devient agent double ; elle continue à partir en mission pour le SD-6, mais opère également des contre-missions fournies par son agents de liaison de la CIA, Michael Vaughn.
Le père de Sydney, Jack Bristow, est également un agent double, travaillant pour la CIA à ronger le SD-6 de l' intérieur. Sydney est une jeune femme en perte de repères : sa mère s'est tuée dans un accident de voiture alors qu' elle entrait à la fac. Son père fu un père distant durant des années (puisqu' il était fréquemment parti en mission), et ayant eu peu de contacts avec sa fille, les relations entre eux sont difficiles, mais la situation présente (tous deux sont espions, et tous deux agents doubles pour le compte de la CIA) tend toutefois à les rapprocher. Sydney et son père luttent donc contre le SD-6, mais également contre d' autres organisations criminelles telles que le FTL et le K-Directorate (les services secrets russes). Toutes ces agences sont en concurrence afin de récupérer les diverses inventions d' un scientifique et prophète du XVème siècle, le mystérieux Milo Rambaldi. Sloane, l'homme à la tête du SD-6, qui connaît son "ami" Jack Bristow depuis longtemps, et représente une autre figure paternelle pour Sydney, est particulièrement fasciné, et même obsédé par les travaux de Rambaldi. Pourtant, tout se complique encore lorsqu' un nouvel ennemi entre en scène, le mystérieux "Monsieur", dont l'organisation, composée d' agents dévoyés de diverses agences, parvient à mettre hors-jeu FTL et K-Directorate, et à déclarer la guerre au SD-6, qui engage ses agents à la poursuite de ce nouvel adversaire.
Lors de la seconde partie de la saison 2, après avoir éliminé le SD-6 et toutes les autres cellules SD, Sydney, Marshall, Dixon, Jack, et Vaughn travaillent désormais tous ensemble pour la CIA.

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Le cast de la série :

J.J. Abrams, le créateur d' ALIAS, a eu l’ idée de la série lors d’un brainstorming de son autre série, Felicity : et si Felicity menait une double vie sans que Ben et Noel ne soient au courant ? L’idée a germé dans son esprit et a fini par donner lieu à ALIAS, l’un des rares succès d' ABC durant la saison 2001-2002. Musicien accompli, il a d'ailleurs écrit le thème musical de la série.
Pour incarner son héroïne, il fait appel à Jennifer Garner avec il a déjà travaillé sur Felicity. En effet, l’ actrice interprétait le rôle d’ Hannah, l’ ex petite amie de Noel joué par Scott Foley qui, depuis, est devenu son mari dans la vie. Elle est aussi apparue aux génériques de deux productions de Christopher Keyser et Amy Lippman (Party of Five), Significant Others et Sarah, la série dérivée de Party of Five. On a pu la voir au cinéma dans Harry dans tous ses états, de Woody Allen, Eh mec, elle est où ma caisse ? et dans
Pearl Harbor, aux cotés de Ben Affleck, qu’ elle retrouvera en 2003 dans le film Daredevil, où elle tient le rôle d’ Elektra. Dès le début de la série, l' actrice a reçu le Golden Globe de la meilleure actrice. On a pu également la voir dans le rôle d' une prostituée de luxe dans Catch Me If You Can, de Steven Spielberg, et dans le film Elektra de Rob Bowman.

Face à elle, on retrouve le neveu de Sylvie Vartan et cousin de David Hallyday, Michael Vartan. L’ acteur français a tourné avec Keri Russell (l’ interprète de Felicity) dans Cursus fatal et dans College attitude, aux côtés de Drew Barrymore. A la télévision, il fût le fils de Tom Selleck dans Friends, et était l’ un des prétendants d’ Ally dans sa quatrième saison.

Bradley Cooper a fait ses débuts à la télévision dans Sex & the City. Un an après, Darren Star l’ engage sur le plateau de The $treet. Mais la série ne dépasse pas le cap de la première saison. Au cinéma, il apparaîtra lui aussi aux cotés de Ben Affleck, dans le film Changing Lanes.

Kevin Weiseman est un visage familier dans le monde des séries TV. Ainsi, on a pu le voir dans Felicity, Voila !, Buffy the Vampire-Slayer, Roswell, Urgences, Love & Money, ... Au cinéma, il tenait un petit role dans 60 Secondes chrono, et dans Pearl Harbor avec Ben Affleck (!) et... Jennifer Garner !

Francine Calfo a eu des rôles récurrents dans deux sitcoms : Un gars du Queens, où elle interprétait Jenny, une amie de Carrie, et dans Malcolm, où elle était la mère de Stevie. Au cinéma, on a pu la voir dans En direct sur Ed TV de Ron Howard avec, entre autres, Jenna Elfman.

Carl Lumbly a commencé sa carrière au débuts des années 80 dans la série Cagney et Lacey et en plus de rôle régulier dans M.A.N.T.I.S. et EZ Street, on a pu le voir dans La Loi de Los Angeles, Urgences, Taxi, X-Files, Lazarus Man et The West Wing.

Pour incarner le père et le chef de Sydney, J.J. Abrams a engagé deux acteurs de grand talents : Le Canadien Victor Garber campe Jack Bristow. Même s’ il apparaît surtout au théâtre, il a été à la télévision, guest-star dans La Cinquième Dimension, la sympathique série canadienne E.N.G., Les Ailes du Destin (avec Sam Waterston), New York District (avec le même Sam Waterston) et Frasier. Sur le grand écran, il était le meilleur ami de Tom Hanks dans Nuits blanches à Seattle. On l’ a aussi vu dans Exotica, Le Club des ex, La Revanche d’ une blonde, mais surtout dans Titanic de James Cameron.

Quant à Sloane, il est incarné par Ron Rifkin (Le Dr Vucelich dans la deuxième saison d’ Urgences), également apparu dans Columbo, 200 Dollars plus les frais, Falcon Crest, Côte Ouest, Hill Street Blues, New York District et Leaving L.A. (avec Chris Meloni). Au cinéma, ainsi on a pu le voir dans JFK (avec Kevin Costner), Wolf (Avec Jack Nicholson & Michelle Pfeiffer), L.A. Confidential (avec Kim Bassinger), Le Négociateur (avec Samuel L. Jackson) et dans The Majestic (avec Jim Carrey).

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