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mardi, 26 février 2013

HIGHLANDER, ép. 1.01 "The Gathering" : review de l'épisode. (Les Séries-cultes dans le retro)

J’ai eu envie, tout récemment, de revisionner le Pilote de la série Highlander, “The Gathering”. Le Pilote d’une de mes séries-cultes, une des séries que j’aime le plus au monde.

HIGHLANDER 02.jpg

Sc : Dan Gordon. R : Thomas J. Wright.

Le résumé de l’ épisode :  Dans un laps de temps très court, Duncan McLeod, un paisible antiquaire vivant avec sa petite-amie Tessa Noel, va recevoir la visite de plusieurs personnes qui vont bouleverser sa vie : le jeune voleur Richie Ryan, un pauvre garçon quelque peu à la dérive, son cousin Connor McLeod, et le cruel Slan Quince, venu pour le combattre, et “prendre sa tête”. Ces rencontres déterminantes vont pousser Duncan à sortir de sa tranquillité pour s’intéresser au Game : la lutte entre les différents Immortel, selon quelques règles précises, car à la fin il ne peut en rester qu’un…

Mon avis critique :  Il faut malheureusement le reconnaître, “The Gathering” est un Pilote très moyen, qui possède autant de bons moments que de mauvais, autant de points négatifs que positifs. Mais il est indispensable à voir, au regard de ces ponts positifs, et quand on aime cet univers. L’histoire en elle-même est peu travaillée, et le scénario tient à peu de choses, ces fameuses visites venant bouleverser la vie de Duncan. L’Immortel du jour à combattre, Slan Quince, est extrêmement caricatural, et sans réel charisme, avec un jeu d’acteur ridicule. Le Kurgan des films n’était pas forcément mieux, mais on justifiait sa présence, ses motivations, comme l’ennemi héréditaire de Connor, amené à le combattre. Certaines scènes de sexe entre Tessa et Duncan semblent totalement gratuites. Mais ce series premiere introduit habilement les règles qui auront cours dans la série pour les affrontements d’immortels (un Immortel doit normalement en affronter un autre seul ; pas de combats sur une terre sacrée... ).

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Et voir à l’écran les deux McLeod, Connor et Duncan, en particulier s’entraîner à l’épée, accompagnés par la musique de Queen, est particulièrement jouissif. Adrian Paul, dans le rôle de Duncan McLeod, est déjà un monstre de charisme, et la mélancolie liée au statut d’Immortel, qui donnera du “fond”, de la profondeur à la série, est déjà présent. Tessa s’inquiète en effet déjà de vieillir auprès d’un homme qui ne le peut pas. Un dilemme illustré par une construction en flash-backs (que LOST n’a finalement fait que repiquer), Duncan ayant déjà été confronté, hélas, à la douleur de survivre à la mort de personnes qu’il aime. Si ce Pilote est assez pauvre au niveau de son scénario, et souffre du jeu d’acteur pas vraiment à la hauteur, il se laisse toutefois regarder. Note :  3/5

La Guest-star de l' épisode : Afin de passer le relais entre le premier film et la série, entre les deux McLeod, Christopher Lambert apparaît en Guest-star exceptionnelle dans cet épisode, reprenant son rôle de Connor Macleod. Malheureusement, on ne les reverra plus ensemble à l'écran avant le film HIGHLANDER : Endgame.

 

Continuité : Dans une première version du script, Richie était tué et découvrait son immortalité. Cette intrigue a été finalement écartée. Au moment où le pilote fut tourné, cette intrigue secondaire fut écartée. C'est pourquoi nous avons à la fin de l'épisode, Connor qui dit à Duncan que ce « jeune » aura besoin d'aide. Cette intrigue a été ravivée lors de la seconde saison. Apparemment la théorie que tous les Immortels de la série sont des orphelins est vraie également. L'explication officielle donnée par Adrian Paul lui-même est que Duncan a ressentit, durant « La rencontre », que Richie était un pré-Immortel. Ce qui explique que lorsque Richie « revient » d'entre les morts dans l'épisode "The Darkness", Duncan n'était pas surpris.

jeudi, 21 février 2013

CARNIVALE : La Caravane des fous. Premières impressions...

J’avais vu cette série une seule fois il y a plusieurs années maintenant, et le fait que l’amie Hellody termine son visionnage de la série m’a donné envie de la revoir.

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De quoi ça parle ? (le pitch de la série) :  En Oklahoma, durant la Grande Dépression de 1934, la bataille ancestrale entre le Bien et le Mal prend place au sein d'une troupe de forains pour le moins étrange. La troupe de Carnivàle, dirigée par le nain Samson, recueille en effet en son sein le jeune Ben Hawkins, qui vient de perdre sa mère, et qui semble dôté de mystérieux pouvoirs. Pendant ce temps, la foi de Frère Justin est jour après jour mise à l’épreuve. Les deux hommes sont de plus victimes de visions et rêves troublants, et effrayants.

Les raisons d’y jeter un oeil… ou pas ! (mon avis critique sur la Saison 1 de la série) :  Carnivàle est une de ces séries haut de gamme produites par HBO, une série créée par Daniel Knauf, sur laquelle aura collaboré le scénariste Ronald D. Moore (Star Trek : Deep Space Nine, Battlestar GALACTICA). Série HBO oblige, donc, on retrouve un grand soin apporté à la réalisation, en particulier l’aspect reconstitution historique, à l’interprétation, et au réalisme. Et pour les points négatifs, on retrouve un rythme lymphatique, une lenteur épuisante de la narration, marquée par la multiplication des personnages (la plupart des séries HBO sont des séries-chorales) et donc des arcs narratifs. Carnivàle se présente donc comme une série historique revenant sur une période charnière de l’Histoire américaine, couplée à une dimension mythologique très marquée. Le générique en est témoin : des images d’archives de l’époque, en noir et blanc, alternent avec des images très colorées reprenant les principales figures d’un jeu de tarots. Mais ce cadre historique n’est jamais qu’un cadre ciselé pour accueillir un conflit entre des forces obscures, deux personnages incarnant les forces du Bien et du Mal destinés à s’affronter, avec le reste du monde pour témoin. Le principal atout de la série est sa forte dimension mythologique, mise en scène avec des images elliptiques, indéchiffrables lors d’un 1er visionnage, sans clés de lecture. L’un des problèmes de la série est de jouer trop dessus, proposer des images de visions, de rêves, donnant à voir cette dimension, et d’apporter peu d’explications ou de révélations permettant d’y voir clair.

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De ce point de vue, c’est probablement la série qui aura le plus mal expliqué une mythologie qui se voulait fascinante, et aux perspectives immenses, quand on sait le fin mot de l’histoire. D’autant plus que la série perd du temps avec des intrigues soapesques dignes de n’importe quelle autre série, dont on se contrefiche un peu, à base de triangles amoureux. D’autant plus que si l’on comprend bien que si la série est censée montrer l’affrontement physique entre Frère Justin et Ben Hawkins, au rythme où les personnages prennent conscience de ce qu’ils sont véritablement, découvrent l’étendue de leurs pouvoirs, soient prêts à accepter leur destinée, cet affrontement attendu n’est pas prêt d’arriver. Mais les personnages sont pour certains attachants (Ben Hawkins, Jonesy… ), d’autres fascinants (le nain Samson, le Pr Lodz… ), on s’attache à cet univers si particulier de fête foraine fauchée (le Carnivàle est loin de rouler sur l’or, surtout à cette époque de grande pauvreté), et le Fantastique est tout de même efficace, tirant sa force d’une des faiblesses de la série, distribuer les séquences de genre à dose homéopathique. C’est pourquoi il faut vraiment appréhender Carnivàle plutôt comme une série HBO, avec tout ce que cela implique : narration très lente, grand soin de l’interprétation, chronique de personnages ordinaires (même si confrontés à l’extraordinaire), mais d’abord et avant tout une série d’ambiance. Le cadre prévalant sur l’histoire, finalement.

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En bref :  Si la réalisation, les images sont somptueuses, série HBO oblige, il est dommage de constater que la série Carnivàle passe quelque peu à côté de son sujet : trop hermétique, ne délivrant ses accès de fantastique et ses explications mythologiques qu’à dose homéopathique, trop lente, elle laisse malheureusement un peu le spectateur sur le côté, ne lui permettant pas de rentrer complètement de lui permettre de comprendre ou rentrer dans l’histoire. Et aura été une belle tentative de proposer une série mythologique sur HBO, en souffrant d’une narration inadéquate.

Côté Cast :  On retiendra la prestation, toute en ambiguité, de Clancy Brown, vu en tant que guest-star dans bon nombre de série, mais surtout dans le rôle du Kurgan dans le 1er Highlander (!!). On retrouve également avec plaisir Patrick Bauchau, qui incarne ici le Pr Lodz, qui cultive également merveilleusement une certaine ambiguité. Il fut le Sydney du Caméléon, vu également dans deux épisodes de la Saison 5 d’ALIAS. Clea Duvall ap u être vue dans le film The Faculty, la Saison 1 d’HEROES, et quelques épisodes de la Saison 2 d’American Horror Story. On retrouve également Adrienne Bearbeau, égérie de John Carpenter, dans le rôle d’une ensorcelante et sensuelle charmeuse de serpents. Tim DeKay est désormais plus connu pour sa participation régulière à la série White Collar. Et Samson est incarné par le mythique Michael J. Anderson. Le nain dansant de Twin Peaks, c’était lui.

mardi, 05 février 2013

Abraham Lincoln, Chasseur de Vampires : une resucée du mythe. (Le Goût du Sang au cinéma)

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Film de Timur Bekmambetov, sorti en 2012. Durée : 1h45. Genres : Fantastique, Horreur, Action.

De quoi ça parle ? (le pitch du film) :  Lorsqu'Abraham Lincoln découvre que des vampires assoiffés de sang se préparent à envahir le pays, il jure de les éliminer les uns après les autres, à coups de hache. C'est alors que se révèle un chasseur hors pair, menant une guerre secrète sans précédent contre les créatures de la nuit, avant même de devenir l'illustre figure de la guerre de Sécession.

Les raisons de combattre à nouveau les vampires… ou pas ! (mon avis critique sur le film) :  Abraham Lincoln, Chasseur de Vampires est un long-métrage inspiré du roman de Seth Grahame-Smith, et surtout réalisé par Timur Bekmambetov, déjà réalisateur de l’inspiré WANTED. Ce qui est déjà une promesse en soi, et un signe de ce à quoi on peut s’attendre avec ce film. Ainsi, il ne faut pas s’attendre à un scénario très recherché : il s’agit d’une histoire très classique de formation, d’apprentissage, d’un personnage amené à lutter contre des ennemis implacables et redoutables. L’une des promesses du film n’est d’ailleurs pas réellement tenue : si l’originalité du film tient au fait de mêler un contexte historique particulier et de solliciter l’Histoire des Etats-Unis dans son récit, la carrière politique, les évènements conduisant Abraham Lincoln à devenir Président des Etats-Unis ne sont qu’esquissés, justifiant surtout certaines scènes, pour certaines inspirées (ainsi, certaines grandes décisions historiques auraient été prises afin de lutter contre ce danger pour l’Amérique que constituaient les Vampires). Avec Abraham Lincoln, Chasseur de Vampires, on a une nouvelle fois la preuve que le cinéma est surtout le domaine du réalisateur, puisque le film repose, comme pour WANTED, surtout sur sa réalisation inspirée, et ses scènes d’action spectaculaires. Le spectacle est au rendez-vous et assuré, même si l’on pourra trouver que Bekmambetov use un peu trop des ralentis post-Matrix, dignes des Sherlock Holmes de Guy Ritchie.

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La réalisation se tient donc, offrant de bien belles séquences d’action (en particulier le dernier morceau de bravoure), à la chorégraphie soignée, certaines trouvailles sont inspirées, et les personnages éminemment sympathiques, sont plaisants à suivre. On l’aura compris, là où le film déçoit est au niveau de son scénario : sans surprises, ou si peu, avec un déroulement très linéaire. Les quelques rebondissements annoncés sont tellement prévisibles, finalement, que l’on s’y attend forcément.

En résumé :  Si Abraham Lincoln, Chasseur de Vampires n’est pas le film du siècle, il s’agit d’un honnête divertissement, de qualité, qui permet de passer un bon moment, à condition de ne pas être trop exigeant avec un scénario qui se révèle assez basique et prévisible. Note : 3,5/5

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