samedi, 13 février 2010
X-Files : review des épisodes 2.03 "Blood" et 2.04 "Sleepless"
2.03 : Blood
Sc : Glen Morgan & James Wong. R : David Nutter.
ép. Conspiration / ép. paranoïa ordinaire. Dans un centre de tri postal, un employé accomplissant son travail, Ed Funsch est victime d' un incident, et se coupe avec une enveloppe. Et malheureusement pour lui, son chef lui apprend qu' il est licensié. Retournant à son poste de travail, il reçoit le message de tuer par le biais de... l'appareil électronique qu'il utilise. Plus tard, c'est dans un ascenseur qu'un homme angoissé reçoit de la même façon l'ordre de tuer. Mulder est dépéché sur place afin d'enquêter et aider les policiers sur place. Les autorités de la ville s'inquiètent du nombre grandissant de morts alors que la petite bourgade était relativement tranquille. L'ex-employé du tri postal, à un guichet automatique, reçoit un nouveau message lui demandant de s'en prendre à un agent de sécurité. Mulder, cette fois sans aucune piste, demande son avis à Scully. Une femme, Mme McRoberts, agresse son garagiste, un message électronique l'ayant prévenu qu'il allait essayait de la violer. Puis elle agresse Mulder quand celui-ci, accompagné du sheriff, se rend chez elle pour l'interroger.
Mulder, par le plus grand des hasards, découvre que des insectes sont exterminés à l'aide d'un produit chimique. Une petite visite chez ses amis farfelus les Lone Gunmen l'oriente sur la piste d'un gaz chimique pouvant provoquer des hallucinations. Le maire confirme l' utilisation de produits chimiques afin de protéger les récoltes assurant la majeure partie des revenus de la ville. Des produits chimiques garantis sans aucun danger pour la population, par... le gouvernement américain. Mulder, curieusement, oriente ses soupçons sur l'utilisation également de messages subliminaux, mais Scully a du mal a adhérer aux théories paranoïaques de Mulder. Plus tard, Ed Funsch, affolé par les programmes télévisés, s'inquiète lorsqu' il aperçoit une représentante du don du sang sonner à sa porte. Il se rend en ville avec un fusil, et commence à monter au point le plus élevé, toujours guidé par des messages électroniques. Mais Mulder arrive à temps pour l'arrêter, avant qu' il ne soit trop tard...
Mon avis : Ce qui est prodigieux, avec les séries-cultes comme X-Files ou The Avengers (Chapeau Melon & Bottes de Cuir), c'est que certaines histoires gardent une de ces forces... qui font que certains épisodes vieillissent très bien, leur propos restant d'actualité. Ici, on retrouve un épisode lié aux conspirations gouvernementales, puisque une fois encore, et ce ne sera pas la dernière, un échantillon de population est testé secrètement. Ici, ce sont les objets du quotidien qui se dôtent d'une inquiétante étrangeté. donnant l'ordre de tuer. Cet épisode est encore une fois la preuve que les Grandes séries reposent sur leurs personnages, bien sûr, mais aussi et davantage sur la qualité des histoires proposées, et le soin apporté à la réalisation. Bien sûr, "Blood" allie les deux, écrit par les talentueux Glen Morgan & James Wong, et réalisé brillamment par David Nutter, une valeur sûre. Un classique de la série. Une fois n'est pas coutume, le téléspectateur n'est pas en avance sur ce qui se passe, avançant au niveau de l'intrigue à la même vitesse que Mulder, ce qui renforce la force de l' épisode. D'autant plus que celui-ci n'est dans un premier temps qu' une suite d'incidents, entrecoupés d' informations éclairant peu le spectateur, transmises par Mulder et Scully.
Un tireur fou embusqué dans le point le plus haut, individu ordinaire ayant dérapé, et prêt à faire un carton. On retrouvera une situation similaire dans l' épisode "Earshot" de la Saison 3 de Buffy, the Vampire-Slayer, avec des tenants et aboutissants pourtant différents.
Continuité : Mulder reçoit à la fin un étrange message, énigmatique, comme si les auteurs des événements de l' épisode avaient tenu à clôre l' affaire.
Continuité : Frohike, toujous aussi obsédé par l' Agent Dana Scully, demande à Mulder s'il peut luui donner son numéro de téléphone !!
La Guest-star de l' épisode : William Sanderson, déjà vu à l' époque dans Blade Runner, et que l' on reverra dans Deadwood.
" Oui mais pourquoi, Mulder ? Pourquoi vouloir créer intentionnellement une population auto-destructrice ?
- La peur. C'est le plus vieil instrument du pouvoir. Si tu es distraite par la peur de ceux qui t' entourent, cela t'empêche de voir les actions de ceux qui nous gouvernent. "
Mulder, à Scully (ép. 2.03 "Blood").
2.04 : Sleepless
Sc : Howard Gordon. R : Rob Bowman.
ép. Conspiration. Un homme se reposant dans son appartement, aperçoit de la fumée sous sa porte, puis voit un incendie ravager les lieux. Mais à l' arrivée des pompiers, nulle trace d' un quelconque incendie, alors que l' homme est apparemment mort. Mulder découvre l'existence de cette affaire des plus étranges par un journal glissé sous sa porte. Mais Skinner rechigne à lui permettre d' enquêter sur cette affaire. Un peu plus tard, un jeune agent semblant tout droit sorti de l'Académie du FBI se présente à lui : Alex Krycek a apparemment pris en charge l'affaire, et est prêt à travailler avec Mulder, dont il sollicte l' aide. Il reconnaît admirer l'agent, et se présente comme un believer, prêt à croire à l'inexplicable. Certaines recherches de Mulder l'amènent dans un centre de recherches où des scientifiques travaillent à contrôler le sommeil de patients. Pendant ce temps, Scully a procédé à l' autopsie de l' homme retrouvé mort. Qui a révélé d'étranges symptômes, comme si son cerveau avait obligé son corps à croire qu'il brûlait. Plus tard, un homme regardant du télé-shopping reçoit la visite d'une vieille connaissance : un homme noir de grande taille, qu' il appelle Preacher. Mais Preacher montre à son ancien ami les fantômes des personnes mortes au Vietnam. Leurs victimes. Leurs péchés. Plus tard, Mulder, en présence de Krycek, reçoit un appel de M. X, son mystérieux nouvel informateur. Celui-ci a décidé qu'il était temps pour tous deux de se rencontrer face-à-face. Après lui avoir donné rendez-vous, M. X fournit de précieuses informations à Mulder sur cette affaire, impliquant des expérimentations ayant eu pour but de priver des soldats de sommeil, afin de les rendre plus efficaces. Ainsi, Augustus Cole, le véritable nom de l' homme surnommé Preacher, n'a pas dormi depuis 24 ans. Mais M. X répugne à renouveler l' expérience de ces rencontres, qui met leur vie à tous deux en grand danger.
Puis Mulder retrouve Krycek, qui sait apparemment où retrouver Augustus Cole, aperçu dans un hôtel. Mais Augustus Cole est parvenu à s'enfuir à temps. Mulder commence à comprendre ce qui a produit les événements inhabituels de l' affaire. Un ancien compagnon d' armes de Cole, retrouvé et interrogé, confirme les soupçons de Mulder et les informations de X. Mulder et Krycek tentent ensuite de retrouver à temps un savant ayant participé aux expériences, dont Cole pourrait se venger. Mais le pouvoir de Preacher frappe encore, et c'est Mulder cette fois qui en est victime...
Mon avis et Continuité : "Sleepless" est incontournable puisqu'il marque la première apparition d' un personnage culte d'X-Files, devenu au fil du temps un élément-clé des histoires liées à la Mythologie de la série : Alex Krycek, qui apparaît ici comme un jeune agent manquant d'expérience, heureux de collaborer avec l'efficace Alex Krycek. Scully lui réserve un accueil... glacial lorsqu' elle fait connaissance avec lui. Incontournable aussi est cet épisode car il marque la première apparition à l' écran de M. X, personnage des plus mystérieux interprété par l'excellent Steven Williams, vu auparavant dans 21, Jumpstreet, qu'on reverra dans L.A. Heat. Autre personnage mythologique de la série venant enrichir celle-ci.
L'épisode s'ouvre sur un magnifique plan aérien d' une ville, rappelant ceux des séries plus récentes. L'épisode est très bon et efficace, passionnant de bout en bout, servi par une interprétation comme toujours parfaite.
Encore un épisode qui exploite le traumatisme du Vietnam, comme bon nombre de séries des années 80.
Continuité : Mitch Kosterman reprend ici le rôle de l' inspecteur Horton, de l' épisode 1.14.
Continuité : Mulder est normalement toujours affecté à un travail d' écoutes téléphoniques.
La Guest-star de l' épisode : Jon Gries, présent ici pour une courte apparition, incarna Broots dans la série The Pretender (Le Caméléon).
La Guest-star de l' épisode : Tony Todd fut à l' écran le célèbre Candyman. On a pu le voir sur le petit écran dans divers épisodes des séries Star Trek. On a pu également le voir à l' occasion dans Xena, the Warrior-Princess ou Stargate SG-1. Dernièrement, il a tenu un rôle secondaire semi-régulier dans Chuck.
La relation Mulder-Scully : Il y a des silences qui en disent long, et remplacent certains mots. Mulder et Scully se manquent l' un à l' autre.
" The Truth is still out there... but it's never been more dangerous. "
M. X, à Mulder (ép. 2.04 "Sleepless").
Bilan : Deux très bons épisodes, qui confiment les qualités cinématographiques de la série, donnant parfois réellement l'impression d'être devant un long métrage. La série est encore plus maîtrisée que lors de sa saison 1, ce qui est normal. Vraiment, c'est à chaque fois un réel bonheur de se replonger dans cette série, une valeur sûre, une série-culte. Seul bémol, Scully n'apparaît plus que sporadiquement, dans des scènes se répétant : derrière un ordinateur à mettre en ordre les informations requises pour les rapports d'enquête, ou dans une morgue pratiquant une autopsie. Mais mal pour un bien, la série a renforcé son aspect feuilletonnant.
21:00 Publié dans X-Files | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : x-files, fantastique, david duchovny, fox mulder, gillian anderson, dana scully, alex krycek, nicholas lea, steven williams
samedi, 31 octobre 2009
30 Jours de Nuit : Le Long Halloween envahit SériesVerse, partie VIII
Réalisé par David Slade. Sortie en 2007. Durée : 1h55. Genre : Fantastique, épouvante-horreur.
Résumé : Le paradis des vampires mangeurs d’hommes se situe à Barrow, Alaska. Et pour cause : à l'approche du solstice d’hiver, la petite ville plonge dans l’obscurité pendant trente jours. 30 Jours durant lesquels la ville ne connaîtra plus la lumière du jour. Cette année toutefois, le shérif Eben semble bien déterminé à empêcher les créatures de la nuit de se nourrir de ses protégés, les citoyens qu'il a sous sa responsabilité. Avec l’aide de son épouse et des résidents apeurés de son patelin, il va multiplier les ruses afin de maintenir les vampires à distance. Du moins jusqu’au retour du soleil. (source : mediafilm.ca)
Mon avis : Malheureusement, la figure du vampire est devenue aujourd'hui le prétexte à des bluettes adolescentes. Mais on retrouve encore certaines oeuvres destinées à proposer d'autres lectures du mythe. Avec 30 jours de Nuit, l'adaptation cinématographique d'un comic, les Vampires redeviennent de véritables monstres, fort dangereux, des bêtes sauvages assoiffées de sang. Du coup, le film abonde en scènes gore savamment senties. Dans ce domaine, d'ailleurs, le film n'y va pas de main morte, abusant de l'hémoglobine, loin de toute vision aspetisée que l'on nous offre trop souvent à voir. Et il est difficile d' échapper à ces redoutables tueurs, issus de nos plus grandes peurs, d'une force surhumaine... De ces créatures, on apprendra peu de choses, le film consiste moins à poser un univers qu'à offrir un divertissement de qualité dans un genre précis.
Au niveau des personages, le film déçoit tout de même un peu : ce film convoque comme personnages principaux des archétypes classiques qui n'auraient pas dépareillés dans un récit signé Stephen King, ou un film de John Carpenter. Ainsi on retrouvera les vieux sympas qui en ont déjà vu d'autres, le héros de l'histoire, en général le sheriff local (comme c'est le cas ici), une blonde et belle jeune femme, enjeu sentimental pour lui, bien sûr... Avec, en plus, l'illuminé de service au courant de l'approche de la menace, qui informe de l' arrivée des Vampires. Du coup, rien que du très classique.
Et l'aspect classique d'un tel film se retrouve également dans le déroulement de l'intrigue, qui offre son lot de séquences fortes en émotion, et de plans parfois inspirés.
Probablement pas le film du siècle, donc, mais un très bon divertissement... pour un soir d' Halloween.
Excellent Halloween à toutes et à tous.
KNIGHT
21:48 | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : vampires, fantastique, horreur, 30 jours de nuit, david slade, melissa george, josh hartnett
mardi, 27 octobre 2009
UNDERWORLD : Le Long Halloween envahit SeriesVers, partie IV
Réalisé par Len Wiseman. Durée : 2h06. Genre : Fantastique. Sorti en 2003.
Résumé : Les Vampires et les Loups-Garous (appelés Lycans ici) existent bel et bien, parcourant notre monde et se dissimulant parmi nous la nuit tombée. Mieux encore : depuis des millénaires, ils s'affrontent dans une guerre secrète sans merci. Selene, la chasseresse, est une Vampire intrépide spécialisée dans l' élimination des loups-garous. Elle sera amenée à faire la connaissance de Michael, un jeune homme traqué par les Lycans, qui pourrait bien être le porteur, sans le savoir, d' un mystérieux secret. Selene va devoir choisir entre la fidélité à son clan, ou la passion qui l' anime, en particulier pour le jeune et beau Michael...
Mon avis : Celui-ci, j'ai hésité à le prendre pour ma sélection d'Halloween. Car hormis un début assez musclé, la suite est un peu moins convaincante en terme d'action, explorant surtout un univers et les relations unissant les divers personnages, le film reposant plus sur eux, finalement, que sur des gunfights survitaminés qui les laisseraient de côté. Mais ce film est un bon gros guilty pleasure, avec une Kate Beckinsale magnifique en interprète de la Vampire Selene, toute gainée de cuir et se la jouant à Matrix. Superbe, dégageant tout à la fois, quand il le faut, force ou douceur, difficile d'imaginer une autre actrice dans le rôle. Le film fut pensé ou en tout cas probablement influencé par le film des frères Wachowski. Underworld étant sorti peu de temps après et étant encore dans les esprits. Ace sujet, voir la scène de fusilade dans le métro, au début du film, par exemple. Avec Underworld, on avait donc des vampires à la sauce Matrix. Des vampires à la Anne Rice, réfugiés dans une belle demeure dont ils ne sortent que pour faire la traque aux lycans, parce que " c'est la guerre ". Sembalnt d'extraction noble, ils sont pourtant loin de sombrer dans la débauche et le sexe, choses auxquelles on peut s'attendre avec ces créatures. On n'en verra rien, en tout cas. D'ailleurs, il y a un petit côté lute des classes entre les Nobles Vampires et les gueux Lycans, réfugiés dans des égouts, d'extraction basse...
En fait, l' intérêt du film, c'est de développer des personnages forts et un univers séduisant, accrocheur, qui aurait très bien pu être développé en série TV, tellement il est présenté comme riche. L' origine de la guerre entre les Vampires et les Lycans, les histoires de famille et filiations diverses présentées dans la série, les divers personnages développant tout une mythologie (Lucian, Sonja, Selene, Viktor... ), tout cela n'est juste qu'effleuré dans ce premier film. Et l'identité visuelle forte de l'univers, bleutée, puisque l'image est saturé de filtre donant un cachet particulier à l'image.
De ce point de vue, l'intrigue principale autour de Michael, enjeu de convoitises censées guider le récit, passe un peu à côté. En plus, on connaît peu Michael, interprété par le fadasse Scott Speedman (Felicity), et on a du mal du coup à s'inquiéter de son sort.
Pour résumer, Underworld est un bon divertissement, d' honnête facture, sans être indispensable. La fin, avec les différents personnages s'opposant, une fois les enjeux clairement établis, relève le tout.
Trivia : Bizarre en tout cas, qu' Underworld ne soit jamais évoqué à chaque fois que l'on présente ou définit la Bit'lit', le dernier genre littéraire, alors que ce film colle tout à fait à la définition et devrait servir d'étendard, de fer de lance...
La Scène-culte du film : Selene, tournant sur elle-même tout en mitraillant le sol, pour faire écrouler le sol et se faire descendre d'un étage, et échapper ainsi à ses adversaires.
Les Guest-stars du film : Dans un petit rôle, on pourra noter la présence de Wentworth Miller, la star de Prison Break, que l' on ne reconnaît pas tout de suite, celui-ci portant lunettes et cheveux longs. Et on retrouve également dans ce film la belle Sophia Myles, vue dans un épisode de la Saison 2 de Doctor Who, mais aussi et surtout au casting régulier de la courte série Moonlight, autre production abordant le thème des Vampires.
Bite Me, Selene.
10:43 Publié dans Films (au cinéma, ou en DVD) | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : fantastique, underworld, vampires, lycans, selene, kate beckinsale, scott speedman, wentworth miller, matrix