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mercredi, 25 juillet 2012

Plusieurs raisons d'aimer... TRUE BLOOD. Ou pas !! (Le Goût du Sang, HS)

En cette période estivale, nous en sommes à mi-parcours de la diffusion aux Etats-Unis de la diffusion de la Saison 5 de la série TRUE BLOOD. Une série que j’apprécie particulièrement, pour ne pas dire que j’adore, et voici pourquoi. Cette note reprend certains des éléments déjà évoqués sur la série, mais en propose d’autres, vu qu’après 4 saisons, on peut avoir une vision plus globale de la série.

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Tout d’abord, elle est une des dernières séries fantastiques en date diffusée actuellement. Car il faut bien reconnaître que l’on n’a pas, dans ce registre, grand chose à se mettre sous la dent.

- La série est un défouloir, elle est totalement décomplexée, autant au niveau de ses scénaristes que de ses comédiens. Vu qu’il s’agit d’une production HBO, qui propose des séries s’adressant d’abord et avant tout à un public adulte, les scènes WTF et / où de sexe, qui peuvent même sembler totalement gratuites, interviennent fréquemment, sont même attendues. Le but est clair, la série ne s’adresse pas dans un premier temps aux adolescents, on n’est pas là pour minauder, et à la rigueur, cela fait du bien de ne pas avoir un ton mièvre. Dans TRUE BLOOD, le sexe est sauvage, brutal, parfois violent, sans réels tabous. Les scénaristes semblent prendre un malin plaisir à repousser toujours plus loin les limites de la décence : ils ne s’interdisent rien, et le pire, c’est que tout passe ! Ainsi, outre la consommation de sang de vampire, le fait de montrer des personnages en train de boire du sang (c’est probablement la série de Vampires qui en montre le plus à ce niveau, un comble !), c’est l’une des rares séries (la seule ??) qui aura mis en scène une séquence de cannibalisme (un coeur humain est cuisiné et servi en repas) ou des scènes d’orgie ! (en saison 2) ! C’est simple, avec cette série, on ne sait jamais à quoi s’attendre, on est toujours surpris.

- Curieusement, je n’ai aucune affection particulière pour les personnages, quels qu’ils soient, à part peut-être Sam Merlotte, le propriétaire de son propre bar. Il faut dire que la plupart sont crétins, comme le frère de Sookie, Jason Stackhouse, toujours confronté à des situations WTF toutes plus farfelues ou choquantes les unes que les autres, qui affiche le plus souvent un air hébété, comme s’il tombait de la Lune. En fait, ce qui séduit dans TRUE BLOOD, ce sont moins les personnages qui séduisent, pour une fois, que les situations dans laquelle s’amusent à les fourrer, pour leur plus grand malheur la plupart du temps. Au passage, le personnage de Tara aura celui qui aura le plus morflé et dégusté tout au long de la série, le sort et les scénaristes ne l’épargnant jamais.

- Le point suivant découle des précédents : la série ne doit pas être prise au sérieux ou regardé au premier degré. C’est du divertissement à regarder et à prendre au 3ème ou 4ème degré, pas mal de situations ne pouvant que proposer de grands éclats de rires.

- Mine de rien, et tout comme dans Buffy, the Vampire-Slayer ou même dans un autre genre Farscape, on a une mythologie qui se construit patiemment. Par exemple, l’organisation du monde vampirique est peu à peu montrée. Si dans tel épisode on évoque l’Autorité, groupe de Vampires censé diriger les autres, on finira par la découvrir. Tout comme dans Buffy on nous parlait du Conseil des Observateurs avant d’en voir peu à peu la couleur. Concernant l’aspect fantastique, les scénaristes, encore une fois, ne s’interdisent rien, et toutes les figures traditionnelles interviennent, toutes réinventées et revivifiées. Ainsi, dans le même monde, on a des Vampires, des Loup-garous, des Shapeshifters (métamorphes pouvant prendre l’apparence de n’importe quel animal), des Sorciers, des Fées. Tout y passe ! Et tout ceci forme un ensemble à peu près harmonieux parvenant à cohabiter sans trop de problèmes.

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- Le cast est en général bon, voire très bon : outre des acteurs qui n’ont plus rien à démontrer invités ou régulier dans la série, comme pas exemple Chris Bauer, William Sanderson, Michelle Forbes, Christopher Meloni… Ou présentent leur lot de belles plantes (Deborah Ann Woll, c’est où tu veux quant tu veux !) ou de beaux gosses : Sam Trammell, Alexander Skarsgard, Joe Manganiello… Avec séquences fan-service de rigueur, la spectatrice avisée ayant souvent la possibilité de les voir torse nu… et de se rincer l’oeil.

- Enfin, la série est quasiment une relecture à la sauce Vampire des X-Men : tout comme les Mutants, les Vampires vivaient cachés, en dissimulant leur existence avant la Grande Révélation, qui a fait que le monde a découvert leur existence. Les mêmes attitudes vis-à-vis de ces parias, dans les 2 cas, peuvent être observés : haine, tolérance, acceptation selon les individus. On découvrira même, dans la Saison 5, une variation un peu déviante de Charles Xavier : le personnage de Roman, un Vampire chef de l’Autorité, qui prone la co-existence entre Humains et Vampires !

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Mais malgré cela, et pour que cette note ne soit pas seulement un éloge complet de la série, par honnêteté, je vais quand même pointer du doigt les éléments qui fâchent dans la série, ses défauts :

- maîtriser les cliffhangers est un art en soi, que les scénaristes n’ont jamais su totalement maîtriser, surtout dans les premières saisons. A ce titre, les cliffhangers de fin de saison étaient particulièrement mauvais.

- Les fins de saison, mettant en scène une confrontation entre les personnages principaux et un Grand Méchant, comme dans la série Buffy, the Vampire-Slayer, sont résolus par un deus ex-machina un peu facile, Sookie étant capable de lancer des boules de feu façon Mutante, justement ! Les scénaristes seront alors contraints d’expliquer qu’elle est à moitié Fée, et convoquer cette race qui s’accorde le moins avec toutes les autres figures fantastiques de la série.

- Depuis 2-3 saisons, la série est en mode automatique quasiment au niveau de la construction de la saison, son écriture : les scénaristes ont à leur disposition une galerie impressionnante de personnages à mettre en scène. Du coup, on invente une petite storyline occupant toute la saison, et l’on ne cesse de passer systématiquement d’ un personnage ou groupe de personnages à un autre. Résultat, les storylines n’avancent que très lentement d’un épisode à un autre, voire font carrément du surplace d’un épisode à un autre. Certaines, par rapport à d’autres, sont inintéressantes en elles-mêmes, ou parce que le personnage n’intéresse pas, on ne s’y intéresse pas. Surtout que cela met en scène un personnage dont on se fout. En plus, cela met souvent en scène un phénomène surnaturel, un démon ou un sorcier, ou un groupe rebelle de métamorphes ou de loup-garous dont on doit se débarasser. Les personnages ne se croisent plus que rarement, chacun suivant sa propre storyline, toutes avançant en parallèle. Les scénaristes ont la flemme, et ça se voit. Malheureusement, d'autant plus que la série est très populaire, désormais. Ce qui est quelque part bien dommage...

vendredi, 12 novembre 2010

Buffy, the Vampire-Slayer : review des épisodes 2.15 "Phases" et 2.16 "Bewitched, Bothered and Bewildered"

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2.15 : Phases
Sc : Dean Batali et Rob Des Hotel. R : Bruce Seth Green.
BUFFY 215 1.jpgép. centré sur Oz (et développant sa relation avec Willow). Willow et Oz continuent de se voir, mais n'ont pas encore sauté le pas et couché ensemble, ce que Willow confie à Buffy, sa meilleure amie. Ce que conçoit Willow, même si elle aimerait avoir plus. Puis c'est l'occasion de pleureur sur leur amour déçu, Buffy avec Angel, Willow avec Alex. Le soir venu, Alex et Cordelia sortent ensemble et s'embrassent dans un coin isolé. Mais alors qu' Alex ne peut s'empêcher de trop parler, de Willow, notamment, tous deux sont attaqués par une grosse bête poilue : un loup-garou. Qui laissera d'ailleurs la voiture du père de Cordelia bien abimée. Le lendemain, au lycée, après que Buffy, Willow et Buffy aient découvert l' état de la voiture, Giles met rapidement l'incident sur le compte de la pleine lune. Le soir venu, Buffy et Giles patrouillent dans la même zone boisée où à eu lieu l'attaque, et Buffy tombe dans un piège tendu par un homme un peu rustre, Cain, qui la menace d' un fusil. Alors que Giles arrive sur place, les présentations faites, il libère Buffy. Kane se révèle être un chasseur de loup-garous, dont il a éliminé déjà quelques spécimens. Puis tous les trois se séparent, Buffy espérant trouver le loup-garou avant lui.

BUFFY 215 2.jpgMais celui-ci est déjà en ville. Il finit par débarquer au Bronze, surprenant Willow et Cordelia en plein milieu d'une conversation sur les garçons. Buffy et Giles arrivent sur place, prévenus on ne sait comment, et Buffy entre dans le Bronze. Après une rapide confrontation avec Buffy, il s'enfuit, et tombe sur Angelus, qui a fait une victime dans une ruelle sombre, assassinant Thérésa, une lycéenne. Au petit matin, Oz se réveille nu au milieu des bois, et comprend de lui-même qu'il est probablement le loup-garou recherché. De retour à la bibliothèque, il apprend le meurtre de Thérésa, craignant d'en être responsable. Mais Alex soupçonne plutôt Larry, une des brutes épaisses du collège. Mais en le prenant en tête-à-tête, Larry finit par révéler, à la suite d'un quiproquo, qu'il est gay. Buffy et Alex paretent ensuite examiner le corps de Theresa, devenue vampire. Après qu' elle ait été éliminée, Buffy comprend alors qu'Angelus n'a pas finit de la torturer. Le soir venu, alors que Cain se prépare, Oz s'apprête à s'enchainer... Mais c'est le moment que choisit Willow pour avoir une mise au point avec lui. Sauf que la transformation arrive...
La Guest-star de l’épisode :  Jack Conley, qui joue ici le chasseur de loup-garous Cain, peut aussi être vu dans le rôle de Sahjahn dans la Saison 3 d'Angel.
BUFFY 215 3.jpgMon avis :  Avec cet épisode, Whedon et ses scénaristes continuent de faire évoluer le Buffy-Gang. Depuis son entrée en scène, et ses liens se tissant de plus en plus avec Willow, on pouvait deviner que le but était de faire intégrer à Oz le Buffy-Gang. Mais comme chaque membre, à part peut-être Alex, est censé incarner un rôle fonctionnel dans le groupe (à la façon de Mission : Impossible ou de The A-Team, tiens... ), il fallait bien trouver quelque chose. Et comme Buffy est mine de rien la redécouverte de la part animale de l'humain... Et comme la série n'avait pas encore abordé le thème... On en fait un loup-garou. Et on aviat déjà pu voir que la série n'avait pas peur du ridicule, traitant parfois sa dimension fantastique par dessus la jambe, mais là... Le loup-garou façon Buffyverse fait vraiment grosse boule de poil... kitsch. 
De tête, je me souvenais surtout pour cet épisode de Cain et des sc-nes avec Oz. Restent les scènes avec Larry quelque peu lourdingues. A raison, puisque l'épisode n'est pas particulièrement écrit formidablement, assez mollasson dans son déroulement. Plusieurs scènes semblent dans un premier temps "gratuites", sans réelle utilité pour l'épisode (avant que l'on ne comprenne leur utilité). Voilà pourquoi je m'en souvenais à peine. Cain, en nouveau personnage de cet univers, est loin d' être formidable, et ne réapparaîtra plus par la suite. Dommage, l'épisode fait preuve de subtilité, en abordant mine de rien le thème de l'homosexualité. Ainsi qu' encore une fois, l'importance malheureusement au lycée de la réputation et du regard d'autrui... Pour résumer, on a un épisode au scénario maladroit, et pas toujours bien écrit, sauvé par l'interprétation de ses camarades, qui ont chacun une petite scène au moins leur donnant l'occasion de briller. Un épisode qu'on pourrait juger loin d'être indispensable, mais qui fait évoluer mine de rien nombre de relations parmi les personnages : le couple Willow-Oz, bien sûr, mais également un rapprochement possible Buffy-Alex, la blonde Tueuse pouvant fort bien finir par se consoler dans les bras de son ami...
Continuité :  Au début de l'épisode, Oz observe la statue de Cheerladder qui selon lui, le suit du regard. Il ne s'agit rien moins que de la statue dans laquelle a été emprisonné l'esprit de la mère d' Amy dans l'ép. 1.02 "The Witch".

2.16 : Bewitched, Bothered and Bewildered*
Sc : Marti Noxon. R : James A. Contner.
BUFFY 216 1.jpgép. centré sur Alex Harris / ép/ mettant en scène Spike et Drusilla. La Saint-Valentin approche. Alex a prévu d' offrir un bijou à Cordelia pour lui prouver qu'il tient à elle, ce qu'il confie à Buffy lors d'une de ses patrouilles nocturnes. Le lendemain, au lycée, les relations humaines sont toujours aussi compliquées : les Cordettes reprochent à la Queen C, Cordelia, de sortir avec Alex, sont prêtes à l' exclure de son groupe, et Giles et Jenny Calendar ne savent comment s'aborder. De peur qu' Angel ne s'en prenne à elle, Giles, demande à Buffy de ne plus patrouiller durant quelques temps. Dans le repaire de Spike et Drusila, celui-ci gâte volontairement Drusilla, sous le rehgard désapprobateur et jaloux de Spike. Tandis que Willow et Alex sont au Bronze, Buffy, restée seule chez elle, reçoit des roses de la part d'Angel. Celles-ci sont accompagnées d'un billet disant " Bientôt... ".

BUFFY 216 2.jpgAu Bronze, Alex, qui offre son collier à Cordelia, se voit malheureusement repoussé. Le lendemain, Alex doit affronter la vie au lycée. Il décide alors de demander l'aide d' Amy, et surtout de sa magie. Il souhaite que le sort soit désormais avec lui, que la chance lui sourit enfin. Pendant ce temps, Buffy informe Giles de la mauvaise surprise de la veille, et lui montre le "billet doux" que lui a adressé Angelus... Le sortilèe à lieu, mais le résultat n'est absolument pas ce qu' Alex souhaitait au départ : Cordelia continue de le repousser, mais toutes les filles de Sunnydale, dont Buffy, Amy et Willow, sont prêtes de succomber à son nouveau "charme"...  Alex part voir la seule personne capable de l' aider, Giles, mais celui-ci le réprimande. Et l'abandonne à la bibliothèque, afin de trouver Amy pour qu' elle inverse le sort... C'est le moment que choisit Buffy pour séduire Alex, mais celui-ci la rejette. Et lorsqu' Amy arrive, les deux filles s'affrontent pour lui. Jusqu' à ce qu' Amy jette un nouveau sort et transforme Buffy en... rat. Et la situation s'aggrave également pour Cordelia, lorsqu'elle est sur le point d' être lynchée par ses ex-amies les Cordettes, qui lui reprochent d'avoir joué avec les sentiments d'Alex !...
BUFFY 216 3.jpgContinuité - la Guest-star de l'épisode :  Retour d'Amy Madison, depuis sa première apparition dans l'un des tout premiers épisodes de la série.
Dans le numéro du 1er Octobre 1999 d'Entertainment Weekly, Gareth Davies, le producteur, révéla qu'il s'agissait de son épisode favori.
Mon avis :  Un de mes épisodes préférés, je crois. je reste à jamais marqué par le jeu de SMG dedans, lorsqu'elle tente de séduire Alex, le "héros" de l'épisode. Et pourtant, SMG apparaît finalement très peu, puisque l'épisode fut écrit afin de la libérer des plateaux, et lui permettre de participer au Saturday Night Live... Plein de moments cultes, donc, pour cet épisode : les scènes avec SMG, la marche au ralenti d'un Alex conquérant et sûr de lui, les filles et femmes de Sunnydale ne pouvant plus luir ésister, le léchage d'oreille de Willow, l'habituellement coincéee,...  Un épisode certainement plus marquant que le précédent, à voir et revoir (et pas seulement parce qu'on a l'opportunité d'y voir Buffy... enfin... nue), malgré certaines scènes un peu too much.

Bilan : Voilà deux épisodes qui continuent de développer les relations au sein des couples de la série : Oz et Willow, Alex et Cordy, Giles et Jenny Calendar, et même Buffy, hantée par l'ombre menaçante d'Angel. Les acteurs et actrices de la série maîtrisent parfaitement leurs personnages, n'hésitant pas à nous surprendre encore avec eux. La série, même si parfois too much, ne vieillit pas...

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