vendredi, 27 février 2009
Il était une fois... (présentation de la série Dollhouse)
(présentation originale pour la série qui fait le buzz depuis quelques mois, et que tous les fans de séries TV attendaient plus ou moins… )
Il était une fois les Sorciers du Renard, qui oeuvraient pour servir une mystérieuse déesse : la Lucarne magique. Une entité inconsciente, miroir permettant d' observer des univers parallèles, reflets du nôtre, où tout est possible. Leurs desseins étaient obscurs, apportant le meilleur, comme le pire, au monde. Pris de frénésie, ils firent signer la belle brune, convaincus que celle-ci, satisfaisant la Lucarne, leur aporterait gloire et argent. Pour garantir leur succès, ils firent également signer le Scribe Joss. Pour mieux le tromper, ils prient une autre apparence, et lui firent croire que les Sorciers du Renard avec qui il avait traité une première fois avaient été remplacés. Joss, abusé, signa. Trop audacieux, trop complexe, les Sorciers prirent peur. Regrettèrent-ils leur choix ? Toujours est-il qu' ils demandèrent au Scribe de réécrire sa vision. Et répudièrent dans un recoin obscur de la Lucarne sa création… Les voies des Sorciers du Renard sont parfois des plus impénétrables.
Il était une fois une nouvelle vision de Joss. Le Scribe. Le… Whedon.
Il existerait des Maisons de poupées dans le monde. Des maisons, de vraies où de belles jeunes filles sont devenues esclaves de Sorciers. Dans ces maisons, ce sont les jeunes filles qui sont devenues elles-mêmes poupées, à l' image de celles avec lesquelles on aime à jouer. Jeux loin d' être innocents. Ces Sorciers, à l' image du Sorcier Joss lui-même, aimaient à jouer avec leurs jolies poupées. Les habiller. Les déshabiller. Un jour leur faire conduire une moto, un autre faire d' elle des négociatrices, en tailleur strict et à lunettes. Poudre aux yeux jetée au regard du monde, pour le mettre en garde.
Car nous sommes également des maisons de poupées, un jour garces, un jour sérieux. Un jour colère, un jour joie. Un jour nous, un jour… faussement "nous", pour mieux tromper les autres de nos douleurs. A travers Dollhouse, encore une fois, de même que nous le montrait déjà les Wachowski par la Matrice, comme on avait pu le voir à travers les aventures de l' Homme de Nulle Part, ou celles du Prisonnier, nous sommes amenés à nous interroger sur la réalité. Qu'est-ce qui est réel, et qu'est-ce qui ne l' est pas ? Qu'est-ce qui tient du rêve, ou du fantasme, et qu'est-ce qu' on appelle réalité ?
Dollhouse durera-t-elle assez longtemps pour qu' on le découvre ?…
En tout cas, rendez-vous à bientôt pour les reviews des épisodes.
13:26 Publié dans Dollhouse | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : dollhouse joss whedon, eliza dushku, buffy, nowhere man, le prisonnier
Commentaires
Très bel article mon KNIGHTounet ! Et j'espère que la série aura le temps de se mettre en place car il y a du potentiel c'est indéniable...
Je n'aurais pas pensé à comparer la série à mon film fétiche, mais pourquoi pas (oui mon film préféré c'est MATRIX au cas où tu ne le saurais pas déjà)...
Écrit par : Nephthys | mercredi, 04 mars 2009
Je te remercie, ma Nephie !
Moi aussi, j' espère que la Fox ne fera pas l' erreur de tuer la série en plein vol !
Pour la comparaison avec Matrix, on verra, mais je sens bien la série tendre vers ça, avec des scènes ou Echo comprend ce qu' elle est, et où elle se démande qui elle est vraiment, peut-être...
On verra si l' avenir me donne raison !
Écrit par : KNIGHT | jeudi, 05 mars 2009
;)
Pour le moment, les audiences sont en berne... C'est mal barré :( !
C'est une comparaison intéressante et c'est vrai qu'on peut y voir aussi un cheminement à la Néo dans celui d'Echo...
Écrit par : Nephthys | jeudi, 05 mars 2009
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