vendredi, 08 mai 2009
Prison Break : les épisodes 1.01 & 1.02
Aujourd'hui, 8 mai, le classique La Grande Evasion est diffusé sur F2. Du coup, ça m'a semblé amusant de commencer la mise en ligne de reviews de Prison Break, grande série d' évasion (au sens propre).
1.01 : Pilot
Sc : Paul T. Scheuring. R : Brett Ratner.
Michael Scofield est un jeune homme brillant et intelligent. Jusqu' au jour où il braque une banque afin de se faire emprisonner à Fox River, une prison de haute sécurité. Son but est en effet d' approcher son frère, Lincoln Burrows, emprisonné injustement pour un crime qu' il n'aurait pas commis : l' assssinat du frère du Vice-Président des Etats-Unis. Et de s'évader avec lui. Mais celui-ci est enfermé en Quartier de haute sécurité, et Scofield doit persuader Abruzzi, le responsable des Travaux Pénitentiaires, de l' engager, ce qui lui permettrait de cotoyer son frère. Pour cela, Michael a un plan. Il fait également la connaissance du personnel de la prison : le Directeur Henry Pope, qui croit en la réinsertion possible des prisonniers, et à besoin d' aide pour la construction d' une maquette, cadeau pour l' anniversaire de sa femme ; aide que pourrait lui fournir Scofield ; la belle Doctoresse Sara Tancredi, la fille du gouverneur, qu' il commence déjà à séduire, qu' il voit pour des injections d' insulines. Mais celle-ci souhaite faire passer un test à Michael, afin de vérifier que Michael est bien diabétique. Pour cela, Michael a un plan. Bellick, le chef des Gardiens de Fox River. Michael fait également la connaissance de certains détenus : son compagnon de cellule Sucre, fou amoureux de sa petite amie qui l' attend à l' extérieur, le vieux Westmoreland, censé être en réalité le célèbre et mythique D.B. Cooper, Abruzzi, lié à la mafia, C-Note, le "pharmacien", capable de fournir n'importe quel produit...
A l' extérieur de la prison, deux agents des Services Secrets semblent acharnés à ce que Burrows soit rapidement exécutés, n'hésitant pas, si besoin est, à éliminer ceux qui pourraient s'opposer à une éventuelle exécution. Pendant ce temps, l' avocate Veronica Donovan, une amie des deux frères, ne comprend pas le changement de comportement de Michael qui l' a conduit derrière les barreaux. Ce qui pourrait bien la pousser à enquêter sur le meurtre qui a conduit Lincoln Burrows derrière les barreaux...
Mon avis : Un épisode censé donner les premières pistes concernant le plan d' évasion, mais surtout, comme tout bon pilote, chargé de nous présenter tous les principaux protagonistes et l' intrigue générale de la série. Pas grand chose à en dire de plus, ce pilote est extrêmement efficace et rigoureux dans l' écriture, et surtout, il y a LA scène finale, le moment de la révélation du tatouage qui emporte réslument l' enthousiasme.
Certains des éléments que l' on retrouvera à la fin de la Saison sont ainsi déjà présentés ici (Abruzzi fournira le moyen de transport, la fortune de D.B. Cooper permettra aux 2 frères de survivre à l' extérieur, la dernière étape de l' évasion se fera par l' infirmerie... ).
L' aviez-vous remarqué ? : Plusieurs des personnages sont nommés d' après des présidents et des hommes politiques. Lincoln Burrows est nommé ainsi d'après le Président Abraham Lincoln. Michael Scofield et Benjamin Miles "C-Note" Franklin sont nommés d'après les hommes politiques Edward Scofield et Benjamin Franklin. L' Agent Paul Kellerman tient probablement son nom de Roy Kellerman, l' Agent des Services Secrets qui conduisait la limousine du Président John F. Kennedy lorsqu' il fut assassiné.
1.02 : Allen
Sc : Paul T. Scheuring. R : Michael Watkins.
Une fouille des cellules est organisée. Sucre tente de se débarasser de sa drogue et d' un couteau de fortune avant l' intervention des gardiens, mais trop tard. Bellick, le chef des gardiens, semble avoir une dent particulière contre lui. Scofield de mande à son frère de quoi le faire passer pour diabétique, pour qu' il puisse continuer à effectuer des visites régulières à l' infirmerie. Puis il commence à récupérer la vis d' une des tables de la cour, mais est interrompu par T-Bag et ses hommes, les Nazis homosexuels. T-Bag fait une proposition indécente à Scofield, en échange de sa protection, surtout à l' approche d' une émeute qui devrait opposer noirs et blancs, et qui se rapproche de plus en plus. Scofield est de plus en plus tiraillé entre les deux camps, d' autant plus que T-Bag lui a confisqué la vis dont il avait besoin. Sucre, en isolement, loupe l' appel pour la fête de Maricruz, sa petite amie. Un avant-goût d' émeute se produit, et T-Bag est effondré : son favori a été assassiné par un noir sous les yeux de Scofield, sous le choc, mais il est persuadé que Scofield est l' assassin, et prévoit de se venger. Cela a permis à Scofield de récupérer sa précieuse vis. Un peu plus tard, Scofield réussit son examen à l' infirmerie, et est considéré comme diabétique par Sara Tandredi, la doctoresse de la prison. Mais c'est ensuite à Abruzzi et ses hommes d' avoir un entretien des plus musclés avec Scofield. Abruzzi veut savoir où est Fibonacci, mais Michael refuse de parler...Pendant ce temps, Veronica Donovan continue d' enquêter sur lemeurtre qui a conduit Lincoln Burrows en prison. Elle finit par récupérer la cassette de la caméra de surveilance du meurtre dont Lincoln serait coupable. Et malheureusement, tout semble l' accuser. Elle confronte Lincoln lors d' une visite au parloir. Mais Lincoln jure que Steadman était déjà mort lorsqu' il est arrivé... Les services secrets se rapprochent de Veronica en apprenant son identité. Les services secrets reçoivent l' ordre d' éliminer Veronica.
L' influence Oz : Il est temps de commencer la partie d' échecs. Les clans à l' oeuvre dans la prison sont dans l' ensemble connus du spectateur, à l' exception de celui des Homosexuels, que doit encore découvrir Scofield. Malencontreusement, la vis dont il a absolument besoin se trouve sous la table qui est occupée par ce clan. On tente alors de le rallier alors que se profile une émeute, une bagarre entre Blancs et Noirs. Difficile en prison de rester neutre, surtout lorsque l' on a besoin des uns et des autres. Scofield semble toutefois avoir les faveurs des noirs et de C-Note. Sur fond de rap, bien sûr (cliché).
Le passé des protagonistes, tout comme dans Oz ou LOST, nous est dévoilé au moyens de flash-backs émaillant l' épisode.
L' influence Le Caméléon : Michael Scofield peut rappeler à certains égards Jarod : ils partagent tous deux la même intelligence, pratiquent l' origami, sont assez psychologues pour abporder n'importe qui, découvrent un monde qu' ils ne connaissent pas. Certaines scènes montrant un "plan" ne prendront leur sens que lorsque celui-ci sera réalisé. Et on est accroché par le fait d' essayer de deviner à quoi cela va servir, les auteurs nous donnant ou pas la réponse. Ici, une autre influence serait celle de Mission : Impossible, cumulée aux Experts puisque l' on suit par exemple le parcours d' une vis tout comme on suivrait le parcours d' une balle dans un corps. L' idée d' un puzzle rappelle également Usual Suspects, et surtout son dénouement.
A l' extérieur, l' ex-femme de Scofield, l' avocate Donovan se démène pour mener l' enquête et innocenter l' homme qu' elle aime, tout comme Mlle Parker tentait de percer les secrets du centre et du passé de sa mère. Dans l' ombre, une organisation secrète à l' origine de l' emprisonnement du frère de Scofield tente de l' arrêter. Signe distinctif : ses membres obéissent à une mystérieuse dame âgée et portent une bage à la signification inconnue. On est proches ici d' X-Files, de John Doe ou encore de L' Homme de Nulle Part.
Côté violence, 2-3 scènes font monter la tension, mais pas plus que ce que nous a montré déjà ALIAS ou 24.
Le plan de Scofield semble fonctionner, même si l' aspect humain reste imprévisible : S'il commence à se dôter d' alliés, il sait aussi monter certains détenus contre lui et s'est fait quelques ennemis. Le chef des gardiens, par exemple, pas si bête qu' il n'en a l'air. Tout l' univers de la Prison, en tout cas (les alliés, les adversaires, les neutres) sait que Scofield n'est pas là sans raison et qu' il a un plan. Reste à savoir lequel, tous n'ayant qu' une partie de la réponse...
Mon avis : Les impressions du premier ép. se confirment. La série (ab)use de nombreuses influences éparses, mais sait proposer une intrigue suffisamment passionnante pour qu' on s'y accroche. En premier lieu, Oz, bien sûr, avec laquelle Prison Break partage quelques stéréotypes d' une prison : le vieux détenu, qui fait office de sage, les divers camps, groupes sociaux peuplant une prison : les Italiens, liés à la Maffia, les Homosexuels neonazis, les noirs. Le chef des gardiens se la joue " c'est moi le maître, toi le petit nouveau ne me cherche pas, et le directeur est bougon mais a bon fond...
Et un suspense / mystère à suivre d' ép. en ép., qui n'est pas sans rappeler certaines autres séries "tendance" (à l' époque).
La série est bien filmée, avec notamment ce plan survolant la prison qui me rappelle quelque chose. Et donne l' idée d' un univers fermé, clos sur lui-même. Même si l' extérieur est toujours présent d' une façon ou d' une autre : visites, coups de téléphone...
17:54 Publié dans Prison Break | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : prison break, michale scofield, wentworth miller, lincoln burrows, sara tancredi, sarah wayne callies
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