dimanche, 03 octobre 2010
JERICHO : Premières impressions sur la série (Les Populations "enfermées")
Résumé : Jake Green, le fils prodigue, est de retour à Jericho après une assez longue absence. Et il est d'ailleurs peu enclin à donner des explications sur son absence. Peu de de temps après, une catastrophe nucléaire plonge les habitants d'une petite ville du Kansas dans le chaos. Le pays est-il complètement ravagé ? Y a-t-il d'autres survivants ? Les doutes, les peurs et le désespoir commencent à gagner le petit groupe de survivants. Mais face à cette épreuve, le pire comme le meilleur peut surgir en chaque être humain... (Source : Allociné.com pour partie)
Mon avis : Jericho, série aujourd'hui disparue, semble inspirée par LOST, avoir été créée pour drainer un peu du succès de son ainée à l'époque. Sur le papier, difficile en effet de ne pas penser aux disparus quand on lit le pitch de Jericho : des survivants échappent à une catastrophe et vont apprendre à survivre ensemble sur un territoire réduit. Et à l'écran, cela se ressemble un peu, jusqu'à faire pratiquer au héros dans les 2 séries une trachéotomie à l'aide de stylos (!). Et à voir les photos du casting comme celle clôturant cette note. Seulement, pour se démarquer de LOST, ce qui aurait été vain, et parce qu'on ne pouvait pas refaire le coup des flash-backs pour sa narration, la série propose à la place son lot d'action et un rythme trépidant. Ainsi, si le premier épisode pose les différents personnages et les relations qu'ils entretiennent, le second épisode fait davantage ressembler la série à un ersatz de 24. Jericho se met en effet à suivre différents personnages dans différents lieux, et place l'un des personnages, belle jeune femme blonde, dans une situation dans laquelle aurait très bien pu se retrouver Kim Bauer. D'autant plus que cette situation se résout par un échange de coups de feu bien sentis.
Pour les points négatifs, et la série aurait pu difficilement y échapper vu son sujet, c'est que lorsque l'on regarde la série, c'est comme si finalement on regardait un énième TV-film catastrophe tel que la télévision nous en offre à voir régulièrement depuis des années. Avec au programme le même ingrédient, des personnages incarnant un échantillon typique de la population américaine rêvée, la ville de Jericho nous proposant son lot d'archétypes au niveau des personnages. Ainsi aurons-nous droit aux personnages adultes, plus ou moins "vieux", les parents, aux ados, aux trentenaire, dont le héros de l'histoire, à des personnages essentiellement blancs, quelques noirs. Avec toutefois le fait que l'histoire fonctionne mieux avec ce format d'histoire racontée par épisodes, que lors de TV-films en 3 heures assez indigestes.
Au casting de la série, peu de noms connus apparaissent pour incarner ces personnages ordinaires que l'on est invités à suivre. On retiendra celui du "héros" de la série, Skeet Ulrich, vu dans Scream et The Craft entre autres.
Ce qui fait qu'on accrochera à la série, donc, c'est la force de ses histoires et son concept : placer des personnes ordinaires, qui pourraient être nous, dans une situation de catastrophe a toujours plus ou moins fonctionné. A l'époque, on a cherché et aurait voulu que la série développe une mythologie (l'influence de LOST, toujours ?) et réponde aux questions qu'elle a elle-même posées. par exemple, qu'en est-il de la situation du monde ? Les Etats-Unis sont-ils réellement attaqués ? Ou s'agit-il d'une expérience, ou encore d'un accident ? Mais à mon avis, pour apprécier cette série bien interprétée et réalisée, mieux vaut simplement se laisser porter.
19:44 Publié dans JERICHO | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : jericho, 24, lost, skeet ulrich
Commentaires
Je n'ai regardé que le pilot, il y a un million d'années ms je n'avais pas accroché outre mesure !
Écrit par : Nephthys | mercredi, 06 octobre 2010
Les commentaires sont fermés.