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vendredi, 26 octobre 2012

666 PARK AVENUE, premières impressions : Bienvenue en enfer... au coeur de New York. (Les Nouvelles Séries de la saison 2012-2013)

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De quoi ça parle ? (le pitch de la série) :  Un jeune couple tout juste débarqué du Midwest emménage dans une résidence new-yorkaise très chic de l'Upper East Side, dont ils deviennent les gérants. Ce qu'ils ignorent, c'est que tous les habitants ont signé un pacte avec le Diable afin que leurs plus profonds désirs soient assouvis et que leur plus grandes ambitions se réalisent. Peu à peu, ils découvrent que des forces obscures se jouent dans cet édifice... (source : Allociné.com)

Les raisons de déménager au 666 Park Avenue… ou pas ! (mon avis critique sur la série) :  666 Park Avenue est l’une des nouvelles séries de la rentrée de la chaîne ABC, programmée le dimanche soir avec 2 puissantes “locomotives” ayant fait leurs preuves l’année dernière, Once Upon A Time et Revenge, nouveautés lancées l’année dernière, et de retour sur les écrans américains cette année. Développée par David Wilcox (qui a à son actif d’avoir travaillé sur les séries First Wave, Law & Order et FRINGE), d’après un roman de Gabriella Pierce, elle nous propose d’emménager au 999 Park Avenue, un luxueux immeuble d’appartements en plein coeur de l’Upper East Side de Manhattan. Un immeuble où vont se dérouler des événements inquiétants, pas très catholiques, et pour cause : le propriétaire de l’immeuble, l’affable Gavin Doran, assez accueillant de prime abord, pourrait bien dissimuler de sombres secrets, et avoir vendu son âme au diable, voire être le Diable lui-même (?)…

Abordons tout de suite le principal atout de cette série, son casting, très soigné : la série a convoqué pour interpréter le mystérieux Gavin Duran le fascinant Terry O’Quinn, à l’impressionnante carrière télévisuelle. Après une participation à un épisode de Star Trek : The Next Generation, et au Pilote de JAG, habitué des productions Ten Thirteen, on a pu le voir à trois reprises, dans 3 rôles différents, dans X-Files, dans un rôle récurrent dans la sombre série MillenniuM, avant de le retrouver dans les productions Bad Robot : il fut le Directeur-adjoint Kendall puis John Locke dans LOST. Et après l’arrêt de cette dernière série, quelques épisodes de Hawaii Five-0 l’ont accueilli. On le retrouve ici dans un rôle presque sur mesure, proche du John Locke connu sur l’Île, un personnage ambigu, plein de petites intentions, mais au regard impénétrable, avec souvent des idées derrière la tête difficiles à deviner. A ses côtés, on sera ravi de retrouver la toujours élégante Vanessa Williams (précédemment vue, entre autres, dans Ugly Betty et Desperate Housewives). Et dans le rôle de Jane Van Been, la très belle Rachael Taylor, qui a connu un beau fiasco avec Charlie’s Angels l’année précédente, série annulée au bout de 4 épisodes seulement. Pour compléter le cast quelque peu sexy de la série, on notera les présences de Helena Mattson et Mercedes Masöhn.

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Lorsque la série fut présentée l’année dernière, il fut difficile de ne pas y voir une tentative de proposer une version soft et plus “familiale” (comprenez “moins dérangeante ou angoissante”) que l’une des séries fortes de la saison précédente, American Horror Story. Si 666 Park Avenue surfe sur la même vague de proposer une série sur un lieu apparemment hanté, où les fantômes reviennent tourmenter les vivants, elle ne parvient jamais véritablement à faire peur, ce à quoi on pouvait s’attendre au vu de la soirée dans laquelle elle prend place et le network la diffusant. Si les effets spéciaux sont de qualité, les effets sur lesquels voudrait jouer la série (envoyer une personne seule explorer des parties abandonnées de l’immeuble, par exemple, faire apparaître le fantome d’un enfant… ) sont bien trop usés jusqu’à la moelle pour véritablement fonctionner. Entre cela et des “hommages” ou influences un peu trop poussés à de grandes oeuvres du cinéma d’épouvante, que la série proposerait sans véritable finesse (on pensera en vrac à Rosemary’s Baby, qui mettait déjà en scène un jeune couple s’installant dans un nouvel appartement, ayant pour voisin un couple plus âgé bien trop poli pour être honnête, ainsi qu’à certains films d’Hitchcock comme Les Oiseaux ou Fenêtre sur cour), on s’ennuie quelque peu devant les 1ers épisodes. Comme exemple du manque de finesse, après un épisode montrant des oiseaux attaquant certaines personnes, on prendra la peine de déguiser Jane Van Been en héroïne des Oiseaux. On ne pouvait faire plus lourd et moins subtil. Histoire de démontrer que le choix de Rachael Taylor ne fut pas "innocent", le physique de l'actrice rappelant celui des actrices hitchcockiennes ? Mais on pensera également à Chambre 1408, dans lequel John Cusack incarne un écrivain démystificateur, qui passe la nuit dans des lieux prétendument hantés afin de lever les supercheries. La fameuse chambre 1408, véritablement hantée, lui fera connaître de belles frayeurs. Et puis pour finir, difficile de ne pas évoquer L’associé du diable où Al Pacino incarnait un diable en costume trois pièces souhaitant corrompre un jeune avocat en lui offrant le pouvoir.

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Le but n’est pas de choquer non plus, la série se révélant moins effrayante et audacieuse que l’osée American Horror Story de Ryan Murphy. Gavin Doran, le personnage de Terry O’Quinn censé être le diable en personne, ne fait rien là aussi de véritablement diabolique ou effrayant, se contentant de commanditer un assassinat, en manipulant un tiers pour ne pas avoir à se salir les mains. Concernant les personnages, si ceux-ci nous sont rapidement présentés ou esquissés, ils semblent pour la plupart un peu trop lisses ou mystérieux pour l’instant. On a notamment fait l’économie de nous livrer les véritables intentions de chacun. Les différentes intrigues, certaines scènes se répétant d’épisodes en épisodes, comme par exemple le résident coincé entre sa petite-amie brune et une voisine blonde très pulpeuse et quelque peu exhib’, sur laquelle il a des vues, et qui s’amuse à l’allumer. Et puis petit à petit, la série s’affirme dans ses directions : outre le fait de jouer sur le côté fantastique et angoissant, il semble que la série s’oriente vers un bon vieux soap. Les différentes manigances et le côté manipulateur de Gavin Duran semblent alimenter sa soif de pouvoir. Ce que la série devrait être (ce qu’elle souhaite être, en tout cas) prend forme, et on reprend espoir après des premiers épisodes quelque peu décevants. Si la série pêche par ces différents points (pas assez effrayante, des personnages pas encore très creusés), elle peut séduire sur d’autres : situer une bonne part de son intrigue sur un autre lieu de fantasmes, une de ces grandes résidences new-yorkaises peu éloignées de Central Park, laisser planer un léger parfum de souffre sur ses personnages, le couple Jane Van Been & Henry Martin. La question sera de savoir jusqu’où peuvent-ils se laisser contaminer par le mal, succomber à la noirceur, et s’ils parviendront à s’évader de cette résidence dont on finit prisonnier. Et si la série ne peut rivaliser sur le plan de l’horreur pure avec d’autres productions, tout comme dans American Horror Story, nous sommes bien partis pour explorer les origines du lieu, en jouant sur une construction en flash-backs (depuis le succès de LOST, cette narration est fort en vogue sur ABC), on devrait en apprendre plus sur le passé des précédents occupants de cette résidence de grand standing.

En bref :  Malgré des débuts poussifs remakant un peu trop facilement certains grands classique du cinéma, la série commence à trouver ses marques. Portée par un casting de qualité, elle pourrait bien finalement être une des bonnes surprises de cette saison, et un 2nd soap fort, après le savoureux Revenge.

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dimanche, 07 octobre 2012

CHICAGO FIRE (NBC) : Bienvenue chez les combattants du feu !! / Premières impressions... (Les Nouvelles Séries de la Saison 2012-2013)

Le Pilote de cette nouvelle série est déjà apparue sur la toile, NBC laissant partir tout comme pour le Pilote de REVOLUTION, probablement pour que la manœuvre serve de publicité gratuite au programme. Donc, des premières impressions, pour une note plus courte que d’habitude, car il n’y a pas grand chose à en dire…

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De quoi ça parle ? (le pitch de la série) :  Aucun travail n'est plus stressant, dangereux ou grisant que celui des pompiers, des secouristes et des auxiliaires médicaux de Chicago. Ces hommes et femmes d'élite de la caserne 51 bravent le danger quand d'autres prennent la fuite. Avec la pression, les responsabilités et les égos surdimensionnés viennent les désaccords et les tensions au sein des membres de l'équipe. Et quand la tragédie frappe l'un d'eux, la culpabilité et les reproches fusent. Pourtant, le moment venu de passer à l'action, les dissensions sont laissées de côté pour céder la place à la solidarité. Bienvenue au cœur du quotidien des plus nobles des professions ! (source : Allociné.com)

Les raisons de rejoindre la Brigade… ou pas ! (mon avis critique sur le Pilote) :  A lire le pitch de cette série, vendue sur le nom de Dick Wolf (producteur exécutil de la série, célèbre producteur ayant lancé la franchise Law & Order pour rappel, ce qui est un gage certain de qualité) et à voir les 1ères bandes-annonces, difficile de ne pas penser aux différentes séries ayant précédé CHICAGO FIRE, dans le genre, telles que Third Watch (New York 911, en VF), Trauma ou encore Rescue Me. (mais puisque je n’ai jamais vu les deux dernières, je ne parlerai que de la première). Sans réelles surprises, le Pilote de la série nous fait découvrir le Département des Pompiers de Chicago par le biais d’une nouvelle recrue, Mills, qui prend la place d’un autre membre, tragiquement décédé dans un incendie. L’on suivra, au cours de ce premier épisode, plusieurs missions sur le terrain, en plus de faire connaissance avec les différents membres de la Brigade. La série nous invite ainsi dans le quotidien de ces hommes qui risquent leur vie sur le terrain pour sauver la vie d’autres. Pour que le casting ne soit pas entièrement masculin, ont été adjoints 2 personnages féminins, des ambulancières belles et séduisantes. Si Third Watch avait à cœur, tout comme E.R. (Urgences, en VF), de nous entraîner plutôt du côté de la vie privée de ses personnages, en plus des différentes missions qu’ils peuvent accomplir, dans CHICAGO FIRE, on en restera apparemment à la caserne. Les personnages sont assez lisses, série NBC oblige, dirais-je, pour une série censée une nouvelle fois glorifier des héros du quotidien souvent anonymes. Tout au plus découvrira-t-on que malheureusement, un des personnages est accro aux anti-douleurs / se drogue. Là encore, rien de surprenant, on nous avait déjà fait le coup, c’est une révélation classique d’un certain type de séries dramatiques. Côté réalisation, elle est assez classieuse : les moyens ont été mis. La façon de filmer les interventions nous fait monter à bord des camions, comme si le téléspectateur était un membre de l’équipe, embarqué avec les Pompiers. Le ton est bien sûr sérieux et réaliste, la série étant diffusée le mercredi aux Etats-Unis derrière Law & Order : Special Victims Unit (New York : Unité Spéciale, en VF). On l’aura compris, CHICAGO FIRE s’annonce comme une “série de confort” très propre et très lisse, sans réelles surprises pour les habitués, parce que s’inscrivant dans le courant des séries dramatiques de genre, une série aux valeurs traditionnelles classiques, patriotiques. Nous sommes en 2012, soit 11 ans après, et pourtant, cette série semble une série post-11 septembre, exhalant les bons sentiments. Preuve supplémentaire d’un traumatisme durable s’inscrivant dans le temps ?

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En bref :  Il semble que CHICAGO FIRE sera une série très plaisante et agréable à regarder, extrêmement bien réalisée et produite, mais qui ne proposera rien de plus que ce qu’annonçaient finalement son pitch et ses bandes-annonces.

Côté Cast :  On appréciera de retrouver Jesse Spencer, le Jesse Chase de House, M.D., qu’on a un peu de mal à reconnaître au début, ainsi que Eamonn Walker, formidable Kareem Saïd de OZ, après un détour par la courte série JUSTICE, dans laquelle il était malheureusement sous-employé. Celui-ci, tout en autorité, est le Chef Boden, à la tête de la Brigade, une brigade multi-ethnique. Monica Raymund, une des 2 ambulancières (Gabriella Dawson), est plus connue pour ses participations aux séries Lie to Me (où elle incarnait Lia Torres) et The Good Wife. L’autre ambulancière, Leslie Shay, est incarnée par Lauren German, vue dans quelques épisodes de Hawaii Five-O et Happy Town.