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vendredi, 14 septembre 2012

WHITE COLLAR : Premières impressions / Un buddy cop-show à l'ancienne !!

Il y a peu, est enfin sortie en DVD la Saison 1 de la série WHITE COLLAR, rebaptisée chez nous FBI : Duo très spécial, et la Saison 2 devrait bientôt débarquer ! L’occasion de se replonger dans la série.

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De quoi ça parle ? (le pitch de la série) :  L'association inattendue entre un agent du FBI et son pire ennemi, un malfaiteur-gentleman qu'il poursuit depuis des années ! Quand Neal Caffrey s'échappe d'une prison de haute sécurité pour retrouver son amour perdu, l'agent du FBI Peter Burke l'arrête à nouveau. Pour éviter de retourner en prison, Neal propose à son rival une solution alternative : sa liberté en échange de son aide pour traquer d'autres criminels... (source : Allociné.com)

Les raisons d’y jeter un oeil… ou pas !! (mon avis sur la série) :  Il suffit de dire que cette série produite à partir de 2009 est une série produite par USA Network, et l’on a tout dit. Ou presque ! WHITE COLLAR, création de Jeff Eastin, réintroduit dans l’univers des séries policières le concept des buddy movies, histoires mettant en scène 2 “potes”, 2 partenaires que tout oppose. Ou presque. Le concept a très bien vécu dans les années 70 et 80, et l’on pourrait citer en vrac : The Persuaders / Amicalement Vôtre, Starsky & Hutch, Miami Vice / 2 Flics à Miami, Simon & Simon, CHiPs, L.A. Heat, et bien d’autres… Dans les années 2000, le concept s’était atténué, au vu de la déferlante fulgurante des séries à “experts”, poussée par le succès de la franchise CSI, et par des séries policières associant un consultant à un département de police. Ici, donc, avec WHITE COLLAR, on est face à une série policière des plus classiques, avec tout de même cette particularité que les enquêtes vont plutôt concerner le monde de l’art. Et que cette fois, le concept du buddy-cop-show associe un voleur, en liberté surveillée (Neil Caffrey porte en permanence un bracelet électronique) à un policier. Série USA Network oblige, le slogan “characters welcome” prévaut : ce n’est pas du côté des intrigues que l’on se régalera (tout comme pour la plupart des séries de ce style apparues dans les années 80, d’ailleurs), mais de ses personnages, le fameux duo donnant son titre français à la série. On s’amusera ainsi de la relation de Neal avec son responsable, l’Agent du FBI Peter Burke (Tim de Kay), modèle de vertu et de droiture contrastant avec son “partenaire”.

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Et on se plaira à suivre le personnage de Neal Caffrey, interprété par le séduisant Matt Bomer (vu auparavant dans les séries Tru Calling et Chuck : il y interprétait le rival et idéal de Chuck, Bryce Larkin), au regard bleu magnétique, hypnotique. C’est bien simple, dans la série, aucune femme ne résiste à son personnage. Enfin, la galerie de ces attachants personnages ne serait pas complète sans l’évocation du fantaisiste Mozzie, ami de longue date de Neal qui lui est entièrement dévoué, interprété brillamment par Willie Garson (vu dans Sex & the City et Stargate SG-1, entre autres). Seule déception pour la distribution régulière, la belle Tiffani Thiessen en est réduite à un rôle convenu et superficiel d’épouse idéale et parfaite de Peter Burke. Concernant le ton de la série, il s’agit, comme d’autres séries signées USA Network d’une série légère, qui lorgne vers la comédie (sans être jamais drôle), éminemment sympathique, mais c’est tout. Non pas une grande série, mais un divertissement de qualité, soigné, devant lequel on passe un bon moment en général. On pourra donc regretter le manque de profondeur ou de drôlerie de cette série, vu qu’elle reste le plus souvent bien trop sage pour faire partie des grandes séries.

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La Quête du héros :  Tout cela en ferait peut-être, finalement, une série anecdotique, s’il n’y avait pas la quête de Neal qui apporte une touche supplémentaire à la série, permet de s’y accrocher finalement (outre le regard bleu de son héros, dont on ne se détache si finalement) et demande absolument un visionnage dans l’ordre des épisodes : Kate Moreau (la charmante Alexandra Daddario), amour éternel de Neal, l’a quittée pour de mystérieuses raisons alors qu’il était en prison, après une visite des plus “étranges” au parloir, où elle annonçait qu’elle le quittait, sans lui donner de véritable raison. Depuis, Neal Caffrey n’aura de cesse de la retrouver, tentant de trouver dans tout ce qu’elle a pu laisser des messages codés lui étant destinés. Au point que le spectateur doute. Est-ce que Neal refuse désespérément d’accepter qu’elle l’ait quitté et faire le deuil de leur relation ? Ou est-ce que Kate lui a bien laissé ces messages que Neal croit déchiffrer ? Surtout qu’un message débouche sur un autre, puis un autre, ouvrant un jeu de piste des plus vertigineux !

En bref : WHITE COLLAR est une série policière des plus sympathiques, devant laquelle on passe un bon moment, rappelant à certains égards les séries du style proposées dans les années 80. Un fil rouge ténu mais addictif et le charme certain de son acteur principal l’empêche d’être totalement convenue.

Côté Cast : Dans des rôles réccurrent, on peut noter la présence de Sharif Atkins, le Dr Gallant d’Urgences et de Marsha Thomason, vue dans Las Vegas, dans des rôles finalement très anecdotiques. On notera également la participation pour un rôle semi-réccurrent de la belle Hilarie Burton, célèbre pour sa participation à la série One Tree Hill.

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mercredi, 05 septembre 2012

REVOLUTION (NBC) : premières impressions / la nouvelle série à succès Bad Robot ? (Les Nouvelles Séries de la Saison 2012-2013)

Il faut bien le reconnaître, en fan absolu des productions Bad Robot / séries auxquelles le nom de J.J. Abrams est associé, j’avais hâte de découvrir REVOLUTION, la dernière en date.

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De quoi ça parle ? (le pitch de la série) :  Le monde bascule dans une ère sombre lorsque l'électricité cesse soudainement de fonctionner. Sans technologie moderne, les hôpitaux, les transports et les moyens de communication ne sont plus opérationnels. La population doit réapprendre à vivre... 15 ans plus tard, la vie a repris son cours. Lentement. Sereinement ? Pas vraiment. Aux abords des communautés agricoles qui se sont constituées, le danger rôde. Et la vie d'une jeune femme est bouleversée lorsque la milice locale débarque et tue son père, qui semble être mystérieusement lié au blackout. Ces révélations l'amènent à se mettre en quête de réponses sur le passé, dans l'espoir d'un futur meilleur. (source : Allociné.com)

Les raisons d’y jeter un oeil… ou pas ! (mon avis critique sur la série) :  Rappelons-le, REVOLUTION, nouvelle production Bad Robot à destination de la chaîne NBC, est née des forces conjointes d’Eric Kriepke, qui avait lancé une série à succès, SUPERNATURAL, et de J.J. Abrams, qu’on ne présente plus je crois. A lire le pitch de la série, et à voir certaines images du trailer annonçant la série, on pouvait se dire que le pari était risqué : placer des personnages en plein coeur d’un environnement primitif et nouveau, Terra Nova nous avait déjà fait le coup, et c’était loin d’être réussi, à cause de scripts mous du genou et de personnages archétypaux inintéressants. Et avant cela, bien sûr, on avait eu la série La Planète des Singes de courte durée (voir débarquer à cheval le Capitaine Neville contribue à y faire penser !). Sans oublier Earth 2 (jamais visionnée au-delà du Pilote me concernant) et LOST. Bien entendu, donc, ne soyons pas dupes, le thème principal proposé par la série n’est pas nouveau. Mais on peut espérer que cette nouvelle série tire fort bien son épingle du jeu. Les personnages, d’une part, promettent d’être des plus intéressants : la plupart parviennent à convaincre dès le Pilote. Même s’ils ne sont pas foncièrement originaux, ils sont assez bien interprétés, et on peut vite être séduits par eux, ce qui est loin d’être évident dans ce type de série au cast élargi. Aucun personnage n’est agaçant ou tête-à-claques. De deux, si la série suit les traces lancées par le Pilote, elle promet son lot d’action cool : finis les gunfight, dans le monde de REVOLUTION, on se bat à l’épée, à l’arc, à l’arbalette, dans des séquences dignes de n’importe quel film d’action. OK, la réalisation du Pilote a été confiée à Jon Favreau, réalisateur pour le cinéma. Mais celui-ci fait partie des producteurs exécutifs de la série ! Alors on peut espérer que la suite soit à la hauteur !

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A ce titre, il faut bien le dire que voir la jeune Charlie Matheson manier l’arbalette est des plus réjouissants : le personnage vaut bien celui de la Badass-Allison Argent dans la série TEEN WOLF (et m’a pour ma part beaucoup plus séduit). Tout comme voir Miles Matheson manier n’importe quel type d’arme blanche (personnellement, je trouve qu’il s’agit de l’un des meilleurs personnages de séries actuels). Et puis beaucoup du charme de la série vient du fait de découvrir sous un nouveau jour des environnements familiers : aéroport, villes recouvertes de végétation… Là encore, l’influence hollywoodienne est forte, ce type de modifications s’étant surtout vu déjà au cinéma, et s’invite ici sur le “petit écran”. Les productions Abrams ont toujours proposé des pitchs séduisants aux ambitions hollywoodiennes.

La Recette Abrams :  Concernant ce à quoi va ressembler la narration de la série, REVOLUTION n’échappe pas à la règle des productions Bad Robot et retombe dans certains “travers” diront certains, procédés narratifs pourra-t-on dire pour rester plus neutres. Ainsi, on imagine sans mal que la série va fonctionner à coup d’allers-et-retours entre des scènes pré-extinction globale de l’énergie / post-extinction globale de l’énergie, surtout que 15 ans séparent les 2 parties du récit (et on s’imagine Elizabeth Mitchell avoir été invitée uniquement pour retourner quelques scènes du Pilote). Depuis ALIAS, et LOST, on sait que les productions Bad Robot goûtent fort le procédé, aucune n’échappant totalement à la règle : Person of Interest s’en sert pour présenter le passé de Reese comme les origines de la Machine. ALCATRAZ nous faisait voyager entre passé et présent.

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Et puis on retrouve le grand Mystère, et la Mythologie liée, sans lesquelles une production Bad Robot ne serait pas ce qu’elle est. Ici, certains personnages semblent en savoir bien plus que l’on ne croit sur la Grande Extinction, il est apparemment possible de relancer l’énergie globale (ce que l’on pouvait deviner). Et certains personnages affichent des motivations des plus ambiguës. Pour faire bref, comme d’habitude, le Pilote pose là son lot de questions pour la suite. Et puis dernier élément, qu’on ne retrouve cette fois que dans certaines des séries initiées par J.J. Abrams (ALIAS ou LOST, encore), l’attachement à présenter une famille éclatée qui ne demande qu’à se reconstituer. Enfin, dernier élément, on ne retrouve pas dans les productions Bad Robot cette ambiance dépressive ou mélancolique que l’on aurait pu retrouver ici au vu du thème, et que l’on aura malheureusement bien trop éprouvé dans les productions S-F récentes (Dollhouse, CAPRICA, The Sarah Connor Chronicles, Stargate Universe… Et même aussi Dark Angel, qui partait un peu du même pitch).

En bref :  REVOLUTION ne révolutionnera certainement pas le genre, reprenant des éléments déjà éprouvés dans des productions précédentes. Mais elle propose un fort séduisant cocktail d’action et de mystère, et pourrait bien être une belle série à suivre…

Côté Cast :  Les fans de Breaking Bad retrouveront avec plaisir Giancarlo Esposito, qui fut l’imperturbable Gustavo Fring, et que l’on a également pu voir dans Once Upon a Time. Quant à Elizabeth Mitchell, on peut dire qu'elle est plus ou moins familière des séries de genre, puisqu'on a pu la voir dans les séries LOST et V (2009).

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mardi, 04 septembre 2012

Elementary (CBS) : Premières impressions. (Les Nouvelles Séries de la Saison 2012-2013)

Première des nouvelles séries, Elementary reprend le mythe de Sherlock Holmes pour le transposer dans notre monde contemporain. Comme la série SHERLOCK, dont le succès a dû pousser NBC à tenter le coup de proposer sa propre version.

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De quoi ça parle ? (le pitch de la série) :  Est-il encore utile de présenter le plus célèbre détective consultant du monde ? La série propose une version moderne des aventures de Sherlock Holmes dans le New York contemporain. Watson est désormais une femme, Sherlock Holmes est resté théoriquement fidèle à lui-même.

Les raisons d’y jeter un oeil… ou pas ! (mon avis sur la série) :  En crise d’imagination aux Etats-Unis, tout est bon pour reprendre de vieilles recettes ou piquer des idées à d’autres. Ainsi, devant le succès de la fort réussie série britannique SHERLOCK, CBS a choisi de dégainer Elementary, autre revisitation du mythe de Sherlock Holmes propulsé au XXIème siècle. Dans le rôle-titre, Johnny Lee Miller incarne le personnage, avec à ses côtés Lucy Liu, dans le rôle de l’ancienne Dr Joan Watson. Autant le dire tout de suite, et pour ne pas faire durer le suspense, je n’ai pas aimé l’épisode-pilote présenté, et cette version américaine est de loin inférieure à son équivalent britannique. Disons-le tout de suite, à notre époque, il était culotté et même suicidaire de tenter le coup de cette resucée. Parce qu’en tant que consultant-détective venant en aide à la police, l’époque avide de séries policières a plus qu’eu son compte de consultants surfant sur les terres du célèbre détective. A moins de proposer un univers visuel fort, de proposer des trouvailles graphiques, d’engager des acteurs de talent, proposant une nouvelle interprétation forte des rôles. Ce que propose SHERLOCK, et ce que ne propose pas Elementary. Le Sherlock présenté ici est quelque peu extravagant dans sa façon ridicule d’enquêter, tournant le personnage en dérision. Il faut le voir renifler le tapis, on avait pas osé aller aussi loin avec Columbo. Le personnage rappelle alors quelque peu le personnage de Gregory House (déjà calqué par endroits sur celui de Sherlock Holmes), ou la version cinématographique de Guy Ritchie incarnée par Robert Downey Jr. A croire que plutot que de véritablement concurrencer la série développée par Steven Moffat, Elementary ait été lancer pour consoler les fans de l’arrêt de House, M.D., en occupant le même créneau d’un personnage brillant mais imbuvable.

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Mais le problème est que rien ne vient montrer à quel point le personnage est doué, intelligent, possède un raisonnement hors-normes. Comme une des illustrations de son QI  supérieur à la moyenne, les premières scènes le mettant en scène nous le montreront capable de regarder plusieurs chaînes en même temps, sur plusieurs télévisions (combien d’entre nous surfons sur Internet ou twittons en même temps que la télé fonctionne ?), ou de deviner au mot près les… dialogues d’un soap. D’une scène romantique. (sic. Franchement, n’importe quelle personne un tant soit peu maline n’est-elle pas capable d’en faire autant ? De qui se moque-t-on ?) N’importe quel expert occupant l’écran depuis un petit moment aurait pu résoudre l’enquête du Pilote. On a surtout l’impression que le personnage est entouré d’imbéciles, se permettant de se moquer de lui en plus. Aucun personnage particulièrement fort ne surnage autour de lui. Le personnage de Capitaine Gregson, qui remplace apparemment celui de Lestrade. Surprise, alors que la série SHERLOCK avait réussi à équilibrer parfaitement les personnages de Holmes et Watson, accordant autant d’importance et d’intérêt à l’un qu’à l’autre, le personnage de Joan Watson ne sert à rien. A tel point que ce personnage ou un autre auraient parfaitement pu faire l’affaire. La tension sexuelle a laquelle on croyait s’attendre en faisant du personnage une femme est complètement évacuée dès le départ ! : l’amour n’intéresse pas Holmes, et pour ce qui est des choses du corps, engager des prostituées lui suffit. Chez Watson, Holmes ne voit qu’une assistante à son service, et difficile d’imaginer une quelconque relation autre d’un côté comme de l’autre (Joan ne semble absolument pas sous le charme du personnage). Question trauma, est introduit à coups de gros sabots le rapport au père, assez compliqué (le père de Holmes aurait plus ou moins diligenté Joan Watson pour veiller sur lui. La première enquête présentée, une femme assassinée, ne présente aucun intérêt ou caractère suffisamment fort pour susciter l’intérêt.

En bref :  Une intrigue inintéressante, des personnages archétypaux vus et revus, un manque flagrant d’originalité pour au moins égaler (ce qu’il aurait été difficile) le modèle britannique actuel SHERLOCK, peu de choses viennent sauver le pilote de cette nouvelle série, fortement dispensable. Mais on pouvait s’y attendre.

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