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mardi, 28 août 2012

COPPER : Le "Gangs of New York" version série, vraiment ? (premières impressions)

Une nouvelle série signée du duo Barry Levinson – Tom Fontana, après la réussite OZ. Comment ne pas y jeter un oeil ?

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De quoi ça parle ? (le pitch de la série) :  Dans le New York du 19ème siècle, les aventures d'un jeune flic irlandais cherchant à découvrir la vérité sur la disparition de son épouse et la mort de sa fille. Son amitié avec deux compatriotes de la Guerre Civile, le fils d'un riche industriel et un médecin afro-américain, l'amène à côtoyer aussi bien la très chic 5ème Avenue que le Harlem populaire. De leurs années de combats, les trois amis partagent un terrible secret qui lient leurs vies à jamais. (source : Allocine.com)

Les raisons d’y jeter un oeil… ou pas ! (mon avis sur la série) :  COPPER est, sauf erreur, la première production originale de la chaîne BBC América. Elle est également la nouvelle production en date signée du duo Barry Levinson – Tom Fontana, qui nous avait donné le formidable OZ dans les années 90, lancée récemment sur les écrans américains. De quoi être quelque peu enthousiasmé par ce projet, qui devait proposer une sorte de “Gangs of New York” version série. Mais la découverte fut une nouvelle déception. Nouvelle parce que je n’avais pas accroché à la série BORGIA, lui préférant The Borgias, la série de Neil Jordan mettant en scène Jeremy Irons et Holyday Granger, entre autres. Pourtant, certains éléments sont accrocheurs : un générique très esthétique, très bien réalisé, qui nous plonge dans cette ambiance particulière, et une reconstitution historique somptueuse du New York de la fin du XIXème siècle. COPPER, de ce point de vue, pourrait facilement être prise pour une production HBO. Malheureusement, il semble qu’elle reprenne certains des travers des dernières productions en date de cette chaîne. Quand on regarde les premiers épisodes de cette nouvelle série, quelques défauts apparaissent vite : la série manque d’acteurs et de personnages charismatiques, tout comme on avait pu en connaître dans Deadwood, ou … OZ.

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La série Deadwood n’est pas citée au hasard, il y a une ambiance très western, avec ses quartiers crasseux, ses maisons closes, dans COPPER qui fait que l’une semble surfer sur les terres de l’autre. La série manque aussi dans le Pilote de point d’entrée, de personnage pour accompagner le spectateur. Les productions HBO et celle-ci exigent trop du spectateur pour rentrer dans un univers sans y être accompagnés de quelconque manière. Du coup, on met un moment avant de repérer les personnages, et comprendre de quoi il retourne : on va suivre les enquêtes d’un policier aidé de nombreux alliés. Et le bas blesse assez rapidement : sou ses atours de série revisitant une époque historique particulière, et alors que l’on nous balade parmi différents milieux et différentes couches de population, des hautes sphères du pouvoir de l’époque aux quartiers les plus sombres, crasseux et mal-famés de la ville, on découvre finalement une série policière en costumes. Avec comme fil rouge la quête de vengeance du personnage principal, lui aussi victime d’un trauma, la mort de sa fille. Et personnellement, je n’ai pas accroché aux deux épisodes de COPPER que j’ai vus.

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En bref :  Malgré son générique, le soin apporté pour nous plonger dans une autre époque, le manque de consistance au niveau des personnages et le fait de se retrouver finalement en face d’un “simple” cop-show en costumes ne m’ont pas fait accrocher à la série.

dimanche, 19 août 2012

MOYASHIMON ; un J-Drama "sans prise de tête" !

Les J-Dramas, malgré le fait que je m’intéresse également à la Jap’animation, étaient un type de série auquel je n’avais vraiment véritablement goûté jusqu’à présent. Lors de la Japan’expo, j’achetais un peu sur un coup de tête Moyashimon Tales of Agriculture, première drama proposé par l’éditeur Kaze.

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De quoi ça parle ? (le pitch de la série) :  Le drama nous fait suivre les aventures de Tadayasu, un étudiant en première année à l'université agricole de Tokyo qui a l'étrange pouvoir de voir les bactéries à l'œil nu - sous la forme de petites créatures à l'aspect très kawaii. MOYASHIMON est basé sur le manga du même nom par le mangaka MASAYUKI ISHIKAWA. Un animé basé sur cette oeuvre avait déjà été produit. Le manga comme l'animé sont inédits en France. Il a été diffusé en 2010 à la télévision japonaise dans la célèbre case NOITAMINA de la chaîne japonaise FUJI TV. (source : le site Kaze)

Les raisons de se laisser attendrir par les moisissures… ou pas ! (mon avis sur la série) :  Alors m’attaquer à poster un avis critique est des plus… délicat. Pourquoi ? Hé bien comme c’est l’un de mes premiers dramas (j’avais bien vu les pilotes des dramas adaptant Bloody Monday et Liar Game, deux mangas dont j’avais lu le début de la version papier), il est difficile de juger si le drama est bon ou pas, faute de point de comparaison. Mais je vais quand même en parler. MOYASHIMON, autre adaptation d’un manga populaire, c’est tout d’abord un générique des plus sympathiques, qui introduit au mieux tous les personnages, sur la musique entraînante. Ensuite, ce sont des personnages plus ou moins attachants, qui possèdent tous le petit grain de folie qui semblent caractériser la plupart des personnages de drama, avec ce côté toujours exubérant pour les reconnaître au 1er coup d’oeil. Concernant le pouvoir de Tadayasu, c’est surtout une excuse à la plupart des histoires, et au côté visuel, puisque les particules de moisissure existent aussi pour nous, mais il n’a pas de fonction véritablement importante. Mais on a fait le choix de les représenter de façon toute mignonne, voire irrésistible ! MOYASHIMON Tales of agriculture est un J-drama composé de 11 épisodes, sans véritable fil conducteur entre les épisodes : tous sont indépendants les uns les autres, offrant des tranches de vie avec les mêmes personnages. Il n’y a pas de nemesis ou d’adversaire au héros, ni de personnage véritablement antipathique.

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Parmi ces personnages, justement, outre le héros Tadayasu Souemon Sawaki, entouré d’une belle galerie hétéroclite de personnages surprenants : le Pr Kei Yuki, son assistante Haruka Hasegawa, qui porte toujours sous sa blouse blanche des tenues… SM, et est adepte des coups de fouet (!!). On a aussi quelques personnages féminins, ainsi qu’un duo de personnages masculins, camarades de chambrée de Tadayasu, plus bêtes que méchants, qui l’embringuent dans des coups un peu foireux. Il semble que les scénaristes aient tout de même souhaité donner une dimension pédagogique à ce J-Drama : chaque épisode est l’occasion de découvrir une nouvelle bactérie, dont on apprend l’origine et en quoi elle est dangereuse pour l’homme. Hormis cela, on n’a pas vraiment d’histoire de fond, de liant entre les épisodes, qui sont plus une série de petites scénettes humoristiques. Comme on est dans un J-Drama, les réactions des personnages sont surjouées, afin de bien appuyer sur l’effet voulu.

En bref :  Si l’on devait résumer, donc, MOYASHIMON Tales of agriculture est frais, rafraîchissant, “sans prise de tête”, comme l’on dit habituellement, mais ça ne va pas plus loin. On passe un bon moment devant, même si les épisodes s’oublient assez facilement une fois regardés. On peut comprendre le choix de Kazé d’avoir commencé à tenter l’expérience du J-Drama avec un titre assez grand public, qui s’adresse un peu à tout le monde (et pas seulement à une frange particulière du public, comme les Dramas shojos par exemple). Seulement, si les personnages sont attachants, le bas blesse au niveau des scénarios, assez creux finalement.

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Côté Cast :  Comme le rappelle gentiment Kaze au dos du coffret DVD, l’un des arguments principaux de ce J-Drama, c’est la présence de Channaka, séduisant membre du groupe D-Boys, dans le rôle de Tadayasu.


 

vendredi, 17 août 2012

Fairly Legal (Facing Kate) : une médiatrice bonne fée, et le monde est plus beau !

Pendant ces vacances, j’ai également tenté comme série que je n’avais pas encore Fairly Legal, retitrée chez nous Facing Kate. Autant le dire tout de suite, ce sont vraiment des premières impressions sur une série dont je n’ai vu que… 2 épisodes.

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De quoi ça parle ? (le pitch de la série) : Kate Reed est l'une des meilleures avocates du barreau de San Francisco. Mais, révoltée par toutes les injustices du système judiciaire dont elle est le témoin , elle change de métier, quitte la cabinet de son père à la mort de ce dernier et devient l'anti-avocat par excellence : une médiatrice... (source : Allociné.com)

Les raisons d’engager Kate Reed comme médiatrice… ou pas ! (mon avis sur les premiers épisodes de la série) :  Fairly Legal est une autre production USA Network. Des productions en général fort sympathiques, d’été, qui n’ont aucunement vocation à apporter quoi que ce soit au genre, mais qui se laissent regarder sans déplaisir. C’est le cas de cette série, qui est en plus un véhicule à star, en l’occurrence la sublime Sarah Shahi, vue dans quelques épisodes de la Saison 1 d’ALIAS (elle y était l’assistante de Will Tippin) et dans les séries The L-Word et Life, entre autres. et une série bâtie sur les épaules d’un personnage principal féminin. On ajoutera un autre élément, elle correspond à ce que j’appellerais les séries à “Bonne Fée” ou “Ange gardien” : A savoir une série dans laquelle un personnage féminin arrive dans la vie de quelqu’un et va résoudre les problèmes qu’il rencontre à un moment précis pour améliorer sa vie. Vous l’aurez compris, de ce côté-ci de l’Atlantique, on pensera inévitablement à Joséphine, Ange-gardien, et de l’autre côté, les séries que semble affectionner la généreuse Jennifer Love Hewitt, qui entre Ghost Whisperer et The Sex-List, a bien assuré à ce niveau-là. Dans cette série, donc, Sarah Shahi, au sourire ultra-bright impeccable et enjôleur, incarne Kate Reed, une femme-enfant un peu dans la lignée d’Ally McBeal, même si la célèbre avocate se posait là et était difficilement égalable. Ancienne avocate, elle a décidé de devenir plutôt médiatrice, car il est plus agréable d’aider les gens en les réconciliant, ou tout du moins en les aidant à trouver un terrain d’entente. Et la jeune femme est particulièrement douée en la matière, utilisant son don même dans la vie de tous les jours. Côté coeur, si elle n’est pas engagée, elle entretient une relation sentimentalo-sexuelle avec l’assistant du Procureur Justin Patrick, jeune et séduisant, interprété par Michael Trucco : on peut difficilement faire pire. Ce qui lui permet d’avoir un sex-friend attittré sans être engagée, de garder une certaine liberté. Côté assistant, elle dispose d’un jeune homme noir en or, dévoué jusqu’au bout, quelque peu geek, en la personne de Leonard Prince. Il fera penser à l’assistant gay et fouine dans Ugly Betty, ces aspects négatifs en moins. Côté “adversaire”, et encore c’est un bien grand mot, il n’y a guère que Lauren Reed, l’épouse de son père décédé, rivale professionnelle, dont le numéro de téléphone fait retentir le son caractéristique de la méchante sorcière du Magicien d’Oz quand elle l’appelle. D’ailleurs, toutes les personnes de son entourage proche correspondent à un des personnages du célèbre film.

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Même la mort de son père fut finalement une chose positive, puisque la série nous fait comprendre explicitement dès le début que cette mort permet à la jeune femme d’évoluer et de ne plus trop se comporter parfois en enfant. Et les affaires du jour, pour lesquelles Kate Reed ne ménagera pas son temps ni son argent, connaîtront toujours une fin heureuse. Bref, si cela n’avait pas été assez clair, on pourrait reprocher les mêmes points à cette série qu’à Ghost Whisperer, qui jouait sur un autre registre (fantastique, alors que dans Fairly Legal, on est dans le genre comédie judiciaire), mais reprenait quelques ingrédients : une héroïne trop parfaite, trop généreuse et trop bonne âme, dévouée pour les autres, dont la vie privée et professionnelle sont quasiment idéales, sans ombre au tableau, des modèles de bonheur. Et heureusement, ici, la dimension religieuse, pesante, en général accompagnant ce genre de production, est absent.

En Bref :  Fairly Legal est finalement un divertissement agréable, qui se laisse regarder, et sans prise de tête, surtout porté par le charme irrésistible de Sarah Shahi qu’on ne peut se lasser d’admirer. Mais en dehors de ça, il n’y a pas grand chose à garder, surtout que le côté “monde de bisounours” peut se révéler vite agaçant, voire exaspérant.

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Côté Cast :  Cette série est l’occasion de revoir, malheureusement vieilli et grossi, le légendaire Richard Dean Anderson, qu’on ne présente plus : il fut l’intérprète de l’archi-célèbre Mac Gyver, ainsi que du Colonel Jack O’Neill dans Stargate SG-1. On notera également la participation à quelques épisodes de Gerald McRaney, qui participa à la distribution régulière de la série Simon & Simon, et revu plus récemment dans la courte série Undercovers.