Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

lundi, 30 juillet 2012

BLUE BLOODS : Secondes pensées. Les Reagan, irréprochables, vraiment ?

Seconde note consacrée à BLUE BLOODS, ayant eu l’occasion de terminer toute la saison 1. Cette courte note insistera plus sur la dimension politique de la série.

BLUE BLOODS 04.jpg

A Droite toute, du spectre politique :  Nouvelle série policière qui a déjà eu 2 saisons et 44 épisodes, est l’oeuvre d’un duo de scénaristes et producteurs ayant participé à la série The Sopranos. Si les deux séries peuvent sembler à l’opposé l’une de l’autre, des ponts peuvent être trouvés entre les 2 séries, des points communs se trouvent qui expliquent que ce duo a pu passer de l’une à l’autre. Dans les 2 séries en effet, on a la présentation de tout un clan familial, et dans les 2, on défend des valeurs traditionnelles profondément ancrées en Amérique et à Droite. Car oui, les séries sont plus qu’un simple divertissement, elles reflètent parfois certaines valeurs selon la chaîne américaine ou française qui les diffuse, et cette diffusion de valeurs est d’autant plus pernicieuse lorsqu’elle ne se présente pas comme telle. Ainsi, BLUE BLOODS est une série profondément de Droite, mais j’étais loin de m’imaginer à quel point en ayant commencé la série. Un positionnement qui ne dit pas son nom, et qui peut même être génant ou dérangeant à la longue. Ainsi, les épisodes sont surtout articulés autour de Danny, l’ainé de la famille Reagan, inspecteur de police. Un flic en apparence respectable, qui tente de faire son métier du mieux possible, et a à coeur de résoudre les enquêtes sur lesquelles il travaille. Mais certains épisodes vont le mettre dans des situations délicates, et le vernis se fendille : Danny est capable d’avoir un comportement borderline très limite durant ses enquêtes. Combien de fois bouscule-t-il les personnes arrêtées et interrogées, étant à la limite de leur taper dessus ! Si Horatio Caine (de la série CSI Miami) adoptait la même attittude verbalement, même lui n’allait pas aussi loin. En fait, un autre exemple d’un tel comportement policier, très brutal, se trouvait dans The Shield, avec le personnage de Vic McKay. Mais lui, on sait dès le départ que c’est un flic ripoux, pour qui seules ces méthodes permettent en fait d’aboutir à des résultats, et qui n’est pas censé représenter le corps policier. Alors bien sûr, pour dédouaner et le personnage, et le spectateur qui approuverait de telles méthodes, les personnages sont des ‘pourris’ qui le méritent. Un autre exemple que je citerai sera celui d’un violeur en série. Celui-ci est relâché, et comme c’est un pourri irrécupérable, il va vouloir recommencer à violer et tuer. Il s’en prendra à l’assistante du Procureur Erin Reagan-Boyle, la fille de Frank, qui sera pas loin de se faire violer, donc. Elle sera sauvée in extremis, par son père, le Commissionner Frank Reagan, qui l’abattra sans aucune autre forme de procès d’une balle dans la tête. Inutile de l’arrêter, de le faire passer en jugement pour le remettre en prison. Un tel pourri qui semble irrécupérable, on l’abat. Il le méritait de toute façon. Lorsque ce même Frank est victime d’une fusillade et hospitalisé, toute la famille est à son chevet, le veillant. Le patriarche, Henry Reagan, ancien policier à la retraite, a amené une arme. Lorsqu’on lui fait la remarque, il répondra simplement que c’est pour veiller sur son fils, empêcher une nouvelle tentative d’assassinat. Puis on en restera là : la série ne présente pas de débat sur des choses qui sont acquises. Et si les situations justifient la plupart du temps les décisions prises, il n’en reste pas moins que ces moments dans la série sont parfois génants, et témoignent réellement d’un positionnement politique très clair de celle-ci. Souvent, les Reagan se comportent en véritable clan familial à la limite mafieux : on imagine sans mal par exemple Frank absoudre de ses '”péchés” et son comportement son fils Danny, évoqué plus haut. Lorsqu’un prêtre est amené à quitter le quartier où il exerce et est exilé à cause des soi-disants dires d’une femme mentalement instable qui l’accuse d’un comportement inapproprié, il n’hésitera pas à user de son influence pour empêcher cela. Si dans The Sopranos, ce type de comportement, d’attitudes passait parce qu’on savait avoir affaire à des mafieux, c’est plus dérangeant chez les Reagan qui semblent être des parangons de vertus : une famille bien sous tous rapports. Les quelques scènes mettant en scènes les petits enfants du clan présentent des bambins trop parfaits et lisses pour être honnêtes, et on est vraiment proches à l’occasion de 7th Heaven (7 à la maison, en VF), série extrêmement conservatrice elle aussi.

Donc, BLUE BLOODS n’est pas simplement une énième série policière : elle présente un côté très génant et dérangeant par les idées de Droite qu’elle véhicule mine de rien tout au long de ses épisodes. Elle prend en quelque sorte la suite de CSI Miami, pas mal critiquée par certains sériephiles pour les mêmes raisons.

jeudi, 26 juillet 2012

Birds of Prey : trois Super-Héroïnes, dans l'univers de Batman (les Super-Héros à la TV).

Birds of Prey, c’est l’une des rares séries de Super-Héros que je n’avais pas regardé, avec Smallville (dont j’ai au moins regardé la Saison 1), et qui manquait donc à mon tableau de chasse.

birds of prey,batman,joker,the huntress,black canary,dina meyer,ashley scott,mitch pileggi,joe flanigan,super-héros,fantastiqueDe quoi ça parle ? (le pitch de la série) :  Fille de Batman et Catwoman, Helena Kyle, également appelée la Chasseresse, combat le crime à Gotham City avec l'aide d'Oracle, ancienne Batgirl paralysée par une tentative d’élimination du Joker, et la jeune Dinah Lance, qui a des pouvoirs de medium. A elles trois, elles font face au danger qui rôde sur la ville. (source : Allociné.com)

Les raisons d’y jeter un oeil… ou pas ! (mon avis sur la série) :  Sur ce blog, j’avais consacré une série de notes aux séries dites “Boobs and Ass”, c’est-à-dire des séries surtout à voir pour les qualités physiques des actrices mises en scène dans celles-ci. Une dernière catégorie n’avait pas été abordé, celle des séries mettant en scène 3 jeunes héroïnes différentes mais complémentaires. C’est un sous-genre en soi, il y en a plein : Cat’s Eyes, Totally Spies, Spy Girls, Charlie’s Angels, Charmed,… La liste pourrait être encore longue, toutes ont pour point commun de mettre en scène 3 actrices ou personnage avec leur propre personnalité chacune, au physique avantageux. le titre français montre la proximité de genre avec ce type de série : Les Anges de la Nuit ; ce qui fait penser aux Anges de  Charlie d’une certaine manière. Mais revenons-en à Birds of Prey. Cette série, donc, prend place dans la ville de New Gotham, et met en scène une série de personnages liés à la mythologie de Batman : il y a la brune : fille illégitime de Batman et Catwoman, Helena Kyle, dite the Huntress, dôtée d’une agilité supérieure, de sens améliorés comme ceux d’un félin ; Barbara Gordon, la rouquine du groupe, est la fille du Commissaire Gordon, ex-Batgirl clouée dans un fauteuil roulant désormais, à cause d’une tentative d’assassinat du Joker qui l’a privée de l’usage de ses jambes. Son nom de code est désormais Oracle, et elle s’occupe des renseignements à l’aide de sa batterie d’ordinateurs. La dernière membre du trio est enfin Dinah Lance, une adolescente blonde (le personnage n’a que 16 ans) dôtée d’un pouvoir psychique proche de celui de Phoebe Halliwell de Charmed. On a également, pour veiller sur le trio, Alfred Pennyworth, le majordome et ami de Bruce Wayne, Jesse Reese, un policier essayant d’en apprendre plus sur the Huntress, qu’il croise au détour de ses enquêtes. La relation entre les deux personnages sera l’un des arcs narratifs de la série. Et on a enfin le Dr Harleen Quinzel, une psychiatre que la même Huntress consulte. Harleen Quinzel a un côté obscur, et pour cause, puisqu’il s’agit en réalité du personnage d’Harley Quinn, personnage fantasque déjanté et dévoué au Joker. Malheureusement, presqu’aucun des personnages emblématiques de l’univers de Batman ne viendra jouer les guest-stars de luxe, Batman et le Joker, ainsi que tous les autres vilains affrontés par le Dark Knight ayant décidé de quitter la ville sans que l’on sache ce qu’ils sont devenus (!!). Pour justifier cet aspect, la série est censé se dérouler dans un futur relativement proche. Pour les héroïnes, on notera l'absence de tout gadget particulier, d'équipement spécifique dont auraient pu disposer des héritières de Batman, avec en plus Alfred Pennyworth comme chaperon. La série aurait été réalisée plus tôt, comme dans les années 80 par exemple, les producteurs y auraient sans aucun doute pensé, malheureusement.  

birds of prey,batman,joker,the huntress,black canary,dina meyer,ashley scott,mitch pileggi,joe flanigan,super-héros,fantastique

Concernant les intrigues, elles sont en général d’une grande banalité, prévisibles et convenues, tout comme les dialogues. Parmi les exemples d’intrigues, on a par exemple un individu capable de voler les pouvoirs des autres Super-humains qu’il rencontre ; les 3 héroïnes se retrouveront à devoir s’occuper d’un bébé dans un épisode intitulé, en toute originalité… “Three Birds and a Baby” ; Dinah, dans un épisode, retrouvera sa mère (la Super-Héroïne Black Canary) de retour après l’avoir abandonnée. La série est en fait très proche de Charmed : un monde invisible, plus ou moins caché, celui des créatures aux divers pouvoirs existe, et les 3 jeunes femmes vont affronter dans chaque épisode une nouvelle menace. Dans les 2 séries, on a un flic confronté aux héroïnes qui va essayer de comprendre l’inexplicable, la présence de créatures aux Super-pouvoirs. On a la même construction en différentes séquences appartenant à des sous-genres différents : on se demande où les scènes entre Helena Kyle et Harleen Quinzel veulent en venir exactement ; Barbara Gordon, qui joue les profs à ses heures perdues, est draguée  par un collègue pour des scènes répétitives puisque l’on a décidé de faire durer le jeu de séduction entre les 2. Parce que les scénaristes et Barbara Gordon ne veulent pas que les choses aillent trop vite, bien sûr. Ces deux types de scènes surtout présentes au début de la série disparaîtront ensuite heureusement. Et puis il y a les scènes de combat finales entre the Huntress et la menace du jour, moment d’action véritablement comic attendu. Le  problème est qu’en fait, malgré son statut de trio, le seul personnage véritablement exploitable, la véritable super-héroïne du trio, c’est elle. Barbara Gordon, coincée dans un fauteuil roulant, ne peut pas se battre, et Dinah Lance est trop jeune et expérimentée pour se battre. D’où les scènes pas très intéressantes pour les faire exister tout de même. Bref, la série est franchement totalement dispensable, et même les fans de comics ou de l’univers de Batman auront du mal à y trouver leur compte.

birds of prey,batman,joker,the huntress,black canary,dina meyer,ashley scott,mitch pileggi,joe flanigan,super-héros,fantastique

Toutefois, la série est intéressante sur un point : elle est la preuve que réunir un certain nombre de talents ne suffit pas forcément, si preuve en était besoin, à faire une bonne série. Car quand on lit les crédits des épisodes, on note la présence comme producteurs ou scénaristes de… Edward kitsis et Adam Horowitz, scénaristes sur la série LOST, qui ont ensuité créé la série Once Upon a Time, ou encore de Adam Armus et Kay Foster, scénaristes sur Heroes. Certains éléments préfigurent d’ailleurs cette série : l’absence de costume à part celui de the Huntress, les pouvoirs d’une communauté d’individus… La musique, elle, est assurée par Mark Snow, auteur de belles compositions ayant fait en partie le succès de X-Files ou MillenniuM. Ici, ses compositions passent inaperçues.

Côté Cast :  C’est là l’un des points forts de la série, puisqu’on retrouve au gré des épisodes pas mal d’acteurs habitués des productions télévisées. On pourra noter les apparitions plus ou moins importantes d’Aaron Paul, le Jesse de Breaking Bad, dans un petit rôle dans le Pilote. Dans l’épisode 02, c’est Silas Weir Mitchell, vu par la suite dans Prison Break et GRIMM que l’on retrouve. On notera également la participation à un épisode de Brian Thompson, le Chasseur de Primes extraterrestre d’X-Files, vu dans quelques épisodes de Buffy, the Vampire-Slayer et Charmed., ainsi que de Mitch Pileggi, le Walter Skinner d’X-Files, vu également dans Stargate Atlantis, Tarzan & Jane ou encore Sons of Anarchy. Joe Flanigan, le Shepard de Stargate Atlantis aura participé à un épisode de la série. Concernant le cast principal, on retrouve Shemar Moore, qui incarne l’Inspecteur Reese, désormais plus connu pour sa participation régulière à la série Criminal Minds. Dina Meyer (Barbara Gordon) a joué les guest-stars dans bon nombre de séries, mais a également fait partie de la distribution régulière de Point Pleasant et Secret Agent Man, deux séries de courte durée (13 épisodes pour chacune). Ashley Scott (the Huntress) a participé de façon régulière à la saison 2 de Dark Angel ainsi qu’à la distribution régulière de Jericho.

birds of prey,batman,joker,the huntress,black canary,dina meyer,ashley scott,mitch pileggi,joe flanigan,super-héros,fantastique

Le Générique :  Efficace, sur un titre rock bien trouvé, c’est l’une des rares qualités de la série.


mercredi, 25 juillet 2012

Mes coups de coeur musicaux, "special Metal"...

Ca fait un moment que je n'ai pas posté de morceaux de musique ici. D'où cette note, qui est une "spécial Metal", avec des groupes que je n'ai découverts que récemment :