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jeudi, 14 mars 2013

PERSON OF INTEREST, Secondes pensées. Vous êtes observés.

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Person Of Interest est de toute évidence une des plus belles réussites produites par J.J. Abrams et sa société Bad Robot. D’ailleurs, les soi-disant journalistes qui aiment à présenter le producteur Abrams comme quelqu’un qui n’aurait “plus de jus”, et connaîtrait échec sur échec, oublient curieusement d’en parler. Un succès au vu des audiences, stables en général aux Etats-Unis, tournant autour des 13 millions de téléspectateurs, d’excellentes audiences pour une série actuellement en pleine saison 2, et qui devrait sans problème obtenir une saison 3. Ce qui a dû jouer dans la décision de TF1 de diffuser la série à 20h50 le mercredi. Bien entendu, il est toujours difficile d’expliquer le succès, comme l’échec d’ailleurs, d’une série, et donc d’écrire un article dessus, surtout quand on demande à des journalistes pas forcément versés dans la série. Alors ceux-ci, pour faire allusion, se rattachent à des éléments purement formels. Tel '”journaliste” des Inrocks raccrochera rapidement la série au 11 septembre (pourquoi pas ? Mais c’est tellement facile et superficiel), tandis que tels autres “journalistes” de Staragora, par exemple, y verront… le nouveau LOST (sic. Ah le nombre de séries évoquées dans des articles miteux et pitoyable, présentées comme “le nouveau LOST”, avec éventuellement un point d’interrogation pour semer le doute, et ne pas prendre de risques). D’ailleurs, profitons pour rappeler que cette série est davantage l’oeuvre de Jonathan Nolan, que de J.J. Abrams, uniquement producteur ici.

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Person Of Interest est donc un succès public et critique, et ce, d’autant plus remarquable qu’il parvient à l’être sans disposer d’une réelle mythologie, à la différence des autres productions Bad Robot (à part Undercovers, déjà évoquée sur ce blog), étant constituée essentiellement d’épisodes stand-alone en apparence, épisodes fonctionnant indépendamment et constituant une seule et même histoire à chaque épisode. C’est probablement là l’une des raisons qui aura poussé TF1, d’ailleurs, à saborder sa diffusion en la proposant dans le désordre. On pourra rétorquer qu’il y a tout de même la Machine, cette mystérieuse entité à la fois partout et nulle part, scrutant et espionnant les conversations de tout un chacun, sorte de Big Brother dont on nous dévoile peu à peu l’origine. Mais c’est oublier un peu vite que ce n’est finalement qu’un prétexte justifiant simplement le concept de la série. Et hormis cet apparat de Science-Fiction donnant un côté très moderne à la série, celle-ci est “à l’ancienne”, avec un duo redresseur de torts aidant les opprimés contre de méchants individus. Alors pourquoi la série fonctionne-t-elle aussi bien aux Etats-Unis ? Est-ce grâce à ces éléments, où en dépit d’eux ? Hé bien il y a plusieurs explications possibles, autres bien sûr que celles, faciles, de “journalistes” peu inspirés rattachant la série à des éléments formels, qui sont loin de convaincre. Et d’une, il y a l’interprétation impeccable de Jim Caviezel en John Reese, une sorte de “Terminator” humain (curieusement, ses noms et prénoms sont les mêmes que ceux de personnages de la célèbre franchise, John Connor et Kyle Reese). La plupart du temps inexpressif, monolithique, semblant invincible, champion du combat rapproché, et celle de Michael Emerson dans le rôle du boîteux et inquiet Harold Finch. Le duo fonctionne bien, et est un bel exemple de “bromance”. L’autre point fort de la série est probablement son aspect “toile d’araignée”. L’un des épisodes de la Saison 2 livre en effet une clé de lecture possible expliquant peut-être, entre autres, le succès de la série. Cet épisode est celui pastichant le réseau social Facebook et son inventeur, Mark Zuckerberg. J’avais déjà indiqué dans une précédente note que l’un des charmes de la sériephilie est de voir se développer dans une série tout une galerie de personnages récurrents auxquels on s’attachera plus ou moins. Person Of Interest pousse le concept à l’extrême, grâce à son postulat de départ, accumulant les personnages que l’on revoit d’épisodes en épisodes. Et qu’est-ce que la Machine, finalement, qu’une façon différente de métaphoriser un réseau social, montrant que nous sommes tous connectés les uns aux autres, finalement ? Finch et Reese, au gré de leurs reoncontres, vont constituer tout un réseau de relations pouvant les aider le cas échéant, comme l’inspecteur Lionel Fusco, l’Inspectrice Carter, la Sculpturale Zoe Morgan (interprétée par la belle Paige Turco), ou Leon Sung (Ken Leung, vu dans LOST). Face à eux, on aura également la présence d’ennemis récurrents comme Carl Elias (Enrico Colantoni, qui interprétait Keith Mars, le père de Veronica Mars dans la série éponyme) ou encore la mystérieuse ROOT (Amy Acker, vue un peu partout, mais en particulier dans les productions de Joss Whedon).

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De plus, tout comme X-Files à la bonne vieille époque (non, le prétendu “Âge d'Or des Séries” n’a pas commencé avec LOST, mais il faut remonter bien plus avant dans le temps, messieurs les soi-disant “journalistes” de StarAgora), chaque épisode réserve au cours de l’évolution de la série son lot de surprises, prenant place dans un cadre différent dans bon nombre d’épisodes, apportant ainsi un aspect varié à la série, cassant toute routine et impression de répétition face à un concept de départ simpliste (malgré l’apparente complexité de son postulat S-F, un postulat d’ailleurs rappelé au début de chaque épisode par Harold Finch en Voix-off) qui risquait d’en prendre le chemin et de lasser. Ainsi, la série, en phase avec son temps, exploite la réalité pour en faire le cadre ou le sujet de différents épisodes. Tel épisode fera référence implicitement, on l’évoquait plus haut, à Facebook, tandis que tel autre placera les personnages face à un ouragan, rappelant les ravages de Katrina). Et puis plutôt qu’une véritable mythologie à mystère, et outre cette surabondance de personnages récurrents, on a un semblant de conspiration plus ou moins tentaculaire qui se met en place par la suite, reprenant cette fameuse idée du réseau ou de la “toile d’araignée”.

Voilà, peut-être, les éléments qui expliquent le succès de la série, et nullement cette prétendue ombre du 11 septembre qui flotterait sur la série (ce sera vrai pour d’autres fictions plus politiques comme HOMELAND, mais moins prégnant dans Person Of interest), ou le fait que les téléspectateurs y verraient un nouveau LOST, fantasme et facilité de “journaliste” en mal d’inspiration et de réflexion.

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mercredi, 05 septembre 2012

REVOLUTION (NBC) : premières impressions / la nouvelle série à succès Bad Robot ? (Les Nouvelles Séries de la Saison 2012-2013)

Il faut bien le reconnaître, en fan absolu des productions Bad Robot / séries auxquelles le nom de J.J. Abrams est associé, j’avais hâte de découvrir REVOLUTION, la dernière en date.

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De quoi ça parle ? (le pitch de la série) :  Le monde bascule dans une ère sombre lorsque l'électricité cesse soudainement de fonctionner. Sans technologie moderne, les hôpitaux, les transports et les moyens de communication ne sont plus opérationnels. La population doit réapprendre à vivre... 15 ans plus tard, la vie a repris son cours. Lentement. Sereinement ? Pas vraiment. Aux abords des communautés agricoles qui se sont constituées, le danger rôde. Et la vie d'une jeune femme est bouleversée lorsque la milice locale débarque et tue son père, qui semble être mystérieusement lié au blackout. Ces révélations l'amènent à se mettre en quête de réponses sur le passé, dans l'espoir d'un futur meilleur. (source : Allociné.com)

Les raisons d’y jeter un oeil… ou pas ! (mon avis critique sur la série) :  Rappelons-le, REVOLUTION, nouvelle production Bad Robot à destination de la chaîne NBC, est née des forces conjointes d’Eric Kriepke, qui avait lancé une série à succès, SUPERNATURAL, et de J.J. Abrams, qu’on ne présente plus je crois. A lire le pitch de la série, et à voir certaines images du trailer annonçant la série, on pouvait se dire que le pari était risqué : placer des personnages en plein coeur d’un environnement primitif et nouveau, Terra Nova nous avait déjà fait le coup, et c’était loin d’être réussi, à cause de scripts mous du genou et de personnages archétypaux inintéressants. Et avant cela, bien sûr, on avait eu la série La Planète des Singes de courte durée (voir débarquer à cheval le Capitaine Neville contribue à y faire penser !). Sans oublier Earth 2 (jamais visionnée au-delà du Pilote me concernant) et LOST. Bien entendu, donc, ne soyons pas dupes, le thème principal proposé par la série n’est pas nouveau. Mais on peut espérer que cette nouvelle série tire fort bien son épingle du jeu. Les personnages, d’une part, promettent d’être des plus intéressants : la plupart parviennent à convaincre dès le Pilote. Même s’ils ne sont pas foncièrement originaux, ils sont assez bien interprétés, et on peut vite être séduits par eux, ce qui est loin d’être évident dans ce type de série au cast élargi. Aucun personnage n’est agaçant ou tête-à-claques. De deux, si la série suit les traces lancées par le Pilote, elle promet son lot d’action cool : finis les gunfight, dans le monde de REVOLUTION, on se bat à l’épée, à l’arc, à l’arbalette, dans des séquences dignes de n’importe quel film d’action. OK, la réalisation du Pilote a été confiée à Jon Favreau, réalisateur pour le cinéma. Mais celui-ci fait partie des producteurs exécutifs de la série ! Alors on peut espérer que la suite soit à la hauteur !

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A ce titre, il faut bien le dire que voir la jeune Charlie Matheson manier l’arbalette est des plus réjouissants : le personnage vaut bien celui de la Badass-Allison Argent dans la série TEEN WOLF (et m’a pour ma part beaucoup plus séduit). Tout comme voir Miles Matheson manier n’importe quel type d’arme blanche (personnellement, je trouve qu’il s’agit de l’un des meilleurs personnages de séries actuels). Et puis beaucoup du charme de la série vient du fait de découvrir sous un nouveau jour des environnements familiers : aéroport, villes recouvertes de végétation… Là encore, l’influence hollywoodienne est forte, ce type de modifications s’étant surtout vu déjà au cinéma, et s’invite ici sur le “petit écran”. Les productions Abrams ont toujours proposé des pitchs séduisants aux ambitions hollywoodiennes.

La Recette Abrams :  Concernant ce à quoi va ressembler la narration de la série, REVOLUTION n’échappe pas à la règle des productions Bad Robot et retombe dans certains “travers” diront certains, procédés narratifs pourra-t-on dire pour rester plus neutres. Ainsi, on imagine sans mal que la série va fonctionner à coup d’allers-et-retours entre des scènes pré-extinction globale de l’énergie / post-extinction globale de l’énergie, surtout que 15 ans séparent les 2 parties du récit (et on s’imagine Elizabeth Mitchell avoir été invitée uniquement pour retourner quelques scènes du Pilote). Depuis ALIAS, et LOST, on sait que les productions Bad Robot goûtent fort le procédé, aucune n’échappant totalement à la règle : Person of Interest s’en sert pour présenter le passé de Reese comme les origines de la Machine. ALCATRAZ nous faisait voyager entre passé et présent.

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Et puis on retrouve le grand Mystère, et la Mythologie liée, sans lesquelles une production Bad Robot ne serait pas ce qu’elle est. Ici, certains personnages semblent en savoir bien plus que l’on ne croit sur la Grande Extinction, il est apparemment possible de relancer l’énergie globale (ce que l’on pouvait deviner). Et certains personnages affichent des motivations des plus ambiguës. Pour faire bref, comme d’habitude, le Pilote pose là son lot de questions pour la suite. Et puis dernier élément, qu’on ne retrouve cette fois que dans certaines des séries initiées par J.J. Abrams (ALIAS ou LOST, encore), l’attachement à présenter une famille éclatée qui ne demande qu’à se reconstituer. Enfin, dernier élément, on ne retrouve pas dans les productions Bad Robot cette ambiance dépressive ou mélancolique que l’on aurait pu retrouver ici au vu du thème, et que l’on aura malheureusement bien trop éprouvé dans les productions S-F récentes (Dollhouse, CAPRICA, The Sarah Connor Chronicles, Stargate Universe… Et même aussi Dark Angel, qui partait un peu du même pitch).

En bref :  REVOLUTION ne révolutionnera certainement pas le genre, reprenant des éléments déjà éprouvés dans des productions précédentes. Mais elle propose un fort séduisant cocktail d’action et de mystère, et pourrait bien être une belle série à suivre…

Côté Cast :  Les fans de Breaking Bad retrouveront avec plaisir Giancarlo Esposito, qui fut l’imperturbable Gustavo Fring, et que l’on a également pu voir dans Once Upon a Time. Quant à Elizabeth Mitchell, on peut dire qu'elle est plus ou moins familière des séries de genre, puisqu'on a pu la voir dans les séries LOST et V (2009).

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samedi, 17 décembre 2011

Seconds regards sur Person of Interest, Once Upon A Time et GRIMM (les Nouvelles séries de la rentrée 2011-2012)

Pour mon retour sur le blog après de nombreuses semaines d’absence, nouveau tour d’horizon de quelques séries ayant marqué la rentrée 2011 aux Etats-Unis, les seules que je suis, d’ailleurs, au passage, pour l’instant. Une dizaine d’épisodes pour chacune ont été diffusés, et on peut donc proposer d’autres éléments de réponse pour la question de savoir si elles valent le coup.

Once Upon A Time

Les 2 scénaristes Adam Horowitz et Edward Kitsitz ayant oeuvré sur LOST, ils se sont apparemment inspiré de leur expérience précédente pour leur nouvelle série. Du coup, on a avec Once Upon A Time une série qui se construit à l’aide de flash-backs, d’allers-retours entre le Monde des Contes et le Monde Réel. Second point de convergence, des épisodes centrés à chaque fois plus spécifiquement sur un personnage en particulier, dont on nous présente la vie passée et la vie présente. Troisième point de convergence, le choix des acteurs invités : on a pu ainsi voir apparaître Alan Dale, le Charles Widmore de LOST, et Emilie de Ravin, Claire dans la même série, devrait bientôt apparaître. De même que Lana Parilla avait participé à deux épisodes de LOST. Ce procédé de passer ainsi d’un personnage à un autre évite de lasser pour l’instant, même si une trame globale et une véritable mythologie manquent quelque peu. On pourra peut-être se lasser aussi des confrontations entre Emma Swan et Regina, la Maire de Storybrooke, quelque peu répétitives. Mention spéciale à Robert Carlyle, toujours merveilleux, qui livre là encore une formidable prestation dans le double-rôle de Rumplestilkin / M. Gold.

La série me plait en tout cas beaucoup pour l’instant, même si on peut se demander où la série va (à part le fait de savoir si les personnages vont se souvenir de leur ancienne vie), jouant pour l’instant la montre d’un schéma récurrent séduisant. La série offre en tout cas un cadre très large ouvert à tous les genres, aussi bien l’héroïc-fantasy que la comédie sentimentale.

 

GRIMM

De ces 3 nouveautés dont je parle ici, c’est celle qui me plaît le moins. La série semble avoir abandonné l’idée de développer une mythologie, pourtant promise dans les premiers épisodes. Fini également, apparemment, le choix de développer un certain humour ou un second degré. La série se prend terriblement au sérieux. Et concernant les épisodes, donc, on se retrouve avec des enquêtes policières des plus classiques, sauf que pointe une légère touche fantastique parce que les Contes de fées sont ici exploités comme seule originalité. Du personnage principal, Nick Burkhardt, ne se dégage rien de particulier, le personnage est transparent au possible, d’autant plus qu’on ne sait rien de lui, tout comme de son partenaire, de simples flics vus et revus. A la rigueur, on peut s’amuser d’essayer de deviner quel est le Conte auquel l’épisode du jour fait référence, mais c’est tout.

Bref, hormis la présence de quelques créatures hybrides apparaissant un court instant sous leur véritable apparence de ‘monstre’, rien n’est vraiment à garder de cette série finalement dispensable.

 

Person of Interest

Je ne pensais pas en reparler, et pourtant… Les derniers épisodes creusent encore d’avantage les relations entre les 4 protagonistes principaux de la série. Finalement, Harold Finch et John Reese sont profondément attachés l’un à l’autre, Finch ayant finalement réussi à apporter un but à l’existence de Reese. Lionel Fusco se retrouve de plus en plus sollicité, impliqué dans les missions des deux hommes, et connaît l’existence de Finch. Quant à l’Inspectrice Carter, les derniers épisodes lui accordent également plus de place, la plaçant face à un dilemme moral : continuer de pourchasser et tenter d’arrêter Reese, ou finalement l’aider, d’autant plus qu’il lui a sauvé la vie. Bref, la série gagne à consacrer plus de place à ses 4 personnages principaux, et commence vraiment à s’installer. D’autant plus que John Reese est de plus en plus présenté comme une sorte de Caméléon, possédant un talent prodigieux pour passer inaperçu, n’apparaissant que quand il le veut bien.

Bref, si rien de nouveau ne se présente dans les cas traités, les acteurs principaux sont suffisamment bons (Michael Emerson, toujours aussi bon, et Jim Caviezel, finalement séduisant dans son rôle de brun ténébreux) et les personnages finalement tout de même attachants pour que la série reste plaisante à suivre, même si cela risque de rester une série sans mythologie aucune, une première pour une série produite par Abrams.