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lundi, 30 décembre 2013

Once Upon A Time Saison 3 et Once Upon A Time In Wonderland : le meilleur et le pire des Contes.

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Cette année 2013 (qui s’achève), nous avons donc eu droit à la Saison 3 de Once Upon A Time, et la Saison 1 de son spin-off, Once Upon A Time In Wonderland. Un second avis, rapide, sur ces séries.

Once Upon A Time Saison 3 :  De la Saison 2, je garde peu de souvenirs, finalement. Je me souviens d’une 1ère partie de saison avec une valse-hésitation autour de Regina, l’apparition en Big Bad Girl de sa mère Cora, du séduisant pirate Hook, de la lutte de nos héros contre eux. Et de la seconde partie de la Saison 2, un voyage à New York pour le côté soap de la série, et une ennuyeuse préparation avec de nouveaux méchants pas très charismatiques, destinés à préparer la fin de cette saison et la Saison 3. Et donc qu’a-t-elle donné, cette saison 3 ?? Hé bien c’était assez réussi dans l’ensemble, avec un méchant surprenant, car un personnage qu’on a plutôt l’habitude de voir en héros. Surprenant aussi quant à sa réelle identité, qui renforce aussi le côté soap de la série. Une partie de cette réussite étant dûe à une attention particulière portée à certains personnages seulement, beaucoup ayant été laissés de côté. L’action nous emporte loin de Storybrooke, après tout. Les flash-backs, loin d’être artificiels ou inutiles, comme pouvaient l’être devenus ceux de LOSTau fil du temps (une des références assumées de la série, de toute façon), retournent à certains évènements d’importance pour l’histoire des personnages, renforçant l’image qu’on pouvait avoir d’eux, et les humanisant encore. Et le final est à la hauteur de toutes les espérances, très bon, sonnant comme une fin de série, clôturant plusieurs arcs et le destin de certains personnages !! Et puis même si les scénaristes sont conscients de certaines aspirations de leur fanbase concernant différents ships (les couples / relations sentimentales que l’on peut imaginer entre différents personnages), tout le monde a eu son compte de scènes enthousiasmantes sans que celles-ci viennent parasiter l’intrigue principale et ne sonnent trop gratuites. Il y a donc peu de choses à reprocher à la 1ère partie de la Saison 3, hormis parfois un ralentissement et un léger surplace de cette même intrigue principale, vu qu’il fallait tenir jusqu’au dénouement de fin de mi-saison. Mais encore une fois, d’où l’avantage de marathoner une série, cette impression s’estompant forcément.

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Once Upon A Time In Wonderland :  Difficile de dire autant de bien du spin-off vraiment inutile de la série consacré à Alice. Son couple formé avec le génie Cyrus n’est qu’un torrent de guimauve. Les machinations du méchant Jafar sont stériles, il est méchant parce qu’il l’est. Les spin-offs, censés nous rendre attachants certains personnages, ou nous aider à comprendre leurs motivations, sont des plongées dans le passé inutile. Un peu le même travers développé dans REVOLUTION, à force de copier un style de narration. Et surtout, sentent terriblement le réchauffé par rapport à OUAT, avec des histoires assez proches ou guère originales. Les effets spéciaux seront restés moches et dégueulasses jusqu’au bout. Si ceux de la série-mère OUATn’étaient pas forcément mieux, ils étaient au moins compensés par les personnages. On se demande comment les scénaristes peuvent penser faire rêver les spectateurs avec des fonds verts atroces comme ceux développés dans la série. Cette série manque résolument de personnages complexes et travaillés, d’enjeux, d’intrigues. On finit par se désintéresser de ce qui se déroule à l’écran. Bref, un fiasco artistique, et gâchis. Mais la série peut toujours redresser éventuellement le tir !!...

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" Les séries TV revitalisent les contes de notre enfance, et c'est pour ça que nous les regardons. "

vendredi, 11 octobre 2013

ONCE UPON A TIME IN WONDERLAND : Alice au pays du spin-off inutile (Les Nouvelles Séries de la Saison 2013-2014)

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De quoi ça parle ? (le pitch de la série) :  Dans l'Angleterre victorienne, Alice, une jolie jeune femme, raconte à qui veut l'entendre l'existence d'un autre monde de l'autre côté d'un terrier de lapin. Chat invisible, cartes à jouer vivantes sont parmi les nombreuses merveilles de ce nouveau lieu magique...

Les raisons d’y jeter un œil… ou pas ! (mon avis critique sur les 2 1ers épisodes) :  J’aime beaucoup le magazine Séries TV. C’est l’un des derniers magazines sur les Séries TV sur le marché, mais un magazine qui propose des articles de qualité sur l’ensemble des séries TV. Seulement, je ne supporte pas leurs éditos, une page inutile qui tente de proposer un effet coué sur une industrie dans une période creuse. Ainsi, le dernier numéro vantait l’inventivité et la créativité de l’industrie télévisuelle actuelle en terme de séries américaines, alors que jamais on n’a vu se profiler autant de spin-offs, séries dérivées de séries déjà installées, destinées à drainer l’audience de la série-mère qui jetteront au moins un œil curieux à ce produit censé rappeler celle-ci, l’effet « univers partagé » proposant un attrait certain.

 

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Cette longue introduction pour évoquer une série qui constitue donc un spin-off de l’installée ONCE UPON A TIME, qui bénéficie d’une fanbase conséquente. Le fait de proposer une série dérivée sur l’univers d’Alice au Pays des Merveilles était des plus séduisantes. Cette histoire n’a cessé de proposer des versions diverses en Bande Dessinée, série, TV-film, ou film. Rien que d’évoquer ce titre ouvre la porte à un univers fantastique riche et passionnant, autant que celui du Magicien d’Oz, au point que même une série plutôt S-F comme Star Trek lui adressera un clin d’œil appuyé dans l’épisode « Shore Leave » de  la Season 1. Et le choix se révélait plutôt logique pour un spin-off, ONCE UPON  A TIME ayant déjà proposé un premier voyage vers le Pays des Merveilles. Alors qu’en est-il de cet énième voyage au pays des Merveilles ? Hé bien pas grand-chose… Alice a bien grandi, donc, et est enfermé dans une institution psychiatrique caricaturale où on ne la croit bien sûr pas. Avant qu’elle ne parvienne à s’évader, donc, et à retourner à Wonderland. Sa fuite est notamment destinée à retrouver Cyrus, le génie de la lampe, dont elle est tombée amoureuse. La Alice de la série est une jeune fille courageuse et combattive, qui sait manier l’ épée. L’inspiration semble se porter vers la version la plus récente du mythe, celle de Tim Burton. A ses côtés, le personnage de Jack of Heart / le Valet de Cœur sera bien plus intéressant, avec son délicieux accent britannique et ses « bloody hell » qu’il ne cesse de prononcer. Et le pilote d’aligner les figures bien connues quand on pense à cette histoire : le Lapin toujours pressé, le chat géant au sourire inquiétant… Mais il faut se rendre à l’évidence, la série n’apporte rien de nouveau au mythe, ni à la série principale avec laquelle les liens devraient être très ténus. La Reine Rouge, la grande méchante de cette série (une reine chasse l’autre), est incarnée par Emma Rigby, aux lèvres des plus… charnues. La pauvre a dû pas mal abuser malheureusement du collagène. Les effets spéciaux sont tout aussi moches. Vouloir faire un spin-off, pourquoi pas, à condition que le budget suive. Le tournage sur fond vert est clairement devinable , et le vortex conduisant Jack et Alice au Pays des Merveilles est pire que ceux de SLIDERS il y a… 18 ans au moins. Côté scénario, les scénaristes ne semblent avoir d’autre motif que la quête / retrouver quelqu’un. Dans Once Upon A Time, on recherche le jeune Henry, et ici Cyrus. Dans leur quête, donc, Alice et Jack atterrissent dans l’épisode-pilote dans un lac de guimauve, curieusement annonciateur de l’épisode 1.02, où des flash-backs nous conduisent à découvrir l’histoire d’amour entre Alice et son Génie : un torrent de guimauve d’une mièvrerie et d’un ennui sans nom.

 

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En Bref :  On ne peut pas dire que ce spin-off de Once Upon A Time ait une utilité quelconque. La série est affreusement moche la plupart du temps, nous sert des intrigues basiques et provoque plus l’ennui qu’autre chose. La fausse bonne idée d’ABC, surtout si du budget déjà peu élevé pour la série-mère est ici gâché.

samedi, 20 avril 2013

Nouvelles Saisons de certaines séries : les déceptions de la Saison 2012-2013.

Voilà une note un peu atypique par rapport à ce qui est publié ici, qui propose un avis sur plusieurs séries dont on nous a proposé cette année, qui constituent une véritable déception, partagée ici. Une note qui risque de faire grincer des dents, parce que ces séries ont en commun d’être réputées, et de disposer d’une fanbase solide, peut-être crédule et / aveugle. Mais si cela pouvait se justifier dans un premier temps, c’est loin d’être désormais le cas. Et si je parle de “déception”, c’est qu’elle est à la taille des espérances placées en elles.

Game of Thrones, la Saison 3 :  Ah, Game of Thrones… La série que quasiment tous les sériephiles suivent. Une proposition en série d’une autre Terre du Milieu, avec ses différentes familles et peuples qui s’opposent et sont prêts à se faire la guerre pour… pour quoi, au juste ? Posséder un vieux trône constituée de tas d’épées. La 1ère saison était merveilleuse et enthousiasmante, nous étions dans la découverte des personnages, de ce monde. Dans la mise en place d’enjeux. Mise en place qui s’est poursuivie dans la saison 2, avant une éclatante première échaffourée haletante, débouchant sur… une nouvelle mise en place, apparemment. Game of Thrones est caractéristique des défauts des séries HBO, qui ont fini par plomber également TRUE BLOOD : on multiplie à l’envie les personnages, le cast, et on développe des storylines médiocres pour chacun d’entre eux. Storylines qui en plus vont mettre une saison complète à arriver quelque part. Du coup, la série avance au ralenti, au rythme d’un escargot. Les motivations des personnages sont peu claires, nébuleuses. On ne sait pas ce que la plupart veulent, se contentant de crapahuter. Et l’on suit avec la plus grande des patiences, en vain puisque les promesses annoncées ne pourront être tenues avec un budget de série TV : un affrontement probable contre des dragons géants, une lutte épique et titanesque contre des Walkers, terrifiant Zombies se trouvant de l’autre côté du Mur, vus à la fin de la Saison 2 en guise de cliffhanger, et plus vus depuis !! Alors certes, pour camper les différents personnages, le casting est haut de gamme, le générique est toujours aussi merveilleux, envoutant, parfait, mais cela suffit-il pour faire une série de qualité ?

DOCTOR WHO, la Saison 7 :  Il sera temps que l’ère Moffat se termine. La série si enthousiasmante sous la direction de Russell T. Davies aura bien souffert de ce passage de relais entre lui et Steven moffat. Peu d’épisodes véritablement marquants, bien loins de ce qu’on a connu précédemment. Et comme c’est la crise, un budget réduit à peau de chagrin par la BBC qui n’aide pas, surtout quand Moffat se sera réservé une part de celui-ci pour ses épisodes à lui. Et puis une série quelque peu libérée de ses enjeux dramatiques à cause de l’époque, qui fait que le contenu des épisodes est quelque peu joué d’avance. On savait que la Saison 7 était le chant du signe des Ponds, condamnés à disparaître de toute façon parce qu’on n’a pas l’idée d’installer un couple dans le TARDIS, le Docteur étant réduit à leur tenir la chandelle. La Saison 7 devait marquer de façon extraordinaire les 50 ans du Docteur. Et ce qu’on a récupéré, dans la 1ère partie de saison, ce sont des sortes de mini-TV-Films, qui en fait se réduisent à leur argument de départ la plupart du temps. Des épisodes en enjeux mous, avec une mythologie laissée complètement de côté, avec le seul mystère de l’existence problématique de la nouvelle side-kick du Docteur, la jeune Clara Oswald. Et un mystère promis d’être dévoilée, le fameux nom du Docteur, la question donnant son nom au programme. C’est la méthode Moffat, poser une question et la répéter pour ensuite proposer une réponse, mais temporiser autour de cela jusqu’à révéler la clé du mystère. Davies jouait à cela aussi, mais cela était proposée de façon plus subtile. Bref, on s’ennuie devant la série, et des épisodes guères palpitant souffrant d’un manque évident de budget. La grâce, l’intensité n’y sont plus. Heureusement, Matt Smith continue de faire merveuilleusement le job dans le rôle, et de tenir la baraque. Enfin le TARDIS, plutôt. Et Jenna Louise Coleman, absolument craquante, est une side-kick des plus sympathiques.

The Vampire Diaries, la Saison 4 :  Julie Plec est désormais seule aux commandes de cette série qu’elle a co-créée avec Kevin Williamson, parti depuis développer d’autres projets, la série-soeur The Secret Circle et la sombre The Following. Mais on se demande si le véritable maître d’oeuvre n’est pas Ian Somerhalder désormais. Les jeux sont faits pour Stefan : vu que Ian et Nina Dobrev sont ensembles dans la vraie vie, leurs personnages le seront à l’écran. Damon / Ian et Elena / Nina sont amoureux l’un de l’autre et nous le montrent, s’embrassant et s’enlaçant fougueusement à l’écran. La mythologie qui faisait le charme et l’intérêt principal de la série, tout de même, ont quasiment disparu. Les motivations des personnages sont peu claires, on fait intervenir des Chasseurs ou une histoire d’antidote miracle à la poursuite duquel les personnages courraient, enjeux périphériques destinés à dissimuler que la série ne sait plus quoi raconter exactement et que les scénaristes naviguent à vue, éliminant un personnage de temps à autre pour dire qu’il se passe quelque chose, pouvoir traiter des conséquences et gagner du temps. Je dois avouer que j’ai lâché l’affaire en cours de route, mais les sériephiles de twitter qui continuent la série semblent le faire par devoir (comme on ferait ses devoirs, d’ailleurs) sans réel intérêt, par acquis de conscience et parce qu’il n’est jamais évident de lâcher une série qu’on a suivie pendant 3 saisons déjà. La fanbase irréductible de la série semble de plus n’avoir d’yeux que pour cet immense et formidable acteur qu’est Ian Somerhalder, qui montre à chaque épisode tout son talent digne d’un mérité oscar, donc tout va bien. Et dire que le spin-off autour du méchant Klaus et de quelques-uns de ses comparses arrive bientôt, puisqu’il faut battre le fer tant qu’il est chaud et presser le citron tant qu’il reste de la pulpe…

ONCE UPON A TIME, la Saison 2 :  Le charme de la série à ses débuts était de découvrir la réinterprétation des personnages de contes traditionnels rentrés dans la culture populaire, et d’assister à d’inspirés mash-ups, faisant fusionner plusieurs histoires ensemble de façon plus ou moins réussie. Mais maintenant que ce plaisir de la découverte n’est plus vraiment à l’ordre du jour, que reste-t-il ? Hé bien les faits et gestes de divers personnages plus ou moins maléfiques et diaboliques, mais pas trop car le public doit s’intéresser à eux, d’autant plus que les flash-backs lostiens (= inspirés de LOST) ne cessent de revenir sur des évènements douloureux de leur passé qui permettent de les comprendre. Mais le problème est que les motivations d’une Cora, d’un Hook ou d’une Regina ne sont pas claires. On ne sait pas ce qu’ils veulent réellement, soit le syndrôme Orangina Rouge : ils sont méchants parce que… Oui, c’est paradoxal, on tente de nous expliquer pourquoi ils sont devenus soi-disant méchants dans le présent, sauf qu’on ne comprend pas ce qu’ils veulent exactement, et qu’on veut nous montrer qu’ils ne sont pas si méchants que cela. Et là encore, pareil, il n’y a pas réellement de mythologie, d’arc narratif global, donc on fait vadrouiller les personnages sans but réel en soi. On envoie quelques personnages dans une région alternative avant de les ramener à Storybrooke, ou à New York chercher un fils perdu de vue, mais l’exercice est un peu vain. On ne sait pas où la série va, si elle va quelque part.