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lundi, 08 juillet 2013

La Semaine Spéciale "Buffy Memories", c'est maintenant !!

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Comme annoncé depuis quelque temps, la semaine spéciale va être l’occasion pour quelques-uns d’entre nous de rendre hommage à une série unique en son (mélange des) genre(s), Buffy, the Vampire-Slayer (ou Buffy contre les Vampires, en VF. Mais j’ai toujours préféré privilégier le titre VO d’une série), à travers un ou plusieurs textes parlant de la série. Je trouve que c’est un beau moyen de rendre hommage à une série qui s’est arrêtée il y a maintenant 10 ans, mais qui continue encore d’influencer une partie de la production télévisuelle, à travers notamment The Vampire Diaries ou TRUE BLOOD, qui n’ont vraiment rien inventé, malgré toute l’affection que l’on peut avoir pour ces “déclinaisons” de thématiques finalement très universelles : la vie, la mort, l’évolution, l’identité, trouver sa place dans le monde. Sauf que Buffy aura su magnifier ses thèmes, mettre en lumière la face sombre du monde, éclairer d’un jour nouveau des aspects de la vie sur lesquels on ment, ou qui nous semblent évidents.

Et la série aura révélé un formidable conteur, un brillant scénariste et réalisateur, Joss Whedon (également à l’origine de petites pépites telles qu’Angel, Firefly ou encore Dollhouse), célèbre désormais pour son tour de force Marvel’s Avengers, et dont on attend avec une légère impatience teinté d’une pointe d’anxiété la prochaine série, Agents of S.H.I.E.L.D, en espérant qu’elle ne nous déçoive pas !

En plus de ces notes consacrées à la série, donc, un nouvel avatar, une nouvelle bannière constituant elle aussi un hommage, et un grand merci à tous ceux qui se seront joints à moi pour cette semaine spéciale : 

- Hellody_ (http://ms-kitty-fantastico.blogspot.fr/),

- Nephthys (http://nephthysseries.hautetfort.com/), 

- Stark Feelings (http://starkfeelings.blogspot.fr/).

La semaine spéciale Buffy Memories est ouverte à tous et toutes, et n’hésitez pas à participer aussi, si l’envie vous en dit !! ^^

KNIGHT

samedi, 20 avril 2013

Nouvelles Saisons de certaines séries : les déceptions de la Saison 2012-2013.

Voilà une note un peu atypique par rapport à ce qui est publié ici, qui propose un avis sur plusieurs séries dont on nous a proposé cette année, qui constituent une véritable déception, partagée ici. Une note qui risque de faire grincer des dents, parce que ces séries ont en commun d’être réputées, et de disposer d’une fanbase solide, peut-être crédule et / aveugle. Mais si cela pouvait se justifier dans un premier temps, c’est loin d’être désormais le cas. Et si je parle de “déception”, c’est qu’elle est à la taille des espérances placées en elles.

Game of Thrones, la Saison 3 :  Ah, Game of Thrones… La série que quasiment tous les sériephiles suivent. Une proposition en série d’une autre Terre du Milieu, avec ses différentes familles et peuples qui s’opposent et sont prêts à se faire la guerre pour… pour quoi, au juste ? Posséder un vieux trône constituée de tas d’épées. La 1ère saison était merveilleuse et enthousiasmante, nous étions dans la découverte des personnages, de ce monde. Dans la mise en place d’enjeux. Mise en place qui s’est poursuivie dans la saison 2, avant une éclatante première échaffourée haletante, débouchant sur… une nouvelle mise en place, apparemment. Game of Thrones est caractéristique des défauts des séries HBO, qui ont fini par plomber également TRUE BLOOD : on multiplie à l’envie les personnages, le cast, et on développe des storylines médiocres pour chacun d’entre eux. Storylines qui en plus vont mettre une saison complète à arriver quelque part. Du coup, la série avance au ralenti, au rythme d’un escargot. Les motivations des personnages sont peu claires, nébuleuses. On ne sait pas ce que la plupart veulent, se contentant de crapahuter. Et l’on suit avec la plus grande des patiences, en vain puisque les promesses annoncées ne pourront être tenues avec un budget de série TV : un affrontement probable contre des dragons géants, une lutte épique et titanesque contre des Walkers, terrifiant Zombies se trouvant de l’autre côté du Mur, vus à la fin de la Saison 2 en guise de cliffhanger, et plus vus depuis !! Alors certes, pour camper les différents personnages, le casting est haut de gamme, le générique est toujours aussi merveilleux, envoutant, parfait, mais cela suffit-il pour faire une série de qualité ?

DOCTOR WHO, la Saison 7 :  Il sera temps que l’ère Moffat se termine. La série si enthousiasmante sous la direction de Russell T. Davies aura bien souffert de ce passage de relais entre lui et Steven moffat. Peu d’épisodes véritablement marquants, bien loins de ce qu’on a connu précédemment. Et comme c’est la crise, un budget réduit à peau de chagrin par la BBC qui n’aide pas, surtout quand Moffat se sera réservé une part de celui-ci pour ses épisodes à lui. Et puis une série quelque peu libérée de ses enjeux dramatiques à cause de l’époque, qui fait que le contenu des épisodes est quelque peu joué d’avance. On savait que la Saison 7 était le chant du signe des Ponds, condamnés à disparaître de toute façon parce qu’on n’a pas l’idée d’installer un couple dans le TARDIS, le Docteur étant réduit à leur tenir la chandelle. La Saison 7 devait marquer de façon extraordinaire les 50 ans du Docteur. Et ce qu’on a récupéré, dans la 1ère partie de saison, ce sont des sortes de mini-TV-Films, qui en fait se réduisent à leur argument de départ la plupart du temps. Des épisodes en enjeux mous, avec une mythologie laissée complètement de côté, avec le seul mystère de l’existence problématique de la nouvelle side-kick du Docteur, la jeune Clara Oswald. Et un mystère promis d’être dévoilée, le fameux nom du Docteur, la question donnant son nom au programme. C’est la méthode Moffat, poser une question et la répéter pour ensuite proposer une réponse, mais temporiser autour de cela jusqu’à révéler la clé du mystère. Davies jouait à cela aussi, mais cela était proposée de façon plus subtile. Bref, on s’ennuie devant la série, et des épisodes guères palpitant souffrant d’un manque évident de budget. La grâce, l’intensité n’y sont plus. Heureusement, Matt Smith continue de faire merveuilleusement le job dans le rôle, et de tenir la baraque. Enfin le TARDIS, plutôt. Et Jenna Louise Coleman, absolument craquante, est une side-kick des plus sympathiques.

The Vampire Diaries, la Saison 4 :  Julie Plec est désormais seule aux commandes de cette série qu’elle a co-créée avec Kevin Williamson, parti depuis développer d’autres projets, la série-soeur The Secret Circle et la sombre The Following. Mais on se demande si le véritable maître d’oeuvre n’est pas Ian Somerhalder désormais. Les jeux sont faits pour Stefan : vu que Ian et Nina Dobrev sont ensembles dans la vraie vie, leurs personnages le seront à l’écran. Damon / Ian et Elena / Nina sont amoureux l’un de l’autre et nous le montrent, s’embrassant et s’enlaçant fougueusement à l’écran. La mythologie qui faisait le charme et l’intérêt principal de la série, tout de même, ont quasiment disparu. Les motivations des personnages sont peu claires, on fait intervenir des Chasseurs ou une histoire d’antidote miracle à la poursuite duquel les personnages courraient, enjeux périphériques destinés à dissimuler que la série ne sait plus quoi raconter exactement et que les scénaristes naviguent à vue, éliminant un personnage de temps à autre pour dire qu’il se passe quelque chose, pouvoir traiter des conséquences et gagner du temps. Je dois avouer que j’ai lâché l’affaire en cours de route, mais les sériephiles de twitter qui continuent la série semblent le faire par devoir (comme on ferait ses devoirs, d’ailleurs) sans réel intérêt, par acquis de conscience et parce qu’il n’est jamais évident de lâcher une série qu’on a suivie pendant 3 saisons déjà. La fanbase irréductible de la série semble de plus n’avoir d’yeux que pour cet immense et formidable acteur qu’est Ian Somerhalder, qui montre à chaque épisode tout son talent digne d’un mérité oscar, donc tout va bien. Et dire que le spin-off autour du méchant Klaus et de quelques-uns de ses comparses arrive bientôt, puisqu’il faut battre le fer tant qu’il est chaud et presser le citron tant qu’il reste de la pulpe…

ONCE UPON A TIME, la Saison 2 :  Le charme de la série à ses débuts était de découvrir la réinterprétation des personnages de contes traditionnels rentrés dans la culture populaire, et d’assister à d’inspirés mash-ups, faisant fusionner plusieurs histoires ensemble de façon plus ou moins réussie. Mais maintenant que ce plaisir de la découverte n’est plus vraiment à l’ordre du jour, que reste-t-il ? Hé bien les faits et gestes de divers personnages plus ou moins maléfiques et diaboliques, mais pas trop car le public doit s’intéresser à eux, d’autant plus que les flash-backs lostiens (= inspirés de LOST) ne cessent de revenir sur des évènements douloureux de leur passé qui permettent de les comprendre. Mais le problème est que les motivations d’une Cora, d’un Hook ou d’une Regina ne sont pas claires. On ne sait pas ce qu’ils veulent réellement, soit le syndrôme Orangina Rouge : ils sont méchants parce que… Oui, c’est paradoxal, on tente de nous expliquer pourquoi ils sont devenus soi-disant méchants dans le présent, sauf qu’on ne comprend pas ce qu’ils veulent exactement, et qu’on veut nous montrer qu’ils ne sont pas si méchants que cela. Et là encore, pareil, il n’y a pas réellement de mythologie, d’arc narratif global, donc on fait vadrouiller les personnages sans but réel en soi. On envoie quelques personnages dans une région alternative avant de les ramener à Storybrooke, ou à New York chercher un fils perdu de vue, mais l’exercice est un peu vain. On ne sait pas où la série va, si elle va quelque part.

samedi, 29 octobre 2011

The Secret Circle : premières impressions... (les Nouvelles Séries de la Saison 2011-2012, partie 6)

Il semble que l’approche de la fête d’Halloween de l’année 2011 soit le moment idéal pour évoquer une série mettant en scène des sorcières, série lancée sur la chaîne CW à l’occasion de la rentrée.

TSS 1.jpgDe quoi ça parle ? (le pitch de la série) : Cassie, une adolescente californienne, doit retourner vivre dans la ville où sa mère a grandi lorsque celle-ci meurt dans d'étranges circonstances. La jeune fille découvre alors qu'elle est une sorcière, comme le veut la légende... (source : Allociné.com)

Les raisons d’y jeter un oeil… ou pas (mon avis) : Avec The Secret Circle, nouvelle adaptation d’une série de romans, la CW semble vouloir doubler la mise après le succès de The Vampire Diaries. Certaines des personnes à l’origine de la série racontant les aventures des frères vampires sont d’ailleurs également présentes dans le processus créatif, la série étant développée entre autres par Kevin Williamson, d’après une série de romans par L.J. Smith, déjà auteure des fameux “Vampire Diaries”. J’avais envie de dire “ sale temps” pour les sériephiles adeptes des séries fantastiques, car on retrouve surtout ce registre dans des productions CW forcément orientées ados, malheureusement, avec force histoire de rivalités et triangles sentimentaux mettant en scène des adolescents, le fantastique étant surtout une toile de fond exacerbant parfois la puissance des sentiments, avec un accompagnement musical pop-rock très envahissant de rigueur, censé rythmer les principales scènes de la série. A la vue du pilote, donc, de cette nouvelle série fantastique orientée ados, voilà donc ce qu’on nous propose : une jeune héroïne blonde, plus ou moins une sorte d’élue (Cassie va en effet se révéler être la plus puissante des personnages, et la personne qui manquait à l’appel pour la puissance d’un groupe), attendue par de nombreuses personnes. Tout comme Elena Gilbert ou à la rigueur Buffy, la jeune héroïne a vécu un trauma, la perte de sa mère, et comme les héroïnes précédemment nommées, un tout nouvel univers va s’ouvrir à elle, en plus de découvrir les nouvelles personnes qui vont partager sa vie. Le fameux cercle de sorcière du titre, qui l’attendaient. Ceux-ci se présentent tour-à-tour, un jeune garçon tombant d’ailleurs sous le charme de la jeune fille. Là encore, côté personnages, on avance en terrain connu : on retrouve une jeune fille sérieuse qu’on imagine bonne élève, Diana, une brune un peu garce, Faye… Le pilote semble avoir été à bon école : difficile de ne pas penser à l’efficacité de celui de Buffy, the Vampire-Slayer, qui semble avoir été un des modèles de référence. En plus de présenter clairement et efficacement les personnages, on pose les enjeux de la série et on ouvre la porte vers la mythologie. Ainsi, comme dans Heroes, la série devrait nous proposer un conflit entre adultes, à l’origine du premier Cercle, et les adolescents, leurs enfants, ou entre personnages “bénéfiques” et “maléfiques”, les alliances entre personnages étant amenées à se faire et se défaire. Pilote particulièrement efficace dans sa présentation de la série, donc, qui parcourt des chemins très balisés sans réelle surprise. A noter, pour l’instant, aucun personnage n’apparaît réellement totalement antipathique, les scénaristes jouant pour l’instant la carte non pas du monstre de la semaine, mais du perturbateur de la semaine, inventant un personnage posant problème ou menaçant les secrets du groupe. Tous les personnages principaux vont ainsi pouvoir se gagner l’intérêt ou la sympathie des fans…

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Côté fantastique, la série exploite donc l’univers de la sorcellerie façon Séries TV américaines, à savoir des petits pouvoirs qui ne demandent pas force effets spéciaux, et qui ne servent pas à grand chose : faire péter des ampoules, projeter quelqu’un avec force, faire bouillir de l’eau, etc… Du classique là aussi déjà vu dès qu’une série dôte certains de ses personnages de pouvoirs, que ce soit des Mutants, des Super-héros, des Vampires ou des Sorcières. D’ailleurs, heureusement, on commence à voir le bout de ce qu’il est je crois possible de reprendre comme figures fantastiques pour les recycler à la sauce “ado”, entre les Sorcières, les Vampires et les Loup-garous… Et on retrouve ici l’énième lieu commun du secret. Personne ne doit savoir que les personnages ont des pouvoirs. Pourquoi ? Le cliché est tellement usé qu’on ne sait plus. La peur de la haine, de l’incompréhension, du rejet par rapport à sa différence ? Pourtant, si autant de films, séries, comics mettent en scène des êtres aux super-pouvoirs, c’est que le grand public trouve ça cool, non ?

En résumé :  The Secret Circle est pour l’instant un teen-drama dans la norme de ceux proposés par la CW, empruntant des chemins fortement balisés et sans surprises. C’est du bel ouvrage, relativement bien interprété et réalisé, on peut passer un bon moment devant, à condition de ne pas être exigeant et savoir à quoi s’attendre. Reste à voir comment la série va évoluer par la suite… Le monde des Sorcières a l’air toutefois moins riche en terme de développement possible de l’univers, mais quand on voit le travail réalisé avec The Vampire Diaries en terme de mythologie, on a envie de suivre rien que pour voir si de ce côté-là aussi, les scénaristes pourraient faire aussi bien…

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