lundi, 03 mars 2014
Mon Challenge Séries 2014 : Le bilan de début Mars.
Bonjour,
Comme l’année dernière, je participe au Challenge Séries, dont le but est de découvrir ou se mettre à jour sur une douzaine de séries. La liste de mes séries se trouve à droite, dans mon Blog-It, mais vu que certains proposent une note sur leur blog, j’en propose une aussi.
Pour le début de ce Challenge, je me suis attelé à la série Earth Final Conflict. Une série de S-F parce que le genre devient quasi-inexistant à la télévision, hélas. On pourra me citer ALMOST HUMAN, mais ce n’est jamais qu’un buddy-cop show de plus, une série mettant en vedette un duo de flics qui deviennent potes. L’originalité vient de l’ambiance futuriste / S-F qui évite d’avoir trop l‘impression de suivre l’énième série du même type, qui donne corps aux enquêtes, une ambiance assez froide qui peut évoquer FRINGE. Mais revenons-en à Earth Final Conflict : je suis en pleine saison 3 sur 5. Pour rappel, Canal + n’avait jamais diffusé les deux dernières saisons, et donc je n’avais jamais vu la fin. Pour les Saisons 2 et 3, j’ai l’intention de faire une note plus détaillée, mais la série confirme ici et là : une saison 2 un peu faible, avec des épisodes relativement ennuyeux, et une saison 3 qui redresse un peu la barre. Mais on sent que la série navigue quelque peu à vue, même si on tente du côté des scénaristes de lui donner une certaine cohérence. Le point faible de la série reste tout de même ses personnages, pas assez travaillés, qui restent fades… Une série que je regarde pour la juger par moi-même et connaître le dénouement, mais que je ne conseillerais pas, malheureusement. En terme de S-F, il y a mieux à voir, rien qu’avec les franchises Stargate ou Star Trek.
Ensuite, une série que je n’avais pas choisie au départ, mais que je rajoute dans ce Challenge, c’est The Borgias. Une série que je voulais finir également, n’ayant vu que la Saison 1. Une série pleine de crimes atroces (le sang y coule autant que dans Game of Thrones, par exemple !!), de personnages immoraux et corrompus jusqu’à la moelle, de scènes de sexe, de complots bassement ourdis… J’accroche plus, d’ailleurs, à cette série, qu’à Game of Thrones, dans un genre proche, qui se perd dans un cast bien trop étendu et des storylines inutiles, et souffre d’un rythme languissant. Jeremy Irons y livre une composition des plus savoureuses, et la série offre un portrait ambigu de Rodrigo Borgia, sa sainteté Alexandre VI. On nous montre en effet un pape porté sur le sexe faible, mais soucieux des pauvres de Rome, attaché à restaurer la grandeur de cette ville, et qui sanctionne les cardinaux qui détournent les fonds destinés aux nécessiteux. Une série qui offre plusieurs portraits de femmes fortes, qui savent tenir les hommes par la… au propre comme au figuré.
Et la dernière série que j’ai commencé, c’est SUITS. Une série USA Network, qui offre les mêmes qualités que White Collar : des personnages séduisants, des intrigues quelques peu complexes parfois, et l’exploration d’un univers inconnu : le droit d’entreprises. Les avocats de la série appartiennent à la haute classe sociale. Les clients sont richissimes, de même que les avocats principaux de la firme. La relation entre les 2 personnages principaux est de type Jedi / Padawan, maître / élève, cette fois. Le ton est léger, distrayant, la série se regarde facilement. J’aime bien cette série, mais je n’en suis pas fan comme je peux l’être de LEVERAGEou de White Collar.
Voilà pour le Challenge Séries. Hors Challenge, j’essaie d’être à jour sur plusieurs séries en direct des USA, et j’ai repris Star Trek : Enterprise. Cette série souffre de pas mal de défauts, je connais certaines scènes par cœur, mais j’ai toujours plaisir à remonter à bord et me replonger dans la série. Le charme des séries Star Trek est terrible.
Pour finir, je dirais que j’avance plutôt lentement, mais j’ai bon espoir de tout de même terminer ce Challenge cette année !!
KNIGHT
18:42 Publié dans SUITS | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : almost human, earth final conflict, invasion planete terre, the borgias, game of thrones, white collar, suits, istoire des séries américaines
samedi, 20 avril 2013
Nouvelles Saisons de certaines séries : les déceptions de la Saison 2012-2013.
Voilà une note un peu atypique par rapport à ce qui est publié ici, qui propose un avis sur plusieurs séries dont on nous a proposé cette année, qui constituent une véritable déception, partagée ici. Une note qui risque de faire grincer des dents, parce que ces séries ont en commun d’être réputées, et de disposer d’une fanbase solide, peut-être crédule et / aveugle. Mais si cela pouvait se justifier dans un premier temps, c’est loin d’être désormais le cas. Et si je parle de “déception”, c’est qu’elle est à la taille des espérances placées en elles.
Game of Thrones, la Saison 3 : Ah, Game of Thrones… La série que quasiment tous les sériephiles suivent. Une proposition en série d’une autre Terre du Milieu, avec ses différentes familles et peuples qui s’opposent et sont prêts à se faire la guerre pour… pour quoi, au juste ? Posséder un vieux trône constituée de tas d’épées. La 1ère saison était merveilleuse et enthousiasmante, nous étions dans la découverte des personnages, de ce monde. Dans la mise en place d’enjeux. Mise en place qui s’est poursuivie dans la saison 2, avant une éclatante première échaffourée haletante, débouchant sur… une nouvelle mise en place, apparemment. Game of Thrones est caractéristique des défauts des séries HBO, qui ont fini par plomber également TRUE BLOOD : on multiplie à l’envie les personnages, le cast, et on développe des storylines médiocres pour chacun d’entre eux. Storylines qui en plus vont mettre une saison complète à arriver quelque part. Du coup, la série avance au ralenti, au rythme d’un escargot. Les motivations des personnages sont peu claires, nébuleuses. On ne sait pas ce que la plupart veulent, se contentant de crapahuter. Et l’on suit avec la plus grande des patiences, en vain puisque les promesses annoncées ne pourront être tenues avec un budget de série TV : un affrontement probable contre des dragons géants, une lutte épique et titanesque contre des Walkers, terrifiant Zombies se trouvant de l’autre côté du Mur, vus à la fin de la Saison 2 en guise de cliffhanger, et plus vus depuis !! Alors certes, pour camper les différents personnages, le casting est haut de gamme, le générique est toujours aussi merveilleux, envoutant, parfait, mais cela suffit-il pour faire une série de qualité ?
DOCTOR WHO, la Saison 7 : Il sera temps que l’ère Moffat se termine. La série si enthousiasmante sous la direction de Russell T. Davies aura bien souffert de ce passage de relais entre lui et Steven moffat. Peu d’épisodes véritablement marquants, bien loins de ce qu’on a connu précédemment. Et comme c’est la crise, un budget réduit à peau de chagrin par la BBC qui n’aide pas, surtout quand Moffat se sera réservé une part de celui-ci pour ses épisodes à lui. Et puis une série quelque peu libérée de ses enjeux dramatiques à cause de l’époque, qui fait que le contenu des épisodes est quelque peu joué d’avance. On savait que la Saison 7 était le chant du signe des Ponds, condamnés à disparaître de toute façon parce qu’on n’a pas l’idée d’installer un couple dans le TARDIS, le Docteur étant réduit à leur tenir la chandelle. La Saison 7 devait marquer de façon extraordinaire les 50 ans du Docteur. Et ce qu’on a récupéré, dans la 1ère partie de saison, ce sont des sortes de mini-TV-Films, qui en fait se réduisent à leur argument de départ la plupart du temps. Des épisodes en enjeux mous, avec une mythologie laissée complètement de côté, avec le seul mystère de l’existence problématique de la nouvelle side-kick du Docteur, la jeune Clara Oswald. Et un mystère promis d’être dévoilée, le fameux nom du Docteur, la question donnant son nom au programme. C’est la méthode Moffat, poser une question et la répéter pour ensuite proposer une réponse, mais temporiser autour de cela jusqu’à révéler la clé du mystère. Davies jouait à cela aussi, mais cela était proposée de façon plus subtile. Bref, on s’ennuie devant la série, et des épisodes guères palpitant souffrant d’un manque évident de budget. La grâce, l’intensité n’y sont plus. Heureusement, Matt Smith continue de faire merveuilleusement le job dans le rôle, et de tenir la baraque. Enfin le TARDIS, plutôt. Et Jenna Louise Coleman, absolument craquante, est une side-kick des plus sympathiques.
The Vampire Diaries, la Saison 4 : Julie Plec est désormais seule aux commandes de cette série qu’elle a co-créée avec Kevin Williamson, parti depuis développer d’autres projets, la série-soeur The Secret Circle et la sombre The Following. Mais on se demande si le véritable maître d’oeuvre n’est pas Ian Somerhalder désormais. Les jeux sont faits pour Stefan : vu que Ian et Nina Dobrev sont ensembles dans la vraie vie, leurs personnages le seront à l’écran. Damon / Ian et Elena / Nina sont amoureux l’un de l’autre et nous le montrent, s’embrassant et s’enlaçant fougueusement à l’écran. La mythologie qui faisait le charme et l’intérêt principal de la série, tout de même, ont quasiment disparu. Les motivations des personnages sont peu claires, on fait intervenir des Chasseurs ou une histoire d’antidote miracle à la poursuite duquel les personnages courraient, enjeux périphériques destinés à dissimuler que la série ne sait plus quoi raconter exactement et que les scénaristes naviguent à vue, éliminant un personnage de temps à autre pour dire qu’il se passe quelque chose, pouvoir traiter des conséquences et gagner du temps. Je dois avouer que j’ai lâché l’affaire en cours de route, mais les sériephiles de twitter qui continuent la série semblent le faire par devoir (comme on ferait ses devoirs, d’ailleurs) sans réel intérêt, par acquis de conscience et parce qu’il n’est jamais évident de lâcher une série qu’on a suivie pendant 3 saisons déjà. La fanbase irréductible de la série semble de plus n’avoir d’yeux que pour cet immense et formidable acteur qu’est Ian Somerhalder, qui montre à chaque épisode tout son talent digne d’un mérité oscar, donc tout va bien. Et dire que le spin-off autour du méchant Klaus et de quelques-uns de ses comparses arrive bientôt, puisqu’il faut battre le fer tant qu’il est chaud et presser le citron tant qu’il reste de la pulpe…
ONCE UPON A TIME, la Saison 2 : Le charme de la série à ses débuts était de découvrir la réinterprétation des personnages de contes traditionnels rentrés dans la culture populaire, et d’assister à d’inspirés mash-ups, faisant fusionner plusieurs histoires ensemble de façon plus ou moins réussie. Mais maintenant que ce plaisir de la découverte n’est plus vraiment à l’ordre du jour, que reste-t-il ? Hé bien les faits et gestes de divers personnages plus ou moins maléfiques et diaboliques, mais pas trop car le public doit s’intéresser à eux, d’autant plus que les flash-backs lostiens (= inspirés de LOST) ne cessent de revenir sur des évènements douloureux de leur passé qui permettent de les comprendre. Mais le problème est que les motivations d’une Cora, d’un Hook ou d’une Regina ne sont pas claires. On ne sait pas ce qu’ils veulent réellement, soit le syndrôme Orangina Rouge : ils sont méchants parce que… Oui, c’est paradoxal, on tente de nous expliquer pourquoi ils sont devenus soi-disant méchants dans le présent, sauf qu’on ne comprend pas ce qu’ils veulent exactement, et qu’on veut nous montrer qu’ils ne sont pas si méchants que cela. Et là encore, pareil, il n’y a pas réellement de mythologie, d’arc narratif global, donc on fait vadrouiller les personnages sans but réel en soi. On envoie quelques personnages dans une région alternative avant de les ramener à Storybrooke, ou à New York chercher un fils perdu de vue, mais l’exercice est un peu vain. On ne sait pas où la série va, si elle va quelque part.
09:32 Publié dans GAME OF THRONES | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : game of thrones, true blood, hbo, once upon a time, doctor who, the vampire diaries, ian somerhalder, histoire des séries americaines, fantasy, fantastique
samedi, 09 mars 2013
VIKINGS, premières impressions : Découvrir de nouvelles terres, bloody Hell !! (Les Nouvelles Séries de la Saison 2012-2013)
De quoi ça parle ? (le pitch de la série) : Vikings nous invite à suivre les exploits d'un groupe de vikings de la fin du 8ème siècle jusqu'au milieu du 11ème, mené par Ragnar Lodbrok, l'un des plus populaires héros viking de tous les temps, qui a régné quelques temps sur le Danemark et la Suède...
Les raisons d’y jeter un oeil… ou pas ! (mon avis critique sur le pilote) : Vikings est une nouvelle série créée par Michael Hirst, un habitué des productions historiques en costumes, puisqu’il a déjà travaillé sur Les Tudor, Camelot et Les Borgia. Cette nouvelle série est diffusée sur History Channel, qui diffuse quelques séries exigeantes proches de celles produites et diffusées par HBO. Et Vikings part donc avec les mêmes “défauts”, si l’on puis dire. On nous fait prendre le train en marche et suivre plusieurs personnages comme si on les connaissait déjà. Du coup, pendant le premier quart d’heure, on suit plusieurs scènes de vie quotidienne de Vikings. L’occasion de découvrir une reconstitution historique soignée (dans les costumes et les décors, j’entends), et une réalité assez crue, jouant sur des scènes de sexe ou sanglantes ; mais après tout, on n’en attendait pas moins d’une telle chaîne. Et on cherche les points d’ancrage permettant d’entrer dans une fiction, comme les personnages que l’on suivra, ou l’intrigue générale. Puis peu à peu, on comprend où les scénaristes vont en venir. On découvre un jeune pré-adolescent, un enfant qui s’entraîne à se battre, déjà, et est à un tournant de sa vie, prêt à être traité désormais en adulte, en jeune guerrier. Tout comme un de ses amis. Et son père et son oncle, deux frères, qui vont s’opposer à la décision de leur chef Jarl Haradson.
En effet, depuis plusieurs années, celui-ci s’obstine à faire piller par ses hommes les Terres de l’Est. Ragnar Lodbrock a l’instinct que son destin se trouve ailleurs, et aimerait partir prendre la mer pour se rendre au contraire vers l’Ouest. Mais Jarl s’y oppose et voit d’un mauvais oeil cette lubie, qui remet d’ailleurs en cause son statut. Et c’est là que la série Vikings gagne en consistance et commence à être réellement intéressante, l’arc narratif étant lancé et riche en questions : on comprend que lors des épisodes suivants, un équipage va devoir se constituer pour accomplir ce périple. qui acceptera de s’opposer à Jorl et rejoindre Ragnar ? Et que vont-ils trouver lors de leur parcours ? La série prend donc son temps, à la manière des séries HBO, pour présenter ses principaux personnages et ses enjeux. Personnages interprétés par des acteurs en retenue (jessalyn Gilsig est ici méconnaissable, si on ne sait pas qu’elle participe à la série), ou au contraire en cabotinage total.
Dans cette série qui vise un public exigeant, on est loin de la vision quelque peu kitsch et déjantée d’Hercules ; The Legendary Journeys., présentant un monde antique de pacotille. Et on tente de draguer du regard les amateurs et fans de Game of Thrones : on retrouve une même scène où l’on demande à un jeune garçon de regarder une décapitation afin de montrer qu’il commence à être un homme, sans tourner la tête, par exemple. Ou encore lors des scènes de combat ou encore d’assemblée. On retrouve dans les deux cas quelques scènes de sexe et de bagarre. Mais la comparaison s’arrêtera bien évidemment là, Vikings trouvant sa propre raison d’exister, comme par exemple dans le fait de montrer de superbes paysages au cours de plans majestueux, la série ayant été tournée en Irlande.
En bref : Vikings s’annonce comme une série à suivre de près, un complément de qualité à l’excellente Game of Thrones, qu’on ne présente plus, dans un autre registre, mais tout aussi exigeante et adulte. A condition de dépasser les premières 20 minutes, peu engageantes du fait d’un manque de narration immédiate, accoutumant tout d’abord le spectateur à un univers prenant vie sous ses yeux.
Côté Cast : Jessalyn Gilsig est une habituée des productions télévisées, étant apparue dans bon nombre d’entre elles. Elle faisait partie de la distribution régulière de Boston Public, avant d’apparaître en tant que guest-star dans Prison Break et HEROES. Elle a également participé à la série GLEE. Gabriel Byrne, qui interprète quant à lui Jarl Haradson, fut l’un des acteurs principaux de In Treatment et du film Usual Suspects.
20:29 Publié dans VIKINGS | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : vikings, michael hirst, les tudor, camelot, jessalyn gilsig, gabriel byrne, game of thrones, histoire des séries américaines