Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

jeudi, 14 mars 2013

PERSON OF INTEREST, Secondes pensées. Vous êtes observés.

person of interest, john reese, jim caviezel, harold finch, michael emerson, carl elias, enrico colantoni, paige turco, zoe morgan, amy acker, lost, x(files, J.J. ABRAMS, jonathan nolan, histoire des séries américaines

Person Of Interest est de toute évidence une des plus belles réussites produites par J.J. Abrams et sa société Bad Robot. D’ailleurs, les soi-disant journalistes qui aiment à présenter le producteur Abrams comme quelqu’un qui n’aurait “plus de jus”, et connaîtrait échec sur échec, oublient curieusement d’en parler. Un succès au vu des audiences, stables en général aux Etats-Unis, tournant autour des 13 millions de téléspectateurs, d’excellentes audiences pour une série actuellement en pleine saison 2, et qui devrait sans problème obtenir une saison 3. Ce qui a dû jouer dans la décision de TF1 de diffuser la série à 20h50 le mercredi. Bien entendu, il est toujours difficile d’expliquer le succès, comme l’échec d’ailleurs, d’une série, et donc d’écrire un article dessus, surtout quand on demande à des journalistes pas forcément versés dans la série. Alors ceux-ci, pour faire allusion, se rattachent à des éléments purement formels. Tel '”journaliste” des Inrocks raccrochera rapidement la série au 11 septembre (pourquoi pas ? Mais c’est tellement facile et superficiel), tandis que tels autres “journalistes” de Staragora, par exemple, y verront… le nouveau LOST (sic. Ah le nombre de séries évoquées dans des articles miteux et pitoyable, présentées comme “le nouveau LOST”, avec éventuellement un point d’interrogation pour semer le doute, et ne pas prendre de risques). D’ailleurs, profitons pour rappeler que cette série est davantage l’oeuvre de Jonathan Nolan, que de J.J. Abrams, uniquement producteur ici.

person of interest, john reese, jim caviezel, harold finch, michael emerson, carl elias, enrico colantoni, paige turco, zoe morgan, amy acker, lost, x(files, J.J. ABRAMS, jonathan nolan, histoire des séries américaines

Person Of Interest est donc un succès public et critique, et ce, d’autant plus remarquable qu’il parvient à l’être sans disposer d’une réelle mythologie, à la différence des autres productions Bad Robot (à part Undercovers, déjà évoquée sur ce blog), étant constituée essentiellement d’épisodes stand-alone en apparence, épisodes fonctionnant indépendamment et constituant une seule et même histoire à chaque épisode. C’est probablement là l’une des raisons qui aura poussé TF1, d’ailleurs, à saborder sa diffusion en la proposant dans le désordre. On pourra rétorquer qu’il y a tout de même la Machine, cette mystérieuse entité à la fois partout et nulle part, scrutant et espionnant les conversations de tout un chacun, sorte de Big Brother dont on nous dévoile peu à peu l’origine. Mais c’est oublier un peu vite que ce n’est finalement qu’un prétexte justifiant simplement le concept de la série. Et hormis cet apparat de Science-Fiction donnant un côté très moderne à la série, celle-ci est “à l’ancienne”, avec un duo redresseur de torts aidant les opprimés contre de méchants individus. Alors pourquoi la série fonctionne-t-elle aussi bien aux Etats-Unis ? Est-ce grâce à ces éléments, où en dépit d’eux ? Hé bien il y a plusieurs explications possibles, autres bien sûr que celles, faciles, de “journalistes” peu inspirés rattachant la série à des éléments formels, qui sont loin de convaincre. Et d’une, il y a l’interprétation impeccable de Jim Caviezel en John Reese, une sorte de “Terminator” humain (curieusement, ses noms et prénoms sont les mêmes que ceux de personnages de la célèbre franchise, John Connor et Kyle Reese). La plupart du temps inexpressif, monolithique, semblant invincible, champion du combat rapproché, et celle de Michael Emerson dans le rôle du boîteux et inquiet Harold Finch. Le duo fonctionne bien, et est un bel exemple de “bromance”. L’autre point fort de la série est probablement son aspect “toile d’araignée”. L’un des épisodes de la Saison 2 livre en effet une clé de lecture possible expliquant peut-être, entre autres, le succès de la série. Cet épisode est celui pastichant le réseau social Facebook et son inventeur, Mark Zuckerberg. J’avais déjà indiqué dans une précédente note que l’un des charmes de la sériephilie est de voir se développer dans une série tout une galerie de personnages récurrents auxquels on s’attachera plus ou moins. Person Of Interest pousse le concept à l’extrême, grâce à son postulat de départ, accumulant les personnages que l’on revoit d’épisodes en épisodes. Et qu’est-ce que la Machine, finalement, qu’une façon différente de métaphoriser un réseau social, montrant que nous sommes tous connectés les uns aux autres, finalement ? Finch et Reese, au gré de leurs reoncontres, vont constituer tout un réseau de relations pouvant les aider le cas échéant, comme l’inspecteur Lionel Fusco, l’Inspectrice Carter, la Sculpturale Zoe Morgan (interprétée par la belle Paige Turco), ou Leon Sung (Ken Leung, vu dans LOST). Face à eux, on aura également la présence d’ennemis récurrents comme Carl Elias (Enrico Colantoni, qui interprétait Keith Mars, le père de Veronica Mars dans la série éponyme) ou encore la mystérieuse ROOT (Amy Acker, vue un peu partout, mais en particulier dans les productions de Joss Whedon).

person of interest, john reese, jim caviezel, harold finch, michael emerson, carl elias, enrico colantoni, paige turco, zoe morgan, amy acker, lost, x(files, J.J. ABRAMS, jonathan nolan, histoire des séries américaines

De plus, tout comme X-Files à la bonne vieille époque (non, le prétendu “Âge d'Or des Séries” n’a pas commencé avec LOST, mais il faut remonter bien plus avant dans le temps, messieurs les soi-disant “journalistes” de StarAgora), chaque épisode réserve au cours de l’évolution de la série son lot de surprises, prenant place dans un cadre différent dans bon nombre d’épisodes, apportant ainsi un aspect varié à la série, cassant toute routine et impression de répétition face à un concept de départ simpliste (malgré l’apparente complexité de son postulat S-F, un postulat d’ailleurs rappelé au début de chaque épisode par Harold Finch en Voix-off) qui risquait d’en prendre le chemin et de lasser. Ainsi, la série, en phase avec son temps, exploite la réalité pour en faire le cadre ou le sujet de différents épisodes. Tel épisode fera référence implicitement, on l’évoquait plus haut, à Facebook, tandis que tel autre placera les personnages face à un ouragan, rappelant les ravages de Katrina). Et puis plutôt qu’une véritable mythologie à mystère, et outre cette surabondance de personnages récurrents, on a un semblant de conspiration plus ou moins tentaculaire qui se met en place par la suite, reprenant cette fameuse idée du réseau ou de la “toile d’araignée”.

Voilà, peut-être, les éléments qui expliquent le succès de la série, et nullement cette prétendue ombre du 11 septembre qui flotterait sur la série (ce sera vrai pour d’autres fictions plus politiques comme HOMELAND, mais moins prégnant dans Person Of interest), ou le fait que les téléspectateurs y verraient un nouveau LOST, fantasme et facilité de “journaliste” en mal d’inspiration et de réflexion.

person of interest, john reese, jim caviezel, harold finch, michael emerson, carl elias, enrico colantoni, paige turco, zoe morgan, amy acker, lost, x(files, J.J. ABRAMS, jonathan nolan, histoire des séries américaines

dimanche, 12 décembre 2010

SUPERNATURAL : review des épisodes 1.03 "Dead in the Water" et 1.04 "Phantom Traveller"

SUP RS1 1.jpg

1.03 : Dead in the Water
Sc : Sera Gamble & Raelle Tucker. R : Kim Manners.
SUP 103 1.jpgLac Manitoc, Wisconsin. La fille d'une famille ordinaire salue son frère et son père avant de partir plonger. Elle est observée dans l'ombre. Alors qu' elle nage, elle sent que quelque chose cloche, et que quelque part, une présence l'entoure. Avant d'être entrainée au fond de l'eau. Les Frères Winchester ont vent de cette affaire grâce à un entrefilet dans la presse. Ils se rendent alors sur place afin d'éventuellement découvrir ce qui est arrivé. Une discussion avec le sheriff ne les avance pas plus : le sheriff tient à sa communauté, et a tout fait pour retrouver les disparues. C'est toutefois pour Dean et Sam de faire connaissance de la fille du sheriff, une charmante jeune femme brune déterminée à les aider. Dean tente désespérément de communiquer avec un jeune enfant, replié sur lui-même, qui pourrait bien en savoir plus sur ce cas, qui a causé la disparition de son père.

SUP 103 2.jpgLe père de la jeune fille disparue est complètement détruit depuis le tragique évènement. Dean tente une nouvelle fois de communiquer avec Lucas, le jeune enfant. Si Lucas continue à ne rien dire, il donne à Dean un dessin censé l'aider, celui d'une maison que les Frères Winchester finissent par retrouver. Une vieille dame y habite, et accepte de les accueillir discuter avec eux. Puis les Frères retournent au lac, à temps pour observer le père de famille désespéré disparaître, victime d'un accident. Le sheriff commence à s'agacer de la présence des Frères Winchester et leur demande de partir. Ceux-ci font mine de lui obéir, mais alors qu'ils reprennent la route, Dean n'en a pas fini avec cette affaire, et retournent chez la fille du sheriff. Au moment où celle-ci, alors qu'elle prend son bain, est attaquée par l'eau maléfique... Les Frères parviennent à la sauver à temps. Puis ils commencent à comprendre les tenants et aboutissants de l'affaire...
Mon avis :  Le début de l' épisode fait immanquablement penser à Jaws / Les Dents de la mer. Et utilise des éléments classiques des films ou séries d'épouvante. L'image semble toujours traité pour être moins "colorée"., je dois dire que je ne suis pas particulièrement fan de ce traitement, comme si la série devait jouer sur ça pour être effrayante. Je dois dire que c'est un véritable plaisir de revoir Amy Acker, surtout qu'elle sert à merveille de 4ème membre de l'équipe de Ghostbusters que constitue les 2 frères. L'épisode est d'ailleurs réhaussé par sa présence, parce que sinon... L'intrigue se traîne, l'explication de cette affaire, un drame remontant à des années, c'est du vu et revu, les personnages sont quelque peu stéréotypés et caricaturaux... Bref, la série continue de proposer une belle alternative à X-Files, même si elle est moins effrayante (tout en essayant de l'être, en vain). J'aurais tendance à la rapprocher de Poltergeist - The Legacy, en mieux...
La Guest-star de l' épisode :  Amy Acker, une habituée des productions Whedon. On a pu notamment la voir dans  Angel et  Dollhouse. On l' a également vue dans la Saison 5 d'ALIAS.

1.04 : Phantom Traveller
Sc : Richard Hatem. R : Robert Singer.
SUP 104 1.jpgDans un aéroport, un homme s'apprête à prendre l'avion, mais semble pris soudain d'une certaine angoisse à l'idée de prendre l'avion. Une présence de poudre noire s'empare alors de son corps alors qu'il se rafraîchit dans les toilettes. Il finit par monter à bord de l'appareil, et en plein vol, ouvre la porte de l'appareil, étant projeté dans l'air à cause de l'appel  d'air. L'avion, endommagé par l'envol de la porte et la dépressurisation, Très vite, Jerry, un responsable de la sécurité aérienne enquêtant sur l'affaire contacte les Frères, dont il connaissait le père, afin qu' ils l'aident à résoudre cette affaire délicate. Dean et Sam finissent par retrouver l'un des survivants du vol, et celui-ci leur parle de l'homme ayant ouvert la porte et dépressurisé l'appareil : George, un dentiste. Les Frères Winchester interrogent sa femme. Ils se font ensuite passer pour des agents du FBI afin de pouvoir examiner les débris de l'appareil. Plus tard, dans un aéroport, la même scène se reproduit : un voyageur est possédé par le nuage noir. Dean et Sam comprennent d'ailleurs qu'il s'agit de cas de possession par un démon, mais restent à comprendre les motivations de la créature. Ils sont alors informés par Jerry d'un autre crash, à Nazareth. Ils se rendent alors dans un aéroport pour retrouver la trace d'une h^ptesse de l'air qui a échappé au crash. Mais leur plan échoue, et Sam songe à monter à bord d'un vol qui a de grandes chances de s'écraser. Mais Dean a peur de l'avion. A bord d el'appareil, Dean retrouve Amanda Walker, l'hôtesse de l'air, qui pourrait être possédée. Mais Dean et Sam font fausse route. Par pur hasard, ils découvrent que c'est en réalité le pilote de l'avion qui est possédé. Ils tentent de prévenir Amanda Walker, mais celle-ci a du mal à les croire...
SUP 104 2.jpgMon avis :  Ah, le grand classique de l'accident d'avion... Je croyais que cela ne concernait que les séries Bad Robot / estampillées Abrams, et on le rencontre ailleurs. Sauf que ce type de scène, à force d'être vu, finit par ne plus avoir aucun effet. Si le but était de surprendre ou effrayer le spectateur, c'est loupé. D'ailleurs, disons-le tout net, mais la série ne surprendra pas le spectateur habitué des séries fantastiques. Après tout, on en a eu pas mal dans les années 90, entre X-Files, Buffy, Charmed, et autres, pour que les sujets possibles soient redondants. De plus, malheureusement, le déroulement de l'épisode est particulièrement prévisible, et les Frères Winchester seomblent avoir beaucoup de chance dans leur enquête, trouvant très facilement l'explication au "monstre de la semaine"... Seulement, malgré ces défauts qui n'en sont que pour les habitués des séries fantastiques ou de Science-Fiction, "Phantom Traveller" est un très bon épisode, et jusqu'à présent mon préféré, le Pilote excepté. Pourquoi ? Parce qu'il donne à voir de sacrées belles scènes jouant sur les personnalités différentes des deux frères, et la série fait preuve d'un sacré humour, chose plutôt rare dans les séries fantastiques, habituellement très sérieuses. Jensen Ackles est excellent dans le rôle de Dean, et comme je l'ai déjà dit, c'est mon préféré des deus frères pour l'instant. Rien que la scène où ce grand gaillard de Dean avoue sa peur de l’avion à son frère est un grand moment, difficile de ne pas sourire en la voyant. Ce qui est appréciable également, c'est la continuité que tente de créer par petites touches la série : la quête du père n'est pas oubliée, de même que le drame survenue à la mère des frères Winchester.

SUP RS1 2.jpg

dimanche, 28 juin 2009

Dollhouse : review des épisodes 1.11 et 1.12

DOLLHOUSE 6.jpg

Le 1.11 : Briar Rose

Sc : Jane Espenson. R : Dwight Little.

DOLLHOUSE 11.jpgEcho est devenue institutrice et raconte un conte de fées à une classe de jeunes élèves. Mais une élève conteste certains éléments es contes de fées, réagissant même de façon disproportionnée. Echo / Suzanne va tenter de l'aider et de comprendre pourquoi elle a réagi ainsi. Pendant ce temps, c'est au tour de Ballard de faire ses affaires et de partir, au grand désarroi de Mellie. A la Dollhouse, Boyd informe la Directrice qu'il a trouvé une clé USB qui appartenait à Dominic, et qui pourrait détenir soit des données sur la NSA, soit sur la Dollhouse. La personnalité de Dominic est intégrée à Victor pour pouvoir être intérrogée, et savoir ce qu'il en est. Ballard a découvert où se trouvait la Dollhouse. Il rencontre alors, après avoir mené l'enquête, celui qui a construit le building abritant la Dollhouse. un individu excentrique cultivant de l'herbe dans son appartement. Il l'emmène avec lui, et s'introduit en sa compagnie dans la Maison de poupées. Il neutralise Topher, et découvre le Siège du Péril, ainsi que les "chambres" des Dolls, où il découvre Mellie / November, mais aussi Caroline / Echo, qu'il réveille, et souhaite emmener avec lui. Mais Boyd veille et arrête Ballard, alors que celui-ci allait la libérer. Tous deux s'affrontent violemment. Pendant ce temps, Victor et le Dr Claire Sanders sont attaqués par... Alpha lui-même, revenu à la Dollhouse.
Mon avis : Un épisode très ennuyeux, dû au fait qu'il ne s'y passe pas grand chose, l'épisode reposant sur des dialogues métaphorisant les situations des personnages. L'histoire de la petite file ne sert hélas qu' à introduire des dialogues métaphoriques sur les personnages et la Maison de poupées. Il vaut surtout pour le fait que Ballard découvre enfin de ses yeux la Dollhouse, et abndonne définitevement Mellie / November, apparemment. Mais le personnage excentrique qui l'accompagne est horripilant et fatiguant. Puis tout s'accélère et l' épisode rebondit 10 minutes avant la fin. Car Alpha est revenu pour se venger, et menace directement le Dr Claire Sanders. Et c'est vraiment dommage, car les 10 dernières minutes enchaînent les rebondissements auxquels je ne m'attendais absolument pas.
En résumé, 30-35 min un peu molles et pas très enthousiasmantes, destinées à introduire 10 min enlevées où les rebondissements abondent, et qui préparent le final de cette saison 1.



Le 1.12 : Omega
Sc : Tim Minear. R : Tim Minear.

DOLLHOUSE 12 2.jpgSuite de l'épisode précédent. Dernier épisode de la saison. Alpha a récupéré Echo, heureuse et excitée de l'accompagner. Pendant ce temps, Claire Saunders prévient Boyd et la Directrice d'avoir été attaquée, ainsi que Victor, par Alpha. Et comprend peut-être qu'elle n'est peut-être qu' une Doll elle aussi.
Plongée dans le passé, il y a quelques années : Topher et la Directrice chapeautent un commando envoyé en mission : celui que l'on conaît comme Alpha torture un individu pendant qu'une jeune fille (Echo ?) danse de façon lascive en pleine lumière, et qu'on entend un vieux standart américain. Il y a du Tarantino dans l'air. Surprise, la jeune fille n'est autre que celle que l'on connaît comme étant le Dr Claire Saunders, et qui s'appelle à l'époque Crystal. Puis après avoir assisté à un maelstrom de violence et de sexe, les hommes de la Maison de poupée interviennent, et Alpha est arrêté.
Retour au présent : Ballard apprend que celui qui l'accompagnait, qu'il a introduit dans la Dollhouse, était Alpha. Mais alors que ses collègues ont été alertés par une alerte à la bombe, Ballard se propose de les éloigner, et la Directrice accepte. Claire Saunders soigne Victor, défiguré par Alpha. Ballard, qui a gagné la confiance de la Directrice, va aider à arrêter Alpha, tout d'abord en dressant son profil psychologique. Topher comprend que Alpha a volé sa première personnalité. Celui-ci a créé son propre Siège du Péril et va reprogrammer une jeune fille blonde qu'il a enlevée : lui donner la personnalité de Caroline. Et reprogrammer Echo pour créer... Omega, le produit de toutes ses précédentes personnalités mêlées... Alors que Boyd et Ballard font équipe pour tenter de retrouver Echo, celle-ci fait face à Alpha.

DOLLHOUSE 12 3.jpgPlongée dans le passé : Caroline visite pour la première fois la Dollhouse, et suscite déjà l'attention d' Alpha, qui craque pour la jeune fille. On découvre comment Alpha a été séduit par Echo, dans quelles circonstances il a agressé celle qui deviendra Claire Saunders, et comment il a perdu la raion.
Mon avis : Un épisode passionnant qui explore le passé de Caroline / Echo et Alpha par un va-et-vient incessant entre le passé et le présent. De plus, la dynamique de la série change, avec un Ballard ayant découvert la Dollhouse, et les Dolls, et prêt à les aider.
La saison présente avec cet épisode une assez belle conclusion aux personnages, mais aussi au propos philosophique de Whedon soulevé par cette série : la question de l'identité, de la personnalité, n'aurait pour d'autre but que la rencontre amoureuse, rendre celle-ci possible. Why not.
Continuité et Mythologie : Nous est confiré ce que l'on pouvait soupçonner. Celle que l'on connaît comme le Dr Claire Saunders est une ancienne Doll.

DOLLHOUSE 6,5.jpg