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mardi, 29 octobre 2013

Agents of S.H.I.E.L.D. : Bienvenue au level 7 !! (les Nouvelles Séries de la Saison 2013-2014)

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De quoi ça parle ? (le pitch de la série) :  Les aventures mouvementées de quelques membres de la "Strategic Homeland Intervention, Enforcement and Logistics Division, plus connu sous le nom de "S.H.I.E.L.D.". Des agents qui constituent une petite unité d’intervention afin d’éviter que les évènements qui ont frappé New York ne se reproduisent par exemple.

Les raisons d’y jeter un œil… ou pas ! (mon avis critique sur les premiers épisodes) :  La série Marvel’s Agents of SHIELD était probablement l’une des plus attendues de cette saison, et pour deux raisons : et d’une, elle fut vendue sur le nom de Joss Whedon, dont on laissait entendre qu’il serait le showrunner de cette série qui marquerait donc son retour à la télévision ; de deux, Agents of SHIELD devait s’intégrer à la continuité du Marvel Cinematographic Universe, exploiter le fait que les films produits par Marvel Studios se font suite les uns aux autres et se déroulent dans un univers commun. Concernant le 1er point, Joss Whedon fait l’objet d’un véritable culte (oui, le terme ne me semble pas être trop fort ici), puisqu’il a offert ses heures les plus mémorables à la télévision en produit, écrivant, réalisant de véritables pépites, avec Buffy, the Vampire-Slayer, Angel, Fireflyet Dollhouse. Et surtout, il est l’auteur du méga-hit cinématographique Avengers. L’empire Disney ne pouvait en rester là devant un tel succès, et l’univers des Séries TV est ainsi fait que pour nourrir l’impatience des fans, ou s’assurer au moins une audience confortable, une déclinaison en série télévisée est une conséquence somme toute logique, surtout quand on possède une chaîne de télévision (pour rappel, ABC, l’un des grands networks américains, c’est Disney derrière). Alors la série télévisée Agents of SHIELD, une bonne ou une mauvaise chose ? Et une bonne ou une mauvaise série ? Hé bien oui et non. Le retour aux affaires de Joss Whedon est toujours une bone chose, même s’il semble que les véritables maîtres aux commandes de la série soient le couple Jed Whedon & Maurissa Tancharoen, co-créateurs de la série, déjà à l’œuvre sur Dollhouse. Quand on visionne les premiers épisodes de la série, on a du mal à reconnaître la patte du maître. Si certains personnages en rappellent d’autres assez caractéristiques, leur personnalité reste encore à être affirmée. Et il manque cette qualité d’écriture, cet humour, ces répliques qui faisaient le sel des séries de Joss.

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Concernant la série elle-même, il s’agit d’une banale série d’action-aventures tout à fait convenale, mais sans réel relief, avec des pitches terriblement classiques : le premier épisode nous introduit à travers un personnage novice dans l’univers de l’équipe dans le Pilote, on part retrouver un objet dans l’épisode 1.02 ou une personne kidnappée dans l’épisode 1.03. Les personnages constituent une équipe restreinte, chacun étant spécialisé dans un domaine, un peu à la « Mission : Impossible » : Leo Fitz et Jenna Simmons sont les scientifiques, Grant Ward la force de frappe, le guerrier, Melinda May la pilote de l’avion de l’équipe, Skye la spécialiste informatique et novice. Si la série utilise le thème du SHIELD, on n’en verra pas grand-chose. Pas d’héliporteur, ou de scènes de base avec un personnel très nombreux. Cela se justifie par le fait que peu d’Agents appartiennent au Niveau 7, peut-être, ou aux missions particulières de l’équipe. Missions que l’on pouvait penser secrètes, car le S.H.I.E.L.D. est à l’origine une organisation, aussi, de contre-espionnage. Mais on peut se poser la question, vu que les gadgets utilisés par les agents ou même les véhicules portent clairement… le logo de l’organisation (sic !!) A la manière des séries policières à équipes de spécialistes lancées dans les années 2000 (CSI, NCIS, Criminal Mindset consorts), aucun effort n’est fait pour donner un passé aux personnages à la personnalité pas très travaillée de surcroit. Et le choix de choisir uniquement un groupe de personnages assez jeunes peut être discutable. A la rigueur, sur un sujet commun, NCIS : Los Angeles est dix fois plus réussie, par exemple : tous les personnages sont travaillés et charismatiques, ont cette particularité qui les identifie facilement (le héros amnésique, le grand black costaud, la petite chef rigolote et autoritaire malgré tout, etc… ), il y a de l’humour, des gimmicks… Bref, Agents of SHIELD est loin de la « bombe » télévisuelle qu’on espérait, elle est juste moyenne. Elle se laisse regarder, mais ne va pas séduire ou nous faire accrocher du premier coup. C’est une série d’aventure-actions assez classique et basique, qui manque encore de personnalité, d’humour, de profondeur.

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Et concernant le second point, l’appartenance au MCU évoqué plus haut ? Les annonces à ce sujet étaient partagées, à ce sujet, comme si on souhaitait anticiper nos trop fortes attentes. Au départ, on laissait entendre que la série serait dans une continuité parallèle à celle des films. Car le problème d’un univers cross-média, c’est que si on essaie de jouer sur plusieurs tableaux à la fois, en tapant dans plusieurs domaines de la culture populaire. Mais le problème, c’est que l’un de ces domaines sera toujours prédominant par rapport aux autres. Pour le MCU, ce sont les films qui donnent le ton, et la série devra s’y plier. D’où le souci de proposer des évènements qui entreraient en contradiction avec les films. La série partait déjà de ce type de « problème » : l’Agent Coulson, que pouvait récupérer probablement financièrement une série TV, point de jonction idéal entre les séries et les films, est l’objet de ce type de souci de continuité, toujours pas résolu : mort dans Avengers, on le rencontre ressuscité dans la série sans aucune explication pour le moment, tout au plus y fait-on allusion sous forme de boutade. Pour l’instant, c’est ce qui sauve la série de son classicisme, sa banalité : être rattachée à un univers populaire plus grand qu’elle qui ne peut que lui servir. Mais on peut être là aussi déçu des liens que s’assure la série. Car dans les faits, cela se traduit par des références appuyées dans les dialogues : si le Pilote exploite un élément d’intrigue d’Iron Man 3, on a ensuite de simple citations. Et les scènes finales de chaque épisode. Qui donnent un peu l’impression de remercier le spectateur d’avoir regardé l’épisode, en lui donnant ce qu’il était venu chercher, retrouver une part infime du MCU : la voiture volante de Coulson qui fait référence au 1er Captain America, l’apparition de Nick Fury à la fin de l’épisode 1.02, la promesse de retrouver Graviton, un Super-Vilain de l’Univers Marvel (à voir comment il sera exploité, d’ailleurs, car relativement puissant dans les Comics). Pour l’instant, c’est peu, et on peut s’agacer que les plus de 40 années d’existence de l’Univers Marvel en comics ne soient pas plus exploitées que cela, en faisant intervenir même des adversaires sans super-pouvoirs qui seraient les ennemis naturels du S.H.I.E.L.D., comme par exemple l’A.I.M. ou l’Hydra.

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En bref :  Agents of SHIELDest pour l’instant une série basique d’action-aventures qui se laisse suivre, mais s’avère tout à fait dispensable. Trop classique, avec quelques incohérences, on a même vu mieux dans le domaine, honnêtement, avec par exemple NCIS Los Angeles. Et plus dommageable, les liens avec le MCU se limitent à quelques citations ou apparitions clin-d’œil. Sans que l’on reconnaisse en plus la patte de Joss Whedon.

Et pour un autre avis sur les premiers épisodes :  Je ne saurais trop vous conseiller l’excellent magazine L’Ecran Fantastique, qui propose un avis critique complémentaire sur les premiers épisodes.

mercredi, 23 octobre 2013

THE TOMORROW PEOPLE : Bienvenue chez les X-Men… du pauvre ! (les Nouvelles Séries de la Saison 2013-2014)

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De quoi ça parle ? (le pitch de la série) :  Un groupe de jeunes gens appelés les "Tomorrow People" représentent la prochaine étape dans l'évolution de l'humanité : ils possèdent des pouvoirs, comme celui de communiquer entre eux par télépathie, de lire dans les pensées ou de se téléporter. Lorsque Stephen Jameson, un ado perturbé en pleine mutation, est recueilli par Cara et John, deux des siens qui maîtrisent déjà leurs capacités extraordinaires, il découvre l'histoire complexe de sa famille et son importance au sein de la guerre secrète qui oppose les "Tomorrow People" aux "ULTRA", un groupe qui veut les capturer pour le bien de l'humanité...

Les raisons d’y jeter un œil… ou pas ! (mon avis critique sur les premiers épisodes) :  The Tomorow People est l’une des nouvelles séries de la CW lors de cette saison, une série produite et lancée par Phil Klemmer, ancien scénariste de VERONICA MARS, aidé de l’indispensable Julie Plec, la showrunner de The Vampire Diaries et son spin-off The Originals. Cette série, qui serait le remake d’une vieille série des années 70, met en scène un jeune adolescent, Stephen Jameson (interprêté par Robbie Amell, le cousin de Stephen Amell, qui interprète le rôle-titre d’ ARROW), qui se découvre dôté de super-pouvoirs. Des pouvois adaptables facilement dans le cadre d’une série TV, bien sûr, ce qui veut dire pas trop gourmands en effets spéciaux : télépathie, télékinésie et téléportation. Et comme on peut s’y attendre, deux groupes vont tenter de lui mettre le grappin dessus : des adolescents vivant dans une certaine clandestinité, les gentils de l’histoire, et les méchants, qui voudraient utiliser ses capacités exceptionnelles pour traquer et éliminer the tomorrow people, les mutants de l’histoire (même si le terme « mutant » n’est pas prononcé, étant propriété sauf erreur de la 20th Century Fox). Etonnamment (ironie inside), on apprendra que le père du héros, disparu, est plus ou moins impliqué dans cette affaire.

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Bref, on l’aura compris, la série fait indéniablement penser à des références du genre très connues, comme X-Men pour la mise en scène d’homo-supériors, prochaine étape de l’évolution, et Matrix, pour le côté rebelles combattant une organisation d’hommes en noir. La série n’est jamais originale pour un sou, et n’apporte strictement rien de nouveau au genre, suivant scrupuleusement les passages obligés d’un tel type de série. Ainsi les débuts de la série mettront en scène la traque d’autres mutants. Pour la suite, la série a de quoi séduire les jeunes adolescentes avec le même type d’ingrédients que pour les autres séries de la CW : un possible triangle amoureux, l’espoir de voir un couple se former entre Stephen et Cara, la présence d’un personnage qui découvre les secrets de ces mutants… Si on accepte le fait que la série ne surprendra jamais et entreprend des chemins vus et revus, la série se laisse regarder, comme une série CW de plus...

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En bref : The Tomorrow People est une énième variation sur un thème déjà connu. Si elle se laisse tout de même regarder, il s’agit de ne pas être exigeant avec elle : elle n’est jamais originale pour un sou et ne fait jamais preuve d’inventivité.

Côté Cast :  On se plaira à retrouver Sarah Chalke, la Nina Myers de 24, hélas dans un rôle de mère célibataire stéréotypé, et Mark Pellegrino, le Jacob de LOST, vu dans bon nombre de séries en tant que guest-star, et notamment dans SUPERNATURAL, autre série de la CW.

L'info en plus :  La première saga du comic Ultimate X-Men, lancé en 2000 et proposant un reboot des X-Men en phase avec l'épqoue, sans le poids de la continuité, saga qui s'étendait sur les 6 premiers numéros, s'appelait justement... "The Tomorrow People".

Et pour un autre avis sur la série : http://ms-kitty-fantastico.blogspot.fr/2013/11/the-...

vendredi, 11 octobre 2013

ONCE UPON A TIME IN WONDERLAND : Alice au pays du spin-off inutile (Les Nouvelles Séries de la Saison 2013-2014)

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De quoi ça parle ? (le pitch de la série) :  Dans l'Angleterre victorienne, Alice, une jolie jeune femme, raconte à qui veut l'entendre l'existence d'un autre monde de l'autre côté d'un terrier de lapin. Chat invisible, cartes à jouer vivantes sont parmi les nombreuses merveilles de ce nouveau lieu magique...

Les raisons d’y jeter un œil… ou pas ! (mon avis critique sur les 2 1ers épisodes) :  J’aime beaucoup le magazine Séries TV. C’est l’un des derniers magazines sur les Séries TV sur le marché, mais un magazine qui propose des articles de qualité sur l’ensemble des séries TV. Seulement, je ne supporte pas leurs éditos, une page inutile qui tente de proposer un effet coué sur une industrie dans une période creuse. Ainsi, le dernier numéro vantait l’inventivité et la créativité de l’industrie télévisuelle actuelle en terme de séries américaines, alors que jamais on n’a vu se profiler autant de spin-offs, séries dérivées de séries déjà installées, destinées à drainer l’audience de la série-mère qui jetteront au moins un œil curieux à ce produit censé rappeler celle-ci, l’effet « univers partagé » proposant un attrait certain.

 

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Cette longue introduction pour évoquer une série qui constitue donc un spin-off de l’installée ONCE UPON A TIME, qui bénéficie d’une fanbase conséquente. Le fait de proposer une série dérivée sur l’univers d’Alice au Pays des Merveilles était des plus séduisantes. Cette histoire n’a cessé de proposer des versions diverses en Bande Dessinée, série, TV-film, ou film. Rien que d’évoquer ce titre ouvre la porte à un univers fantastique riche et passionnant, autant que celui du Magicien d’Oz, au point que même une série plutôt S-F comme Star Trek lui adressera un clin d’œil appuyé dans l’épisode « Shore Leave » de  la Season 1. Et le choix se révélait plutôt logique pour un spin-off, ONCE UPON  A TIME ayant déjà proposé un premier voyage vers le Pays des Merveilles. Alors qu’en est-il de cet énième voyage au pays des Merveilles ? Hé bien pas grand-chose… Alice a bien grandi, donc, et est enfermé dans une institution psychiatrique caricaturale où on ne la croit bien sûr pas. Avant qu’elle ne parvienne à s’évader, donc, et à retourner à Wonderland. Sa fuite est notamment destinée à retrouver Cyrus, le génie de la lampe, dont elle est tombée amoureuse. La Alice de la série est une jeune fille courageuse et combattive, qui sait manier l’ épée. L’inspiration semble se porter vers la version la plus récente du mythe, celle de Tim Burton. A ses côtés, le personnage de Jack of Heart / le Valet de Cœur sera bien plus intéressant, avec son délicieux accent britannique et ses « bloody hell » qu’il ne cesse de prononcer. Et le pilote d’aligner les figures bien connues quand on pense à cette histoire : le Lapin toujours pressé, le chat géant au sourire inquiétant… Mais il faut se rendre à l’évidence, la série n’apporte rien de nouveau au mythe, ni à la série principale avec laquelle les liens devraient être très ténus. La Reine Rouge, la grande méchante de cette série (une reine chasse l’autre), est incarnée par Emma Rigby, aux lèvres des plus… charnues. La pauvre a dû pas mal abuser malheureusement du collagène. Les effets spéciaux sont tout aussi moches. Vouloir faire un spin-off, pourquoi pas, à condition que le budget suive. Le tournage sur fond vert est clairement devinable , et le vortex conduisant Jack et Alice au Pays des Merveilles est pire que ceux de SLIDERS il y a… 18 ans au moins. Côté scénario, les scénaristes ne semblent avoir d’autre motif que la quête / retrouver quelqu’un. Dans Once Upon A Time, on recherche le jeune Henry, et ici Cyrus. Dans leur quête, donc, Alice et Jack atterrissent dans l’épisode-pilote dans un lac de guimauve, curieusement annonciateur de l’épisode 1.02, où des flash-backs nous conduisent à découvrir l’histoire d’amour entre Alice et son Génie : un torrent de guimauve d’une mièvrerie et d’un ennui sans nom.

 

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En Bref :  On ne peut pas dire que ce spin-off de Once Upon A Time ait une utilité quelconque. La série est affreusement moche la plupart du temps, nous sert des intrigues basiques et provoque plus l’ennui qu’autre chose. La fausse bonne idée d’ABC, surtout si du budget déjà peu élevé pour la série-mère est ici gâché.