mardi, 07 mai 2013
CSI : Crime Scene Investigation, les épisodes-cultes : le 1.09 "Unfriendly Skies".
Sc : Andrew Lipsitz & Carol Mendelsohn & Anthony E. Zuiker. H : Andrew Lipsitz. R : Michael Shapiro.
Résumé de l’épisode : Grissom et son équipe enquêtent sur la mort d'un passager voyageant en première classe sur un vol pour Las Vegas. Les enquêteurs sont obligés non seulement d'examiner les preuves physiques, mais aussi d'interroger tous les passagers en première classe pour connaître leur vision personnelle de l'incident.
Le choix du crime : En général, il est peu fréquent pour une série qu’un très bon épisode succède à un autre dans l’ordre de production. C’est pourtant le cas avec l’épisode 1.09, qui propose une intrigue dans un autre genre que le précédent. Si le 1.09 présente bien entendu une nouvelle enquête pour l’équipe de Grissom, la scène de crime est des plus atypiques, puisque le meurtre a eu lieu pendant un vol d’une compagnie aérienne. Ce qui signifie que l’avion doit être immobilisé le temps de l’enquête, mais que le temps presse, celui-ci devant être remis en service. L’enquête doit alors être résolue en une nuit, l’appareil ne pouvant être indéfiniment immobilisé, d’autant plus que le Sheriff voudrait lui aussi avoir rapidement un coupable. 2nd élément rendant l’épisode passionnant, c’est que tous les passagers du vol se révèlent être bien entendu des suspects potentiels. Suspects qui semblent peu décidés à parler ou à dévoiler la vérité au sujet des évènements s’étant déroulés lors de ce vol. 3ème élément, l’épisode ne compte qu’une seule et même enquête qui va solliciter tous les membres de l’équipe. (habituellement, on suit 2 à 3 enquêtes en parallèles). Unité de temps, de lieu quasiment, et d’action, donc. Et l’épisode est d’autant plus remarquable que la caractérisation fonctionne à plein : Grissom, peu à l’aise avec les gens en général, délègue la partie “relations publiques” à Catherine Willows, et n’a apparemment connaissance de certains sujets sexuels uniquement d’après la lecture de revues médicales. A la différence de Sara Sidle, qui s’est déjà envoyée en l’air à l’occasion d’un vol. Brass, qui joue l’espace d’un instant les papa-poules avec une petite fille, se révèle des plus attendrissants. De nombreuses petites scènes permettent donc de voir les personnages sous un autre jour, d’en apprendre encore un peu plus sur eux. Le point d’orgue est atteint quand, pour démêler la vérité, l’équipe au complet confronte les preuves aux témoignages des suspects, n’ayant plus que 10 minutes pour comprendre la sinistre réalité des évènements, comme c’est souvent le cas dans les séries où la résolution intervient dans les derniers instants. Pour ce faire, l’équipe va se livrer à un jeu de rôles, chacun se mettant à la place d’un des passagers, avec des choix reflètant la personnalité ou les relations qui les unissent. Une autre scène marquante clôturant l’épisode, s’ajoutant à celui-ci, vient encore élever l’intérêt pour celui-ci : l’équipe, réunie après avoir résolu l’enquête, se confronte à débat philosophique sur la nature humaine, chacun se demandant comment il aurait agi dans de telles circonstances. Seule point d’ombre à ce tableau idyllique, la conclusion est bien entendue apportée par un Grissom père la morale, se plaçant au-dessus du lot et du débat, incarnant une fois encore un paragon de vertu qui amène certes la réflexion à un autre niveau.
Les Références culturelles de l' épisode : Grissom : " We have 10 minutes...We're going to have to do a 'Run Lola Run' in real time. " Il s'agit d'une référence au film allemand de 1999 film Lola rennt (en Français, Cours, Lola, Cours).
11:12 Publié dans CSI : Crime Scene Investigation, Les épisodes-cultes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : csi, les experts, gil grissom, catherine willows, sara sidle, policier, cours lola cours
lundi, 06 mai 2013
CSI : Crime Scene Investigation, les épisodes-cultes : le 1.08 "Anonymous".
Sc : Eli Talbert et Anthony E. Zuiker. R : Danny Cannon.
Résumé de l’épisode : Suite de l' ép. 1.01 "Pilot". Royce Harmon a été assassiné il y a 3 mois dans sa baignoire, avec une mise en scène faisant croire à un suicide. Un autre meurtre a eu lieu, reproduisant le même schéma. Un crime signé d'un tueur connaissant suffisamment les méthodes des CSIs pour laisser sur place de fausses preuves, afin de piéger Grissom et son équipe. Warrick et Nick enquêtent pendant ce temps sur l’ affaire d’ un homme ayant eu un grave accident de voiture et désormais dans le coma.
Le choix du crime : Alors que la série en est encore à sa première année d’existence, son concept semblait l’orienter vers un formula-show, et une série construite en semi-loners, avec des enquêtes résolues à la fin de chacun d’entre eux. Pourtant, le Pilote avait laissé une enquête irrésolue, appelant inévitablement une suite. Cette suite, ce sera dans l’ép. 1.08 “Anonymous” qu’on la découvrira, le premier de la série CSI qui fera appel à la mémoire et la fidélité du spectateur.
Cet épisode fait partie des épisodes indispensables de la série, car il marque l’établissement définitif d’une 1ère nemesis pour Gil Grissom, le chef de l’équipe des Experts de Las Vegas, en la personne de Paul Millander, un tueur en série dissimulant ses crimes sous d’apparents suicides, et un individu pas forcément charismatique au départ, mais qui le devient dans sa manière de se jouer de Grissom. Comme bien souvent, les scènes les plus réjouissantes d’un duel de ce type, à la Sherlock Holmes / Moriarty, sont celles où un personnage nargue ou se moque d’un autre à distance, ainsi que lorsque les deux personnages se font face. L’épisode proposera son lot de scènes correspondant à l’une ou l’autre catégorie. Ainsi, Grissom, présenté dès le départ comme une sorte de Sherlock Holmes moderne (pour lui, et avant House, les gens mentent, mais pas les preuves, son caractère quelque peu asocial, le fait qu’il soit un puits de science et de culture… ), rencontrera à nouveau Paul Millander sans avoir encore compris qui il avait finalement en face de lui, l’assassin qu’il recherche. Alors que les téléspectateurs savent déjà, eux. Passage réjouissant, donc, tout comme la scène où Grissom réalisera qu’il pouvait arrêter l’assassin qui s’est joué de lui. Réjouissant, surtout, parce que depuis le début de la série, il y a un côté m’as-tu-vu chez Grissom, qui pouvait lasser à la longue. Même si le personnage ne fait pas preuve d’arrogance marquée, comme d’autres héritiers de Sherlock Holmes par la suite (n’est-ce pas, Patrick Jane ??). Ici, le spectateur découvre un personnage finalement faillible, ainsi qu’un adversaire à la mesure de Grissom.
Double pied-de-nez final, alors que Grissom tentera de rattraper son ennemi, lui et les forces de police découvriront un salut amical adressé à une caméra de surveillance, nargaunt ainsi de belle façon Grissom. Du coup, malheureusement, la seconde enquête de l’épisode, sur laquelle travaillent Warrick et Nick Stokes, elle, fait bien sûr pâle figure et ne retient guère l’attention. Malheureusement aussi, la dernière apparition du personnage de Paul Millander ne sera pas à la hauteur de cet épisode, trouvant au personnage de piètres excuses pour ses crimes.
18:32 Publié dans CSI : Crime Scene Investigation, Les épisodes-cultes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : gil grissom, paul millander, warrick brown, nick stokes, csi, les experts, policier
dimanche, 05 mai 2013
Le bilan de Mai de mon Challenge Séries 2013.
Nous sommes arrivés depuis quelques jours au mois de Mai, soit presque au milieu de l’année. Il est probablement temps de faire un premier bilan de mon Challenge Séries 2013, une très bonne idée d’Hellody, consistant à se fixer une liste de séries que l’on souhaite découvrir ou dont on a repoussé la suite du visionnage, et pour lesquelles se présente l’occasion de se mettre à jour.
Flash-Forward : 1ère série terminée, c’est une série que j’ai beaucoup apprécié visionner. Je pense que le visionnage en marathon a été favorable. C’est dommage que la série n’ait duré qu’une saison, mais il y a une vraie fin, et peut-être que la série aurait souffert d’être poursuivie indéfiniment. Une réussite tout de même pour cette série, qui aura aussi souffert des changements de l’équipe créative en coulisses, et d’avoir été diffusée immédiatement après LOST, peut-être aussi. ABC pensait qu’il y aurait un tel vide après la célèbre série qu’il fallait proposer rapidement un produit de substitution, mal leur en a peut-être pris…
CHUCK : Une série dont j’aurais encore repoussé le visionnage, finalement, je pense. Ce qui aurait été un tort, car je l’affirme, et même si je ne suis pas fan (qu’on me comprenne bien, j’aime beaucoup la série), il s’agit d’une grande et excellente série. Elle appartient à un genre que je n’aime pas en général, la comédie d’espionnage, un genre terriblement délicat à manier, qui joue sur les stéréotypes et qui peut rapidement sombrer dans la caricature. Seulement, les scénaristes savent être légers et sérieux quand il le faut, l’écriture est fine, l’interprétation est souvent brillante, les guest-stars d’une grande qualité, vraiment, c’est une réussite en la matière. Et l’argument –massue, c’est une évidente parenté avec ALIAS, dont on reprend plusieurs éléments : Chuck, comme Sydney, n’a pas réellement connu ses parents, souvent absents ; devenu espion, il doit jongler entre sa vie avec ses amis, et sa vie d’espion. Et les agents ennemis renégats, qu’ils soient du Fulcrum ou du Ring, travaillent pour une nébuleuse particulièrement puissante appelée… l’Alliance.
The Mentalist : La série policière à consultant que j’apprécie le moins, découverte en dernier après CASTLE, Lie to Me, et Unforgettable. Je consacrerai probablement une autre note à cette série pour en dire plus. Malgré un pitch de départ assez sombre, The Mentalist racontant aussi la traque d’un tueur en série capable de réunir des suiveurs à son service, le concept anticipe celui de The Following. Mais finalement, la série reste dans l’ensemble assez légère et familiale, à la différence de celles très sombres diffusées actuellement aux Etats-Unis. Et l’argument principal n’est pas assez poussé, la traque de Red John ne concernant en général que 2 ou 3 épisodes par saison seulement, pour gagner davantage mon intérêt et mon attention. Mais je voulais tout de même la voir, et c’est un très bon produit américain comme ils savent en fabriquer. Les épisodes se regardent tout seuls, et Patrick Jane, ce grand gosse insupportable légèrement snob est fascinant.
DEXTER : J’ai un peu laissé la série en plan, ayant vu les 3 premières saisons. Je la reprendrai, mais je souhaitai consacrer une nouvelle note à cette série. Là encore, malgré son thème très fort, avec un serial killer en personnage principal, la série n’est pas aussi sombre que l’on pouvait s’y attendre malgré tout. Elle possède comme The Mentalist quelques aspects agaçants, dûs au fait d’avoir trouvé une formule qui fonctionne, et qu’on va répéter à chaque saison. Les personnages évoluent toutefois, comme dans CHUCK, et la vie des personnages n’est pas figée. Une série que j’aime beaucoup suivre et regarder. Les 3 premières saisons ont été de qualité, et si je vois bien la formule employée, cela ne me dérange pas finalement. Me mettre à jour aussi tard sur la série aura fait que je connais malheureusement un des rebondissements de la fin de la saison 4, même si je ne connais pas les circonstances exactes.
24 : Une des grandes séries des années 2000, dont je n’avais vu que les 3 ou 4 premières saisons, que j’ai repris depuis le début. Un concept très très fort, mais des incohérences dès la 1ère saison qui n’avaient pas été relevées à l’époque. Par exemple, il est quand même curieux que la CTU fonctionne tout de même. On rappellera que personne, dès le départ de la série, ne fait vraiment confiance à Jack, qui agit en solo en gardant tout pour lui, et ne faisant que rarement confiance. Seul son chef lui fait d’ailleurs confiance en retour, d’autant plus que Jack a enquêté et fait arrêter 3 agents corrompus ! Mais je suppose que tout le monde avait été bluffé par le ton nouveau et l’originalité de la série pour ne pas y faire attention… Une série que je souhaite vraiment terminer.
Voilà pour les séries en cours. Je souhaite au moins terminer Stargate Universe, ce serait la prochaine série à visionner pour moi (d’autant que je suis parti pour terminer aussi CHUCK) pour au moins avoir fini fin Juin la moitié de mon Challenge. Outre ce challenge, je suis une dizaine de séries en direct des USA, et j’ai visionné aux 2/3 TRIGUN. Je regarde aussi, en regard, The Wild Wild West, un classique. Je songe à squeezer REVENGE pour regarder à la place DOLLHOUSE, dont je n’avais pas vu la Saison 2, m’étant arrêté à la fin de la Saison 1. Vous en savez plus maintenant !
KNIGHT
12:12 Publié dans Ce blog. Généralités, humeurs... | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : challenge séries 2013, chuck, dexter, 24, the mentalist, flash-forward, lost