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vendredi, 25 mars 2011

Les Scènes-cultes : Ally McBeal, ép. 1.15 "Once in a Lifetime"

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Si vous saviez comment j’ai aimé Ally McBeal à l’époque… Pourtant, je n’ai pas accroché tout de suite à la série, la regardant d’un oeil distrait. Comme je l’ai déjà dit, il suffit parfois d’une scène. Ce fut, en l’occurence pour Ally une scène restée culte, emblématique de la série.

Dans l’épisode 1.15 “Once in a Lifetime” (en espérant ne pas me tromper d’épisode), Ally qui a toujours eu une imagination débridée, commence à voir un bébé virtuel, hallucination annoncée par des “ oubah-oubah “. Elle s’en confie à Renée, et celle-ci met cela sur le compte de l’horloge biologique d’Ally qui commencerait à se déclencher. Après avoir fui cette hallucination, la jeune avocate se décide enfin à l’affronter. S’ensuit une danse d’Ally et du bébé des plus charmantes, qui m’a complètement fait adhérer à la série à l’époque…


dimanche, 20 mars 2011

Les Scènes-cultes : The West Wing, épisodes 2.13 "Bartlet's Third State of the Union” et 2.14 “The War at Home”

Les Sériephiles ont du le comprendre à force de regarder des séries, lorsqu’on arrive au milieu de la saison, certaines d’entre elles décident de frapper un grand coup et proposer un dyptique, une histoire ou plusieurs intrigues (quand c’est le cas d’une série-chorale) s’étendant sur deux épisodes, avec des cliffhangers à la fin du premier épisode, à la manière des season finale. Cela permet de préparer en général la fin de saison, justement, et de relancer celle-ci en la boostant un peu.

Dans le cas de The West Wing, le showrunner Aaron Sorkin a décidé d’entremêler plusieurs intrigues et de plonger ses personnages au coeur de différentes crises. C’est le cas notamment du Président Jed Bartlet, qui voit quelque peu le ciel lui tomber sur la tête et porte le poids de l’aspect dramatique de la série en grande partie ici. Alors qu’il vient de prononcer avec succès son discours annuel, cela crée une crise conjugale avec son épouse Abby : celle-ci a vu d’un mauvais oeil les coupes opérées au dernier moment dans son discours, qui prépare l’annonce de sa candidature à sa propre succession, alors qu’il était convenu entre eux, à cause de la maladie de Bartlet, que celui-ci ne se représente pas. Encore plus dramatique, des agents des narcotiques en Colombie ont été capturés par un Cartel qui compte les échanger contre la libération d’un de leurs chefs. D’où des décisions difficiles à prendre, et de nombreuses réunions avec l’état-major.

Pour alléger le climat quelque peu tendu de ces scènes, et parce qu’on est quand même face à une série ayant toujours tenté de mêler les registres et qui reste du divertissement, on ressort la malheureuse Ainsley Hayes du placard. Belle jeune femme blonde, brillante, républicaine, arrivée dans la série au début de la série, elle s’était vue attribuer un bureau au sous-sol, près du circuit de chauffage de la Maison Blanche. Un bureau isolé, à la manière du bureau des Affaires non-classées de l’Agent Mulder. Où on l’y avait laissé après quelques épisodes pour ne plus du tout l’utiliser. Aaron Sorkin, mine de rien, aura lui aussi été prompt à kelleyriser certains personnages. Le personnage réapparaît donc à l’occasion de ce dyptique, donc, mais pour être l’objet de scènes comiques savamment préparées, sans qu’on sans doute, la ridiculisant plutôt qu’autre chose.

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Oh la loose !!, part. 1 (ép. 2.13 "Bartlet's Third State of the Union") : On se souvient donc du personnage, mais aussi du fait que Ainsley n’a finalement jamais rencontré le Président Bartlet en personne. Il est donc temps que les deux personnages se voient de visu. Ainsley fait partie des personnes travaillant pour la Maison Blanche invitées à débattre du discours de l’Union du président. Toujours aussi efficace, et quelque peu grisée, celle-ci, après le discours, se détend dans son bureau. En peignoir, puisqu’une histoire de banc repeint récemment, fait que celle-ci se retrouve sans vêtements convenables. Et un verre de cocktail alcoolisé à la main, en train de danser sur de la bossa nova. C’est justement le moment que choisit Sam Seaborn pour lui rendre visite, ainsi que… Le Président Bartlett. C’est la honte pour Ainsley, bien sûr. epic fail, comme dirait Nephthys. Mais le spectateur est mort de rire en voyant arriver Bartlet, face à une jeune femme gaffant involontairement, à la manière d’une Ally Mcbeal.

Oh la loose !!, part. 2 (ép. 2.14 "The War at Home") : Ainsley veut sa revanche. Une autre chance de rencontrer le Président, cette fois à son avantage, afin de réparer la bourde, de se montrer digne de ses parents. Elle demande à Sam une autre entrevue. Ce qu’il lui accordera bien sûr. Ainsley et Sam se retrouvent donc dans le bureau de Léo, lieu propice à la rencontre, Mais la jeune femme, tellement neurveuse, a une irrépréssible envie de passer aux toilettes. Elle s’échappe donc, mais la malheureuse a confondu les toilettes, et… le placard à balai. Au moment où le Président entre dans le bureau de Léo pour la rencontrer à nouveau. Bien entendu, Ainsley, morte de honte, hésite à quitter son placard, d’autant plus qu’on entend très bien des deux côtés de la porte. epic fail, X 2. Sic. Le plus humain des présidents aura tout de même quelques mots rassurants pour la jeune femme, lui rappelant à quel point ces parent peuvent être fiers d’elle, et combien elle est brillante. En attendant, le spectateur aura bien ri. A ses dépens, hélas…

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samedi, 19 février 2011

Les Scènes-cultes : Ally McBeal, la séquence pré-générique de l'épisode 1.10 "Boy to the World"

Encore une scène-culte qui constitue la séquence pré-générique d'un épisode. Ally est chez elle, et Noël approche à grand-pas. (Consacrer un épisode à une fête de l'année est un grand classique pour les séries,  et c'est le cas de cet épisode). Il est donc temps de préparer le sapin, pour cette période de l'année qu'elle apprécie particulièrement ! Ce à quoi elle s'attelle, alors qu'elle seule. Il ne lui reste plus qu'à accrocher l'étoile en haut du sapin, assez grand. Ally perd l'équilibre, et, plus petite que le sapin, se retrouve complètement sur lui, les quatre fers en l'air, celui-ci n'étant pas tombé complètement, mais est penché contre le mur. Renée rentre, et Ally n'espère qu'une chose, qu'elle ne remarque rien, afin d'échapper au ridicule de sa situation. Mais on ne voit qu'elle, et Renée, devant le spectacle, à cette fulgurance :

" Alors tu en es là ? A te faire le sapin ? "

C'est vrai que la scène, incongrue, pourrait effectivement faire penser que... Enfin quoi qu'il en soit, il y a de quoi être plié... de rire.