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dimanche, 07 octobre 2012

CHICAGO FIRE (NBC) : Bienvenue chez les combattants du feu !! / Premières impressions... (Les Nouvelles Séries de la Saison 2012-2013)

Le Pilote de cette nouvelle série est déjà apparue sur la toile, NBC laissant partir tout comme pour le Pilote de REVOLUTION, probablement pour que la manœuvre serve de publicité gratuite au programme. Donc, des premières impressions, pour une note plus courte que d’habitude, car il n’y a pas grand chose à en dire…

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De quoi ça parle ? (le pitch de la série) :  Aucun travail n'est plus stressant, dangereux ou grisant que celui des pompiers, des secouristes et des auxiliaires médicaux de Chicago. Ces hommes et femmes d'élite de la caserne 51 bravent le danger quand d'autres prennent la fuite. Avec la pression, les responsabilités et les égos surdimensionnés viennent les désaccords et les tensions au sein des membres de l'équipe. Et quand la tragédie frappe l'un d'eux, la culpabilité et les reproches fusent. Pourtant, le moment venu de passer à l'action, les dissensions sont laissées de côté pour céder la place à la solidarité. Bienvenue au cœur du quotidien des plus nobles des professions ! (source : Allociné.com)

Les raisons de rejoindre la Brigade… ou pas ! (mon avis critique sur le Pilote) :  A lire le pitch de cette série, vendue sur le nom de Dick Wolf (producteur exécutil de la série, célèbre producteur ayant lancé la franchise Law & Order pour rappel, ce qui est un gage certain de qualité) et à voir les 1ères bandes-annonces, difficile de ne pas penser aux différentes séries ayant précédé CHICAGO FIRE, dans le genre, telles que Third Watch (New York 911, en VF), Trauma ou encore Rescue Me. (mais puisque je n’ai jamais vu les deux dernières, je ne parlerai que de la première). Sans réelles surprises, le Pilote de la série nous fait découvrir le Département des Pompiers de Chicago par le biais d’une nouvelle recrue, Mills, qui prend la place d’un autre membre, tragiquement décédé dans un incendie. L’on suivra, au cours de ce premier épisode, plusieurs missions sur le terrain, en plus de faire connaissance avec les différents membres de la Brigade. La série nous invite ainsi dans le quotidien de ces hommes qui risquent leur vie sur le terrain pour sauver la vie d’autres. Pour que le casting ne soit pas entièrement masculin, ont été adjoints 2 personnages féminins, des ambulancières belles et séduisantes. Si Third Watch avait à cœur, tout comme E.R. (Urgences, en VF), de nous entraîner plutôt du côté de la vie privée de ses personnages, en plus des différentes missions qu’ils peuvent accomplir, dans CHICAGO FIRE, on en restera apparemment à la caserne. Les personnages sont assez lisses, série NBC oblige, dirais-je, pour une série censée une nouvelle fois glorifier des héros du quotidien souvent anonymes. Tout au plus découvrira-t-on que malheureusement, un des personnages est accro aux anti-douleurs / se drogue. Là encore, rien de surprenant, on nous avait déjà fait le coup, c’est une révélation classique d’un certain type de séries dramatiques. Côté réalisation, elle est assez classieuse : les moyens ont été mis. La façon de filmer les interventions nous fait monter à bord des camions, comme si le téléspectateur était un membre de l’équipe, embarqué avec les Pompiers. Le ton est bien sûr sérieux et réaliste, la série étant diffusée le mercredi aux Etats-Unis derrière Law & Order : Special Victims Unit (New York : Unité Spéciale, en VF). On l’aura compris, CHICAGO FIRE s’annonce comme une “série de confort” très propre et très lisse, sans réelles surprises pour les habitués, parce que s’inscrivant dans le courant des séries dramatiques de genre, une série aux valeurs traditionnelles classiques, patriotiques. Nous sommes en 2012, soit 11 ans après, et pourtant, cette série semble une série post-11 septembre, exhalant les bons sentiments. Preuve supplémentaire d’un traumatisme durable s’inscrivant dans le temps ?

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En bref :  Il semble que CHICAGO FIRE sera une série très plaisante et agréable à regarder, extrêmement bien réalisée et produite, mais qui ne proposera rien de plus que ce qu’annonçaient finalement son pitch et ses bandes-annonces.

Côté Cast :  On appréciera de retrouver Jesse Spencer, le Jesse Chase de House, M.D., qu’on a un peu de mal à reconnaître au début, ainsi que Eamonn Walker, formidable Kareem Saïd de OZ, après un détour par la courte série JUSTICE, dans laquelle il était malheureusement sous-employé. Celui-ci, tout en autorité, est le Chef Boden, à la tête de la Brigade, une brigade multi-ethnique. Monica Raymund, une des 2 ambulancières (Gabriella Dawson), est plus connue pour ses participations aux séries Lie to Me (où elle incarnait Lia Torres) et The Good Wife. L’autre ambulancière, Leslie Shay, est incarnée par Lauren German, vue dans quelques épisodes de Hawaii Five-O et Happy Town.

vendredi, 14 septembre 2012

WHITE COLLAR : Premières impressions / Un buddy cop-show à l'ancienne !!

Il y a peu, est enfin sortie en DVD la Saison 1 de la série WHITE COLLAR, rebaptisée chez nous FBI : Duo très spécial, et la Saison 2 devrait bientôt débarquer ! L’occasion de se replonger dans la série.

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De quoi ça parle ? (le pitch de la série) :  L'association inattendue entre un agent du FBI et son pire ennemi, un malfaiteur-gentleman qu'il poursuit depuis des années ! Quand Neal Caffrey s'échappe d'une prison de haute sécurité pour retrouver son amour perdu, l'agent du FBI Peter Burke l'arrête à nouveau. Pour éviter de retourner en prison, Neal propose à son rival une solution alternative : sa liberté en échange de son aide pour traquer d'autres criminels... (source : Allociné.com)

Les raisons d’y jeter un oeil… ou pas !! (mon avis sur la série) :  Il suffit de dire que cette série produite à partir de 2009 est une série produite par USA Network, et l’on a tout dit. Ou presque ! WHITE COLLAR, création de Jeff Eastin, réintroduit dans l’univers des séries policières le concept des buddy movies, histoires mettant en scène 2 “potes”, 2 partenaires que tout oppose. Ou presque. Le concept a très bien vécu dans les années 70 et 80, et l’on pourrait citer en vrac : The Persuaders / Amicalement Vôtre, Starsky & Hutch, Miami Vice / 2 Flics à Miami, Simon & Simon, CHiPs, L.A. Heat, et bien d’autres… Dans les années 2000, le concept s’était atténué, au vu de la déferlante fulgurante des séries à “experts”, poussée par le succès de la franchise CSI, et par des séries policières associant un consultant à un département de police. Ici, donc, avec WHITE COLLAR, on est face à une série policière des plus classiques, avec tout de même cette particularité que les enquêtes vont plutôt concerner le monde de l’art. Et que cette fois, le concept du buddy-cop-show associe un voleur, en liberté surveillée (Neil Caffrey porte en permanence un bracelet électronique) à un policier. Série USA Network oblige, le slogan “characters welcome” prévaut : ce n’est pas du côté des intrigues que l’on se régalera (tout comme pour la plupart des séries de ce style apparues dans les années 80, d’ailleurs), mais de ses personnages, le fameux duo donnant son titre français à la série. On s’amusera ainsi de la relation de Neal avec son responsable, l’Agent du FBI Peter Burke (Tim de Kay), modèle de vertu et de droiture contrastant avec son “partenaire”.

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Et on se plaira à suivre le personnage de Neal Caffrey, interprété par le séduisant Matt Bomer (vu auparavant dans les séries Tru Calling et Chuck : il y interprétait le rival et idéal de Chuck, Bryce Larkin), au regard bleu magnétique, hypnotique. C’est bien simple, dans la série, aucune femme ne résiste à son personnage. Enfin, la galerie de ces attachants personnages ne serait pas complète sans l’évocation du fantaisiste Mozzie, ami de longue date de Neal qui lui est entièrement dévoué, interprété brillamment par Willie Garson (vu dans Sex & the City et Stargate SG-1, entre autres). Seule déception pour la distribution régulière, la belle Tiffani Thiessen en est réduite à un rôle convenu et superficiel d’épouse idéale et parfaite de Peter Burke. Concernant le ton de la série, il s’agit, comme d’autres séries signées USA Network d’une série légère, qui lorgne vers la comédie (sans être jamais drôle), éminemment sympathique, mais c’est tout. Non pas une grande série, mais un divertissement de qualité, soigné, devant lequel on passe un bon moment en général. On pourra donc regretter le manque de profondeur ou de drôlerie de cette série, vu qu’elle reste le plus souvent bien trop sage pour faire partie des grandes séries.

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La Quête du héros :  Tout cela en ferait peut-être, finalement, une série anecdotique, s’il n’y avait pas la quête de Neal qui apporte une touche supplémentaire à la série, permet de s’y accrocher finalement (outre le regard bleu de son héros, dont on ne se détache si finalement) et demande absolument un visionnage dans l’ordre des épisodes : Kate Moreau (la charmante Alexandra Daddario), amour éternel de Neal, l’a quittée pour de mystérieuses raisons alors qu’il était en prison, après une visite des plus “étranges” au parloir, où elle annonçait qu’elle le quittait, sans lui donner de véritable raison. Depuis, Neal Caffrey n’aura de cesse de la retrouver, tentant de trouver dans tout ce qu’elle a pu laisser des messages codés lui étant destinés. Au point que le spectateur doute. Est-ce que Neal refuse désespérément d’accepter qu’elle l’ait quitté et faire le deuil de leur relation ? Ou est-ce que Kate lui a bien laissé ces messages que Neal croit déchiffrer ? Surtout qu’un message débouche sur un autre, puis un autre, ouvrant un jeu de piste des plus vertigineux !

En bref : WHITE COLLAR est une série policière des plus sympathiques, devant laquelle on passe un bon moment, rappelant à certains égards les séries du style proposées dans les années 80. Un fil rouge ténu mais addictif et le charme certain de son acteur principal l’empêche d’être totalement convenue.

Côté Cast : Dans des rôles réccurrent, on peut noter la présence de Sharif Atkins, le Dr Gallant d’Urgences et de Marsha Thomason, vue dans Las Vegas, dans des rôles finalement très anecdotiques. On notera également la participation pour un rôle semi-réccurrent de la belle Hilarie Burton, célèbre pour sa participation à la série One Tree Hill.

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mercredi, 05 septembre 2012

REVOLUTION (NBC) : premières impressions / la nouvelle série à succès Bad Robot ? (Les Nouvelles Séries de la Saison 2012-2013)

Il faut bien le reconnaître, en fan absolu des productions Bad Robot / séries auxquelles le nom de J.J. Abrams est associé, j’avais hâte de découvrir REVOLUTION, la dernière en date.

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De quoi ça parle ? (le pitch de la série) :  Le monde bascule dans une ère sombre lorsque l'électricité cesse soudainement de fonctionner. Sans technologie moderne, les hôpitaux, les transports et les moyens de communication ne sont plus opérationnels. La population doit réapprendre à vivre... 15 ans plus tard, la vie a repris son cours. Lentement. Sereinement ? Pas vraiment. Aux abords des communautés agricoles qui se sont constituées, le danger rôde. Et la vie d'une jeune femme est bouleversée lorsque la milice locale débarque et tue son père, qui semble être mystérieusement lié au blackout. Ces révélations l'amènent à se mettre en quête de réponses sur le passé, dans l'espoir d'un futur meilleur. (source : Allociné.com)

Les raisons d’y jeter un oeil… ou pas ! (mon avis critique sur la série) :  Rappelons-le, REVOLUTION, nouvelle production Bad Robot à destination de la chaîne NBC, est née des forces conjointes d’Eric Kriepke, qui avait lancé une série à succès, SUPERNATURAL, et de J.J. Abrams, qu’on ne présente plus je crois. A lire le pitch de la série, et à voir certaines images du trailer annonçant la série, on pouvait se dire que le pari était risqué : placer des personnages en plein coeur d’un environnement primitif et nouveau, Terra Nova nous avait déjà fait le coup, et c’était loin d’être réussi, à cause de scripts mous du genou et de personnages archétypaux inintéressants. Et avant cela, bien sûr, on avait eu la série La Planète des Singes de courte durée (voir débarquer à cheval le Capitaine Neville contribue à y faire penser !). Sans oublier Earth 2 (jamais visionnée au-delà du Pilote me concernant) et LOST. Bien entendu, donc, ne soyons pas dupes, le thème principal proposé par la série n’est pas nouveau. Mais on peut espérer que cette nouvelle série tire fort bien son épingle du jeu. Les personnages, d’une part, promettent d’être des plus intéressants : la plupart parviennent à convaincre dès le Pilote. Même s’ils ne sont pas foncièrement originaux, ils sont assez bien interprétés, et on peut vite être séduits par eux, ce qui est loin d’être évident dans ce type de série au cast élargi. Aucun personnage n’est agaçant ou tête-à-claques. De deux, si la série suit les traces lancées par le Pilote, elle promet son lot d’action cool : finis les gunfight, dans le monde de REVOLUTION, on se bat à l’épée, à l’arc, à l’arbalette, dans des séquences dignes de n’importe quel film d’action. OK, la réalisation du Pilote a été confiée à Jon Favreau, réalisateur pour le cinéma. Mais celui-ci fait partie des producteurs exécutifs de la série ! Alors on peut espérer que la suite soit à la hauteur !

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A ce titre, il faut bien le dire que voir la jeune Charlie Matheson manier l’arbalette est des plus réjouissants : le personnage vaut bien celui de la Badass-Allison Argent dans la série TEEN WOLF (et m’a pour ma part beaucoup plus séduit). Tout comme voir Miles Matheson manier n’importe quel type d’arme blanche (personnellement, je trouve qu’il s’agit de l’un des meilleurs personnages de séries actuels). Et puis beaucoup du charme de la série vient du fait de découvrir sous un nouveau jour des environnements familiers : aéroport, villes recouvertes de végétation… Là encore, l’influence hollywoodienne est forte, ce type de modifications s’étant surtout vu déjà au cinéma, et s’invite ici sur le “petit écran”. Les productions Abrams ont toujours proposé des pitchs séduisants aux ambitions hollywoodiennes.

La Recette Abrams :  Concernant ce à quoi va ressembler la narration de la série, REVOLUTION n’échappe pas à la règle des productions Bad Robot et retombe dans certains “travers” diront certains, procédés narratifs pourra-t-on dire pour rester plus neutres. Ainsi, on imagine sans mal que la série va fonctionner à coup d’allers-et-retours entre des scènes pré-extinction globale de l’énergie / post-extinction globale de l’énergie, surtout que 15 ans séparent les 2 parties du récit (et on s’imagine Elizabeth Mitchell avoir été invitée uniquement pour retourner quelques scènes du Pilote). Depuis ALIAS, et LOST, on sait que les productions Bad Robot goûtent fort le procédé, aucune n’échappant totalement à la règle : Person of Interest s’en sert pour présenter le passé de Reese comme les origines de la Machine. ALCATRAZ nous faisait voyager entre passé et présent.

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Et puis on retrouve le grand Mystère, et la Mythologie liée, sans lesquelles une production Bad Robot ne serait pas ce qu’elle est. Ici, certains personnages semblent en savoir bien plus que l’on ne croit sur la Grande Extinction, il est apparemment possible de relancer l’énergie globale (ce que l’on pouvait deviner). Et certains personnages affichent des motivations des plus ambiguës. Pour faire bref, comme d’habitude, le Pilote pose là son lot de questions pour la suite. Et puis dernier élément, qu’on ne retrouve cette fois que dans certaines des séries initiées par J.J. Abrams (ALIAS ou LOST, encore), l’attachement à présenter une famille éclatée qui ne demande qu’à se reconstituer. Enfin, dernier élément, on ne retrouve pas dans les productions Bad Robot cette ambiance dépressive ou mélancolique que l’on aurait pu retrouver ici au vu du thème, et que l’on aura malheureusement bien trop éprouvé dans les productions S-F récentes (Dollhouse, CAPRICA, The Sarah Connor Chronicles, Stargate Universe… Et même aussi Dark Angel, qui partait un peu du même pitch).

En bref :  REVOLUTION ne révolutionnera certainement pas le genre, reprenant des éléments déjà éprouvés dans des productions précédentes. Mais elle propose un fort séduisant cocktail d’action et de mystère, et pourrait bien être une belle série à suivre…

Côté Cast :  Les fans de Breaking Bad retrouveront avec plaisir Giancarlo Esposito, qui fut l’imperturbable Gustavo Fring, et que l’on a également pu voir dans Once Upon a Time. Quant à Elizabeth Mitchell, on peut dire qu'elle est plus ou moins familière des séries de genre, puisqu'on a pu la voir dans les séries LOST et V (2009).

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