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vendredi, 30 octobre 2009

Buffty : The Magnificent Seven ; article-hommage à la série (partie I)

(Reprise d'un article paru à l'origine dans le Magazine Officiel Buffy UK n°91, traduit par votre serviteur)

Angel & Buffy 2.jpg

Pour célébrer sept étonnantes saisons, nous avons choisi de rendre hommage à la Merveille qu' est Buffy the Vampire-Slayer avec des récompenses dans diverses catégories et ce, pour chaque saison.

 

Saison 1

BUFFY S1.jpgMeilleur épisode : "Prophecy Girl". Le premier season finale de la série - alors qu'une seconde saison n'était pas encore à l' ordre du jour - contient toutes les marques d'un bon épisode de fin de saison : beaucoup de peur, et plein de scènes de baston.

Meilleur acteur / actrice : Sarah Michelle Gellar, pour avoir rendu crédible une Tueuse de vampires blonde, une petite poule californienne nommée Buffy.

Meilleur second rôle : David Boreanaz pour avoir rendu un vampire cool, et toutes les femmes complètement accros.

Meilleur guest-star de la saison : Julie Benz, inoubliable dans le rôle de la vampire Darla. Souvenez-vous : LA fille au look d'écolière catholique.

Meilleur scénario : Joss Whedon pour "Welcome to the Hellmouth". En un seul épisode, Joss a réussi à bannir des mémoires le film dont est dérivé la série.

Meilleur utilisation de la musique dans un ép. : 'Job's Eyes' dans "The Pack".

Meilleur coiffure et maquillage : Le Maître, à l'aspect très Nosferatu.

Meilleur rebondissement : Angel est un vampire. Ce qui n'empêche pas Buffy d'être attirée par lui. Horreur ! Schoking !

Meilleur scène d' action et bottage de cul : Buffy, bottant le cul du Maître dans "Prophecy Girl". 

Meilleur sortie : le Principal Flutie, dévoré par des lycéens possédés par l'esprit de hyènes. Une étrange façon de partir, même dans une série comme Buffy. (Note de KNIGHT : Je m'étais dit à l'époque, la première fois que je voyais l'épisode, " ça c'est une série culottée ".)

Meilleur vilain : Le Maître. La peau blanche, ses dents, cette tête sinistre. Et ces doigts qui auraient bien besoin d' une manucure !

Meilleur baiser : sans conteste, le premier baiser entre Buffy et Angel dans "Angel". 

Meilleur alchimie à l' écran : David Boreanaz et Sarah Michelle Gellar. Ils apportent à Buffy et Angel une irrésistible passion à l'écran avec une certaine conviction.

Moment le plus choquant : le moment voyeuriste dans "Prophecy Girl" lorsque Willow et Cordelia découvrent la pièce pleine d' étudiants morts.

Moment le plus héroïque : Angel transformant en poussière son ancienne partenaire, Darla, pour sauver la vie de Buffy.

Meilleurs effets spéciaux : l'ouverture de la Bouche de l'Enfer dans le climax du season finale. Plutôt réminiscent des effets spéciaux de la série de la BBC !

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Saison 2

BUFFY S2.jpgMeilleur épisode : "Becoming, part. I". D' instructifs flash-backs ; une nouvelle Tueuse en ville ; et un face-à-face entre Buffy et le diabolique Angelus. Un épisode rappelant que la vie est faite de grands changements. (Qui a dit que Buffy n'était pas une série éducative ?)

Meilleur acteur / actrice : Anthony Stewart Head. Pour faire d' un Anglais coincé comme Giles un sex-symbol. Et pas de tasse de thé !

Meilleur second rôle : James Marsters. Le vampire habillé de cuir. L'accent britannique. Le blond péroxidé. Tout concernant ce gars déchire !

Meilleur guest-star de la saison : Juliet Landau. Son interprêtation de la folle Drusilla est si convaincante que c'en est encore aujourd'hui joliment efffrayant.

Meilleur scénario : Joss Whedon pour "Becoming, part. I". Un épisode magnifiquement exécuté, avec une histoire pleine de rebondissements épiques et culottée abordant la nature de la destinée. Epoustouflant !

Meilleur utilisation de la musique dans un ép. : 'Full of Grace' de Sarah McLachlan, dans "Becoming, part. II".

Meilleur coiffure et maquillage : Le Schtroumpf, aussi connu sous le nom de Juge.

Meilleur rebondissement : Angel devenu pervers et diabolique après avoir couché avec Buffy.

Meilleur scène d' action et bottage de cul : Buffy se débarassant du Juge avec l'aide de ses amis et un lance-rockets dans "Innocence". Tout cela au ralenti. 

Meilleur sortie : Buffy quittant Sunnydale, à la fin de la saison, abandonnant tout et tout le monde, accompagnée par la chanson de Sarah McLachlan. La scène qui fait naître des trémolos dans la gorge à chaque fois.

Meilleur vilain : Angelus. Levez la main, ceux qui n'ont pas crié lorsque Buffy le frappe, heu... là où ça fait mal, dans "Innocence" ?

Meilleur baiser : Le baiser tendre et briseur de coeurs de Buffy et Angel à la fin de "Becoming, part. II".

Meilleur alchimie à l' écran : Spike et Drusilla, James Marsters et Juliet Landau sont de formidables vampires amoureux. Ils brillent dans chaque scène qu'ils partagent ensemble. 

Moment le plus choquant : Angelus assassinant brutalement Jenny Calendar dans l' ép. 2.17 "Passion". Une mort gratuite et cruelle signée Angelus...

Moment le plus héroïque : Buffy envoyant Angel en Enfer, pour fermer le portail s'étant ouvert, et sauver le monde. Parlez alors d'égoïsme à son égard, elle qui sacrifia son amour et donc son bonheur personnel.

Meilleurs effets spéciaux : Acathla se réveillant, et Angel étant aspiré en Enfer.

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dimanche, 09 août 2009

Buffy, Work in progress : review du Pilote jamais diffusé ("Unaired Pilot")

Aujourd'hui, en ce jour du 9 Août 2009, découverte d'une véritable pépite au hasard de mes pérégrinations sur le Net, à la recherche de photos de Buffy pour réaliser des wallpapers : le pilote jamais diffusé de la série, les 25 min qui ont permis de signer la série, inédites à la Télévision, puisque Whedon, après quelques changements notables, réalisa un second pilote pour la série. 
Véritable work in progress, il est toujours intéressant de voir ce genre de choses pour comprendre l'évolution d' un projet.

BUFFY PU 1.jpg

Justement, quelles différences aporte ce premier pilote par rapport à celui que l'on connaît, "Welcome to the Hellmouth" ? Au niveau de l'histoire, pas de différences notables à noter dans l'agencement des scènes et de l' intrigue, restées fondamentalement identiques. De même que les rapports entre les personnages de façon générales. Les différences se trouvent ailleurs, concernent d'autres points, parfois négligeables, parfois plus importants. Let's go for a list ! 

Les changements à noter :

BUFFY PU 2.jpg

- Buffy arrive à pied au lycée, Joyce n'apparaît pas. Et pour cause, puisque les parents ne devaient pas apparaître dans la série. 
- Le Principal est interprété par un autre acteur que Ken Lerner, et l' entretien entre lui et Buffy se passe dans les couloirs du lycée. L' entretien est beaucoup moins long, et le but est surtout de mettre en vedette Buffy. 
- Buffy mache des chewing-gums. Dans la série, elle suce des sucettes. 
- Le lycée porte un nom différent. 
- La rencontre avec Alex se passe dans la cour du lycée, au lieu d' un couloir. Le gag du pieu est conservé ! 
- L' actrice incarnant Willow est une jeune fille rondouillarde. The problem is... Je ne sais pas quel était l' âge de l' actrice lorsqu' elle tourna dans ce pilote, mais elle fait bien plus que l' âge qu' elle est censée avoir. On (enfin "Je", bien entendu) n'arrive que difficilement à croire qu' elle est lycéenne.
- Darla ne tue pas le lycéen dans un des couloirs du lycée, mais dans une salle de théâtre avec une fausse trappe. D' où vient ce décor, et à quoi devait-il servir ? 
- Le décor de la bibliothèque est légèrement différent. La bibliothèque paraît plus grande. 
- Eric Balfour et son personnage n'apparaissent pas. 
- Les Effets Spéciaux n'étaient pas encore totalement au point.
- Il manque la bande-son.
- Le combat final contre quelques vampires, qui se déroule dans le décor du début, la salle de spectacle. fait cheap au niveau des décors, rompant l' illusion. On voit que les décors c'est du toc. 
- Le Maître n'apparaît pas.

Mais qu'est-ce que j' en ai pensé, finalement ?

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Il est rassurant de voir que tous les fondamentaux étaient déjà présents dans ces 25 min : l' humour de Whedon, le charme et le talent de Sarah Michelle Gellar (trop cute, mini-jupe inside ^^), Buffy prise entre son désir d' être une jeune fille ordinaire et sa destiné, ses responsabilité en tant que Slayer, la construction mêlant différents genres. Du coup, quand on a été fan de la série, difficile de ne pas aimer ces 25 min inédites du mythe. Et la dernière scène... tue. Elle est excellente, Whedonienne au possible, tout en étant une véritable note d' intention ! 
Pour tous les fans un peu curieux, c'est toujours intéressant d' y jeter un coup d'oeil.  
J' ai tout de même l' impression que ce pilote accentue davantage la descriptions des groupes et rapports de force au sein du lycée, chose qui apparaîtra de façon moins soutenue dans la série. Simple impression ? Il faudra que je revisionne la série ! Chose abandonnée pour une raison ou une autre, que l' on retrouvera par contre dans... Veronica Mars, de ce point de vue complémentaire de Buffy, donc, dont elle aura pris la suite.

dimanche, 26 avril 2009

Buffy, the Vampire-Slayer ; ép. 6.17 "Normal Again"

NORMAL AGAIN 1.jpg

"Normal Again" est l'un de ces épisodes que les séries fantastiques ou S-F affectionnent : les épisodes expérimentaux, que ce soit par le fond ou, surtout, la forme donnée qui varie de ce que l'on voit habituellement, et qui marque. On pourra donner pour exemples les épisodes "échanges de corps", comme dans l'un de ces mythiques épisodes de la saison 5 de Chapeau Melon & Bottes de Cuir qui y recourait déjà. Ou les épisodes "Un jour sans fin", ou le même nombre d'heures recommence, encore et encore. Qu'on se souvienne du film Un Jour sans fin, pour en comprendre le principe !.... Ici, avec "Normal Again", c'est surtout le fond qui sera développé, à savoir une nouvelle plongée dans la psyché de l'héroïne Buffy. Mais ce qui fait de Buffy une grande série, c'est que les éléments que l' on souhaite montrer sur cet aspect, l'un de ses plus importants, le travail sur la personnalité ou la psychologie de ses personnages, sont à reconstituer par le téléspectateur. Le tout sera de montrer comment. 
Mais tout d'abord, petit rappel des faits, c'est-à-dire de ce que raconte cet épisode : Buffy, lors d' une de ses innombrables chasses au monstre, est victime de créatures dont le sang provoque des hallucinations. Et c'est-ce qui semble lui arriver. Elle se réveille alors à certains moment dans une autre réalité, où elle est une jeune fille psychotique, enfermée dans une unité psychiatrique, et qui s'enferme dans une autre réalité, celle de Sunnydale, celle que l' on connaît depuis le début de la série. 

Lieu commun, énoncé ici, de nombreuses séries avant Buffy, the Vampire-Slayer ont recouru à ce type d' épisodes, exploitant l'idée du " et si tout ce que l'on voyait dans la série était sortie de l'imagination de quelqu'un ?) et d'autres séries venues après elle ont-elles aussi proposé un épisode semblable. Rien d' étonnant à cela, l'épisode semble ainsi tout écrit, à peu de choses près, pour des scénaristes pressés par le temps parfois, et la cadence de l'écriture et la réalisation d'une série TV.

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Versant "Folie" : Pour Buffy, l'épisode prend toute sa pertinence pour donner des éléments sur la psyché de l' héroïne, ce que la série aimera proposer, creuser à de nombreuses reprises. Buffy n'est en effet, sous ses apparats de super-héroïne, qu' une jeune fille ordinaire besoin d' identification de la téléspectatrice oblige (?). Pas la plus intelligente, ni la plus belle. Et comme bien des adolescents, avec une certaine tendance à l'égoïsme, voire à l' égocentrisme. Comment pourrait-il en être autrement, à un âge, une période de la vie où on commence à rêver que l'on pourra changer le monde, que l'on a devant soi, qui nous ouvre ses portes (pour mieux nous piéger, bien sûr, car ce n'est pas nous qui changeons le monde, c'est le monde qui nous change. Ou quand la réalité nous rattrape et transforme l'idéalisme en pragmatisme. Voir également The Wire / Sur Ecoute à ce sujet !). Comment accepter que le monde ne tourne pas uniquement autour de soi ?
Et quel meilleur moyen, surtout lorsqu' on ne se sent pas totalement accepté, ou quelque peu étranger au monde, de se créer son propre monde, où l'on est admiré, aimé ? N'était-ce pas ce qu' avait fait, d'ailleurs le mis-de-côté Jonathan dans l'épisode "Superstar" ? Explication logique, dans le monde de Sunnydale, Buffy est LA Tueuse, celle qui défend la ville de ses habitants. Celle que l'on combat, que l'on souhaite anéantir, qui tient le salut du monde sur ses épaules. Celle qui sera honorée, lors d'un épisode d'avant-final, pour avoir veillé en secret, la nuit venue, dans l' ombre, sur la ville de Sunnyvale (dans l' ép. 3.20 "The Prom" / "Les chiens de l' Enfer").

Versant "Sunnydale" : depuis la saison 5, Buffy véritablement le poids du monde, et pas seulement, sur ses épaules. Et la mule commence à être chargée. Au début de la saison 5, la "véritable" petite sœur est arrivée. Une personne de plus sur qui veiller, et pour cause, puisque c'est là une personne de son sang. Sur qui elle doit veiller à l'âge le moins facile à vivre, l'adolescence. Dawn apparaît alors qu'elle a 15, 16 ans, et Buffy n'a quitté l'adolescence, elle-même que récemment. Au début, simplement fatiguante, exaspérante, on nous offre avec Dawn les classiques et habituelles chamailleries entre sœur. Mais Joyce, la mère de Buffy, meurt, et la Tueuse doit, en plus, endosser le rôle de mère de substitution. Pour une jeune fille qui a déjà du mal à s'occuper parfois d'elle-même, la coupe est pleine. Et lorsque l'on arrive à ce trop plein, il n'y a pas plusieurs solutions. Peu avant la fin de la saison 5, Buffy abandonne. Et rentre en elle-même, se coupant totalement du monde (ép. 5.21 "The Weight of the World"). Mais la déesse (Glory) doit être combattue, vaincue, et Buffy doit être ramenée au monde. Et a l'occasion de donner sa vie pour la vaincre (soulagement dans le saut qui fermera le portail interdimensionnel ?).
Ce qui me rappelle au souvenir (je ne saurais dire bon ou mauvais) de longs échanges à ce sujet sur des forums : le saut de Buffy pouvait-il être considéré comme un suicide, déguisé ? Fin de la parenthèse personnelle.
Mais l'univers ne semble pas en avoir fini avec Buffy. En tout cas pas ses amis, qui, par égoïsme (que disait-on, plus haut, au sujet des adolescents ?), la ramènent, encore une fois, à la vie. Et Buffy doit à nouveau supporter le monde, sa noirceur apparente, son horripilante sœur, les factures...
Et la solution, comme elle l'a toujours choisie, se dessine : la fuite, encore (rappel : à la fin de la saison 2, Buffy quittait Sunnydale. En bus. Sans prévenir personne, ce qu'on lui reprochera). Ici, dans l'épisode qui nous intéresse, la fuite choisie, c'est de se refugier dans une cellule capitonnée, où l'on ne peut pas se blesser, blesser les autres, être blessée par le monde extérieur. Des médecins veillent sur vous. Vous êtes logé, nourri. Mieux encore ! Vos parents, qui ne sont pas divorcés, veillent sur vous (plutôt que ce soit vous qui veillez sur les autres), vous rendant régulièrement visite. Buffy y est fille unique, ce qui est fort appréciable, quand la nouvelle sœur arrive, hélas, on a tendance à être un peu mis sur le côté, à ne plus vraiment exister. Fille unique, c'est avoir ses parents tout à soi.

Lequel de ces mondes est le véritable monde ? Le plus séduisant ? Le plus tentant ? Et lequel est illusion ? Buffy est œuvre de combat. Leçon de vie. La fuite n'est jamais vue comme LA solution, et échoue toujours, le personnage étant toujours ramené à... la raison, la réalité. " Rien n'est plus difficile que de vivre en ce monde, mais les forts se battent. Et tous les jours de leur vie si c'est nécessaire. Ce sera toujours le double-message défendu dans la série, synthétisé ici en un seul épisode.

Nous disions en préambule que cet épisode "expérimental" s'inscrit dans une série, a eu des prédécesseurs tout comme de pâles copies dans d' autres séries. Mais même dans des chemins balisés, Buffy inscrit sa différence, et durablement, dans l'esprit et la mémoire du spectateur, du sériephile. A la fin de l'épisode, alors que les séries doivent présenter une solution "rassurante", où tout revient à "la normale, à nouveau", en général, la réalité "psychiatrique" (comme explication à ce que l'on regarde depuis le début comme le fruit d' un esprit "malade") est balayée par le retour à l'univers de la série. Tout était illusion, et souvent, la question pour le téléspectateur (habitué la plupart du temps à ce type d'épisode) est surtout de connaître son origine, son auteur, ou le moyen de revenir au monde "réel" (celui de la série). Là, l'épisode se refusera de trancher, laissant le spectateur dans une incertitude inconfortable. Puisque nous sommes pour la dernière scène de retour dans la cellule capitonnée, et que Buffy, prostrée, est dite " perdue pour toujours "... Pas de résolution, au spectateur de se faire sa propre idée, sa propre opinion, de participer à la série.

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C'est avec ce type d'épisode que Buffy, en plus d' être une excellente série fantastique, fut une sacrée belle chronique sur l' adolescence, nous permettant de (la) comprendre un peu plus. 
Dans un tout autre genre, et reprenant certains des thèmes abordés ici dans cet article, est à voir aussi Neon Genesis EVANGELION, tentant une description psychologique des adolescents introvertis, de leur rapport aux autres et au monde.