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samedi, 31 octobre 2009

30 Jours de Nuit : Le Long Halloween envahit SériesVerse, partie VIII

30J 1.jpgRéalisé par David Slade. Sortie en 2007. Durée : 1h55. Genre : Fantastique, épouvante-horreur.

Résumé : Le paradis des vampires mangeurs d’hommes se situe à Barrow, Alaska. Et pour cause : à l'approche du solstice d’hiver, la petite ville plonge dans l’obscurité pendant trente jours. 30 Jours durant lesquels la ville ne connaîtra plus la lumière du jour. Cette année toutefois, le shérif Eben semble bien déterminé à empêcher les créatures de la nuit de se nourrir de ses protégés, les citoyens qu'il a sous sa responsabilité. Avec l’aide de son épouse et des résidents apeurés de son patelin, il va multiplier les ruses afin de maintenir les vampires à distance. Du moins jusqu’au retour du soleil. (source : mediafilm.ca)

Mon avis : Malheureusement, la figure du vampire est devenue aujourd'hui le prétexte à des bluettes adolescentes. Mais on retrouve encore certaines oeuvres destinées à proposer d'autres lectures du mythe. Avec 30 jours de Nuit, l'adaptation cinématographique d'un comic, les Vampires redeviennent de véritables monstres, fort dangereux, des bêtes sauvages assoiffées de sang. Du coup, le film abonde en scènes gore savamment senties. Dans ce domaine, d'ailleurs, le film n'y va pas de main morte, abusant de l'hémoglobine, loin de toute vision aspetisée que l'on nous offre trop souvent à voir. Et il est difficile d' échapper à ces redoutables tueurs, issus de nos plus grandes peurs, d'une force surhumaine... De ces créatures, on apprendra peu de choses, le film consiste moins à poser un univers qu'à offrir un divertissement de qualité dans un genre précis.

30J 2.jpgAu niveau des personages, le film déçoit tout de même un peu : ce film convoque comme personnages principaux des archétypes classiques qui n'auraient pas dépareillés dans un récit signé Stephen King, ou un film de John Carpenter. Ainsi on retrouvera les vieux sympas qui en ont déjà vu d'autres, le héros de l'histoire, en général le sheriff local (comme c'est le cas ici), une blonde et belle jeune femme, enjeu sentimental pour lui, bien sûr... Avec, en plus, l'illuminé de service au courant de l'approche de la menace, qui informe de l' arrivée des Vampires.  Du coup, rien que du très classique.
Et l'aspect classique d'un tel film se retrouve également dans le déroulement de l'intrigue, qui offre son lot de séquences fortes en émotion, et de plans parfois inspirés.

Probablement pas le film du siècle, donc, mais un très bon divertissement... pour un soir d' Halloween.

Excellent Halloween à toutes et à tous.

KNIGHT

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mardi, 27 octobre 2009

UNDERWORLD : Le Long Halloween envahit SeriesVers, partie IV

UW 1.jpgRéalisé par Len Wiseman. Durée : 2h06. Genre : Fantastique. Sorti en 2003.
Résumé : Les Vampires et les Loups-Garous (appelés Lycans ici) existent bel et bien, parcourant notre monde et se dissimulant parmi nous la nuit tombée. Mieux encore : depuis des millénaires, ils s'affrontent dans une guerre secrète sans merci. Selene, la chasseresse, est une Vampire intrépide spécialisée dans l' élimination des loups-garous. Elle sera amenée à faire la connaissance de Michael, un jeune homme traqué par les Lycans, qui pourrait bien être le porteur, sans le savoir, d' un mystérieux secret. Selene va devoir choisir entre la fidélité à son clan, ou la passion qui l' anime, en particulier pour le jeune et beau Michael...

Mon avis : Celui-ci, j'ai hésité à le prendre pour ma sélection d'Halloween. Car hormis un début assez musclé, la suite est un peu moins convaincante en terme d'action, explorant surtout un univers et les relations unissant les divers personnages, le film reposant plus sur eux, finalement, que sur des gunfights survitaminés qui les laisseraient de côté. Mais ce film est un bon gros guilty pleasure, avec une Kate Beckinsale magnifique en interprète de la Vampire Selene, toute gainée de cuir et se la jouant à Matrix. Superbe, dégageant tout à la fois, quand il le faut, force ou douceur, difficile d'imaginer une autre actrice dans le rôle. Le film fut pensé ou en tout cas probablement influencé par le film des frères Wachowski. Underworld étant sorti peu de temps après et étant encore dans les esprits. Ace sujet, voir la scène de fusilade dans le métro, au début du film, par exemple. Avec Underworld, on avait donc des vampires à la sauce Matrix. Des vampires à la Anne Rice, réfugiés dans une belle demeure dont ils ne sortent que pour faire la traque aux lycans, parce que " c'est la guerre ". Sembalnt d'extraction noble, ils sont pourtant loin de sombrer dans la débauche et le sexe, choses auxquelles on peut s'attendre avec ces créatures. On n'en verra rien, en tout cas. D'ailleurs, il y a un petit côté lute des classes entre les Nobles Vampires et les gueux Lycans, réfugiés dans des égouts, d'extraction basse...

UW 2.jpgEn fait, l' intérêt du film, c'est de développer des personnages forts et un univers séduisant, accrocheur, qui aurait très bien pu être développé en série TV, tellement il est présenté comme riche. L' origine de la guerre entre les Vampires et les Lycans, les histoires de famille et filiations diverses présentées dans la série, les divers personnages développant tout une mythologie (Lucian, Sonja, Selene, Viktor... ), tout cela n'est juste qu'effleuré dans ce premier film. Et l'identité visuelle forte de l'univers, bleutée, puisque l'image est saturé de filtre donant un cachet particulier à l'image.
De ce point de vue, l'intrigue principale autour de Michael, enjeu de convoitises censées guider le récit, passe un peu à côté. En plus, on connaît peu Michael, interprété par le fadasse Scott Speedman (Felicity), et on a du mal du coup à s'inquiéter de son sort.

Pour résumer, Underworld est un bon divertissement, d' honnête facture, sans être indispensable. La fin, avec les différents personnages s'opposant, une fois les enjeux clairement établis, relève le tout.

Trivia : Bizarre en tout cas, qu' Underworld ne soit jamais évoqué à chaque fois que l'on présente ou définit la Bit'lit', le dernier genre littéraire, alors que ce film colle tout à fait à la définition et devrait servir d'étendard, de fer de lance...
La Scène-culte du film : Selene, tournant sur elle-même tout en mitraillant le sol, pour faire écrouler le sol et se faire descendre d'un étage, et échapper ainsi à ses adversaires.
Les Guest-stars du film : Dans un petit rôle, on pourra noter la présence de Wentworth Miller, la star de Prison Break, que l' on ne reconnaît pas tout de suite, celui-ci portant lunettes et cheveux longs. Et on retrouve également dans ce film la belle Sophia Myles, vue dans un épisode de la Saison 2 de Doctor Who, mais aussi et surtout au casting régulier de la courte série Moonlight, autre production abordant le thème des Vampires.

Bite Me, Selene.

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dimanche, 25 octobre 2009

13 Balles dans la Peau, de David Wellington ; Le Long Halloween envahit SériesVerse, part. II

Durant les vacances, à la fin du mois de juillet, j' ai eu l' occasion de dévorer ce roman publié aux éditions Milady, acheté sur un coup de coeur, à la lecture de la 4ème de couverture.

13 B.jpgLe résumé, sur la Quatrième de couverture : Selon les rapports officiels, tous les vampires sont morts. Un agent fédéral nommé Arkeley a trucidé le dernier dans les années 1980 à l'issue d'un combat qui a failli lui coûter la vie. Pourtant, lorsque Laura Caxton, de la police d'Etat, appelle des renfonrts en pleine nuit à la suite d'un contrôle de routine qui a mal tourné, le FBI décide de tirer Arkeley de sa retraite. Il est en effet le seul à savoir qu'un vampire a survécu : une femme, qui croupit dans un état de faiblesse permanent, mais Arkeley la soupçonne de manigancer le retour en force des damnés. Lui aussi attend ce moment pour en finir une fois pour toutes. Et comme Caxton va vite s'en rendre compte, ils n'affrontent pas des créatures d'opérette, mais véritables machines à tuer.
Ces vampires-là sont des monstres, des vrais.

Premières impressions : Nous sommes donc ici face à un roman publié dans la catégorie "Terreur", et qui mêle donc plusieurs genres, le Fantastique, l' Horreur, le Policier, chacun de ces genres étant savamment dosé pour que le glissement s'opère toujours facilement. Pour ce qui est du traitement des vampires, au coeur du récit, on est face à une nouvelle représentation du mythe faisant pencher celui-ci vers un aspect horrifique, qui pourra plaire aux fans de Hellsing, et rappelle le film
30 Jours de nuit, qui dépeignait les suceurs de sang comme des bêtes sanguinaires. Ainsi, le livre abonde en séquences bien gores, marquantes et horribles, même si l'intérêt pour l'histoire fait que l'on s'accroche et que l'on en poursuive tout de même la lecture. ici, tout comme déjà avec Hellsing, nous sommes bien loin des bluettes pour adolescents offertes récemment au public avec Twilight ou Vampire Knight, donc.

Les personnages : Si dans un premier temps, l'on s'imagine que l'Agent Spécial Arkeley sera le héros de l'histoire, il n'en est rien. Le point de vue devient assez rapidement celui d' un autre perso, Laura Caxton, qui avait tout de la parfaite Side-kick. C'est à travers les yeux de cette novice que l' on découvre l' univers des vampires selon Wellington, un univers assez riche qui n'hésite pas à emprunter à d' autres thèmes comme celui des fantômes. Arkeley est une sorte de mentor pour la jeune fille, un personnage vieillissant qui fera de Laura une jeune chasseuse de vampires, même s'il garde toute son importance au cours du roman. Arkeley, avec son art de toujours anticiper, n'hésitant pas à foncer dans le tas quand il le faut, sa volonté de ne jamais tomber, n'hésitant pas à se servir des autres, est proche finalement dans le comportement et le caractère de Batman, le célèbre détective masqué.

Le récit, fait parfois d'incohérences (ou ce qui pourrait être pris comme tel), abonde en rebondissements et cliffhangers (parfois prévisibles), maîtrisé, qui fait qu' on a du mal à lâcher le bouquin, se laissant happer par l'univers et l' histoire de l' héroïne Laura Caxton. J'ai tout de même eu du mal à acepter le présupposé de l'histoire, que je trouve invraisemblable : quel juge sain d'esprit considèrerait une véritable vampire comme une véritable personne, ayant les mêmes droits que n'importe quel citoyen ? Enfin pourquoi pas, après tout...
Le roman, s'il trouve une conclusion, se termine toutefois par une fin ouverte appelant une suite. Et pour cause, puisque le roman est sous-titré "Vampire-Story 1", et se compose jusqu' à présent de 4 tomes.

Séquence la plus marquante du livre : l' exécution d' un vampire par Arkeley au... marteau piqueur.

99 C.jpgMise à jour : depuis la fin du mois d'Août est sortie la suite de ce roman,  99 Cercueils, le Tome 2 de la saga "Vampire Story".  Cette suite s'inscrit dans la lignée du précédent, tout en proposant une histoire pouvant être lue indépendamment, et une variante narrative faisant jongler le lecteur entre 2 récits fortement liés, un procédé qui a au moins le mérite de changer. Laura Caxton est cette fois véritablement l'héroïne de la saga (dans le premier, Arkeley avait partie égale avec elle), Arkeley étant relégué au rôle de personnage secondaire, servant les besoins de l'intrigue, et toujours de mentor bourru à la "fliquette" tueuse de Vampires. Malheureusement, les facilités de l'intrigue déçoivent un peu, comme Arkeley surgissant au bon moment, ou un veilleur de nuit se présentant juste à temps, en fin de chapitre, pour sauver l'héroïne des griffes du vampire au coeur du récit. On dira que cela fait partie du genre...

La suite, Vampire Zero, devrait sortir début décembre.

See You, Vampires-Geeks.

(Hell)KNIGHT