Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

lundi, 31 août 2009

One Tree Hill : présentations, premières impressions

OTH REVIEWS 1.jpgVoilà une série que j' ai reprise récemment, et j'ai pu m'apercevoir que finalement, je n'avais quasiment pas regardé la première saison. Encore une fois, voilà une grande série qui échappa à son pitch de départ des plus classiques, très "teen drama" (en même temps, normal, c'en est un), pour offrir de remarquables parcours de vie. Et que j' ai découvert tardivement, au point de vraiment accrocher.
Je sais déjà que d' en parler ici fera particulèrement plaisir à ma "Meilleure amie du Net", grande fan devant l' éternel de cette série, et qui se reconnaîtra, que vous pouvez retrouver ici : http://nephthysseries.hautetfort.com.

One Tree Hill, c'est encore une fois une série gravitant autour d' adolescents dans une petite ville d' Amérique. La série a été à bonne école, et s'inscrit dans la veine de séries l' ayant précédée, comme Dawson's Creek, ou The O.C. (Newport Beach). Une galerie de personnages attachants, des intrigues plus ou moins intéressantes, des changements constants dans la narration des épisodes proposés (la série s'offre plusieurs possiblités narratives), les adultes ayant autant droit de cité que les adolescents dans cette série calibrée pour les téléspectateurs de la chaîne CW...
Au programme, une rivalité explosive entre deux demi-frères autour du basket, d' où le titre français de la série, Les Frères Scott. Alors que Nathan Scott est poussé par son père, ancien joueur de basket lui aussi, à devenir sportif de haut niveau, et joue dans l' équipe du lycée de la ville, son demi-frère se contente de jouer le soir sur un terrain de rue. Mais le destin aidant, l' entraîneur de l' équipe du lycée, le débonnaire Coach Whitey, finit par le prendre dans son équipe, les deux frères se retrouvant en compétition dans la même équipe. Dans un premier temps, le père Dan et son fils Nathan, devant le traitement infligé à Lucas, passent facilement pour une belle paire de salops, les méchants de l' histoire. 
Autour d' eux, une gallerie de personnages féminins extrêmement sympathiques, sans lesquels les garçons ne seraient rien, interprétées par des actrices au charme incroyable. Peyton, la pom-pom girl blonde, petite-amie de Nathan, est une douce rêveuse, fan de music pop, qui se dévoile à travers sa webcam sur Internet, et a un véritable don pour le dessin, mais aura du mal à vouloir partager son talent en se faisant publier. Elle pourrait bien craquer pour le beau Lucas, surtout devant la bêtise et le manque de coeur de Nathan. Son personnage, peu présent au début, ne fera que grandir et prendre de la place, cela probablement grâce au talent de l' actrice Sophia Bush.
Brooke, la belle brune, sa bonne copine, est une fille extravertie qui souhaite simplement s'amuser et sortir avec les garçons. Elle pourrait bien craquer pour le beau Lucas, qu' elle tente de séduire, surtout si personne ne s'en occupe. Elle aussi est Pom-pom Girl, et aide Peyton à sortir de sa coquille.
Enfin, Haley, au sourire d' ange, à l' humour cassant, est particulièrement douée pour les études. Au point de servir de tutrice pour quelques élèves, donnant des cours particuliers à l' occasion. Nathan fera appel à ses services, ce qui provoquera la jalousie de Peyton. Mais elle le fait pour Lucas, pour calmer le jeu entre les deux demi-frères. L' occasion, d'ailleurs, de découvrir Nathan sous un nouveau jour. En faire simplement le méchant aurait été trop simple, trop facile.
Trois Drôles de dames, donc, au pays des garçons rivaux... Qui finira avec qui ? Et accompliront-elles leurs rêves ? 
Les premiers épisodes posent donc les personnages, leurs caractéristiques, montrant la rivalité entre eux, les différents triangles amoureux à l' oeuvre (Lucas pris entre Peyton et Brooke, Nathan pris entre Haley et Peyton... ). 

OTH REVIEW 3.jpg
Alors d' où provient le succès de la série, son charme indéniable, qui fait qu' elle plaît autant ? 

Difficile de le dire, mais on peut essayer de l' expliquer. La réalisation est d' extrême qualité, proposant des idées de mise en scène intéressantes, comme dans le Pilote, où l' évolution des 2 frères sur deux terrains différents se fait en parallèle, moyen efficace de poser les personnages, et ce qui les oppose. L' un brille sous le feu des projecteurs, l'autre dans la nuit, sur un terrain mal éclairé. 
Les scénarios se laissent suivre. Les actrices sont charmantes au possible, pour ne pas dire belles. (Pardon pour les messieurs de la série, je ne suis bien entendu pas le plus apte à juger les concernant !). Les personnages sont touchants, et ne sont pas uniformes, possédant tous et toutes leurs fêlures, leurs blessures intérieures, qu' ils devront vaincre. Du teen drama très classique, donc, mais dans le haut du panier. 

Et surtout, surtout, la série se fait forte de défendre des valeurs positives : le courage, l'espoir, l'abnégation, la détermination, etc, se concluant sur des monologues de Lucas (pour les premiers épisodes), ou au sein même des épisodes, laissant la place à des citations inspirées. 
La série est ainsi pleine d' optimisme, de force de vie, et c'est ce qui la rend belle, aussi.


" There's no shame in being afraid. Hell, we're all afraid. What you gotta do is figure out what you're afraid of because when you put a face on it you can beat it. Better yet, you can use it. "
Le coach Whitey (ép. 1.02 "The Places You Have Come to Fear the Most").

" Do not let your fire go out, spark by irreplaceable spark in the hopeless swaps of the not quite, the not yet, and the not at all. Do not let the hero in your soul perish in lonely frustration for the life you deserved and have never been able to reach. The world you desire can be won. It exists. It is real. It is possible. It is yours. "
Lukas (ép. 1.02 "The Places You Have Come to Fear the Most").

OTH REVEWS 2.jpg