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jeudi, 29 octobre 2009

GHOSTS OF MARS, de John Carpenter ; Le Long Halloween envahit SériesVerse, partie VI

GM 1.jpgRéalisé par John Carpenter. Durée : 1h40. Genre : Science-Fiction, Action, Epouvante-Horreur. Sorti en 2001.

Bienvenue en enfer !

Résumé : En 2176, grâce à la terraformation, la Terre a fait de Mars sa plus sombre colonie minière où 640 000 colons tentent de survivre dans un environnement hostile. Le Commandant Helena Braddock, le Lieutenant Mélanie Ballard et son équipe ont reçu l'ordre de transférer James "Desolation" Willians, un criminel de la pire espèce. A leur arrivée à Shining Canyon, ils découvrent une ville abandonnée où seuls Desolation et une poignée de détenus semblent être rescapés d'une terrible catastrophe... Pénétrant plus avant dans les locaux de la prison, ils découvrent une poignée de prisonniers et Desolation Williams enfermés dans les cellules. L'un d'entre eux se comporte étrangement, se mutilant et se lacérant la peau. Les couloirs des autres habitations sont jonchés de morceaux de cadavres et décorés de sculptures métalliques à l'aspect barbare et inquiétant. Au même moment, au fond du cratère de la mine à ciel ouvert, un étrange rituel se déroule. Des milliers de guerriers en transe s'adonnent à des rites barbares et sanglants. Le Bien va s'allier au Mal pour combattre le Pire. 

GM 2.jpgMon avis : Disons-le tout net, il s'agit là de l'un de mes fims préférés de John Carpenter, le "maître de l'épouvante". L'heure n'est plus à instaurer avant tout une atmosphère, mais il s'agit de proposer un spectacle fun, très série B d'action, avec des acteurs et actrices, et des personnages plus "badass" les uns que les autres. Même si on retrouve certains traits des précédents films de "Big John", qui recycle quelques-unes de ses idées, comme les criminels et policiers obligés de s'allier, assiégés par une menace commune (Assaut), ou le brouillard menaçant (The Fog), l'histoire ne perd pas de temps et démarre assez rapidement, pour offrir un déluge ininterrompu d'action et de scènes gore bien senties, sur lesquels on ne s'apesantit pas. 

L'un des points forts du film réside en son casting, fait de stars ayant connu leur heure de gloire, ou en devenir, et de seconds couteaux qui ne déméritent pas, pour installer des personnages bien campés. Au choix, on aura donc : Pam Grier, la reine de la Blaxploitation, la belle Natasha Hentsridge (ex-mutante), la future star de films d'action survitaminés Jason Statham (le Transporteur, Death Race, Hypertension... ), Clea Duvall (un épisode de la Saison 1 de Buffy, the Vampire-Slayer, The Faculty, Carnivàle... ), Joanna Cassidy, Ice Cube... Pas des acteurs excellents, mais parfaits pour ce film, qui de toute façon n'en demande pas plus. Inutile de dire que Jason Statham est comme un poisson dans l' eau dans une telle histoire, et Natasha assure un max dans son rôle de superflic. 

Bref, du bon spectacle, très classique, qui ne révolutionne pas le cinéma, mais qui permet de passer un très bon moment.

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lundi, 07 septembre 2009

DEATH RACE : impressions sur le film de Paul W.S. Anderson

DR 1.jpgRésumé : En 2012, une dure crise financière a frappé les Etats-Unis. De nombreux travailleurs se retrouvent sans emploi et la délinquance augmente de façon exponentielle. Incapable de gérer l'explosion du nombre de détenus, l'état décide de confier la gestion des prisons à des entreprises privées. Pour rentabiliser leur investissement, celles-ci ne tardent pas à organiser et diffuser à la télé des combats de gladiateurs entre détenus. Une fois le filon épuisé, la Death Race est créée : une course de voitures mortelle, dans laquelle la récompense ultime est la liberté. Injustement condamné pour le meurtre de sa femme, l'ex-champion de course automobile Jensen Ames est incarcéré dans un pénitencier situé sur une île isolée. Il est bientôt soumis à un terrible chantage: s'il veut recouvrer sa liberté et revoir sa fillette vivante, il devra participer à une course à mort d'une durée de trois jours, à bord d'un bolide blindé et doté de fusils mitrailleurs. Une compétition qui sera diffusée à la télévision et sur Internet, à la manière d'une émission de téléréalité. 
(Sources : Paperblog.fr, mediafilm.ca

Mon avis : Jouissif. Bourrin. Sexy. Violent. Gore. Prévisible. Fun. Voilà quelques uns des adjectifs qui me viennent à l' esprit après avoir vu Death Race de Paul Anderson, dont j' aime décidément beaucoup les films, véritables plaisirs-coupables. Pas de prétention, de réel fond, mais tout simplement du pur divertissement, une sorte de J.J. Abrams pour le cinéma. 
Au niveau du film, pas de surprises, on a ce pour quoi on a payé, à savoir de la course automobile effréné, avec des scènes très classiques de film de prison entre chacune des étapes, histoire qu' il y ait un minimum d' histoire derrière. Pour le reste, on a encore un exemple de film / jeu vidéo live. La présentation des pilotes, leurs spécificités, font très "jeu vidéo".

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Death Race, c'est l' autre face de la médaille du film de course automobile déviante, dont la première aurait été Speed Racer, le film des Frères Wachowski (voir la critique ici : http://manganco.hautetfort.com/archive/2009/08/11/speed-r...). Dans un cas, un film habité par une esthétique rose bonbon de Dessin Animé, dans l' autre un spectacle violent et viscéral. Dans les deux cas, on assiste à des courses automobiles improbables, mettant en scène des véhicules aux caractéristiques inédites, fantasmées. 

Les acteurs ne surjouent pas, et se contentent d' occuper les fonctions des personages pour lesquelles ils ont été engagés, ni plus, ni moins. Jason Statham joue les gros durs au coeur tendre, Ian McShane le coach, chef mécanicien, Natalie Martinez la biatch sexy... Rien d' original, des clichés à foison se succédant, mais on s'en tape, finalement, car le plaisir est là...

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