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mercredi, 02 février 2011

Les séries "Boobs & Ass", partie 5 : les séries... catastrophiques. Que c'était pas la peine de les produire, les diffuser, les regarder, non non, vraiment...

Pour les séries “Boobs & Ass”, il ne faut pas s’attendre bien entendu à des séries exceptionnelles ou recherchées. Mais alors certaines séries battent tous les records possibles de médiocrité : mal jouées, mal écrites, elles peuvent être un supplice à regarder.

 

Mortal Kombat Conquest :

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Synopsis : Depuis des générations, deux royaumes, le Bien et le Mal, se défient lors d'un tournoi titanesque où combattent des guerriers surpuissants pour régner sur la Terre : le Mortal Kombat. Kung Lao, le vainqueur, Siro, ancien garde du corps, et Taja, belle voleuse de talent, se rencontrent et décident de s'établir ensemble à Ju-Jin, plaque tournante du royaume de la Terre. Tous trois excellents combattants, ils devront défendre les humains, avec l'aide de Raiden, dieu du tonnerre, contre l'Outre-Monde et son empereur Shao-Khan, au cours d'un périple jalonné d'obstacles, de peines et de joies vécus ensemble. Alors que les forces du mal possèdent la magie et des pouvoirs terrifiants, celles du bien ont les conditions physiques, le mental et la foi en la défense de leur juste cause : protéger leur royaume et ce quel qu'en soit le prix ...

A propos de la série :  Mortal Kombat est à l’origine un jeu de baston. Quand dans les années 90, le “monstre” Street Fighter II est arrivé, il fallait s’attendre à voir émerger de nombreux concurrents. Mortal Kombat fut l’un d’entre eux. Avec des différences notables qui lui permirent de traverser les décennies, comme son aîné. Une cruauté viscérale des combats, avec des gerbes de sang, des personnages digitalisés offrant une alternative à l’aspect “dessin” des autres jeux, et surtout, surtout, un univers très riche pouvant être développé sur plusieurs supports, une mythologie très riche. L’idéal pour être adapté au cinéma (2 films furent produits) ou à la TV. Et donc… Mortal Kombat Conquest, 3ème adaptation en date de l’univers du jeu, qui en  reprend certains des personnages, en crée d’autres, et replonge les fans dans la lutte contre Shao-Khan, son disciple Chang-Tsung, et les affres de l’Outre-Monde, la réalité alternative dominée par les forces du Mal.

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Les raisons de ne sûrement pas y jeter un oeil :  Un jeu d’acteur réduit au minimum, avec des personnages stoïques ou grimaçants. Puisque pour la plupart castés pour leurs aptitudes physiques et sportives, ou pour leur physique. Des dialogues indigents. Des noms parfois risibles, un des nouveaux personnages étant appelé… Siro. Attention à ne pas vous étouffer en toussant. Des intrigues au rabais. Un design général faisant penser aux Power Rangers ou Sentaïs japonais en moins bien… Bref, il n’y a pas grand chose à garder dans cette série, difficilement regardable le cerveau allumé. Une série qui ne dura que le temps d’une saison de 22 épisodes. Et, pire encore, finit de la pire des façons : les producteurs et scénaristes, pensant revenir pour une saison 2, clôturèrent ces 22 épisodes par la mort des personnages du Bien, et la victoire du Mal, les personnages devant ressusciter au début de la saison suivante…

Côté charme : parce que je considère quand même cette série comme une série “Boobs & Ass”, on a cru bon de peupler la série de bimbos aux formes généreuses. Rayden, le Dieu de la Foudre et le protecteur du Royaume de la Terre, titre qui devrai s’accompagner d’ une certaine classe, en est réduit ici à un homme de mauvaise vie, un débauché qui se noie dans l’alcool et est entouré de filles semblant tout droit sorties de Playboy. Pour incarner des personnages semi-réguliers, on retrouve Angelica Bridges, Sung Hi Lee, Jaime Pressly, Renee Tenison, et d’autres encore, soit une belle brochette de très belles femmes, pour tous les goûts. Au détour d’un épisode, on peut reconnaître Eva Mendes, et se demander ce qu’elle était venue faire dans cette galère. Côté distribution, le rôle de la belle voleuse Taja a été attribué à Kristanna Loken, vue dans Pensacola, Painkiller Jane, Terminator 3 : Rise of the Machines, et qui n’aura décidément été connue que pour des rôles mettant en valeur son physique…

 

Caraïbes Offshore / Thunder in Paradise :

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Synopsis : Randolph Spencer et Martin Brubaker sont deux anciens militaires. A bord du Tonnerre, un bateau bourré de gagdets pouvant atteindre une vitesse incroyable, ils viennent en aide à ceux qui en ont besoin, rétablissant la justice partout où elle est bafouée...(source : Allociné.com)

A propos de la série : Thunder in Paradise, Caraïbes Offshore en France, est une série créée par Michael Berk et Douglas Schwartz en 1993. Soit les 2 hommes ayant repris en main et présidé aux destinées de la série Baywatch / Alerte à Malibu.

Les raisons d’y jeter quand même un oeil… ou pas ! : Rien qu’à voir le générique ci-dessous, on a une petite idée du degré de médiocrité de la série, pot-pourri de ce qui peut flatter les plus bas instincts du spectateur, dans une production ayant apparemment la volonté de ratisser large et de proposer un petit ingrédient pour chaque public, pour cette série produite par Disney pour la Syndication. Donc on a : Hulk Hogan, un ex-catcheur de la WWF, l’un des plus célèbres, d’ailleurs, se voulant ou croyant acteur (je sais bien que le catch c’est aussi de la comédie, qu’il ne faut pas cloisonner les personnes dans un seul rôle, mais quand même !), deux side-kicks, des explosions, des fusillades, la plage, le soleil, des fusillades, des filles en bikini qui courent, une petite fille à protéger, un vieil oncle, personnage “comical relief” (personnage portant en grande partie sur ses épaules l’aspect comique de la série), interprété par l’illustre Patrick McNee, éternel John Steed, dont on se demande bien ce qu’il est venu faire dans cette galère.. Probablement profiter du soleil, de la plage et des jolies filles, probablement, la série étant tournée en Floride. Et dernier élément, (comme quoi les années 90 furent une époque charnière pour les séries également dans la résistance des séries style années 80 continuant à être produites à cette époque), un offshore transformable, véritable machine de guerre, avec ordinateur parlant intégré, comme si KITT de Knight Rider / K 2000 avait eu un petit cousin maritime sans le savoir…

Côté charme : Carol Alt était bien sûr loin d’être désagréable à l’oeil, et puis le lot de filles en bikinis peuplant les épisodes est un argument suffisant pour parler ici de cette série.

La série ne dura que le temps d’une saison de 22 épisodes seulement.


Caraïbes Offshore - Thunder in Paradise

mardi, 24 février 2009

Painkiller Jane

Super-héroïne, again

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Trouvée à pas cher (13€), je me suis laissé tenter par l' aventure Painkiller, afin de juger par moi-même de cette série, en général pas des plus appréciées. Adaptation d' un comics issu d' un petit éditeur aux Etats-Unis, Event, une Bande créée par Joe Quesada et Jimmy Palmiotti. Voici une série de plus qui surfe sur la vague super-héros, vivier d' idées pour le monde des séries TV.

De quoi parle la série ? : Dans un futur proche, où le terrorisme fait rage et où la situation économique et sociale est guère rejouissante, le gouvernement garde le secret sur l'existence des Neuros, des humains dont les gènes ont été modifiés, leur conférant des supers pouvoirs. Craignant les dérives d'individus capables de télékinésie ou télépathie, une organisation secrète est créée pour traquer ces spécimens. Jane Vasko intègre cette unité chargée de localiser et neutraliser les Neuros. La jeune femme ne tarde cependant pas à découvrir qu'elle est elle-même dotée d'une incroyable faculté à s'auto-régénérer, lui permettant de guérir rapidement à des blessures. (résumé Allociné)

Cette série met donc en scène Jane Vasco, une sorte de Max Guevara moderne (voir Dark Angel). Celle-ci va assez vite être recrutée par une agence gouvernementale secrète, cellule de veille composée de quelques agents seulement. Car Jane Vasco est une Neuro, un être aux capacités hors du commun : elle a en effet le pouvoir de se régénérer, un facteur auto-guérisseur identique à celui de… Wolverine, des X-Men, ou plus proche du téléspectateur, Claire Bennett, de Heroes. Une blonde pulpeuse et sexy, à la place d' une autre. Cette agence traque les Neuros, d' autres individus aux capacités surhumaines, pour les mettre hors d' état de nuire.

 

La construction des épisodes

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La construction des épisodes est, pour cette série, sensiblement la même d' un épisode à l' autre. Le déroulement d' un épisode est en général le suivant : l' épisode commence in medias res, par une situation mystérieuse dont on ne maîtrise ni les tenants, ni les aboutissants. Puis générique, aant que l' on ne retrouve Jane Vasco, et ses pensées. Les pensées d' une jeune femme qui n' a goût à rien, dépressive, ne vivant que par habitude. Quand arrivent ses passages et sa voix-off, mieux vaut avoir le moral de son côté. Puis elle retrouve l' équipe, briefée sur les agissements d' un neuro à l' origine des événements de la séquence pré-générique; Une fois celui-ci arrêté, retour sur Jane, qui rentre seule chez elle, et se replonge dans sa douce mélancolie. Même dans la construction, on peut rapprocher facilement la série de Dark Angel, qui se finissait parfois dans sa première saison sur des instants ou Max contemplait la ville, perchée sur la plus haute tour de celle-ci…

Si un certain travail était réalisé sur le pilote pour donner une touche particulière à l' univers de la série, donner une touche bleutée, irréelle à l' ensemble à l' aide de filtres, ce travail ne se fera plus hélas sentir par la suite. Tout comme l' aspect "super-héroïque" de la série. Alors que dans le pilote, bien entendu, on insiste beaucoup sur cet aspect, on ne verra quasiment plus rien des capacités de régénération de l' héroïne, hormis dans le générique de début (!!). Déception de ce point de vue. Néanmoins, cela permet de montrer plutôt des drames humains que de simples altercations super-héroïques (gun-fights ou bastons). Même si ces drames humains ici présentés n'ont pas la force ou l' impact d' autres présentés dans des séries telles que LOST ou MillenniuM. La série évite en tout cas ici un certain manichéisme, les Neuros étant des êtres blessés, vivant parfois difficilement leur "don", l' équipe ne tombant rarement que sur un véritable criminel.

 

Et pourtant…

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Concernant l' équipe de Jane Vasco, la série se présente comme un ensemble-show plutôt que comme une série avec une seule et unique héroïne. Mais ceux-ci ne seront pas assez creusés, à part quelques scènes ici et là censées les présenter davantage. De même que leurs liens entre eux ou avec Jane, réduits à leur strict minimum. Ces personnages constituant l' équipe dans lequel est intégrée Jane réponde à des archétypes que l' on retrouve dans de nombreux films d' action, comme par exemple le film The Italian Job (Braquage à l' italienne). On retrouve donc la belle héroïne solitaire, qui n'arrive pas à trouver le bonheur, être heureuse, alors qu' elle aurait tout pour l' être, le mystérieux chef d' équipe, Andre McBride, insondable, la coéquipière aux cheveux courts, le génie de l' informatique (qui a un faux air de Seth Green / Oz, ici), le grand baraqué chauve (le "Jason Statham" du groupe, va-t-on dire), le noir servant éventuellement de chauffeur à l' équipe… Des personnages archétypaux, donc, sans réelle surprise. Mais qui possèdent un certain charme, et auxquels on s'attache à force de suivre la série. Malheureusement, le fait que l' on ne creuse véritablement pas leur passé (alors que n'importe quelle autre série y aurait pensé) n'aide pas à les apprécier tout de suite, de même que le manque de relations les uns vis-à-vis des autres. Etonnant, même des séries ne s'attardant pas sur leurs personnages développait un tant soi-peu ceux-ci, comme les CSI ou NCIS… On se retrouve alors avec une série "à l' ancienne" : des personnages caractérisés une fois pour toutes, pour une série constituée uniquement de loners.

 De plus, avantage ou inconvénient de la série, aucune mythologie ne se dessine véritablement. Si certains flash-backs évoquent le passé enfant de Jane, cela tient plus du gimmick, ou pour justifier certaines scènes du présent, et ne pas présenter une héroïne trop… invincible. Côtés relations, celles-ci souffrent du même défaut, n'apparaître que pour servir une scène le temps d' un épisode. Ainsi verra-t-on sortir avec un mec Jane le temps d' un épisode, puis c'est tout. Ainsi verra-t-on une amie de Jane, en plus ayant tendance à acheter à un dealer… des films téléchargés illégalement sur Internet (alors qu' on s'attendait à ce que ce soit de la drogue). L' occasion d' une petite réflexion moralisatrice de la part de Jane (sic).

 

Et pourtant, on trouve du charme à la série. Bien sûr, la série est un petit "guilty pleasure" si on apprécie particulièrement la plastique de Kristanna Loken. Même si la série rechigne à la montrer en petite tenue, comparée à d' autres séries-véhicules à star, et qu' elle ne joue pas si mal que cela. Mais j' ai été séduit par le décor de la base secrète, qui m'a vraiment plus… On est loin, avec ce décor, des Q.G. proprets, immaculés, tels que présentés dans les CSI, ALIAS ou 24. A condition de ne pas être trop exigeant, et de ne pas être trop sensible aux diverses influences (pompages ?), ces fameux éléments vus cent fois ailleurs, il s'agit là d' une sympathique série, un divertissement Sci-Fi sans aucune prétention (ce n'était pas le but de toute façon)…

PS : je n'ai pas évoqué la ressemblance ou pas avec le comic pour la simple et bonne raison (ou plutôt les raisons) que je n'ai jamais lu le comic originel, et que cela ne me semble pas pertinent dans le cas de cette série. Cela ne m'a pas guidé en tout cas dans le choix de découvrir cette série.