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vendredi, 24 septembre 2010

SHERLOCK : Secondes pensées, review de la Saison 1 (Sherlock ne meurt jamais, partie 2)

Deuxième note donc sur Sherlock, puisque j'ai terminé les 3 épisodes et j'espère vraiment qu'il y aura une suite.

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01 : A Study in Pink
Sc : Steven Moffat. R : Paul McGuigan.
4 morts suspectes, maquillées en suicides, attirent l'attention de Holmes, un homme extrêmement intelligent, légèrement misanthrope, qui aide la police londonnienne, et en particulier l'inspecteur Lestrade. Holmes est "consulting détective", et ne vit que pour son travail. Mais il ne peut toujours agir seul, et se lie d'amitié avec John Watson, un médecin revenu du front, qui l'assistera dans ses enquêtes.
Mon avis : J'en ai déjà parlé, il s'agit d'un remarquable téléfilm qui en plus de nous présenter toute une galerie de personnages, Lestrade, la policière noire mettant en garde John contre Sherlock, Mycroft... En plus de nous livrer une intrigue palpitante. Seul petit bémol, relevé d'ailleurs par Sullivan dans un article sur le même épisode, il est dommage qu'à un moment avancé de l'enquête, Holmes soit aussi aveugle à l'évidence...

02 : The Blind Banker
Sc : Stephen Thompson. R : Euros Lyn.
On s'est introduit apparemment dans une banque d'affaires de Londres, et Sherlock est contacté pour trouver le moyen de cette infiltration. Dans un musée, une employée aux origines chinoises disparaît subitement...
Mon avis : Une parenthèse dans la série, d'avis général (un avis que je partage) l'épisode le plus faible. L'intrigue n'est pas particulièrement passionnante, et part un peu dans tous les sens (une des caractéristiques de la série est de lier différents éléments et milieux au sein d'une seule et même enquête), mais en étant un peu fouillis. Une déception, donc, et surtout, un manque de suivi : aucun des personnages secondaires réguliers mis en place dans le Pilote n'est utilisé, Lestrade n'apparaît pas... Bref, une occasion malheureusment manquée.

03 : The Great Game
Sc : Mark Gatiss. R : Paul McGuigan.
Alors que Sherlock crève littéralement d'ennui, sa nemesis l'invite à un jeu du chat et de la souris particulièrement pervers, où des vies humaines sont en jeu. Sherlock doit ainsi résoudre des énigmes de plus en plus tordues, ce qui l'excite au plus haut point. Mais Sherlock doit également résoudre une énigme laissée par Mycroft : les plans de missiles ont été volés, et doivent être retrouvés.
Mon avis : Le meilleur épisode de la série, heureusement. Avec un ennemi attendu quand on est familier du mythe, sans lequel Sherlock n'est pas vraiment Sherlock. A noter, la relation entre John Watson et Sherlock Holmes se complexifie. Sherlock n'hésite pas à appeler John dès qu'il en a besoin, de la même manière que le faisait Mulder avec Scully. Et John, quoique lassé, comme Scully, sont prêts à tout laisser tomber pour courir dès que leur coéquipier les appelle...
Avec une interprétation hallucinée et hallucinante de l'acteur incarnant la nemesis de Holmes, au jeu égal à celui de Tennant. A croire que tous deux ont suivi la même formation de comédien ! A saluer, donc, mais je l'avais déjà fait je crois, le casting sans fausses notes de la série.
Seul bémol, j'ai trouvé que l'intrigue autour des plans anti-missiles était un peu en trop, et destinée la plupart du temps à montrer que Sherlock est capable d'enquêter sur plusieurs affaires en même temps.

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Les + de cette adaptation :
- la Bande-son accompagnant les aventures de Sherlock, du travail d'orfevre parfaitement associé aux enquêtes présentées et à leur rythme trépidant. L'une des rares bandes-sons que je pourrais me procurer.

- Les sous-entendus homosexuels parsemant l'oeuvre, avec John et Sherlock d'une part, et Jim (M.) et Sherlock d'autre part. A croire que les Anglais ne peuvent s'en empêcher, et voient à mettre du sexe là où il n'y en a pas forcément besoin (?). Enfin cela donne lieu à des échanges particulièrement savoureux, en tout cas.

- L' humour de la série, porté souvent par... Holmes ! Il faut le voir jouer la comédie des sentiments pour soutirer des aveux à une veuve, dans l'épisode 03, lui qui est insensible et froid de nature. Point trop n'en faut, là encore, c'est suffisamment dosé pour être exquis.

- les inserts visuels, qui contribuent au cachet de la série.

- la remarquable description, totalement réaliste, d'une personnalité au Q.I. de très loin supérieur à la moyenne. Sherlock ne vit que pour l'énigme, tout comme Gregory House.


Les - de cette adaptation :
- Le cliffhanger de fin, c'est inhumain de nous laisser dans un tel suspens !

- certains passages obligés, liés au mythe, semblent avoir été placés uniquement pour nous rappeler que oui, on reste fidèles à de nombreux éléments du mythe : montrer Sherlock en train de se faire un shoot de... patches de nicotine, ou en train de tirer sur son mur car pris d'un ennui mortel. Ou l'art du déguisement dans lequel Sherlock est passé maître, à peine esquissé dans l'épisode 03. 

- La faiblesse de l'épisode par rapport aux deux autres, c'est quelque peu décevant.

- On en voudrait bien entendu un peu plus, un épisode 4 n'aurait pas été superflu.

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