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lundi, 06 mai 2013

CSI : Crime Scene Investigation, les épisodes-cultes : le 1.08 "Anonymous".

Sc : Eli Talbert et Anthony E. Zuiker. R : Danny Cannon

Résumé de l’épisode :  Suite de l' ép. 1.01 "Pilot". Royce Harmon a été assassiné il y a 3 mois dans sa baignoire, avec une mise en scène faisant croire à un suicide. Un autre meurtre a eu lieu, reproduisant le même schéma. Un crime signé d'un tueur connaissant suffisamment les méthodes des CSIs pour laisser sur place de fausses preuves, afin de piéger Grissom et son équipe. Warrick et Nick enquêtent pendant ce temps sur l’ affaire d’ un homme ayant eu un grave accident de voiture et désormais dans le coma.

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Le choix du crime :  Alors que la série en est encore à sa première année d’existence, son concept semblait l’orienter vers un formula-show, et une série construite en semi-loners, avec des enquêtes résolues à la fin de chacun d’entre eux. Pourtant, le Pilote avait laissé une enquête irrésolue, appelant inévitablement une suite. Cette suite, ce sera dans l’ép. 1.08 “Anonymous” qu’on la découvrira, le premier de la série CSI qui fera appel à la mémoire et la fidélité du spectateur.

Cet épisode fait partie des épisodes indispensables de la série, car il marque l’établissement définitif d’une 1ère nemesis pour Gil Grissom, le chef de l’équipe des Experts de Las Vegas, en la personne de Paul Millander, un tueur en série dissimulant ses crimes sous d’apparents suicides, et un individu pas forcément charismatique au départ, mais qui le devient dans sa manière de se jouer de Grissom. Comme bien souvent, les scènes les plus réjouissantes d’un duel de ce type, à la Sherlock Holmes / Moriarty, sont celles où un personnage nargue ou se moque d’un autre à distance, ainsi que lorsque les deux personnages se font face. L’épisode proposera son lot de scènes correspondant à l’une ou l’autre catégorie. Ainsi, Grissom, présenté dès le départ comme une sorte de Sherlock Holmes moderne (pour lui, et avant House, les gens mentent, mais pas les preuves, son caractère quelque peu asocial, le fait qu’il soit un puits de science et de culture… ), rencontrera à nouveau Paul Millander sans avoir encore compris qui il avait finalement en face de lui, l’assassin qu’il recherche. Alors que les téléspectateurs savent déjà, eux. Passage réjouissant, donc, tout comme la scène où Grissom réalisera qu’il pouvait arrêter l’assassin qui s’est joué de lui. Réjouissant, surtout, parce que depuis le début de la série, il y a un côté m’as-tu-vu chez Grissom, qui pouvait lasser à la longue. Même si le personnage ne fait pas preuve d’arrogance marquée, comme d’autres héritiers de Sherlock Holmes par la suite (n’est-ce pas, Patrick Jane ??). Ici, le spectateur découvre un personnage finalement faillible, ainsi qu’un adversaire à la mesure de Grissom.

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Double pied-de-nez final, alors que Grissom tentera de rattraper son ennemi, lui et les forces de police découvriront un salut amical adressé à une caméra de surveillance, nargaunt ainsi de belle façon Grissom. Du coup, malheureusement, la seconde enquête de l’épisode, sur laquelle travaillent Warrick et Nick Stokes, elle, fait bien sûr pâle figure et ne retient guère l’attention. Malheureusement aussi, la dernière apparition du personnage de Paul Millander ne sera pas à la hauteur de cet épisode, trouvant au personnage de piètres excuses pour ses crimes.

dimanche, 15 juillet 2012

Les épisodes-cultes : FLASH, ép. 09 "Ghost in the Machine"

Comme je l’ai indiqué dans mon Blog-It, je revisionne depuis un moment une série que j’avais beaucoup apprécié plus jeune, la série FLASH. Une des rares séries de Super-héros plutôt réussies dans le fait d’adapter un héros de papier en série TV, sans trop de concessions par rapport au support original.

Malheureusement, si les personnages principaux sont plutôt bien écrits (quoi que quelque peu archétypaux), les intrigues au cours des premiers épisodes sont quelques peu pauvres et décevantes, ayant du mal à susciter l’intérêt. Des intrigues convenues comme celle mettant en scène un savant éliminant des sans-abris pour expérimenter sur eux et créer une sorte de Hulk (on se satisfera de l’effort, au moins pour rester dans l’esprit comic-book), ou des criminels menaçant Central City. Bref, on s’ennuie quand même un peu, malheureusement devant la série.

Et puis arrive l’ép. 09, et le miracle opère : on a vrai bon petit épisode, l’un des meilleurs épisodes de la série, même, et pour plusieurs raisons.

 

09 : Ghost in the Machine

Sc : John Francis Moore & Howard Chaykin. R : Bruce Bilson. Avec : Jason Bernard (Dr Desmond Powell / Nightshade), Anthony Starke (Russell / The Ghost), Mike Genovese (Lt Warren Garfield), Richard Belzer (Joe Kline), Vito D'Ambrosio (Officier Tony Bellows), Biff Manard (Murphy), Gloria Reuben (Sabrina), Ian Abercrombie (Skip), Lois Nettleton (Belle Crocker), Floyd Raglin (Tex), Sherri Rose (Belle Crocker, jeune).

Pourquoi cet épisode est culte, à mon sens :  L’épisode commence d’emblée par une introduction originale : Nous nous retrouvons en 1955, et afin de coller à l’époque, les images sont en Noir et Blanc. On fait ensuite la connaissance d’un Super-Vilain (l’un des premiers de la série), the Ghost, et d’un ancien super-héros, Nightshade. Celui-ci intervient à temps pour mettre un terme à son dernier plan maléfique. Mais the Ghost, qui n’a peur de rien, avait un plan de secours : dire adieu aux années 50 pour se réfugier dans le Futur !! Il se place alors en cryogénie, et vous l’aurez compris, se réveille à notre époque !! The Ghost est particulièrement intéressant car il s’agit d’un vrai vilain de comic-book, avec toute la folie et la mégalomanie qui l’accompagnent. Une sorte de ‘diabolic mastermind’ digne de ceux qui étaient mis en scène dans The Avengers (aka Chapeau Melon & Bottes de Cuir, en VF), avec un plan diabolique, prendre le contrôle grâce aux écrans de télévision, et le génie criminel à même de mettre en œuvre son plan. Le personnage est interprété par un Anthony Starke tout en cabotinage (un acteur vu un peu partout quand on regarde sa filmographie, et qui passe relativement inaperçu, hormis son homonymie avec le célèbre personnage Marvel), sorte de clone du tout aussi remarquable Jeffrey Combs. Face à lui, on retrouve un acteur noir que l’on aura lui aussi retrouvé un peu partout, Jason Bernard, qui en impose (même s’il n’aura pas eu de rôle relativement marquant) et a assez de charisme pour tenir tête aux autres acteurs. Par son thème du “voyage dans le temps” de départ auquel il tourne, l’épisode pose les jalons d’une réflexion sur le passage du temps, surtout lorsque the Ghost retrouve ses anciens partenaires en crime qui eux, ont hélas bien vieilli. L’intrigue de l’épisode est elle aussi classique, mais savoureuse et tellement comic : un Super-héros actuel fait équipe avec un ancien Super-Héros quelque peu âgé, contraint de reprendre du service, qui a droit à un dernier baroud d’honneur. Un respect mutuel et une sorte de relais passe entre Barry Allen et Desmond Powell, véritable nom de Nightshade, qui synthétise plusieurs des Vigilantes mis en scène dans les années 30, voire 50 (masque, long manteau, pas de pouvoirs mais un éventail de gadgets destinés à lutter contre le crime). Un dialogue final entre les deux personnages définit la notion même de héros, et justifie l’existence de tels personnages.

Les dialogues, parlons-en constituent l’un des éléments-clés de l’épisode, qui apparaît comme particulièrement lucide et pertinent, surtout en le revoyant maintenant, plusieurs années après qu’il a été écrit et diffusé. Ainsi, si notre futur n’est pas constitué de pilules remplaçant les repas et de voitures volantes, les écrans, de télévision ou autre, sont désormais partout, peut-être encore plus avec les tablettes et smartphones que tout un chacun possède bien entendu (LOL). Au cœur de l’épisode, les références abondent : outre le titre de l’épisode, célèbre citation du philosophe britannique Gilbert Ryle, qui apparut pour la première fois dans son livre de 1949 The Concept of Mind., on notera un clin d’œil à la célèbre série des années 50 et son mythique générique The Outer Limits (aka Au-delà du réel, en VF) : " Je contrôle les horizontales, je contrôles les verticales. “

A peu près à la même époque, dans la Série Animée BATMAN de 1992, superbe et des plus réussies, un autre épisode reprendra exactement le même principe de faire rencontrer Batman avec un de ses ancêtres issus du Silver Age, une époque en apparence plus simple et plus manichéenne, présentée comme telle en tout cas. Cas rare, alors que Desmond Powell semblait prendre définitivement sa “retraite” de Super-Héros à la fin de l’épisode, et laisser la protection de Central City au seul Flash, l’épisode se verra dôté d’une suite avec l’ép. 16, “The Deadly Nightshade”…

Pour rappel, une première note consacrée à la série FLASH avait été publiée ici : ttp://seriesverseofknight.hautetfort.com/archive/2009/05/...

vendredi, 06 mai 2011

Les épisodes-cultes : Le Pilote de Street Hawk / Tonnerre Mécanique.

Hier, petite plaisir nostalgique, je me suis refait le Pilote de Street Hawk, série surtout connue sous le nom de… Tonnerre Mécanique.

SH 1.jpgAh, les années 80… Une époque marqué par la Présidence Reagan aux Etats-Unis, une décennie où les Vigilante de tout poil ont surgi sur les écrans : des justiciers en dehors de la loi, de ses représentants, parfois corrompue ou inefficaces, servant les valeurs du Bien. Et également une époque où les séries d’action fleurissaient un peu partout sur les écrans, avec des cascades spectaculaires… En France, ce fut la création de la 5 qui marqua l’époque pour les Téléphages. Car elle constituait un formidable vivier de programmes : des séries animées à foison, idem pour les séries. Et la diffusion de 3 séries au thème commun : K 2000 (Knight Rider, en VO), Supercopter (Airwolf, en VO), et donc Tonnerre Mécanique. Au programme de ces 3 séries, des véhicules suréquipés, surarmés, à la technologie de pointe. Et dans l’ordre, une voiture, un hélicoptère, une moto. Des 3, ce fut Street Hawk qui connut le moins grand succès, puisqu’elle fut interrompue au bout de 13 épisodes seulement.

Au programme de ce pilote, une intrigue des plus classiques : de méchants trafiquants, qu’il faut arrêter. Jessie Mach est un policier de la police de Los Angeles, et a un véritable don pour la conduite de moto. Il aurait très bien pu, s’il n’avait pas été policier, être cascadeur en ce domaine. Il participe d’ailleurs à des rallys, et arrondit quelque peu les fins de mois en se donnant en spectacle à coup de paris devant ses collègues. Mais un jour, lui et son partenaire tombent sur des trafiquants. Il retrouve son partenaire mort, et lui est blessé. Une blessure au genou rendant impossible désormais la pratique de la moto. Mais Norman Tuttle, un brillant ingénieur du gouvernement, l’a choisi pour le programme Street Hawk : choisir un pilote de moto émérite pour prendre le contrôle d’une moto représentant un monstre de technologie. La science et la médecine vont remettre Jessie Mach en état, et lui permettre, sous une identité secrète, de faire régner l’ordre et la loi. Pour tous, il restera Jessie Mach, policier désormais rattaché au bureau des relations publiques.

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Mon avis :  A lire le résumé, on l’aura compris, Street Hawk n’est rien de plus qu’une série de super-héros déguisée, qui ne dit pas son nom, une sorte d’incarnation moderne de Zorro, ou une version différente de Batman. Jessie dispose d’un costume noir dissimulant son identité, d’une moto digne de celles que pourraient utiliser Batman. La question de l’identité secrète du mystérieux Street Hawk sera traitée à la manière de bien d’autres super-héros. Le schéma même de l’histoire du pilote suit toutes les étapes d’un récit des origines classique : le drame / traumatisme fondateur, la rencontre avec le mentor guidant le héros sur une nouvelle voie, l’entraînement et la formation en développant le corps, la première mission… N’aura malheureusement manqué à la série, et c’est impardonnable, une nemesis, un grand méchant digne de ce nom à combattre, élément indispensable à tout récit de super-héros. Toutefois, les deux personnages principaux, Jessie Mach et Norman Tuttle, forment un duo des plus traditionnels, mais très attachant et très efficace. Bien sûr, on s’amusera peut-être, avec le recul, du manque de fond de l’intrigue, et de la naîveté de ce qui nous est raconté. Pourquoi le projet Street Hawk (hormis une certaine méfiance en les compétences des forces de l’ordre ?), comment un ingénieur seul peut réaliser la meilleure moto du monde, et la plus puissante, pourquoi ne pas associer les forces de polices à ce programme, etc… Mais après tout, ce type d’incohérences font partie intégrante des récits de super-héros.

Donc, si bien entendu, la série pêche de son appartenance aux années 80, au niveau de son scénario très basique comme de sa réalisation (ce type de série sont de celles qui vieillissent malheureusement le plus mal), on y trouve tout le charme d’une série dont on retrouvera de nombreux éléments dans FLASH, par exemple (la relation entre Tina et Barry Allen, notamment, très proche de celle entre Jessie et Norman, avec des fonctions semblables pour les personnages d’ailleurs). Et une fois que Jessie Mach passe à l’action, porté par la musique inoubliable ayant marqué tous ceux qui regardaient la série, on oublie facilement les défauts de ce Pilote. Surtout qu’en terme de cascades à moto, la série propose de sacrés morceaux de bravoures, dont on ne retrouvera guère plus par la suite comme équivalents que dans des productions allemandes s’étant faites une spécialité de cela…

La Guest-star de l’épisode :  Dans le rôle d’un méchant très classique, on se plaira à retrouver… Christopher Lloyd, qui n’a pas encore eu l’occasion d’interpréter le déjanté Doc Emmet Brown de Back to the Future.


Générique de la série Tonnerre Mécanique